Élisabeth de Belgique naît le à21 h 58[4] à l’hôpital Érasme d’Anderlecht, à Bruxelles[5]. Son premier prénom lui vient de son arrière-arrière-grand-mère, la très populaire reineÉlisabeth, néeduchesse en Bavière, elle-même nièce et filleule de l'impératriceÉlisabeth d'Autriche, dite Sissi. Son nom complet est Élisabeth Thérèse Marie Hélène : Thérèse peut faire allusion à sa grand-mère maternelle Thérèse Sobanska, Marie, en référence au culte catholique de laSainte Vierge, est une coutume de la famille royale belge, et Hélène se réfère à sa tante Hélène d'Udekem d'Acoz.
Deux mois après sa naissance, le, elle est baptisée à la chapelle privée duchâteau de Ciergnon. La cérémonie, qui a lieu dans les trois langues officielles de la Belgique ainsi qu’enlatin, est présidée par le cardinal-primat de Belgique,Godfried Danneels[6]. Son parrain est le princeAmedeo de Belgique, son cousin germain, et sa marraine est la comtesse Hélène d’Udekem d’Acoz, sa tante maternelle[7].La princesse Élisabeth est surnommée « Lisa » au sein de sa famille[8].
Elle fait partie de la nouvelle génération enEurope de ces futures reines depuis la suppression de laprimogénituremasculine.
Outre Élisabeth de Belgique, trois autres princesses bénéficient actuellement de ce changement des règles de succession pour la primogéniture absolue :Victoria de Suède,Catharina-Amalia des Pays-Bas etIngrid Alexandra de Norvège.Leonor d'Espagne est l'actuelle héritière du trône espagnol, car si la primogéniture masculine des enfants royaux est toujours inscrite dans laconstitution espagnole, elle n'a aucun frère. Ce sont ainsi cinq princesses qui seront appelées à régner en Europe.
La princesse Élisabeth de Belgique fait larévérence au roiCharlesIII du Royaume-Uni, en présence de son père, le roiPhilippe (2023).
La princesse Élisabeth est la marraine depuis 2022 du navire de recherche océanographiqueBelgica. Le baptême était sa première activité officielle sans ses parents[11]. Elle inaugure en 2022 le laboratoire d'impression 3D Princesse Élisabeth à laKUL.
Du au, Élisabeth de Belgique suit l’enseignement ennéerlandais aucollège Saint-Jean-Berchmans, situé dans le quartier desMarolles, àBruxelles. Il s’agit d’un changement important dans les habitudes de la famille royale, puisque c’est la première fois qu’un futur monarque belge effectue le début de ses études ennéerlandais[N 1].
En, Élisabeth de Belgique commence à suivre des cours de danse (ennéerlandais) à l’Académie communale de musique, des arts de la parole et de la danseAugust De Boeck, àAsse, dans leBrabant flamand. Elle joue dupiano[12] et chante dans la chorale du collège Sint-Jan-Berchmans où elle poursuit ses études secondaires[13].
En,une enquête menée par le quotidien flamandHet Nieuwsblad[réf. nécessaire] révèle qu’Élisabeth de Belgique parle et écrit parfaitement en néerlandais, alors que la famille royale se voit souvent soupçonnée par l’opinion publique flamande de mal maîtriser cette langue. Elle suivrait en revanche des cours de soutien en français écrit[14].
En, le Palais royal annonce que la princesse Élisabeth a réussi les épreuves de sélection organisées par le Comité belge desUnited World Colleges (UWC) pour entrer à l'Atlantic College, dans le sud duPays de Galles auRoyaume-Uni, où elle termine ses études secondaires en vue d'y obtenir unbaccalauréat international en 2020[15],[16]. La jeune princesse rejoint son nouveau collège fin[17]. Ayant déjà étudié l'allemand — troisième langue nationale en Belgique — , elle y suit les cours en anglais[18].
Un communiqué du palais royal, diffusé le, annonce que la duchesse de Brabant, qui est de retour à Laeken depuis la fin mars en raison de lapandémie de Covid-19[19], est inscrite à l'École royale militaire où elle suit à partir du une formation en sciences sociales et militaires[20]. Cette formation s'inscrit dans la tradition de la famille royale belge, dont le premier prince inscrit à l'École royale militaire en 1884 était le princeBaudouin de Belgique, frère aîné du roiAlbertIer[21].Le, elle prête serment en tant que sous-lieutenant de l'armée avec ses camarades de la promotion de sciences sociales et militaires[22].
À sa naissance, en tant que premier enfant duduc de Brabant, Élisabeth de Belgique aurait dû porter le titre decomtesse de Hainaut. Dès avant sa naissance, la question de ce titre divise hommes politiquesnéerlandophones etfrancophones car il n’est pas linguistiquement neutre (leHainaut, qui se dit en néerlandaisHenegouwen, est une province wallonne). Le, unarrêté royal paru auMoniteur abolit donc les titres de comte et de comtesse de Hainaut. Selon le porte-parole duPremier ministre d’alors, il s’agit de « trouver une formule qui tienne compte de l’évolution institutionnelle de la Belgique »[26].
- :Son Altesse Royale la princesse Élisabeth de Belgique(naissance) ;
depuis le :Son Altesse Royale la duchesse de Brabant, princesse de Belgique, duchesse de Saxe, princesse de Saxe-Cobourg-Gotha.
Conformément à l’arrêté royal du, la princesse Élisabeth, encore mineure, devientduchesse de Brabant (suo jure) dès la prestation de serment de son père le roiPhilippe, le, en tant qu’enfant aîné du monarque[27].
Depuis l'entrée en vigueur d'un arrêté royal daté du et paru auMoniteur belge du, ces armoiries ont été modifiées. La modification principale consiste en l'ajout de l'écusson de Saxe, qui avait été adopté en 1425 par les Wettin comme symbole de leur dignité électorale, figurait dans le blason royal de Belgique jusqu'après la première guerre mondiale. Aucun texte n'avait expressément confirmé cet abandon de l'écusson saxon qui ne figurait plus depuis lors dans les armoiries royales. L'arrêté royal du rétablit ainsi une longue tradition en rétablissant l'écusson saxon dans les armoiries royales.
De sable au lion d'or armé et lampassé degueules, chargé sur l'épaule d'un écusson burelé d'or et de sable de dix pièces, au crancelin desinople, brochant en bande sur le tout, chargé d’un lambel à trois pendants d’or.
↑Ce n’est cependant pas la première fois qu’un prince belge intègre une école néerlandophone puisque les enfants de la princesseAstrid de Belgique sont eux-mêmes passés par Sint-Jan Berchmans.
↑Communiqué du palais royal, « La princesse Elisabeth rejoindra l'Ecole Royale Militaire lors de la rentrée scolaire »,Le Vif L'Express,(lire en ligne, consulté le).