Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Élections législatives françaises de 2017

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Précédent2012Drapeau de la France2022Suivant
Élections législatives françaises de 2017
577 députés de l'Assemblée nationale
(majorité absolue : 289 sièges)
et
Corps électoral et résultats
Population66 774 000[1]
Inscrits au1er tour47 570 988
Votants au1er tour23 167 508
48,70 %en diminution 8,5
Votes blancs au1er tour357 018
Votes nuls au1er tour156 326
Inscrits au2d tour47 293 103
Votants au2d tour20 164 615
42,64 %en diminution 12,8
Votes blancs au2d tour1 409 784
Votes nuls au2d tour578 765
Majorité présidentielle –Édouard Philippe
Voix au1er tour7 323 496
32,32 %
en augmentation 30,6
Voix au2e tour8 927 212
49,11 %
en augmentation 48,6
Sièges obtenus351en augmentation 349
Union de la droite et du centre –François Baroin
Voix au1er tour4 885 997
21,57 %
en diminution 13,1
Voix au2e tour4 898 061
26,95 %
en diminution 17,2
Sièges obtenus136en diminution 93
Parti socialiste et alliés –Jean-Christophe Cambadélis
Voix au1er tour2 154 269
9,51 %
en diminution 30,4
Voix au2e tour1 361 464
7,49 %
en diminution 42,4
Sièges obtenus45en diminution 286
La France insoumise –Jean-Luc Mélenchon
Voix au1er tour2 497 622
11,03 %
en augmentation 10,2
Voix au2e tour883 786
4,86 %
en augmentation 4,8
Sièges obtenus17en augmentation 16
Parti communiste français –Pierre Laurent
Voix au1er tour615 487
2,72 %
en diminution 2,9
Voix au2e tour217 833
1,20 %
en augmentation 0,4
Sièges obtenus10en augmentation 3
Front national –Marine Le Pen
Voix au1er tour2 990 454
13,20 %
en diminution 0,4
Voix au2e tour1 590 858
8,75 %
en augmentation 5,1
Sièges obtenus8en augmentation 6
Députés élus par circonscription
Carte
Assemblée nationale élue
Par groupes
Diagramme
Gouvernement
SortantÉlu
Dernière séance de l'Assemblée :
Cazeneuve
Majorité présidentielle
(PS,PRG,)

Après l'élection présidentielle :
Philippe I
Majorité présidentielle
(LREM,MoDem,PRG)
Philippe II
Majorité présidentielle
(LREM,MoDem,PRG)
Législature élue
XVe(Cinquième République)
Site web
modifier -modifier le code -voir Wikidata 

Lesélections législatives françaises de 2017 ont lieu les 11 et[note 1] afin d'élire les 577députés de laXVe législature de la Cinquième République française.

Ces élections font directement suite à l'élection présidentielle d'avril 2017 ayant vu l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République. Son parti,La République en marche, obtient à lui seul lamajorité absolue avec 308 sièges, dans un scrutin marqué au second tour par un taux d'abstention de 57,4 %, un record pour desélections législatives en France. LeMoDem, allié du président, obtient une quarantaine de sièges, poussant la majorité présidentielle à 351 élus.

Côté opposition,Les Républicains menés parFrançois Baroin obtiennent 112 députés et conservent un score proche de celui de François Fillon au premier tour de l'élection présidentielle. À gauche, leParti socialiste, qui représente la majorité sortante et dont une part importante de députés sortants ont rejointLa République en marche, est largement défait et obtient le pire résultat de son histoire parlementaire en ne remportant que 30 sièges mais parvient à améliorer le score présidentiel deBenoît Hamon. À l'inverse,La France insoumise perd une part importante de son électorat du premier tour de l'élection présidentielle et obtient 17 sièges, dontJean-Luc Mélenchon qui est élu pour la première fois député.

LeParti communiste français parvient à sauver son groupe parlementaire grâce aux députés d'outre-mer alors que leFront national remporte 8 sièges, dontMarine Le Pen qui rentre également pour la première fois à l'Assemblée nationale.

L'Assemblée nationale est fortement renouvelée. Parmi les députés sortants, plus de 220 ne se représentent pas, conséquence notamment de l'application de la loi sur le non cumul des mandats qui concerne une majorité des parlementaires. En outre, à l'issue du scrutin, 206 députés sortant sont battus, et 415 élus sont des primo-députés. L'Assemblée nationale élue compte 224 femmes, soit 38,8 % des sièges, contre 155 dans laprécédente législature.

LaXVe législature compte sept groupes parlementaires et finit par en compter dix après la création de trois nouveaux groupes au cours de la législature, un nombre alors record sous laVe République[note 2]. Sept scrutins sont annulés par leConseil constitutionnel, ce qui débouche sur l'organisation d'élections législatives partielles en 2018.

Scrutin

[modifier |modifier le code]

Mode de scrutin

[modifier |modifier le code]

Les 577 députés qui composent l'Assemblée nationale sont élus selon lescrutin uninominal majoritaire à deux tours dans chaquecirconscription. Les candidatures doivent être déposées avant le[2].

Pour être élu dès le premier tour, un candidat doit réunir la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de voix au moins égal au quart des électeurs inscrits[3]. Si aucun des candidats ne satisfait ces conditions, un second tour est organisé. Seuls peuvent se maintenir les candidats ayant réuni 12,5 % des électeurs inscrits. Si aucun ou un seul candidat y parvient, les deux candidats en tête du1er tour peuvent se maintenir[4]. Au second tour, est élu le candidat arrivé en tête.

Dates

[modifier |modifier le code]
Logo de l'élection.

L'élection a lieu les dimanches 11 et (les et en Polynésie française et pour les Français résidant sur le continent américain, les et en outre-mer hors Polynésie, les 4 et pour les autres Français de l'étranger)[5],[6]

D'une durée de 20 jours, la campagne officielle finit à minuit, le vendredi précédant les élections[7].

Résultats précédents

[modifier |modifier le code]

LeParti socialiste et son allié leParti radical de gauche (PRG) ont une courte majorité à l'Assemblée nationale sortante, issue desélections législatives de 2012, avec 39,9 % obtenus au1er tour. Ce total inclut les 1,65 % du PRG et les 5,46 % d'Europe Écologie Les Verts, qui a obtenu 17 députés et a donc pu constituer un groupe parlementaire.

Derrière les 39,9 % de la nouvelle majorité, qui a gagné l’élection présidentielle de 2012, les 34,7 % de la droite parlementaire menée parJean-François Copé, les 13,6 % duFront national deMarine Le Pen et les 6,9 % duFront de gauche deJean-Luc Mélenchon. LeMoDem n'a obtenu que deux députés, avec 1,77 % des voix.

En 2012, comme lors des deux autres scrutins législatifs d'après l'inversion du calendrier électoral de 2002, le camp du président avait gagné les législatives[8],[9],[10]. Dans les trois cas, la participation auxlégislatives de 2002 avait baissé entre la présidentielle et les législatives : 64,4 % (-7,2 points après les 71,6 % de la présidentielle), puis de 60,4 % en2007 (présidentielle : 83,8 %, -23,4 points), et 57,2 % en2012 (présidentielle : 79,5  %, -22,3 points).

Depuis les débuts de laVe République, quand les élections législatives se sont déroulées dans la foulée de soninvestiture, le président élu a toujours disposé à l'Assemblée nationale d'unemajorité absolue ourelative[11],[12].

Présidentielle

[modifier |modifier le code]
Résultats de la présidentielle d'avril 2017[13]
Nathalie ArthaudPhilippe PoutouJean-Luc MélenchonBenoît HamonEmmanuel MacronJean Lassalle
Nathalie Arthaud
(LO)
Philippe Poutou
(NPA)
Jean-Luc Mélenchon
(LFI)
Benoît Hamon
(PS)
Emmanuel Macron
(EM)
Jean Lassalle
(RES)
0,64 %1,09 %19,58 %6,36 %24,01 %1,21 %
François FillonNicolas Dupont-AignanFrançois AsselineauMarine Le PenJacques Cheminade
François Fillon
(LR)
Nicolas Dupont-Aignan
(DLF)
François Asselineau
(UPR)
Marine Le Pen
(FN)
Jacques Cheminade
(S&P)
20,01 %4,70 %0,92 %21,30 %0,18 %

SelonLe Figaro, parmi les 230 circonscriptions où Emmanuel Macron est arrivé en tête, 165 sont détenues par les socialistes ou leurs alliés et 67 sont détenues par la droite et le centre, dans les 216 où Marine Le Pen est première, 92 sont LR et 15UDI, 95 sont PS/PRG, 6 PC et 1EELV, elle a dépassé les 30 % des voix dans 95 circonscriptions, Jean-Luc Mélenchon est arrivé en tête dans 67 dont 53 PS, avec plus de 35 % dans 12 dont 7 enSeine-Saint-Denis, François Fillon l'est dans 52 dont 6 à gauche[2].

SelonLe Monde, sur 566 circonscriptions (hors les 11 circonscriptions des Français de l’étranger), Emmanuel Macron est arrivé en tête dans 230, avec plus de 30 % des suffrages exprimés dans 52 circonscriptions et entre 25 % et 30 % dans 117, Marine Le Pen arrive en tête dans 216 circonscriptions, avec plus de 30 % dans 83 circonscriptions et entre 25 % et 30 % dans 105, Jean-Luc Mélenchon dans 67 avec entre 25 % et 30 % dans 26 circonscriptions et au-dessus de 30 % dans 29 et François Fillon dans 52 avec entre 25 % et 30 % dans 22 circonscriptions et plus de 30 % dans 22[14].

Selon l'AFP, selon les résultats définitifs Emmanuel Macron est arrivé en tête dans 240 des 577 circonscriptions, contre 216 pour Marine Le Pen, 67 pour Jean-Luc Mélenchon et 54 pour François Fillon. Marine Le Pen dépasse les 30 % des suffrages exprimés dans 85 circonscriptions, Emmanuel Macron dans 68, François Fillon dans 33 et Jean-Luc Mélenchon dans 30. Avec un taux de participation similaire à celui de 2012 (55 %), En marche accède au second tour dans 427 circonscriptions, le FN dans 295, la France insoumise dans 237 et Les Républicains dans 227 pour 545 duels et 32 triangulaires[15].

Candidat arrivé en tête en nombre de circonscriptions législatives
CandidatPremier[15]25 - 30 %[14]> 30 %[15]sortant de gauche[2]sortant de droite[2]arrive au2d tour[15],[note 3]
Macron2401176816567427
Le Pen2161058595 PS/PRG, 6 PC + 1EELV92 LR + 15UDI295
Mélenchon67263053-237
Fillon542233646227
Circonscriptions étudiées577566577565577
Candidats arrivés en tête dans chaque circonscription législative au1er tour de l'élection présidentielle

Au second tour de la présidentielle, Marine Le Pen a obtenu entre 45 % et 50 % des voix dans 66 circonscriptions et est arrivée en tête dans 45 autres[16].

Députés ne se représentant pas

[modifier |modifier le code]

La loi sur lecumul des mandats en France interdisant d'être maire et député oblige 93 des 194 députésLes Républicains et 51 des 280 socialistes dans le même cas à faire un choix entre les deux fonctions[17]. 211 députés sortants ne se représentent pas, en raison notamment de la loi sur le non-cumul des mandats[18], mais aussi des bouleversements politiques[19].

Depuis lesmunicipales de 2014, la droite détient 572 communes de plus de 10 000 habitants, la gauche 349 et le Front national onze, la gauche ayant perdu 121 communes de plus de 15 000 habitants.

Parmi les députés qui renoncent, trois anciens premiers ministres,Bernard Cazeneuve,Jean-Marc Ayrault etFrançois Fillon, le président de l'Assemblée nationaleClaude Bartolone, ainsi que cinq trentenaires, plus jeunes que le nouveau présidentEmmanuel Macron :Marion Maréchal (FN,Vaucluse),Laurent Marcangeli (LR,Corse-du-Sud),Laurent Grandguillaume (PS,Côte-d'Or),Sébastien Pietrasanta (PS,Hauts-de-Seine) etNicolas Bays (PS,Pas-de-Calais)[18].

Le fort renouvellement constaté avec ces élections est régulièrement désigné par le terme de« dégagisme », popularisé parJean-Luc Mélenchon et ses partisans[20],[21].

Forces en présence

[modifier |modifier le code]

La République en marche et MoDem

[modifier |modifier le code]

Ces deux partis ont noué une alliance.

La République en marche

[modifier |modifier le code]

Le, le partiEn marche d'Emmanuel Macron lance un appel aux candidatures pour les législatives, la commission d'investiture présidée parJean-Paul Delevoye sélectionnant les candidats pour les 577 circonscriptions sur des critères de probité (casier judiciaire vierge, parité), renouvellement (au moins la moitié de candidats pour la première fois et en grande partie issus de la société civile), pluralisme et cohérence[22]. Les élus sortants sont notés sur leur popularité, leur implantation ou leur couverture médiatique, les cas délicats sont tranchés directement par Emmanuel Macron[23].

Après sa victoire à l'élection présidentielle, Emmanuel Macron démissionne de la présidence d'En marche et laisse la place par intérim àCatherine Barbaroux ; le mouvement, rebaptisé La République en marche, annonce vouloir présenter des candidats qui pourront garder la carte de leur ancien parti s'ils le souhaitent, avec l'objectif d'obtenir une majorité absolue[24] mais étant investis avec la seule étiquetteLa République en marche en s’engageant à faire partie du même groupe parlementaire, sauf le MoDem autorisé à créer son propre groupe[25].

Le sont présentés 428 candidats sélectionnés parmi 19 000 prétendants : 214 hommes et 214 femmes, dont 52 % n'ayant jamais eu de mandat ; 93 % en activité, 2 % à la recherche d'un emploi, 4 % de retraités et 1 % étudiants ; 95 % de non sortants, pour un âge moyen de 46 ans, entre 24 et 72 ans[26]. Il y a 24 députés sortants de gauche et des membres du MoDem, mais aucun député LR[26]. Dans les circonscriptions non pourvues, le mouvement sollicite de nouveaux ralliements avant le, Richard Ferrand explique :« Nous souhaitons laisser un espace pour ceux qui souhaiteraient se manifester »[27].

À la clôture des inscriptions, 51 circonscriptions n'ont pas de candidat La République en marche, afin de ne pas concurrencer certains candidats considérés comme« Macron-compatibles » : ex-ministres de Hollande, juppéistes et lemairistes[28].Jean-Paul Delevoye déclare auMonde qu'une vingtaine de circonscriptions d'outre-mer sont« gelées » en raison de particularités locales de financement des partis », et confirme qu'il s'agit pour les autres de« gestes politiques en faveur d’hommes ou de femmes qui traduisent la volonté de construire une offre politique nouvelle, en tenant compte de la sincérité de leur soutien[29] ». Parmi les circonscriptions« gelées », celle ou se présenteManuel Valls n'a pas d'opposant La République en marche.

En intégrant les 29 qui se sont déjà présentés, 14 ayant des expériences militantes (à la tête de formations politiques locales), 6 assistants parlementaires et trois conseillers ministériels, les« initiés » de la politique représentent 60 % des candidats, contre 40 % venant de la« société civile ». Sur les 526 candidats, il y a 242 non affiliés, 98 sont issus du PS, 63 du MoDem, 24 divers gauche, 20 de l'UDI, 19 divers droite, 10 centristes, 10 du Parti radical de gauche, 9 d'EELV et 5 des Républicains. On y trouve 75 fonctionnaires, 47 cadres et 38 chefs d'entreprises[30].

MoDem

[modifier |modifier le code]

À la suite du ralliement deFrançois Bayrou à la candidature d'Emmanuel Macron, leMoDem dont il est le président aurait conclu un accord sur 90 circonscriptions dont 50 gagnables[31]. Il n'y aura pas d'autres accord d'appareils[32]. En février, plus d’une centaine de circonscriptions avaient été réclamées, dont au moins une trentaine gagnables, pour obtenir au moins 15 députés, afin de constituer un groupe à l’Assemblée ; pour assurer son financement, le MoDem doit présenter 50 candidats sous sa propre étiquette, qui devront recueillir au moins 1 % dans chacune de leurs circonscriptions[33].

La publication des 428 candidats LREM contrarie François Bayrou, qui espérait davantage de candidatures MoDem, et convoque lebureau politique de son mouvement le lendemain en souhaitant plus d'investitures communes[34]. Seuls 35 MoDem avaient été initialement sélectionnés, au lieu des 120 promis[35]. Les équipes des deux mouvements ont trouvé un accord avec En Marche le, que François Bayrou appelle« solide et équilibré », afin de répondre« à deux questions essentielles : est-ce qu’il s’agit d’un parti unique ou d’une majorité plurielle ? Quel est le point d’équilibre de la majorité ? Nous souhaitons qu’il soit au centre, central et pas déséquilibré d’un côté ou de l’autre »[36].

Les Républicains et UDI : Majorité pour la France,union de la droite et du centre

[modifier |modifier le code]
François Baroin, le chef de file pour LR,Bernard Accoyer, le secrétaire général de LR etJean-Christophe Lagarde, le président de l'UDI.

L'alliance Les Républicains-UDI a réuni 20,01 % au1er tour de la présidentielle de 2017 après un score de 31,7 % au1er tour desrégionales de 2015. La première liste établie au milieu de l'année 2016 est soumise à la commission nationale d'investiture, reprise en main par les proches fidèles de François Fillon[37]. L'hebdomadaireLe Point a enquêté sur les investiture LR dans les 313 circonscriptions gagnées par des députés de gauche en 2012, parmi lesquelles vont concourir 62 investis LR proches deNicolas Sarkozy, 40 proches deAlain Juppé et 32 proches deFrançois Fillon[38]. L'alliance électorale conclue entre l'UDI et LR pour les législatives réserve au parti centriste 96 circonscriptions, dans lesquelles environ un tiers des candidats seront des femmes[39].

Le,François Baroin est désigné chef de file du comité de campagne de la droite et du centre pour les législatives par le bureau politique desRépublicains, réuni en fin d'après-midi à son siège parisien[40]. Les projections en nombre de sièges pour son parti sont« À 150, c'est bien. De 100 à 150 c'est pas mal. En dessous de 100 c'est un échec »[41].

François Baroin lance la campagne LR en Île-de-France lors d'un grand meeting au parc floral du bois de Vincennes, le samedi à la Porte de Vincennes, et affirme sa détermination à« offrir une alternance » à la France[42]. Il vante les avantages d'une cohabitation, situation qui s'est déjà produite trois fois sous la Cinquième République : le gouvernement deJacques Chirac entre 1986 et 1988, puis le gouvernement d’Édouard Balladur entre 1993 et 1995 sous la présidence deFrançois Mitterrand, et enfin le gouvernement deLionel Jospin entre 1997 et 2002, sous la présidence deJacques Chirac. Une situation à laquelleEmmanuel Macron se prépare, en nommantÉdouard Philippe Premier ministre, car le positionnement idéologique de ce dernier est bien différent du sien[réf. souhaitée].

Devant un peu moins de 2 000 personnes, il dépeint les élections législatives comme« la mère des batailles » et souhaite qu'Emmanuel Macron ait« une majorité sans ambiguïté, sans faux-semblant. une vraie majorité et non une majorité de circonstances, de rencontres et d’ambitions personnelles »[43].

Front national

[modifier |modifier le code]
Nicolas Bay, le chef de file pour le FN etMarine Le Pen, présidente du FN.

LeFront national a réuni 21,5 % au1er tour de la présidentielle de 2017 après un score de 27,8 % au1er tour desrégionales de 2015. Le parti deMarine Le Pen a terminé en ses pré-investitures pour[44]. La moyenne d'âge est de 47 ans et la parité quasiment respectée, avec 247 femmes pour 259 hommes. 80 % des candidats aux législatives ont déjà un mandat local, notamment dans un conseil municipal, départemental ou régional. À titre de comparaison, ils étaient à peine 10 % dans ce cas en 2012[44].Marion Maréchal, députée sortante de latroisième circonscription de Vaucluse, confirme le ne pas se représenter[45].

Le FN présente une liste de 553 candidatures le, 24 circonscriptions restant à pourvoir avant le 19[46]. Le parti présente 86 % de nouveaux candidats aux législatives par rapport à 2012, selon la liste dont le quotidienLe Figaro a eu connaissance[47]. Plusieurs des maires FN élus en 2014 ont décidé de ne pas se représenter aux législatives, pour conserver leur mandat local, comme celui de BeaucaireJulien Sanchez, celui de Villers-CotterêtsFranck Briffaut, et le sénateur-maire de FréjusDavid Rachline, remplacés dans leur circonscription. D'autre part, l'alliance entre le FN et le SIEL (Souveraineté, indépendance et libertés), petit parti fondé par le souverainistePaul-Marie Coûteaux, dont trente-quatre candidats aux législatives de 2012 étaient issus, a été rompue en 2016[47]. Depuis les élections municipales françaises de 2014, le Front national détient onze villes de plus de 10 000 habitants.

Marine Le Pen se présente dans l'une des 8 circonscriptions du Pas-de-Calais sur 12, pour la plupart détenues par des socialistes[48], dans lesquelles la présidente du FN avait obtenu le plus de la moitié des voix face à M. Macron, ce qui était également le cas dans 7 des 13 circonscriptions du Nord. Comme en 2012, elle choisit la11e circonscription duPas-de-Calais[49], àHénin-Beaumont etCarvin, où elle avait réalisé son meilleur score de France le: 60,52 %[48],[50]. Elle en fait l'annonce le, 11 jours après le second tour de la présidentielle, et assure ne pas avoir« particulièrement hésité »[51].

Après l'annonce de sa candidature, l'alliance des partis d'extrême droite à laquelle participent notamment lesComités Jeanne deJean-Marie Le Pen décide de retirer son candidat dans cette circonscription, à la demande de ce dernier[52]. Marine Le Pen a demandé aux Français« d'aller aux urnes » pour« s’offrir une assurance contre la politique menée parEmmanuel Macron ». Dénonçant les ordonnances prévues pour la réforme ducode du travail, elle a déclaré que« des ordonnances pour faire passer des textes dont on sait que le peuple y est opposé, cela s'appelle un coup de force »[53] et jugé que la réforme du code du travail« n’est pas la priorité », car« ce que demandent les petits patrons, c’est d’avoir des contrats, d’être libéré de la concurrence internationale déloyale », alors que« les grands patrons » qui pensent qu’en« licenciant plus facilement on va créer de l’emploi, ils se trompent »[54].

Florian Philippot affirme le sur BFM-TV qu'il quittera« bien sûr » le Front national si son parti, dont il est vice-président, recule sur la sortie de l'euro. Cette déclaration est qualifiée par le numéro trois du parti,Nicolas Bay, de« chantage », maisMarine Le Pen avertit qu’il ne s’agit pas d’un chantage et que son vice-président ira, selon elle, au bout de ses convictions[55].

La France insoumise

[modifier |modifier le code]
Jean-Luc Mélenchon, dirigeant de LFI.

La France insoumise (LFI) est unmouvement citoyen ouvert aux adhérents et tous les partis politiques, ou non-adhérents, lancé le en vue de permettre l'application du programmeL'Avenir en commun[56] via l'élection deJean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle de 2017 ou via unecohabitation portée par une majorité de députés aux élections législatives de 2017. Le, LFI envisage de présenter des candidats partout, y compris face aux sept députés PCF sortants[57] puis présente un mois après 410 candidats, d'une moyenne d'âge de 41 ans, dont la moitié de femmes et 60 % n'ayant jamais adhéré à un parti politique[58].

Le directeur de la campagne estManuel Bompard, 30 ans, salarié d'une start-up de l'aéronautique et candidat dans la9e de la Haute-Garonne, face àChristophe Borgel, numéro 2 du PS et responsable de l'organisation de la primaire citoyenne en janvier[59].

Certains candidats sont sans-étiquette[60], comme le journaliste et cinéasteFrançois Ruffin. Certains viennent duParti socialiste[61], comme les économistesLiêm Hoang-Ngoc (ex-député européen) etJacques Généreux (chroniqueur au mensuelAlternatives économiques), d'autres duPCF, commeMarie-George Buffet, ex-ministre des sports du gouvernement deLionel Jospin, ou d'Europe Écologie Les Verts, commeSergio Coronado, ex-directeur adjoint deNoël Mamère, ou encore de formations moins connues (Ensemble ! pourClémentine Autain etDanièle Obono).

La France insoumise présente des ouvriers en position éligible, dont deux dans leNord, où sont situées les7 circonscriptions sur 13 qui ont donné plus de 50 % àMarine Le Pen au2e tour de la présidentielle. Parmi eux,dans la9e, Jean-Louis Van-de-Wiele, ex-militant de laCFDT et de laJeunesse ouvrière chrétienne, àTourcoing, où Mélenchon est arrivé en tête à la présidentielle (28 %)[62] et Aurélien Motte, 32 ans, leaderCGT de la contestation des licenciements chezSambre et Meuse, dans latroisième circonscription du Nord, considéré comme« le territoire le plus pauvre de France »[63], où le socialisteRémi Pauvros a perdu la mairie deMaubeuge en 2014.

Le mouvement a élaboré une« charte des candidats », reprenant lacharte de déontologie de l'association anti-corruption Anticor[64], exigeante sur la transparence financière et les conflits d'intérêts, qui réclame aussi une discipline de vote au sein du futur groupe parlementaire[65]. Les candidats défendent le programmeL'Avenir en commun, également défendu par Jean-Luc Mélenchon lors de l'électionprésidentielle[66].

Jean-Luc Mélenchon se présente dans la4e circonscription des Bouches-du-Rhône où il a obtenu 39 %[67] au1er tour de la présidentielle face au député PS sortantPatrick Mennucci[68], chef de file socialiste auxmunicipales de 2014 (20,77 % des voix sur toute la ville), au cours desquelles il avait perdu sa mairie de secteur, tandis que dans lacirconscription voisine,Sarah Soilihi, 23 ans championne du monde de kick-boxing, affronteraStéphane Ravier (FN), maire du7e secteur de la ville.

Parti socialiste et Parti radical de gauche

[modifier |modifier le code]
Bernard Cazeneuve, le chef de file pour le PS, etJean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS.

Lors de la convention nationale d’investiture le, leParti socialiste a investi 395 candidats à qui le secrétaire national chargé des électionsChristophe Borgel rappelle qu'« être candidat socialiste aux législatives, c’est soutenir le candidat socialiste à l'élection présidentielle »[69], qui n'a alors pas été encore désigné et ne le sera qu'un mois et demi plus tard.

Parmi ces candidats investis, plusieurs soutiennent déjà le candidat d’En marche :Alain Calmette (1re circonscription du Cantal),Olivier Véran (Isère,1re),Jean-Louis Touraine (Rhône,3e),Richard Ferrand (Finistère,6e),Jean-Jacques Bridey (Val-de-Marne,7e),Stéphane Travert (Manche,3e),Christophe Castaner (Alpes-de-Haute-Provence,2e)[69], ouFrançoise Dubois (Sarthe,1re).

Après la défaite deBenoît Hamon avec 6,36  % des voix au premier tour de la présidentielle, le premier secrétaire du partiJean-Christophe Cambadélis dirige la campagne. Le bureau national approuve le une plate-forme programmatique de trois pages qui abandonne certaines propositions de Benoît Hamon comme la sortie du diesel ou du nucléaire et fixe des limites par rapport au programme d'Emmanuel Macron ; avec 60 % des candidats se présentant pour la première fois, le PS sera présent dans plus de 400 circonscriptions, les autres étant réservées à leurs partenaires : EELV, l'UDE et lePRG[70]. Jean-Christophe Cambadélis affirme dans un premier temps que tout socialiste affilié à En Marche affronterait un candidat PS[71], ce qui ne sera pas le cas dans plusieurs circonscriptions, comme celle deManuel Valls. Le premier secrétaire du PS souhaite des discussions avec LFI et LREM, pour trouver des accords dans les circonscriptions oùMarine Le Pen a obtenu plus de 60 % des voix au second tour de la présidentielle, ce qui n'est le cas que d'une circonscription, où le second tour des législatives pourrait voir s’affronter la droite et le Front national[70].

Jean-Christophe Cambadélis dit envisager un changement de nom et de siège du Parti socialiste[72], et indique que la formule « majorité présidentielle » n'est pas le choix du PS[72], alors qu'une« petite quinzaine de candidats » PS selon lui s'affichent avec la formule« majorité présidentielle », parmi lesquels les ex-ministresMyriam El Khomri etMarisol Touraine[73]. Dans la3e circonscription d'Indre-et-Loire, la fédération PS d'Indre-et-Loire a lancé une procédure d'exclusion contre cette dernière.

Olivier Faure, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale déclare que« Benoît Hamon a ouvert des pistes importantes dans cette campagne sur les transitions nécessaires sur les plans écologique, démocratique, social »[74]. Le groupe socialiste du Sénat s'est lui donné rendez-vous après les législatives pour déterminer sa position à l'égard de la majorité présidentielle ;« Après les législatives, il faudra prendre des décisions sur notre positionnement », a indiqué à l'AFP le président du groupeDidier Guillaume à l'issue d'une réunion du groupe[75]. Au cours de la campagne, Benoît Hamon fait campagne pour des candidats PS, mais aussi PCF ou EELV opposés à des membres du PS ralliés à En Marche[76] ou l'un de ses parrains à la présidentielle,Gérard Bapt[77].

Le soir du second tour, après l'échec du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis démissionne de son poste de Premier secrétaire du Parti socialiste.

Europe Écologie Les Verts

[modifier |modifier le code]

Europe Écologie Les Verts (EELV) présente 459 candidats aux élections législatives, dont une soixantaine bénéficiant du soutien au1er tour du PS ou du PCF, pour une présence équivalente à2012.

Le, EELV annonce que 90 % de ses 17 000 militants consultés sur le rapprochement de leur candidatYannick Jadot avec le vainqueur de la primaire du PS,Benoît Hamon, et le candidat deLa France insoumise,Jean-Luc Mélenchon, ont donné leur accord, sur« un mandat de base aux discussions » mettant l'accent sur« la transition énergétique »[78],[79].

En contrepartie du soutien du candidat écologisteYannick Jadot àBenoît Hamon pour la présidentielle, le conseil fédéral d’EELV approuve le un accord avec le PS selon lequel le parti ne présente pas de candidat dans 53 circonscriptions, tandis que le PS lui réserve 42 circonscriptions, parmi lesquelles celle des dix députés EELV sortants[80]. L'accord est critiqué car beaucoup de ces 42 circonscriptions sont aussi celles de députés PS ralliés àEmmanuel Macron et qui se présentent donc quand même[80].

Après le premier tour de l'élection présidentielle, le secrétaire nationalDavid Cormand propose àJean-Luc Mélenchon une alliance, sans aboutir[81]. Finalement, La France insoumise soutient les sortantsSergio Coronado etIsabelle Attard, et soutient plusieurs candidats issus d'EELV sans accord avec le parti[82],[83].

Le parti se présente en opposition au gouvernement d’Édouard Philippe critiqué pour avoir« été cadre dirigeant chez Areva » et s'être opposé à« la loi de transition énergétique »[84]. À contrario, le député sortantÉric Alauzet qui se présente« sans étiquette »[85] affirme son soutien àEmmanuel Macron, et ne se voit pas opposer de candidatLa République en marche[86],[87].

Le parti présente, dans ladeuxième circonscription du Nord, la première femmetransgenre candidate à desélections législatives en France,Hélène Hardy[88],[89].

Debout la France

[modifier |modifier le code]

Debout la France est représenté dans 389 circonscriptions de France et espère avoir suffisamment d'élus pour former un groupe à l'Assemblée nationale[90]. Son candidat a été éliminé au1er tour de la présidentielle.

À la suite du ralliement deNicolas Dupont-Aignan àMarine Le Pen au second tour de la présidentielle, des accords avec le Front national sont envisagés[91]. Finalement, aucun accord de ce type ne voit le jour, le Front national choisissant d'investir des candidats partout, y compris face à tous les candidats soutenus par Nicolas Dupont-Aignan[92].

Parti communiste français

[modifier |modifier le code]

LePCF présente le une liste de 253 candidatures tandis que des discussions sont en cours avecLa France insoumise[93]. LePCF soutenaitJean-Luc Mélenchon au1er tour de la présidentielle, en 2017, comme en 2012, mais en menant cette fois-ci une campagne autonome, et en défendant son propre programme,« la France en commun »[94].

Après le premier tour de l'élection présidentielle, les différentes parties relancent les négociations[95] sans que celles-ci aboutissent au niveau national[96],[97]. Bien que les deux parties se rejettent la responsabilité de cet échec[98],[99],[100], des accords de désistements locaux réciproques, ou non, se font néanmoins dans plusieurs circonscriptions jugées gagnables, notamment à Marseille[101],[102], ou Roubaix[103].

Le PCF a par ailleurs conclu des alliances locales avecEnsemble !, avecEELV dansles Pyrénées-Atlantiques[104], ou avec le PS dans la Marne, la Somme et le Jura[105].Benoît Hamon a apporté son soutien à certains candidats du PCF dans certaines circonscriptions[106].

Des candidats communistes utilisent l'étiquette« PCF - Front de gauche »[107], déjà revendiquée lors desélections régionales de 2015, sans que les autres partis formant cette coalition soient nécessairement associés[100],[108].

Régions et peuples solidaires

[modifier |modifier le code]

Régions et peuples solidaires (RPS) est une fédération de partis politiquesrégionalistes ouautonomistes de France. Les courants politiques qui y sont représentés vont ducentrisme ausocialisme démocratique avec une certaine sensibilitéécologiste. Pour la première fois R&PS a présenté 201 candidats autonomes rattachés à son association de financement, dont 71 ont dépassé les 1% des suffrages exprimés. Au total, les candidats affiliés ont recueilli 173 387 voix. La fédération est désormais éligible, directement sous ses propres couleurs, au financement public des partis politiques (il faut 50 candidats à plus de 1 % pour en bénéficier). Sur 16 partis concernés dans cette mandature, R&PS se situe en11e position entre DLF et LO[réf. nécessaire].

Autres

[modifier |modifier le code]
  • L'Union populaire républicaine sera représentée dans 574 circonscriptions[109],[110]. Parmi les candidats, on notera la présence deFrançois Asselineau[111].
  • Le Mouvement 100 %, coalition de 28 mouvements politiques pour la plupart environnementalistes ou régionalistes (dont l'Alliance écologiste indépendante et leParti Breton qui en présentent 31), souhaite présenter des candidats dans les 577 circonscriptions[112],[113].
  • Lutte ouvrière présente 553 candidats (dont 277 femmes). Le parti est présent dans l'intégralité des 539 circonscriptions de la métropole, et présente également 6 candidats à l’île de la Réunion, 4 en Martinique et 4 en Guadeloupe.
  • LeMouvement écologiste indépendant d'Antoine Waechter,Le Trèfle et le Mouvement hommes animaux nature ont constitué la Confédération pour l’Homme, la Nature, la Planète« Tous unis pour le vivant » qui revendique 350 candidats (dont 45 candidats pour le MEI).
  • La France Qui Ose, mouvement deRama Yade, a donné son investiture à environ 200 candidats avec ses partenaires que sont leParti fédéraliste européen et laConfédération pour l'Homme, la Nature, la Planète et son soutien à plus de 100 autres candidats.
  • Sous le nom d'« Union des patriotes », plusieurs partis d'extrême droite se sont alliés pour présenter des candidats dans environ 200 circonscriptions (environ 60 candidats pour lesComités Jeanne deJean-Marie Le Pen, entre 67 et 80 duSIEL, 70 duParti de la France, 20 deCivitas, 4 candidats du Front libéré, ainsi qu'au moins un candidatLigue du Sud, le député-maire d'Orange,Jacques Bompard et des candidats issus de l'Action française).
  • LeParti chrétien-démocrate, parti de droite chrétienne, présente des candidats dans 120 à 130 circonscriptions parfois en alliance avec Les Républicains[114].
  • Une alliance entreNous Citoyens,Territoires en mouvement et leParti libéral démocrate se crée sous le nom de577 pour la France-Les indépendants avec plus de 100 candidats dans plus de 40 départements.
  • LeParti animaliste présente des candidats dans plus d'une centaine de circonscriptions[115].
  • Les régionalistes présenteront des candidats localement.Unser Land présentera ainsi 15 candidats en Alsace[116],Oui la Bretagne présentera des candidats en Bretagne et en Loire Atlantique dans l'ensemble des circonscriptions. Les différentsmouvements nationalistes corses présenteront des candidats communs (coalitionPè a Corsica) dans les quatre circonscriptions de l'île[117]. Lesnationalistes basques de la coalitionEuskal Herria Bai se présenteront dans les trois circonscriptions « basques » desPyrénées-Atlantiques[118].Bastir Occitanie présentera des candidats dans trois circonscriptions de la région Occitanie[119],[120].
  • Le Parti du vote blanc renommé les citoyens du vote Blanc, qui milite pour la reconnaissance du vote blanc, participe également aux législatives[121]. Ce parti compte présenter plus de 100 candidats[122].
  • Nouvelle Donne présente des candidats dans près de 90 circonscriptions. AvecPierre Larrouturou et Anne Hessel, ce parti fait de la réduction radicale du chômage le pivot de toutes les réformes.
  • LeParti pirate, qui veut une plus grande liberté d'expression, se présente. Leur objectif est d'atteindre 75 candidats et pour cela il s'est allié avec différents mouvements citoyens commeDemain en commun, leMouvement du,Le GRAM, lePACE,La Belle Démocratie,À nous la démocratie ou encoreLa Relève citoyenne[123].
  • LeParti égalité et justice, issu de la diaspora turque, présente des candidats dans 68 circonscriptions[124].
  • LeParti ouvrier indépendant démocratique présente 64 candidats[125].
  • Allons Enfants, le Parti de la Jeunesse, présente 60 candidats de 18 à 25 ans dans 60 circonscriptions en France[126].
  • LeMouvement des progressistes deRobert Hue présente des candidats dans une cinquantaine de circonscriptions.Sébastien Nadot, qui avait tenté de se présente à l'élection présidentielle a obtenu l'investiture deLa République en marche.
  • #MAVOIX, collectif indépendant de tout parti politique et sans chef ni porte parole présente 43 candidats tirés au sort[127],[128] sous contrôle d'huissier le[129]. Après une première tentative lors de l'élection législative partielle qui s'est déroulée fin à Strasbourg à la suite de la démission d’Armand Jung (PS)[130], le collectif réitère l'expérience en. Par essence, aucune alliance ne sera possible, le principe du mouvement #MAVOIX étant d'introduire la démocratie directe au sein de l'Assemblée nationale, les députés #MAVOIX s'engagent à participer à 100 % des votes de l'hémicycle en fonction des délibérations et votes des citoyens sur une plateforme internet ouverte à tous les citoyens en mesure de voter.
  • LeNouveau Parti anticapitaliste présente« une quarantaine » de candidats.
  • L'Alliance royale présente des candidats dans une vingtaine de circonscriptions[131].
  • LeParti de la Démondialisation deJacques Nikonoff présente 20 candidats.
  • LeRassemblement pour la France annonce en janvier son intention de présenter une vingtaine de candidats.
  • LeParti fédéraliste européen se présente[132] dans 15 circonscriptions, en accord avecLa France qui ose.
  • Le mouvementÀ nous la démocratie présente[133] 10 candidats, en accord avecLa Relève citoyenne.
  • Le mouvementLa Relève citoyenne présente une dizaine de candidats dont certains en alliance avecÀ nous la Démocratie ou leParti pirate.
  • L'Union de la France forte se présente dans au moins 2 circonscriptions, dont une en alliance avec leRassemblement pour la France et Écologie bleue.
  • LeMouvement des libérés se présente au moins dans la dixième circonscription de Seine Maritime.
  • Demain en Commun, parti fondé en 2017 par des membres du collectif de l'Appel à Nicolas Hulot pour les présidentielles et dumouvement Utopia, présente une vingtaine de candidats en France et en Outre-mer.

Alliances

[modifier |modifier le code]

Centre et droite

[modifier |modifier le code]

Pour tenir compte du renoncement parFrançois Bayrou à sa candidature, au1er tour à la présidentielle,La République en marche, publie le une liste de 511 candidats, dont environ 80 noms proposés par le parti deFrançois Bayrou, alors qu'une première liste, publiée trois jours plus tôt, avait suscité sa colère.« Une bonne moitié » des nouveaux noms ont été proposés par lui, portant à environ 80 le nombre total de candidats du parti centriste, soit un sixième du total[134].

De leur propre initiative, 70 à 100 députés PS sortants ont sollicité l'étiquetteEn marche[135], mais seule une vingtaine l'ont obtenue. L'ex-Premier ministreManuel Valls a bénéficié d'un compromis : il ne pourra pas se réclamer de La République en marche, mais il évite un adversaire macroniste. Parmi ses proches, les députésMalek Boutih etHugues Fourage n'ont pas obtenu l'investiture de La République en marche.

La République en marche annonce le ne pas présenter de candidats dans 56 des 577 circonscriptions[136], protégeant des députés de droite et de gauche jugés proches ou qui« serviront de supplétifs » à l'Assemblée pour voter les lois, selon un parlementaire LR[137] :

En rétorsion à la stratégie deLa République en marche,Les Républicains ont exigé queThierry Solère démissionne de la présidence du groupe LR auConseil régional d'Île-de-France.

Écologistes

[modifier |modifier le code]

Gauche

[modifier |modifier le code]

L'ex-candidat socialiste à la présidentielleBenoît Hamon a souhaité des candidatures communes dès le1er tour avecLa France insoumise, a déclaré à l’AFP, un de ses proches, le député européenGuillaume Balas, mais La France insoumise a regretté que« l’équipe de Benoît Hamon n’a pas les moyens de retirer des candidats socialistes ou d’empêcher qu’il y en ait contre des candidats France insoumise », la direction du PS n'étant pas sur cette ligne[144].

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire duParti socialiste, n'a souhaité des accords avecLa France insoumise que dans les circonscriptions où leFront national a obtenu plus de 60 % des voix au second tour de la présidentielle[71]. Cela ne s'est produit que dans laOnzième circonscription du Pas-de-Calais, où Marine Le Pen a obtenu son meilleur score de toute la France, avec 60,52 %[48]. De son côté,« un cadre PCF » a déclaré à Europe1 avoir« identifié 45 circonscriptions » où le FN« a fait plus de 50 % » et pour lesquelles son parti est« ok pour travailler » avec le reste de la gauche[145].

La France insoumise a décidé de ne pas présenter de candidats contre les parlementaires PCF qui avaient parrainéJean-Luc Mélenchon pour la présidentielle (à savoirMarie-George Buffet). Plus largement, le mouvement soutient un total de 35 candidats communistes, sous sa bannière ou non[réf. nécessaire].

Le PCF soutient 72 candidats non membres du PCF (dont 18 France insoumise)[146].

Il a retiré des candidats ou passé des alliances locales dans 15 départements, le plus souvent pourLa France insoumise, qui s'efface devant des candidats PCF dans 5 départements :

Candidats

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Candidature en 2017 des députés français de la14e législature.

Quelque 220 députés sortants ne se sont pas représentés[161]. Ils étaient 98 en 2007 (17 %) et 105 en 2012 (18 %) ; ce renouvellement inédit est dû à la nouvelle réglementation sur le non-cumul des mandats (beaucoup de députés sont également élus locaux), la lassitude ou la crainte de ne pas être réélu[162].

Un total de 179 députés qui se représentent n'ont fait qu'un seul mandat[162], alors que les changements de majorité parlementaire en 1993, 1997, 2002 et 2012 ont à chaque fois interrompu la carrière d'une partie des députés de la majorité battue : la droite parlementaire passe par exemple de 345 députés à l'issue deslégislatives de 2007 à 229 auxlégislatives de 2012.

Sociologie

[modifier |modifier le code]

Plusieurs partis ont communiqué sur la composition sociologique de leur choix de candidats. L’Assemblée nationale compte désormais 224 femmes (38,82 %), contre 155 (26,86 %) dans laprécédente législature, soit le16e rang mondial[163] et le4e de l'Union européenne, derrière la Suède avec 43,6 %, la Finlande avec 42 % et l'Espagne avec 39,1 %.

Affiches de campagne des élections législatives françaises de 2017, dans la5e circonscription du Val-de-Marne.
Taux de féminisation de l'assemblée nationale
MouvementNombre de candidatsNombre de femmes candidatesProportion de femmesÂge moyenNombre d'élues (1)Proportion d'élues (1)
La République en marche[164]46123250 %46 ans14347 %
Mouvement démocrate[165]763749 %51 ans2044 %
Les Républicains[164]48018739 %50 ans2724 %
Front national[164]57128149 %47 ans[44]225 %
La France insoumise[165]55626447,5 %46 ans741 %
Parti socialiste[164]41418344,2 %50 ans1240 %
Parti communiste français[165]46121547 %51 ans220 %
Union des démocrates et indépendants[165]1485839 %51 ans317 %
Parti radical de gauche[165]623353 %48 ans3100 %
Debout la France[165]38817545 %51 ans00 %
Union populaire républicaine[166]57428449 %44 ans00 %
Autres (DVG, DVD, REG, NI, ECO, EXD)3691107129 %NP5 (3 DVG, 1 DVD, 1 NI)16 %
Total des candidats7882334442,4 %48 ans22438,82 %
(1) Prise en compte de la nuance politique des élus telle que déclarée le au bureau de l'assemblée nationale.
Source :Liste des députés élus à l'issue des deux tours les 11 et 18 juin 2017 sur assemblee-nationale.fr, consulté le.
  • Le FN présente en ses pré-investitures[44] : la moyenne d'âge est de 47 ans et il y a une quasi-parité : 247 femmes pour 259 hommes ; 80 % des candidats ont déjà un mandat local.
  • La France insoumise présente ses candidats le (moyenne d'âge 41 ans, une femme sur deux) souvent novices : 60 % n'ont jamais adhéré à un parti politique[réf. nécessaire]. Ils sont présentés à la presse le lors d'une convention nationale[58]. LFI a prévu d’en investir en tout 535.
  • La République en marche présente le candidats (âge moyen 46 ans, 52 % de femmes). Parmi eux, 24 députés PS sortants[26] mais aussi une moitié issus de la "société civile", parmi lesquels 58 chefs d'entreprise, 17 avocats, 13 médecins, 7 chargés de communication et 6 juristes[167]. Au total, 214 sur 428 n’ont jamais exercé de mandat, et sont donc novices en politique. La sélection a été effectuée par un comité présidé parJean-Paul Delevoye.
  • LeParti socialiste, qui n'aura des candidats que dans 400 circonscriptions sur 577, a affirmé que 60 % se présenteront pour la première fois[71] et qu'il présente autant de femmes que d'hommes. Aucune moyenne d'âge n'a été donnée.
  • LeParti communiste français pour ses 452 candidats annonce 40 % de moins de 50 ans, 70 % n'ayant jamais exercé de mandat électif, 40 % ayant des responsabilités syndicales. 38 % seraient des employés, ouvriers ou techniciens, 14 % des cadres, 20 % des fonctionnaires, 25 % des retraités[168].
  • L'Union populaire républicaine investit 574 candidats dont 284 femmes (soit 49 % du total). Le mouvement annonce officiellement les investitures lors d'une conférence de presse le[169].

Membres du gouvernement

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Résultats des ministres lors des élections législatives françaises de 2017.

Six ministres dugouvernement Philippe se présentent[170].

Les ministres se présentent tous sous l'étiquetteLa République en marche-MoDem[171] à l'exception d'Annick Girardin, qui se présente sous l'étiquette duParti radical de gauche[172].

Ex-candidats à l'élection présidentielle

[modifier |modifier le code]

Parmi les candidats à l'élection présidentielle,Jean-Luc Mélenchon,Jean Lassalle,Nicolas Dupont-Aignan etMarine Le Pen sont élus députés.

Benoît Hamon,Nathalie Arthaud etFrançois Asselineau sont battus au1er tour.

François Fillon,Philippe Poutou etJacques Cheminade ne se présentaient pas.

Personnalités de la société civile

[modifier |modifier le code]

Ex-ministres des gouvernements du quinquennat Hollande

[modifier |modifier le code]

Sont élus

[modifier |modifier le code]

Sont battus au second tour

[modifier |modifier le code]

Sont éliminés dès le premier tour

[modifier |modifier le code]

Députés sortants éliminés dès le premier tour

[modifier |modifier le code]

125 députés sortants dont au moins 96 députés socialistes sont éliminés dès le premier tour de l'élection, selon un décompte provisoire du journalLe Monde[191] :

Anecdotes

[modifier |modifier le code]
Cette section « Anecdotes », « Autres détails », « Le saviez-vous ? », « Clins d'œil », « Autour de… »,, « Divers », ou autres,peut être inopportune.
En effet,en tant qu'encyclopédie, Wikipédiavise à présenterune synthèse des connaissances sur un sujet, et non un empilage d'anecdotes, de citations ou d'informations éparses (juillet 2017).
Pour améliorer cet article il convient, si ces faits présentent unintérêt encyclopédique et sontcorrectement sourcés, de les intégrer dans d’autres sections.

Investitures contestées

[modifier |modifier le code]
  • dans laquatrième circonscription du Doubs,Frédéric Barbier, ex-suppléant dePierre Moscovici, est le seul député investi à la fois par le PS etLa République en marche[192],[193].
  • une« petite quinzaine de candidats » investis par le PS[73] s'affichent avec l'étiquette Majorité présidentielle, parmi lesquels les ex-ministres de la Santé et du TravailMarisol Touraine etMyriam El Khomri[73].
  • dans la1re circonscription de la Dordogne, le groupe localLa République en marche, qui revendique 156 membres[194], a déploré dans un communiqué que l’on impose de Paris« un candidat inconnu et totalement inactif durant les neuf mois de campagne présidentielle » et dénoncé du« favoritisme » dans l'investiture de Philippe Chassaing[195].
  • dans ladixième circonscription des Yvelines, l'investiture d'Aurore Bergé, ex-LR et proche d'Alain Juppé ralliée en février àEn marche a poussé Georges Grard, responsable local d'En marche, à soutenir le candidat socialiste Jean-Claude Husson[196].
  • Jérôme Lambert, investi en Charente par le PS, et Vincent Bru, investi dans les Pyrénées-Atlantiques parLREM, se sont opposés à la loi Taubira, qui autorise le mariage des couples de même sexe, alors que leur formation politique y est favorable[197]. Nathalie Niel, référente départementale, a saisi la commission d'éthique de LREM pour que la candidature de ce dernier soit annulée, après avoir reçu 350 mails de protestation, tandis qu'une pétition a été lancée.
  • dans la3e circonscription d'Indre-et-Loire, les militants de LREM ont décidé de ne pas faire campagne pourMarisol Touraine, ex-ministre de la Santé, qui fait campagne sous l'étiquette« majorité présidentielle » et n'a pas d'adversaire LREM[198]. Par ailleurs, une soixantaine de cadres et militants PS ont publié un appel à« porter leurs votes (...) sur les candidats fidèles aux valeurs de la gauche et de l’écologie » et à ne pas voter pourMarisol Touraine, contre qui la fédération PS d'Indre-et-Loire a lancé une procédure d'exclusion.
  • dans la deuxième circonscription du Doubs, le député sortant, Éric Alauzet, élu en 2012, se représente, sans investiture de parti mais en conservant le double soutien du PS et d'EELV. LREM n'ayant présenté aucun candidat face à lui, il se présente comme divers écologiste et candidat « majorité présidentielle ». Il lui est alors reproché par son opposant LR-UDI, Ludovic Fagaut, de truquer l'élection en bernant les électeurs avec une investiture LREM qu'il n'a pas.

Abandons

[modifier |modifier le code]

Sondages et projections

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste de sondages sur les élections législatives françaises de 2017.

Premier tour

[modifier |modifier le code]
SondeurDatePanelEXGLFIPCFEELVPS-PRGLREM-MoDemLR-UDIDLFFNAutres
Résultats11 juin22 654 1640,77 %11,03 %2,72 %4,30 %7,91 %32,32 %21,56 %1,17 %13,20 %7,77 %
Arrêt de publication des sondages en France ().
Ipsos7-8 juin1 9951 %11,5 %2 %3 %8 %31,5 %22 %1,5 %17 %2,5 %
OpinionWay6-8 juin3 0801 %12 %3 %3 %7 %30 %21 %18 %2 %
Elabe5-8 juin2 0010,5 %11 %2 %3 %9 %29 %23 %2 %17 %3,5 %
BVA2-5 juin4 7721 %12,5 %2 %3 %8 %30 %20 %2 %18 %3,5 %
Ipsos2-4 juin2 1031 %12,5 %2 %2,5 %8,5 %29,5 %23 %1,5 %17 %2,5 %
Odoxa31 mai-1er juin9891 %11 %3 %3 %8 %33 %19 %2,5 %18 %1,5 %
OpinionWay30 mai-1er juin1 9401 %13 %3 %2 %9 %29 %20 %18 %5 %
Harris Interactive30 mai-1er juin1 0022 %11 %2 %3 %8 %31 %18 %2 %18 %5 %
Ifop29-31 mai2 8020,5 %12 %2,5 %3 %7,5 %31 %19 %2 %18 %4,5 %
Ipsos27-30 mai14 9580,5 %11,5 %2 %3 %8,5 %31 %22 %2 %18 %1,5 %
Ipsos26-28 mai1 1270,5 %11,5 %2 %3 %9 %29,5 %22 %2,5 %18 %2 %
Kantar Sofres24-28 mai2 0221 %12 %2 %3,5 %8 %31 %18 %2,5 %17 %2 %
Harris Interactive23-26 mai1 0102 %14 %2 %3 %7 %31 %18 %3 %19 %1 %
OpinionWay23-24 mai2 1761 %15 %2 %10 %28 %20 %19 %5 %
Elabe23-24 mai1 0110,5 %12 %2 %2,5 %6,5 %33 %20 %1,5 %19 %3 %
Ifop-Fiducial18-19 mai9500,5 %15 %1,5 %2,5 %7 %31 %19 %2,5 %18 %
Harris Interactive16-18 mai9401 %16 %2 %3 %6 %32 %18 %3 %19 %
OpinionWay16-18 mai1 9971 %14 %2 %11 %27 %20 %20 %5 %
Harris Interactive15-17 mai4 5981 %15 %2 %3 %6 %32 %19 %3 %19 %
Harris Interactive9-11 mai9412 %14 %2 %3 %7 %29 %20 %3 %20 %
Harris Interactive7 mai2 3761 %13 %2 %3 %8 %26 %22 %3 %22 %
Kantar Sofres4-5 mai1 5072 %15 %1 %3,5 %9 %24 %22 %2,5 %21 %
Ifop-Fiducial4-5 mai1 4051 %16 %2 %3 %9 %22 %22,5 %20 %3 %
OpinionWay1er mai5 0321 %10 %13 %26 %24 %19 %7 %

Projections

[modifier |modifier le code]
SondeurDateLFI -PCFPS -EELVLREM -MoDemLR -UDIFNDivers
Résultat29
5 %
47
5 %
350
61 %
131
23 %
8
1 %
32
6 %
OpinionWay6 au12 - 22
2 - 4 %
15 - 25
3 - 4 %
370 - 400
64 - 69 %
120 - 150
21 - 26 %
8 - 18
1 - 3 %
5 - 10
1 - 2 %
Ipsos2 au12 - 22
2 - 4 %
25 - 35
4 - 6 %
385 - 415
67 - 72 %
105 - 125
18 - 22 %
5 - 15
1 - 3 %
3 - 7
1 %
Harris Interactive au15 - 25
3 - 4 %
30 - 44
5 - 8 %
330 - 360
57 - 62 %
135 - 150
23 - 26 %
8 - 22
1 - 4 %
7 - 9
1 - 2 %
OpinionWay au1er juin24 - 31
4 - 5 %
20 - 35
3 - 6 %
335 - 355
58 - 62 %
145 - 165
25 - 29 %
7 - 17
2 - 3 %
5 - 10
1 - 2 %
Odoxa au1er juin15 - 25
3 - 4 %
25 - 35
4 - 6 %
350 - 390
61 - 68 %
120 - 160
21 - 28 %
5 - 15
1 - 3 %
5 - 10
1 - 2 %
Ifop29 au15 - 25
3 - 4 %
20 - 35
3 - 6 %
350 - 380
61 - 66 %
135 - 150
23 - 26 %
9 - 16
2 - 3 %
8 - 12
1 - 2 %
Cevipof Ipsos27 au10 - 20
2 - 3 %
25 - 35
4 - 6 %
395 - 425
68 - 74 %
95 - 115
16 - 20 %
5 - 15
1 - 3 %
5 - 10
1 - 2 %
Kantar24 au20 - 30
3 - 5 %
40 - 50
7 - 9 %
320 - 350
55 - 61 %
140 - 155
24 - 27 %
10 - 15
2 - 3 %
5 - 10
1 - 2 %
OpinionWay[note 4]23 et25 - 30
5 - 6 %
25 - 30
7 - 9 %
310 - 330
58 - 62 %
140 - 160
26 - 30 %
10 - 15
2 - 3 %
OpinionWay[note 4]16 au20 - 25
4 - 5 %
40 - 50
7 - 9 %
280 - 300
52 - 56 %
150 - 170
28 - 32 %
10 - 15
2 - 3 %
OpinionWay[note 4]6 - 8
1 %
28 - 43
5 - 8 %
249 - 286
47 - 53 %
200 - 210
37 - 39 %
15 - 25
3 - 5 %

Résultats

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des députés de la XVe législature de la Cinquième République.

Résultats nationaux

[modifier |modifier le code]
Résultats des élections législatives françaises de 2017[216],[217]
Étiquette politiquePremier tourSecond tourTotal
Sièges
+/-
Voix%SiègesVoix%Sièges
La République en marche6 391 26928,2127 826 24543,06306308en augmentation 308
Les Républicains3 573 42715,7704 040 20322,23112112en diminution 82
Front national2 990 45413,2001 590 8698,7588en augmentation 6
La France insoumise[a]2 497 62211,030883 5734,861717en augmentation 14
Parti socialiste1 685 6777,4401 032 8425,683030en diminution 250
Écologistes973 5274,30023 1970,1311en diminution 16
Mouvement démocrate[b]932 2274,1201 100 6566,064242en augmentation 40
Union des démocrates et indépendants[c]687 2253,031551 7843,041718en diminution 2
Divers droite625 3452,760306 0741,6866en diminution 8
Parti communiste français615 4872,720217 8331,201010en augmentation 3
Divers500 3092,210100 5740,5533en augmentation 2
Divers gauche362 2811,601263 4881,451112en diminution 10
Debout la France265 4201,17017 3440,1011en stagnation
Régionalistes[d]204 0490,900137 4900,7655en augmentation 3
Extrême gauche175 2140,7700en stagnation
Parti radical de gauche106 3110,47064 8600,3633en diminution 9
Extrême droite68 3200,30019 0340,1011en stagnation
Suffrages exprimés22 654 16497,7818 176 06690,14
Votes blancs357 0181,541 409 7846,99
Votes nuls156 3260,67578 7652,87
Total23 167 508100420 164 615100573577en stagnation
Abstentions24 403 48051,3027 128 48857,36
Inscrits/Participation47 570 98848,7047 293 10342,64


Par coalition

[modifier |modifier le code]
Résultats
PartiPremier tourSecond tourTotal
Sièges
+/-
Voix%SiègesVoix%Sièges
Majorité présidentielle (LREM-MoDem-Éco.)7 323 49632,3228 927 22249,11349351en augmentation 349
Droite parlementaire (LR-UDI-DVD)4 885 99721,5714 898 01626,95135136en diminution 93
Parti socialiste et alliés (PS-PRG-DVG)2 154 2699,5111 361 4647,494445en diminution 286
La France insoumise2 497 62211,030883 7864,861717en augmentation 16
Parti communiste français615 4872,720217 8331,201010en augmentation 3
Front national2 990 45413,2001 590 8588,7588en augmentation 6
Régionalistes204 0490,900137 4530,7655en augmentation 3
Debout la France265 4201,17017 3440,1011en stagnation
Extrême droite68 3200,30019 0300,1011en stagnation
Extrême gauche175 2140,7700en stagnation
Divers500 3092,210100 5740,5533en augmentation 2
Suffrages exprimés22 654 16497,1818 176 77790,13
Votes blancs357 0181,541 397 4966,93
Votes nuls156 3260,67593 1592,94
Total23 167 508100420 167 432100573577en stagnation
Abstention24 403 48051,3027 125 53557,36
Inscrits / participation47 570 98848,7047 570 98842,64
 

Participation et nuances politiques des candidats et députés

[modifier |modifier le code]
  • Participation dans chaque circonscription au 1er tour.
    Participation dans chaque circonscription au1er tour.
  • Nuance politique des candidats arrivés en tête dans chaque commune au 1er tour en France métropolitaine.
    Nuance politique des candidats arrivés en tête dans chaque commune au1er tour en France métropolitaine.
  • Nuance politique des candidats arrivés en tête dans chaque commune au dernier tour (premier ou second selon les circonscriptions) en France métropolitaine.
    Nuance politique des candidats arrivés en tête dans chaque commune au dernier tour (premier ou second selon les circonscriptions) en France métropolitaine.
  • Nuance politique des candidats arrivés en tête dans chaque circonscription au 1er tour.
    Nuance politique des candidats arrivés en tête dans chaque circonscription au1er tour.
  • Nuance politique des candidats élus à l'issue du premier ou du second tour.
    Nuance politique des candidats élus à l'issue du premier ou du second tour.

Résultats parrégion

[modifier |modifier le code]
Résultats
PartiSièges+/-
LREM35Nv.
LR16en diminution 14
Modem6en augmentation 6
PS5en diminution 21
PCF2en augmentation 1
PRG0en diminution 2
UDI0en diminution 2
EELV0en diminution 2
PCD0en diminution 1
Total64en stagnation
 
PartiSièges+/-
LREM16Nv.
LR7en diminution 4
UDI2en augmentation 1
EELV1en stagnation
PS1en diminution 11
NC0en diminution 1
DVG0en diminution 1
Total27en stagnation
 
PartiSièges+/-
LREM20Nv.
LR2en diminution 1
Modem2en augmentation 2
PS1en diminution 17
UDI1en stagnation
DIV1en augmentation 1
DVG0en diminution 3
DVD0en diminution 1
UDB0en diminution 1
Total27en stagnation
 

PartiSièges+/-
LREM10Nv.
LR7en diminution 5
Modem3en augmentation 3
UDI3en augmentation 1
PS0en diminution 8
PCF0en diminution 1
Total23en stagnation
 
PartiSièges+/-
PaC3Nv.
LR1en diminution 2
DVG0en diminution 1
Total4en stagnation
 
PartiSièges+/-
LR21en diminution 9
LREM19Nv.
Modem3en augmentation 3
UDI2en diminution 2
DVD2en augmentation 1
PS1en diminution 13
LFI1en augmentation 1
Total49en stagnation
 

PartiSièges+/-
LREM21Nv.
LR11en diminution 3
FN5en augmentation 5
UDI4en stagnation
LFI3en augmentation 3
Modem2en augmentation 2
PCF2en diminution 1
PS1en diminution 22
MRC1en diminution 1
PRG0en diminution 2
DVG0en diminution 2
Total50en stagnation
 
PartiSièges+/-
LREM55Nv.
LR15en diminution 22
Modem9en augmentation 9
LFI6en augmentation 6
PS4en diminution 39
PCF3en augmentation 2
UDI2en diminution 3
E!1en diminution 1
DLF1en stagnation
DVG1en augmentation 1
EELV0en diminution 4
PRG0en diminution 1
MRC0en diminution 1
TEM0en diminution 1
MDP0en diminution 1
Total97en stagnation
 
PartiSièges+/-
LREM16Nv.
LR5en diminution 3
PS3en diminution 13
PCF3en augmentation 3
Modem1en augmentation 1
UDI0en diminution 1
PRG0en diminution 1
EELV0en diminution 1
DVG0en diminution 1
Total28en stagnation
 

PartiSièges+/-
LREM30Nv.
Modem8en augmentation 7
PS5en diminution 34
LR2en diminution 1
LFI1en augmentation 1
DVG1en stagnation
RES1Nv.
EELV0en diminution 3
PRG0en diminution 1
Total48en stagnation
 
PartiSièges+/-
LREM33Nv.
PS3en diminution 33
LR3en diminution 3
LFI3en augmentation 3
FN3en augmentation 2
PRG2en diminution 1
Modem1en augmentation 1
AC1en stagnation
EELV0en diminution 2
Total49en stagnation
 
PartiSièges+/-
LREM18Nv.
Modem6en augmentation 6
PS3en diminution 14
LR2en diminution 5
UDI1en diminution 1
EELV0en diminution 1
CNIP0en diminution 1
MPF0en diminution 1
DVG0en diminution 1
Total30en stagnation
 

PartiSièges+/-
LREM22Nv.
LR15en diminution 9
Modem2en augmentation 2
LFI1en augmentation 1
PCF1en stagnation
LS1en stagnation
PS0en diminution 11
PRG0en diminution 2
UDI0en diminution 1
FD0en diminution 1
FN0en diminution 1
Total42en stagnation
 
Outre-Mer
PartiSièges+/-
LR5en augmentation 4
PS3en diminution 5
LREM2Nv.
CE2en stagnation
TH2en diminution 1
Tavini1en augmentation 1
PRG1en stagnation
MIM1en diminution 1
PPM1en stagnation
BPM1en augmentation 1
Modem1en stagnation
RÉ9741en augmentation 1
PLR1en stagnation
PSG1en stagnation
DVG4en stagnation
GUSR0en diminution 1
AGEG0en diminution 1
Total27en stagnation
 
Étranger
PartiSièges+/-
LREM9Nv.
Modem1en augmentation 1
UDI1en stagnation
PS0en diminution 5
LR0en diminution 4
EELV0en diminution 1
Total11en stagnation
 

 

Résultats par département

[modifier |modifier le code]
Articles connexes :Résultats par département etpar circonscription des élections législatives françaises de 2017.

Élus au premier tour

[modifier |modifier le code]

En raison de la forte abstention au1er tour, les électeurs de seulement 4 des 577 circonscriptions ont élu un député dès le1er tour des élections législatives. En2012, 36 députés avaient été élus dès le1er tour. Sur les quatre députés, seulSylvain Maillard est un nouvel élu. Les trois autres ont été réélus avec, ou non, la même étiquette :

IdentitéPartiCirconscription%
Demilly, Stéphane Stéphane Demilly UDISomme (5e)53,77
Maillard, Sylvain Sylvain Maillard LREMParis (1re)50,80
Molac, Paul Paul Molac LREMMorbihan (4e)54,00
Polutele, Napole Napole Polutele DVGWallis-et-Futuna (1re)50,24
Carte des circonscriptions ayant élu un député dès le premier tour.

Candidats qualifiés pour le second tour

[modifier |modifier le code]

573 circonscriptions nécessitent un second tour pour désigner leurs députés. Excepté une seule, avec une configurationtriangulaire, toutes concernent des duels.

Répartition des 572« duels » :

  • 453 duels impliquentLa République en marche : 234 adversaires sont de droite, 92 duFront national, 63 deLa France insoumise, 51 de la gauche parlementaire (PS / PRG / EELV / MRC / DVG), 9 duPCF, 2 régionalistes, 1 sans étiquette et 1 de laLigue du Sud ;
  • 317 duels impliquent la droite (LR / UDI / DLF / DVD), dont cinq entre deux candidats de droite : 234 adversaires sont de La République en marche, 40 duMoDem, 16 de gauche parlementaire, 11 du Front national, 6 régionalistes et 5 sans étiquette ;
  • 119 duels impliquent le Front national : 92 adversaires sont de La République en marche, 11 de droite, 10 du MoDem, 3 de gauche parlementaire, 1 de La France insoumise et 2 du PCF ;
  • 88 duels impliquent la gauche parlementaire, dont deux entre deux candidats de gauche : 51 adversaires sont de La République en marche, 16 de droite, 10 du MoDem, 3 du Front national, 3 sans étiquette, 2 de La France insoumise et 1 régionaliste ;
  • 67 duels impliquent La France insoumise : 63 adversaires sont de La République en marche, 2 de gauche parlementaire, 1 du Front national et 1 du MoDem ;
  • 62 duels impliquent le MoDem : 40 adversaires sont de droite, 10 de gauche, 10 du Front national, 1 de La France insoumise et 1 du PCF ;
  • 12 duels impliquent le PCF : 9 adversaires sont de La République en marche, 2 du Front national et 1 du MoDem ;
  • 9 duels impliquent des candidats régionalistes (en Corse, Martinique, Alsace, Guyane, Nouvelle-Calédonie et Polynésie Française) : 6 adversaires sont de droite, 2 de La République en marche et 1 de gauche parlementaire ;
  • 9 duels impliquent des candidats sans étiquette : 5 adversaires sont de droite, 3 de gauche et 1 de La République en marche ;
  • un duel (quatrième circonscription du Vaucluse) oppose un candidat de la Ligue du Sud (extrême droite) à celui de La République en marche.
  • unetriangulaire oppose La République en marche, la droite et le Front national dans lapremière circonscription de l'Aube[218].
PCF/FGFIGauche
PS / PRG / EELV / MRC / DVG
Régio.LREMMoDemDroite
LR / UDI / DLF / DVD
FNExt. droiteSans étiquette
PCF/FG912
FI26311
Gauche22151101633
Régio.126
LREM9635122349211
MoDem11104010
Droite166234405115
FN213921011
Ext. droite1
Sans étiquette315
Total
par couleur politique
12678894536231711919
Total
par tendance politique
798895153171209

Candidats uniques du second tour après désistements

[modifier |modifier le code]

Recours

[modifier |modifier le code]

LeConseil constitutionnel a été saisi de 298 réclamations formées par des candidats ou des électeurs, ainsi que de 351 saisines de laCommission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Les premières décisions ont été rendues dès juillet et, et les dernières en. Huit élections ont été invalidées, et deux députés ont vu le rejet de leurs comptes de campagne confirmé, sans que cela n’invalide leur élection[220].

Lorsque les élections ont été annulées, desélections partielles ont été organisées[221] :

Analyses

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Analyse de l'abstention

[modifier |modifier le code]

Le politologue Luc Rouban relève que le très haut niveau d'abstention observé lors de ce scrutin s'explique mal par lagéographie électorale et retient plutôt« l'hypothèse d'une abstention politique » :« La vague 16 de l'Enquête électorale française 2017 montre que ce sont bien les électeurs « radicaux » ayant choisi au premier tour de la présidentielle les candidats de l'extrême gauche et de LFI ou bien du FN et de Debout la France qui se sont le plus abstenus. Le niveau d'abstention le plus bas est celui des électeurs de LREM ou du MoDem, puis du PS et de LR »[222].

Analyse de la sociologie des élus

[modifier |modifier le code]

Les élections législatives de 2017 modifient en profondeur la sociologie des députés français. Le renouvellement politique important porte à l'Assemblée 72 % de « néodéputés », chiffre inégalé depuis lesélections législatives françaises de 1958, où il était de 65 %. La proportion de femmes (38,8 %) est la plus élevée de la Cinquième République. Les groupes de la République en marche et de La France insoumise ont le taux de féminisation le plus élevé (respectivement 48 % et 41 %)[223].

La proportion de députés novices en politique est également très importante. 28 % des députés de 2017 n'ont jamais eu ni mandat électif ni position salariée dans le champ politique avant leur élection, contre 9 % à la fin des années 1970, et 5 % à l’issue desélections de 2012. Pour les sociologues politiques Julien Boelaert, Sébastien Michon et Étienne Ollion, cette élection marque un « net coup d’arrêt » pour « le processus d’autonomisation du champ politique, qui avait vu la clôture progressive de cet espace organisé de manière croissante autour de ses propres codes »[223].

L'Assemblée nationale élue en 2017 compte 55 % de cadres et professions intellectuelles supérieures, et 1 % de classes populaires (ouvriers et employés), alors que ces groupes représentent chacun 18 % et 48 % de la population active française. Seulement, les profils à l'intérieur des cadres et professions intellectuelles supérieures sont différents de ceux de 2012 : il est constaté un déplacement du public vers le privé, de l’encadrement vers l’entrepreneuriat[223]. Ce retour massif des fractions des classes supérieures occupant le champ économique est le signe d'un affaiblissement des blocages qui s'étaient érigés du fait de la « professionnalisation de la politique », de l’allongement du temps passé en politique avant la députation, du rétrécissement des voies d’accès aux positions nationales, et à la concurrence des futurs élus entrés précocement dans la course[224].

Le revenu moyen des élus avant leur élection varie fortement selon le parti. Il est le plus faible chez les députés de La France insoumise (25 874 €), et le plus élevé chez les députés MoDem (74 069 €) et UDI (63 346 €), suivis de près par les Républicains (61 332 €), les non-inscrits (53 663 €) et la République en marche (56 781 €). La Gauche démocrate et républicaine a une moyenne de 45 709 € et la Nouvelle Gauche de 42 641 [223].

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Les 3 juin et 17 juin 2017 en Polynésie française et pour les Français résidant sur le continent américain, les 10 juin et 17 juin 2017 en outre-mer hors Polynésie, les 4 et 18 juin pour les autres Français de l'étranger.
  2. La République en marche, majoritaire, appuyée par legroupe MoDem, alors que la droite parlementaire se scinde en deux, avecLes Républicains et le groupeLR constructifs-UDI, qui n'entend pas faire de l'opposition« systématique » au gouvernement d'Édouard Philippe. Moins nombreux sont les groupes duParti socialiste, deLa France insoumise et duParti communiste, ce dernier atteignant le nombre de quinze députés grâce au ralliement de quatre élus ultra-marins.
  3. Avec 55 % de participation comme en 2012.
  4. ab etcFondée sur un sondage, 535 circonscriptions métropolitaines, sans la Corse.
  1. Comparé aux résultats du Front de gauche en 2012
  2. Comparé aux résultats du Centre pour la France en 2012, dont il était la principale composante
  3. Comparé aux résultats de ces composantes en 2012 : Nouveau Centre, Parti radical et Alliance centriste
  4. Pè a Corsica,Tavini huiraatira,
    Mouvement indépendantiste martiniquais

Références

[modifier |modifier le code]
  1. {{|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5225246#tableau-figure1}}.
  2. abc etdGuillaume Tabard, « Législatives : L'impossible projection »,Le Figaro,‎(résumé,lire en ligne).
  3. France. « Code électoral »,art. L.126.(version en vigueur : 12 juillet 1986)[lire en ligne (page consultée le 8 juin 2017)].
  4. France. « Code électoral »,art. L.162.(version en vigueur : 9 décembre 2003)[lire en ligne (page consultée le 8 juin 2017)].
  5. « Quelles sont les dates des prochaines élections ? », surservice-public.fr,.
  6. Décretno 2017-616 du 24 avril 2017 portant convocation des électeurs pour l'élection des députés à l'Assemblée nationale, publié auJORF du.
  7. Aurélie Delmas, « Législatives, mode d'emploi »,Libération,‎(lire en ligne, consulté le).
  8. Laurent Boissieu, « Élections législatives 2002 »,La Croix,‎(lire en ligne, consulté le).
  9. Christophe Gracieux, « Victoire de l'UMP aux élections législatives de juin 2007 »,INA,‎(lire en ligne, consulté le).
  10. Geoffroy Clavel, « Résultat du second tour des législatives : PS en tête, l'UMP loin derrière, le FN historique, le FG à la peine, EELV a son groupe »,Le HuffPost,‎(lire en ligne, consulté le).
  11. Jean-Marc Party, « Présidentielle : vers une majorité parlementaire improbable ? »,France Info,‎(lire en ligne, consulté le).
  12. « Ouverture, cohabitation, coalition… quelles différences ? »,Europe 1,‎(lire en ligne).
  13. résultats présidentielle
  14. a etbPatrick Roger, « Au premier tour de la présidentielle, Le Pen en tête dans 216 circonscriptions »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  15. abc etdAFP, « Présidentielle : Macron en tête dans 240 circonscriptions, Le Pen 216 »,La Croix,‎(lire en ligne).
  16. Patrick Roger, « Législatives : Cent onze circonscriptions dans le viseur du Front national »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  17. « Le cumul des mandats au niveau local, c'est terminé »,Le Dauphiné libéré,‎(lire en ligne).
  18. a etbAnne-Aël Durand et Laura Motet, « Législatives : 35 % des députés renoncent à se représenter »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  19. Baptiste Legrand, « Législatives : une majorité pour Macron ? 4 raisons de rester prudent »,L'Obs,‎(lire en ligne).
  20. Margaux Duguet,« Législatives : c'est quoi ce "dégagisme", qui a mis fin à la carrière de dizaines de députés ? », Franceinfo, 12 juin 2017, mis à jour le 13 juin 2017.
  21. Alice Develey,« Le «dégagisme» bientôt dans le dictionnaire ? »,Le Figaro, 13 juin 2017.
  22. En marche, « Construire une majorité de projet »,.
  23. William Galibert, « Élections législatives : Un comité d'investiture déjà à l'oeuvre dans le camp d'En Marche! »,Europe 1,‎(lire en ligne).
  24. Grégoire Poussielgue, « En Marche met le cap sur les législatives »,Les Échos,‎(lire en ligne).
  25. Geoffroy Clavel, « Un nouveau nom et un nouveau président pour En Marche! »,Le HuffPost,‎(lire en ligne).
  26. ab etcLa République en marche, « Présentation des candidats aux élections législatives »,.
  27. Ilan Caro et Clément Parrot, « CARTE. Ce que cachent ces circonscriptions où En marche n'a encore investi personne », surFrance Info,.
  28. Louis Hausalter et Hadrien Mathoux, « Législatives : Voici les 51 circonscriptions sans candidat en marche pour Macron »,Marianne,‎(lire en ligne).
  29. Manon Rescan et Enora Ollivier, « Législatives : Une cinquantaine de circonscriptions sans candidat LRM »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  30. Helene Gully, Gabriel Nedelec et Raphael Bloch, « Législatives : À quoi ressemble vraiment un candidat En Marche ? »,Les Échos,‎ 22 mais 2017(lire en ligne).
  31. « Législatives: accord MoDem-En marche! », surLe Figaro,.
  32. AFP, « Macron : « pas d'accords d'appareils » aux législatives, MoDem excepté »,Le Parisien,‎(lire en ligne).
  33. Christophe Forcari, « Pourquoi le Modem veut-il son propre groupe à l'Assemblée nationale ? »,Libération,‎(lire en ligne).
  34. Jérémy Marot et Charlotte Hill, « Législatives : Macron laisse la porte ouverte à des ténors mais fâche Bayrou »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne).
  35. Carole Barjon, « François Bayrou : « Macron va devoir changer de logique » »,L'Obs,‎(lire en ligne).
  36. « Législatives : Projet d’accord entre le MoDem et La République en marche »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  37. Alban de Montigny, « François Fillon prend la main sur les investitures pour les législatives »,La Croix,‎(lire en ligne).
  38. Mathieu Lehot et Hugo Domenach, « Législatives 2017 : Les gagnants et les perdants des investitures LR »,Le Point,‎(lire en ligne).
  39. « Législatives : L'UDI obtient 96 circonscriptions après son accord avec les Républicains »,Les Échos,‎(lire en ligne).
  40. « Législatives : François Baroin conduira la campagne de la droite »,France Info,‎(lire en ligne).
  41. Thibaut Pézerat, « François Baroin lui-même ne croit pas à la victoire de LR aux législatives »,Marianne,‎(lire en ligne).
  42. « Législatives : Baroin lance la campagne LR en Île-de-France »,Ouest-France,‎(lire en ligne).
  43. Matthieu Goar, « Législatives : La droite lance la bataille de la cohabitation »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  44. abc etd« Candidats diplômés, aguerris, formés : le FN joue la crédibilité aux législatives », surwww.europe1.fr,Europe 1,(consulté le).
  45. EmmanuelGaliero, « FN : Marion Maréchal-Le Pen va se retirer de la vie politique »,Le Figaro,‎(ISSN 0182-5852,lire en ligne, consulté le).
  46. Emmanuel Galiero, « Législatives : La liste des 553 candidats investis par le FN »,Le Figaro,‎(lire en ligne).
  47. a etbLoris Boichot, « Législatives : Comment le FN a changé de visage en cinq ans »,Le Figaro,‎(lire en ligne).
  48. abc etd« Législatives : Le Front National pourrait gagner 15 députés dans le Nord et le Pas-de-Calais »,France 3,‎(lire en ligne).
  49. « Marine Le Pen est candidate aux élections législatives dans le Pas-de-Calais »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  50. « Législatives : Les députés PS Nicolas Bays et Dominique Baert renoncent à se représenter »,France 3,‎(lire en ligne).
  51. « Législatives : Marine Le Pen annonce sa candidature à Hénin-Beaumont »,RFI,‎(lire en ligne).
  52. « Législatives : Jean-Marie Le Pen épargne sa fille dans le Pas-de-Calais »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
  53. « Pour Marine Le Pen, « licencier plus facilement ne crée pas d'emploi » »,France Info,‎(lire en ligne).
  54. « Live. Revivez l’actualité politique du lundi 22 mai », surLe Monde,.
  55. « Le Pen admet un possible départ de Philippot si le FN renonce à la sortie de l'euro »,Europe 1,‎(lire en ligne).
  56. La France insoumise, « L'Avenir En Commun : Le programme de la France insoumise et son candidat Jean-Luc Mélenchon », surLAEC.fr(consulté le).
  57. Geoffroy Clavel, « Guerre froide entre Jean-Luc Mélenchon et les communistes en vue des élections législatives 2017 »,Le HuffPost,‎(lire en ligne).
  58. a etbAFP, « Législatives : La France insoumise réunit ses candidats dans une ambiance joyeuse »,Le Point,‎(lire en ligne).
  59. « Législatives : La France insoumise sort l'artillerie lourde en Haute-Garonne »,La Dépêche,‎(lire en ligne).
  60. Mélanie Nunès, « Parité, jeunesse, société civile : À quoi ressemblent les candidats de la France insoumise ? »,Europe 1,‎(lire en ligne).
  61. Anthony Assemat, « Législatives 2017 : Ce sont les dix candidats de Jean-Luc Mélenchon en Haute-Garonne »,Publihebdos,‎(lire en ligne).
  62. Anne Courtel et Florence Moreau, « Pourquoi Tourcoing a plébiscité Jean-Luc Mélenchon ? »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne).
  63. « Aurélien Motte, candidat ouvrier, pour la France insoumise »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne).
  64. Anticor, « Chartre anticorruption »,.
  65. La France insoumise, « Charte des candidat.e.s de la France insoumise ».
  66. « Synthèse de la Convention », surLa France insoumise.
  67. « Législatives à Marseille. Mennucci prévient Mélenchon : « L'affrontement sera complet » »,Le Parisien,‎(lire en ligne).
  68. Raphaëlle Besse Desmoulières et Gilles Rof (correspondant à Marseille), « Jean-Luc Mélenchon annonce qu’il sera candidat aux législatives »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  69. a etbPatrick Roger, « Le casse-tête des investitures PS aux législatives »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  70. a etbAFP, « Le PS abandonne plusieurs propositions d’Hamon dans son projet pour les législatives »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  71. ab etcAFP, « Législatives : Cambadélis table sur des candidats socialistes dans 400 circonscriptions »,Le Parisien,‎(lire en ligne).
  72. a etbLouis San, Vincent Matalon et Fabien Magnenou, « Législatives : Le Parti socialiste va-t-il changer de nom ? « Ce n'est pas impossible », selon Cambadélis »,France Info,‎(lire en ligne).
  73. ab etcArthur Berdah, « El Khomri, Touraine... Des ex-ministres PS s'invitent dans la « majorité présidentielle » »,Le Figaro,‎(lire en ligne).
  74. Pierre-Alain Furbury, « Olivier Faure : « Il n’y a pas de véritable camp du progrès sans la gauche socialiste » »,Les Échos,‎(lire en ligne).
  75. Blandine Le Cain et Diane Berger, « Les sénateurs PS se donnent rendez-vous après les législatives », surLe Figaro,(consulté le).
  76. Victor Dhollande-Monnier, « Législatives : Benoît Hamon soutient le candidat PCF Michel Nouaille contre Manuel Valls »,le Lab,‎(lire en ligne).
  77. « Législatives : Hamon lâche un candidat PS et soutient EELV »,Valeurs actuelles,‎(lire en ligne).
  78. a etb« EELV : 90 % des militants favorables à une alliance Jadot-Hamon-Mélenchon »,Ouest-France,‎(lire en ligne).
  79. a etbAFP, « Présidentielle : EELV va soumettre au vote les négociations avec Hamon et Mélenchon »,Les Échos,‎(lire en ligne).
  80. a etbAFP, « Législatives : EELV approuve l’accord négocié avec le PS »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  81. AFP, « Législatives : Pas d'accord national trouvé entre La France insoumise et EELV »,L'Express,‎(lire en ligne).
  82. Sophie Bordier, « Législatives : À Melun, La France insoumise parie sur une écologiste »,Le Parisien,‎(lire en ligne, consulté le).
  83. François Becker, « Marseille : Mélenchon veut assurer aux « insoumis » l'hégémonie à gauche »,Public Sénat,‎(lire en ligne, consulté le).
  84. « Nomination d'Edouard Philippe à Matignon : Des réactions mitigées »,La Tribune,‎(lire en ligne).
  85. Naïs Esteves, « Législatives (25) : Eric Alauzet, candidat investi par le PS et EELV dit être dans une « logique sans étiquette » »,France Bleu,‎(lire en ligne, consulté le).
  86. « Pas de candidats « En Marche » en face d'Eric Alauzet à un jour de la clôture des candidatures aux législatives »,macommune.info,‎(lire en ligne, consulté le).
  87. Yves Andrikian, « La fleur d’En Marche à Eric Alauzet »,L'Est républicain,‎(lire en ligne, consulté le).
  88. Philippe Peyre, « « Par ma simple candidature, je milite », estime Hélène Hardy, candidate transgenre aux législatives »,Têtu,‎(lire en ligne).
  89. AFP, « Hélène Hardy, candidate transgenre dans le Nord, milite pour la banalité »,Libération,‎(lire en ligne).
  90. Patrick Noviello, « Législatives : Debout La France veut des candidats partout »,France 3,France 3 Occitanie,‎(lire en ligne, consulté le).
  91. ArthurBerdah, « Législatives : Le Pen et Dupont-Aignan entretiennent le flou sur leur accord »,Le Figaro,‎(ISSN 0182-5852,lire en ligne, consulté le).
  92. « Législatives : Le Front national investit un candidat dans l’Essonne, face à Dupont-Aignan »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  93. AFP, « Le PCF investit 253 premiers candidats pour les législatives »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  94. PCF, « La France en commun : Une contribution du PCF pour l'élaboration d'un projet émancipateur et d'un programme d'action »[PDF], surpcf.fr,.
  95. « Législatives : Laurent (PCF) appelle la France insoumise à des alliances »,Ouest-France,‎(lire en ligne).
  96. La France insoumise, « Législatives : Conférence de presse hebdomadaire de la France insoumise du 10 mai 2017 »[vidéo],.
  97. « Pierre Laurent : « Il faut avancer plus vite vers un accord national avec la France Insoumise » »[vidéo], surFrance Inter,.
  98. « Gilles Poux : « S’il n’y a pas d’accord aux législatives, c’est la faute des communistes » »[vidéo], surRegards,.
  99. « Pierre Laurent est en colère contre Jean-Luc Mélenchon »[vidéo], surLes Inrockuptibles,.
  100. a etbBrigitte Dionnet, ancienne membre du Conseil National du PCF, « Pour gagner, il faut choisir »,L'Humanité,‎(lire en ligne).
  101. Mélanie Nunes, « Le PCF et la France insoumise s'opposeront pour les législatives »,Europe 1,‎(lire en ligne).
  102. AFP, « Pas de candidat France insoumise face à des communistes ayant parrainé Mélenchon »,Challenges,‎(lire en ligne, consulté le).
  103. Ludovic Finez, « Législatives : À Roubaix, communistes et Insoumis main dans la main »,L'Humanité,‎(lire en ligne).
  104. a etbVirginieBhat, « PC et « Insoumis » ouverts au dialogue au Pays Basque »,Media Bask,‎(lire en ligne, consulté le).
  105. « Le PC et le PS de la Marne s’accordent pour les élections législatives »,France 3 Grand Est,‎(lire en ligne, consulté le).
  106. AFP, « Législatives : Hamon soutient les adversaires de Valls, El Khomri et Boutih »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
  107. « Des candidats du PCF – Front de gauche dans les1re et2e circonscriptions de l’Arrageois »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne).
  108. Raphaëlle Besse Desmoulières, « Mélenchon achève le Front de gauche »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  109. « Présidentielle. François Asselineau : « La situation est très grave » »,Ouest-France,‎(lire en ligne, consulté le).
  110. UPR, « Les candidats UPR investis aux législatives 2017 »(consulté le).
  111. UPR, « Les responsables de l’UPR »(consulté le).
  112. « « 100 % » : C'est quoi ce mouvement auquel participent Francis Lalanne et Jean Lassalle ? »,LCI,‎(lire en ligne, consulté le).
  113. Laurent de Boissieu, « Le Mouvement 100% (100%) », surFrance Politique,(consulté le).
  114. « Législatives : Jean-Frédéric Poisson donne son onction aux candidats du Parti Chrétien Démocrate »,Magcentre,‎(lire en ligne).
  115. Sarah Finger, « La cause animale bien campée sur quatre pattes »,Libération,‎(lire en ligne, consulté le).
  116. Régions et peuples solidaires, « Les 15 candidats d'Unser land en alsace »,(consulté le).
  117. « Législatives : Les candidats nationalistes en Corse »,France 3,‎(lire en ligne, consulté le).
  118. « Législatives : Les candidats abertzale »,Enbata,‎(lire en ligne, consulté le).
  119. « Les militants de BASTIR au marché… ».
  120. « Je tiens à faire part de mon indignation… ».
  121. Citoyens du Vote Blanc, « CVB candidats aux Législatives 2017 »(consulté le).
  122. Vincent Mongaillard, « Législatives : Des candidats pour défendre le vote blanc »,Le Parisien,‎(lire en ligne, consulté le).
  123. « Le Parti Pirate cherche des candidat(e)s pour les législatives »,CNews Matin,‎(lire en ligne, consulté le).
  124. Stéphane Cléau, « Le Parti Egalité Justice a dévoilé ses candidats pour les législatives », surwww.leprogres.fr,(consulté le).
  125. « Le POID présente 64 candidats aux législatives pour la rupture avec l’Union européenne et la5e République, pour une Assemblée constituante souveraine, pour un gouvernement ouvrier. »,La Tribune des travailleurs,‎(lire en ligne).
  126. [1].
  127. Caroline DeMalet, « Ma Voix, le mouvement qui présente des citoyens tirés au sort aux législatives »,Le Figaro,‎(ISSN 0182-5852,lire en ligne, consulté le).
  128. « Le collectif MaVoix veut "hacker" l'Assemblée nationale »,RTL.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  129. « MaVoix : Tirage au sort2e circo du Gard », suryoutube.com,(consulté le).
  130. « L'ADN de #MAVOIX », surmavoix.info(consulté le).
  131. « L'Alliance royale participera aux élections législatives | Alliance Royale »,Alliance Royale,‎(lire en ligne, consulté le).
  132. « Législatives 2017, les premiers candidats investis »,Parti Fédéraliste Européen,‎(lire en ligne, consulté le).
  133. « Les candidat.e.s »,(consulté le).
  134. « Environ 80 candidats MoDem investis par La République en marche », surfr.reuters.com,.
  135. selon des sources à La République en marche et au PS, citées par BFM: "Législatives: entre recyclés et recalés, quelle part du PS chez En Marche?" le 13/05/2017[2]
  136. ab etc"La République en marche n'investit aucun candidat dans 56 circonscriptions", dansLa Dépêche du Midi du 17/05/2017[3]
  137. ab etc"Législatives: Macron joue la sécurité pour bâtir sa majorité", dansLa République du Centre du 19 mai 2017« http://www.larep.fr/politique/2017/05/19/legislatives-macron-joue-la-securite-pour-batir-sa-majorite_12410112.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  138. Primaire à gauche: François de Rugy ne soutiendra aucun candidat au second tour, BFM TV, 26 janvier 2017.
  139. Ouest-France du 19 mai 2017[4]
  140. a etb"Législatives. EELV a investi 459 candidats au total, 52 soutiens au PS ", dansOuest-France du 15/05/2017[5]
  141. AFP, « L'écologiste Jadot abandonne au profit du socialiste Hamon », surnouvelobs.com,(consulté le).
  142. « Les électeurs écologistes approuvent à près de 80 % l'accord entre Hamon et Jadot », surlemonde.fr,(consulté le).
  143. Accord présenté sur le site du PCF
  144. "Législatives: La France insoumise pose ses conditions pour des accords", dansLibération du 29 avril 2017[6]
  145. ab etc"Législatives : accord départemental dans la Somme entre le PS, EELV et le PCF à cause du risque FN ", sur le site d'Europe1 le 16 mai 2017[7]
  146. « Conférence de presse de Pierre Laurent/ Elections législatives Paris – 22 mai 2017 », surpcf.fr,.
  147. "Législatives : à Marseille, le PCF retire son candidat face à Jean-Luc Mélenchon", sur Europe.fr, le 12 mai 2017[8]
  148. "Richard Miron : "Patrick Mennucci a aidé le FN Stéphane Ravier à devenir maire", dansLe Point du 14 mai 2013[9]
  149. dansLa Marseillaise[10]
  150. "Un accord entre Communistes et Insoumis dans 3 circonscriptions de Seine-Maritime", par Richard Plumet, sur FranceTV, le 10/05/2017[11]
  151. L'Echo républicain du 11 mai l
  152. Ouest-France du 17 mai[12]
  153. dansLe Dauphiné libéré[13]
  154. Infos 43
  155. Le Berry républicain[14]
  156. Le Parisien
  157. Le Parisien
  158. a etb« Le PS et le PC de la Marne s’accordent pour les législatives" », surlunion.fr,.
  159. "Législatives : des candidatures communes PS, PCF, Europe Écologie-Les Verts", dansLe Progrès du 12/05/2017[15]
  160. « Législatives. Calvados : La France insoumise rallie Isabelle Attard », surOuest-France,.
  161. Anne-Aël Durand et Laura Motet, « Législatives : 36 % des députés renoncent à se représenter »,Le Monde,‎.
  162. a etbClément Parrot, « Législatives : au moins 212 députés sortants ne se représentent pas au mois de juin »,.
  163. (en) Women in national parliaments, juin 2017, site ipu.org.
  164. abc etdLégislatives 2017: les candidates plus nombreuses qu'en 2012, par Romain Herreros, pour leHuffington Post, 23 mai 2017.
  165. abcde etfQui sont les 7 882 candidats aux législatives 2017 ?, lemonde.fr, 24 mai 2017.
  166. « Législatives: Qui sont les 574 candidats de l’UPR, le parti de François Asselineau? »,20minutes.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  167. « Médecins... Les professions les plus représentées dans le casting d'En marche ! », surCapital,.
  168. Pierre Laurent, « Conférence de presse de Pierre Laurent/ Élections législatives Paris », surpcf.fr,
  169. « Investitures UPR »,.
  170. « Ces six ministres qui joueront leur poste aux législatives »,lesechos.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  171. « Législatives : Bruno Le Maire, candidat sous l'étiquette La République en marche »,Le Point,‎(lire en ligne).
  172. « Elections législatives 2017 », surelections.interieur.gouv.fr.
  173. « Candidats En Marche : des politiques, des inconnus et quelques célébrités », surFrance 24,.
  174. Lyon Capitale[16]
  175. BFM TV
  176. « Législatives, la France insoumise en action », surLe Télégramme de Brest,.
  177. « Ploërdut. Autiste, Camille apprend son métier à la ferme », surOuest-France,.
  178. « Législatives. David Guillemet, candidat France insoumise », surOuest-France,.
  179. Laure Cometti, « Législatives: Comment les candidats de la société civile sont coachés par les partis ? », sur20 Minutes,(consulté le).
  180. « Législatives: le handi-basketteur Ryadh Sallem, candidat du PS »,Le Parisien, 25 avril 2017
  181. JDD du 21 mai 2017
  182. abc etdLes résultats des candidatures insolites des législatives, midilibre.fr, 12 juin 2017
  183. « Une ancienne star du X candidate? aux législatives », surlepoint.fr,.
  184. « Meaux, Evry, Trappes, Tulle... Quels résultats dans ces villes symboles »,Europe 1, le 24 avril 2017.
  185. Le Point, magazine, « Législatives : Valls ne sera pas investi par le PS », surLe Point(consulté le).
  186. « Corbeil-Essonnes : l'opposant Bruno Piriou distingué parAnticor », dansLe Parisien du 31 janvier 2016.
  187. Le Monde.
  188. « Valls, Urvoas, Touraine… Les résultats des anciens ministres de Hollande aux législatives », surLe Monde.fr,.
  189. [17].
  190. Sandrine Cassini et MartinUntersinger, « Axelle Lemaire, une secrétaire d’Etat attirée par les mutations sociétales liées au numérique »,Le Monde.fr,‎(ISSN 1950-6244,lire en ligne, consulté le).
  191. Législatives : au moins 95 députés socialistes sortants éliminés, lemonde.fr, consulté le 12 juin 2017.
  192. "Doubs : Frédéric Barbier l'unique candidat en France investi par le PS et République en Marche", par Olivia Chandioux et Florian Cazzola, sur France Bleu Besançon, le 12 mai 2017[18]
  193. "Dans le Doubs, un député socialiste a été investi à la fois par le PS et La République en marche", sur FTV[19]
  194. Site de France-Bleu
  195. ""Favoritisme", "déni de démocratie" : à Périgueux, l’investiture d’En Marche fait polémique", dansSud Ouest du 15/05/2017[20]
  196. "Législatives. Le délégué Sud Yvelines d'En Marche soutiendra finalement le candidat socialiste", dansL'Écho républicain du 18/05/2017[21]
  197. "Législatives: le PS et En Marche! investissent deux candidats qui se sont opposés au mariage pour tous", BFM TV, le 17/05/2017[22]
  198. "Les militants d'En Marche! en Indre-et-Loire ne veulent pas faire campagne pour Marisol Touraine", par Yohan Nicolas, France Bleu, le 19 mai 2017[23]
  199. « Législatives 2017 : Ces ministres socialistes qui ont déjà renoncé »,actu.orange.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  200. « Législatives : 15 ministres seront candidats »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  201. « Législatives : Thierry Braillard renonce à se présenter à Lyon »,L'Express,‎(lire en ligne, consulté le).
  202. Stéphane Grand, « 2017 : La ministre de la Culture, Audrey Azoulay, renonce aux législatives »,L'Opinion,‎(lire en ligne, consulté le).
  203. EmmanuelGaliero, « FN : Marion Maréchal-Le Pen va se retirer de la vie politique »,Le Figaro,‎(ISSN 0182-5852,lire en ligne, consulté le).
  204. Geoffroy Clavel, « Législatives 2017 : Gaspard Gantzer, conseiller presse de Hollande, investi candidat En Marche! »,Le HuffPost,‎(lire en ligne, consulté le).
  205. « Législatives à Rennes. L'investiture de Gaspard Gantzer passe mal »,Ouest-France,‎(lire en ligne, consulté le).
  206. Louis Nadau, « En Marche : L'agacement de Le Drian après l'investiture de Gantzer à Rennes »,BFM TV,‎(lire en ligne, consulté le).
  207. « Législatives : investi par En Marche!, le conseiller élyséen Gantzer renonce »,L'Express,‎(lire en ligne, consulté le).
  208. « Législatives : Gaspard Gantzer, le conseiller de Hollande, ne sera pas candidat à Paris non plus »,Le Parisien,‎(lire en ligne, consulté le).
  209. Ségolène de Larquier, « L'ex-séguiniste Charlotte Soula quitte Marine Le Pen »,Le Point,‎(lire en ligne, consulté le).
  210. « Quatre candidats aux législatives de Debout la France se retirent en Haute-Garonne »,La Dépêche,‎(lire en ligne, consulté le).
  211. "Législatives : un suppléant EELV perd son investiture après avoir posé travesti sur une affiche électorale" sur le site de France Info[24]
  212. Stéphane Mazzucotelli, « Législatives : Il y aura bien un candidat La République en Marche à Forbach »,Le Républicain lorrain,‎(lire en ligne, consulté le).
  213. Stéphane Mazzucotelli, « Législatives : En Marche ne désigne aucun candidat à Forbach »,Le Républicain lorrain,‎(lire en ligne, consulté le).
  214. « Législatives : Jean-François Copé ne se représentera pas »,Le Point,‎(lire en ligne, consulté le).
  215. « Le député LR Pierre Lellouche se retire de la vie politique »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
  216. « Résultats des élections législatives 2017 », surinterieur.gouv.fr(consulté le).
  217. Assemblée Nationale, « Liste des députés élus à l'issue des deux tours les 11 et 18 juin 2017 - Elections législatives 2017 - Assemblée nationale », surwww2.assemblee-nationale.fr(consulté le).
  218. « Législatives 2017 - Aube : les raisons d'une triangulaire », surLe Point,
  219. « Le candidat LR André At décide de ne pas se présenter et seule Anne Blanc (LREM) sera en lice »,ladepeche.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  220. Conseil constitutionnel,Observations relatives aux élections législatives des 11 et 18 juin 2017,(lire en ligne).
  221. AssembléeNationale, « Liste des députés dont le mandat est clos - XVe législature - Assemblée nationale », surwww2.assemblee-nationale.fr(consulté le).
  222. Luc Rouban,« De la présidentielle aux législatives, les mirages du renouvellement », dansPascal Perrineau (dir.),Le Vote disruptif, Presses de Sciences Po,(ISBN 9782724621655,lire en ligne),p. 289-290.
  223. abc etdJulienBoelaert, SébastienMichon et ÉtienneOllion, « Le temps des élites: Ouverture politique et fermeture sociale à l’Assemblée nationale en 2017 »,Revue française de science politique,vol. 68,no 5,‎,p. 677(ISSN 0035-2950 et1950-6686,DOI 10.3917/rfsp.685.0777,lire en ligne, consulté le).
  224. SébastienMichon et ÉtienneOllion, « Retour sur la professionnalisation politique. Revue de littérature critique et perspectives »,Sociologie du travail,vol. 60,no 1,‎(ISSN 0038-0296 et1777-5701,DOI 10.4000/sdt.1706,lire en ligne, consulté le).

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Science politique

Ouvrages politiques

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]
v ·m
Métropole
Outre-Mer
ÉtrangerFrançais établis hors de France
v ·m
Présidentiels
Législatifs
Sénatoriaux
(scrutin indirect)
Européens
Régionaux
Cantonauxpuis Départementaux
Municipaux
Consulaires
TerritoriauxVoirpalette spécifique
Référendums
Nationaux
LocauxVoirpalette spécifique
← Élections sous la Quatrième République
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Élections_législatives_françaises_de_2017&oldid=230565892 ».
Catégorie :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp