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Élisabeth Eidenbenz

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Élisabeth Eidenbenz
Élisabeth Eidenbenz auchâteau de la Hille (Montégut-Plantaurel,Ariège)en 1941.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 97 ans)
ZurichVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinctions

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Élisabeth Eidenbenz est une enseignante et infirmière suisse, née àWila (Suisse) le et morte le àZurich[1].

Pour protéger les femmes enceintes quittant leur pays pendant laguerre d'Espagne, elle a fondé lamaternité suisse d'Elne. Entre1939 et1944, 597 bébés sont nés dans cette maternité. Leurs mères étaient principalement desréfugiées espagnoles fuyant lefranquisme, ou desJuives ou desTziganes fuyant l'avancée nazie.

Biographie

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Lamaternité suisse d'Elne (Pyrénées-Orientales) après sa restauration.
Réunion du personnel de la SAK[2] auchâteau de la Hille en 1941 : Élisabeth Eidenbenz est debout, la troisième à partir de la gauche.

Élisabeth Eidenbenz est d'abord institutrice en Suisse et auDanemark, elle décide alors de rejoindre l’Asociación de Ayuda a los Niños en Guerra (Association d'aide aux enfants en guerre). Sous couvert de cette association, elle gagneMadrid en1937, pour aider les mères et les enfants victimes de laguerre civile espagnole. Après la chute de la république espagnole, elle passe la frontière franco-espagnole et rejoint leRoussillon, où de nombreux réfugiés se massent dans des camps, comme celui d'Argelès-sur-Mer. Atterrée par les conditions de vie dans ces camps, la malnutrition, les maladies et la forte mortalité des parturientes et des nouveau-nés, elle décide de venir en aide aux enfants, femmes enceintes et jeunes mères. Après une première tentative d'installation àBrouilla, elle ne se décourage pas et trouve un manoir désaffecté àElne, la ville voisine, qu'elle reconvertit enmaternité pour les accueillir.

Le bon fonctionnement de cette maternité repose au départ sur les dons affluant de toute l'Europe[réf. nécessaire], mais à partir du début de laSeconde Guerre mondiale, ces dons se raréfient et des réfugiés venant de France et même de toute l'Europe commencent à affluer[réf. nécessaire]. De ce fait, la maternité doit s'associer à l’Œuvre suisse d'entraide ouvrière (l'OSEO, plus tard associée à laCroix-Rouge suisse) pour continuer de fonctionner, et en devient contrainte de se plier à sa politique de neutralité. Selon cette politique, il leur est interdit d'offrir refuge à des réfugiés politiques, en particulier lesJuifs. Il est alors décidé de falsifier les identités des patients pour contourner cette règle, et ainsi, malgré une surveillance de laGestapo[3], quatre cents enfants espagnols et deux cents Juifs sont sauvés. Néanmoins, en, la maternité est réquisitionnée par la Wehrmacht[4].

Par la suite, Élisabeth Eidenbenz s'installe à Rekawinkel, enAutriche[4], où elle vient en aide aux victimes deviol de guerre[réf. nécessaire].

À partir de 2002, son œuvre humanitaire commence à être reconnue après que plusieurs ouvrages relatent ces événements de la période de guerre.

La maternité, objet d'un rachat par la mairie d'Elne, a été transformée en lieu de souvenir[5]. Un musée rénové a été ouvert en 2011, fréquenté par les touristes souventcatalans[6].

Distinctions

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Voir aussi

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Bibliographie

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Filmographie

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Articles connexes

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Notes et références

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  1. (fr)Elisabeth Eidenbenz n'est plus,L'Indépendant, 24 mai 2011.
  2. LaSchweizerischen Arbeitsgemeinschaft für kriegsgeschädigte Kinder, soit enfrançais : l'« Association suisse pour les enfants victimes de guerre ».
  3. (es)Memoria del exilio: Elisabeth Eidenbenz.
  4. a etbDelobette 2010,p. 26-33.
  5. « Commune d’Elne », surville-elne.com(consulté le).
  6. Sylvia Zappi :"Le château de ma mère",Le Monde, 15 décembre 2017
  7. (es)Hoy cinema

Liens externes

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