Elie Ducommun, portant ses décors de grand-maître de la Grande Loge suisse Alpina
En 1855, à l'âge de 22 ans, il prend la direction du journal radicalLa Revue de Genève à la demande deJames Fazy, qu'il assurera jusqu'en 1862. Il siège auGrand Conseil de Genève de 1858 à 1862 commedéputé radical, puis de 1864 à 1866. Il est nomméchancelier d’État du canton de Genève en 1862. Il démissionne en 1865, et quitte Genève pourDelémont, où il travaille comme journaliste pour le journalProgrès[2].
En 1868 il s'installe à Berne et devient directeur des traductions duPalais fédéral. Il siège au Grand Conseil de Berne de 1868 à 1878. En 1869 il fait partie des membres fondateurs de laBanque populaire suisse, au sein de laquelle il siège au Conseil d'administration jusqu'en 1892. Il fonde en 1871 le journalL'Helvétie, dans lequel il défend un projet de révision de laConstitution fédérale, rejeté par le peuple en 1872.
La même année, il devient secrétaire général des Chemins de fer bernois. Il garde cette fonction jusqu'en 1903, époque à laquelle la compagnie est rachetée par la Confédération suisse. Il siège au Grand Conseil de la ville deBienne de 1874 à 1877[2].
Initié enfranc-maçonnerie à Genève le, à l'âge de 24 ans, dans la loge« La Prudence », appartenant à laGrande Loge suisse Alpina, il devient orateur de cette loge, puis vénérable maître du« Temple Unique ». Plus tard, il s'affilie à la loge« Zur Hoffnung » àBerne, dont il sera le vénérable maître de1882 à1884, il est grand maître de la Grande Loge suisse Alpina de1890 à1895[3].
↑Bernard Lescaze, « La collaboration aux États-Unis d'Europe »,Genève: un lieu pour la paix. Mélanges biographiques « Élie Ducommun 1833-1906. Chancelier d'État, secrétaire général du Bureau international de la paix, prix Nobel de la paix en 1902 »,no 2,, pp. 169-182(ISBN2-88163-028-6).
RogerDurandet al.,Bibliographie des textes signés par Elie Ducommun et publiés de son vivant, Genève, Association « Genève, un lieu pour la paix »,, 106 p.
Pierre-Yves Moeschler, « Albert Gobat et Elie Ducommun, bâtisseurs de paix »,Passé simple. Mensuel romand d’histoire et d’archéologie,vol. 64,,p. 3-15.
(en)Biographie sur le site de lafondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — leNobel Lecture — qui détaille ses apports)