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Élie Ducommun

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Pour les articles homonymes, voirDucommun.

Élie Ducommun
Élie Ducommun en1902.
Biographie
Naissance
Décès
(à 73 ans)
Berne
Sépulture
Cimetière de Bremgarten(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Journaliste, homme politique, pacifiste et franc-maçon
Parentèle
Martin Brauen (arrière-petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Archives conservées par
Archives littéraires suisses (CH-000015-0: ALS-Ducommun)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

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Élie Ducommun, né le àGenève et mort le àBerne, est unjournaliste et un homme politiquesuisse,franc-maçon etpacifiste, un des fondateurs en1867 de laLigue de la paix et de la liberté, il reçoit leprix Nobel de la paix en1902 avecCharles Albert Gobat.

Biographie

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L'homme politique

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Elie Ducommun, portant ses décors de grand-maître de la Grande Loge suisse Alpina

En 1855, à l'âge de 22 ans, il prend la direction du journal radicalLa Revue de Genève à la demande deJames Fazy, qu'il assurera jusqu'en 1862. Il siège auGrand Conseil de Genève de 1858 à 1862 commedéputé radical, puis de 1864 à 1866. Il est nomméchancelier d’État du canton de Genève en 1862. Il démissionne en 1865, et quitte Genève pourDelémont, où il travaille comme journaliste pour le journalProgrès[2].

En 1868 il s'installe à Berne et devient directeur des traductions duPalais fédéral. Il siège au Grand Conseil de Berne de 1868 à 1878. En 1869 il fait partie des membres fondateurs de laBanque populaire suisse, au sein de laquelle il siège au Conseil d'administration jusqu'en 1892. Il fonde en 1871 le journalL'Helvétie, dans lequel il défend un projet de révision de laConstitution fédérale, rejeté par le peuple en 1872.

La même année, il devient secrétaire général des Chemins de fer bernois. Il garde cette fonction jusqu'en 1903, époque à laquelle la compagnie est rachetée par la Confédération suisse. Il siège au Grand Conseil de la ville deBienne de 1874 à 1877[2].

Le franc-maçon

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Initié enfranc-maçonnerie à Genève le, à l'âge de 24 ans, dans la loge« La Prudence », appartenant à laGrande Loge suisse Alpina, il devient orateur de cette loge, puis vénérable maître du« Temple Unique ». Plus tard, il s'affilie à la loge« Zur Hoffnung » àBerne, dont il sera le vénérable maître de1882 à1884, il est grand maître de la Grande Loge suisse Alpina de1890 à1895[3].

Le militant pacifiste

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Buste d'Elie Ducommun au parc Saint-Jean, Genève
Maison natale d'Élie Ducommun, rue de Coutance.

Élie Ducommun s'engage très tôt par son action et par ses écrits[4] pour une paix fondée sur la démocratie et la liberté ainsi que pour le règlement des conflits par le droit et l'arbitrage. Après s'être joint à un comité genevois en faveur de la paix en 1862, il organise en 1867 leCongrès de la paix et de la liberté à Genève, avecGiuseppe Garibaldi,Pierre Jolissaint etJames Fazy[5]. Il participe en 1868 à la fondation de l'association pacifiste qui en résulte, laLigue de la Paix et de la Liberté, dont il assume la vice-présidence durant 25 ans[4]. Il est le rédacteur de son bulletin,Les États-Unis d'Europe, entre 1868 et 1870[6]. En 1891, le troisième congrès pour la paix à Rome décide d'instituer à Berne unBureau international de la paix[7], dont la mission est de coordonner les activités de toutes les organisations affiliées. Dès le début duXIXe siècle et particulièrement après 1870 apparaissent en effet de nombreuses associations locales et nationales à vocation pacifiste et internationale et un organe de communication entre les organisations devient nécessaire pour leur permettre de mieux coordonner leurs actions. Élie Ducommun assume bénévolement la direction du siège du Bureau international à Berne dès 1891[8] et jusqu'à sa mort en qualité de secrétaire général. Il publie à ce titre de nombreuses contributions pour les sociétés de la paix et les congrès internationaux[9], par exemple de la propagande en faveur de la Conférence de la Haye en 1899, rédige des prises de position sur lespersécutions des Arméniens en Turquie et des pétitions au Conseil fédéral suisse et au président des États-Unis pour une médiation dans laguerre des Boers[10].

Son engagement pour le mouvement de la paix à la tête du Bureau international de la paix lui vaut de partager avecCharles Albert Gobat lePrix Nobel de la paix en 1902[11].

Principales publications

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  • La révélation de Moïse: études rationnelles sur l'Exode, 134 p. 1863
  • Calvin et les Genevois ou La vérité sur Calvin, par un citoyen de Genève, 55 p., 1864, réédité en 1907
  • La femme à travers les siècles, Revue Alsacienne, Berger-Levrault, 13 p., 1883
  • Les premières larmes de Mathias Schlitt, [nouvelle alsacienne], Revue Alsacienne, Berger-Levrault, 24 p., 1884
  • Sourires: poésies, W. Gassmann, 143 p., 1887
  • Le programme pratique des amis de la paix, Steiger, 16 p., 1897
  • Précis historique du mouvement en faveur de la Paix, 31 p., 1899 (réédition récente : Kessinger Legacy Reprints)
  • Derniers sourires: poésies, précédées d'une notice biographique, Büchler, 92 p., 1908

Notes et références

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  1. HelveticArchives (portail web),consulté le.Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. a etbMonnier 1984,p. 139-150.
  3. Durand 2002, repères biographiques,p. 9 et 13.
  4. a etbBrassel-Moser 2002,p. 79. L'auteur y cite un poème d'Élie Ducommun appelant les peuples européens à ne plus se faire la guerre. Tiré des : Chansons politiques, Genève, 1860.
  5. Monnier 1984,p. 142 et note 25.
  6. Bernard Lescaze, « La collaboration aux États-Unis d'Europe »,Genève: un lieu pour la paix. Mélanges biographiques « Élie Ducommun 1833-1906. Chancelier d'État, secrétaire général du Bureau international de la paix, prix Nobel de la paix en 1902 »,no 2,‎, pp. 169-182(ISBN 2-88163-028-6).
  7. « Permanent International Peace Bureau - History Organization », surNobelprize.org(consulté le).
  8. Monnier 1984,p. 145ff.
  9. Christophe Zürcher, « Ducommun, Elie » dans leDictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du
  10. Brassel-Moser 2002,p. 89ff.
  11. « The Nobel Peace Prize 1902. Élie Ducommun, Albert Gobat », surNobelprize.org(consulté le).

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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