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Élection présidentielle chilienne de 2025

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Précédent2021Drapeau du Chili
Élection présidentielle chilienne de 2025
(1er tour)
14décembre2025(2e tour)
Corps électoral et résultats
Inscrits15 779 102
Votants13 452 724
85,26 %en augmentation 37,9
Blancs et nuls503 009
Jeannette Jara –PCCh
Voix3 476 615
26,85 %
José Antonio Kast –PRCH
Voix3 097 717
23,92 %
en diminution 4
Franco Parisi –PDG
Voix2 552 649
19,71 %
en augmentation 6,9
Johannes Kaiser –PNL
Voix1 801 532
13,94 %
Evelyn Matthei –UDI
Voix1 613 797
12,46 %
Président de la république du Chili
Sortant
Gabriel Boric
FA
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L'élection présidentielle chilienne de 2025 a lieu les et afin d'élire pour quatre ans leprésident de la République duChili. Desélections parlementaires sont organisées simultanément.

Le président sortant,Gabriel Boric, ne peut être candidat à sa réélection, laConstitution chilienne interdisant les mandats successifs.

Dans le contexte de la mise en place duvote obligatoire, la participation connait une hausse considérable, atteignant 85 % au premier tour contre 47 %en 2021.

La candidate duParti communiste (PCCh), soutenue par la coalitionUnité pour le Chili (UpCh),Jeannette Jara, arrive en tête du premier tour. Elle se retrouve enballotage contreJosé Antonio Kast, soutenu par leParti républicain (PRch) et la coalitionChangement pour le Chili (CpCh).

C'est la deuxième fois que le candidat d'extrême droite se qualifie pour le second tour, celui ci ayant été battu par Gabriel Boric en 2021. Il bénéficie cependant de sondages bien plus favorables, à l'issue d'une campagne électorale marquée par les thèmes du crime organisé et de l'immigration.

Contexte

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Présidence de Gabriel Boric

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Le présidentGabriel Boric recevant le projet constitutionnel de 2022.

L'élection présidentielle chilienne de 2021 voit les candidats d'extrême droiteJosé Antonio Kast et degauche radicaleGabriel Boric se qualifier pour le second tour. Pour la première fois depuis le retour de la démocratie en 1989, le second tour n'oppose pas des candidats issus des partis de centre droit et de centre gauche traditionnels. Boric remporte le second tour avec près de 56 % des voix, une première pour un candidat arrivé second à l'issue du premier tour. Il devient à35 ans le plus jeune président de l'histoire du pays.

Le mandat de Gabriel Boric est notamment marqué par l'échec desréférendum de 2022 et2023 sur la mise en place d'une nouvelle constitution. Le Chili est en effet engagé pendant plusieurs années dans un processus de réécriture de sa Constitution, unmouvement de manifestations de grande ampleur à l'encontre des importantesinégalités sociales existantes ayant amené les principaux partis du pays à s’accorder sur la nécessité d'entreprendre ce changement. Bien que retardé par lapandémie de Covid-19, leréférendum organisé le voit ainsi la population approuver à une très large majorité le remplacement dela constitution en vigueur. Adoptée en 1980 sous lerégime de Pinochet, celle ci était fortement critiquée par les manifestants en raison de son origine ainsi que de son contenunéolibéral fortement inégalitaire, consacrant un modèle économique fondé sur la privatisation d'une large part desbiens publics, y compris l'éducation, la santé, les retraites et l'accès à l'eau[1],[2],[3],[4]. Le succès du référendum conduit à la mise en place d'uneAssemblée constituante élue lors d'élections constituantes organisées les 15 et, qui voient la percée des mouvements indépendants issus de la contestation envers le système politique et économique, au détriment des partis traditionnels, ainsi que la victoire des formations de gauche sur la liste unique de la droite, qui ne parvient pas à atteindre son objectif d'un tiers des sièges. La prépondérance des indépendants, de la gauche réunit dans laListe d'approbation et de la gauche radicale dans celle d'Approbation dignité permet aux forces progressistes de disposer du quorum des deux tiers des voix au sein de la Constituante. N'étant ainsi pas soumis à la possibilité d'un véto de la part de la droite, celles ci entreprennent une refonte en profondeur de la Constitution[5],[6].

En fonction depuis un mois après sa victoire à l'élection présidentielle de 2021, leprésidentGabriel Boric reçoit en juillet 2022 le projet de Constitution issu des travaux de la Constituante, qu'il soumet à unréférendum constitutionnel en septembre 2022[7]. Jugé trop radical, le projet de Constitution souffre cependant de nombreuses critiques aussi bien à droite qu'au centre droit et au centre gauche, les membres de l'Assemblée constituante étant accusés d'avoir délaissé les aspects techniques d'un texte constitutionnel au profit d'une vision« révolutionnaire »[8]. Les critiques se focalisent notamment sur l’affirmation de la« plurinationalité » du Chili au détriment du caractère unitaire de l’État, l’octroi de droits collectifs aux indigènes, le renforcement de l’intervention de l’État dans l'application de nouveaux droits jugés mal définis, ou encore la baisse des pouvoirs du Sénat[8],[9]. Le référendum de 2022 voit par conséquent le projet rejeté par une large majorité de près de 62 % des suffrages exprimés, dépassant les prédictions des sondages qui annonçaient déjà un échec du projet[10],[11].

Lesélections constituantes chiliennes de 2023 voient arriver en tête leParti républicain, l'un des partis les plus opposés à la réécriture de la Constitution. Mené parJosé Antonio Kast, candidat malheureux face àGabriel Boric au second tour de l'élection présidentielle de 2021, le parti remporte à lui seul 22 sièges sur 51, bénéficiant des préoccupations de la population concernant l’immigration et l’insécurité, deux thématiques qui concentrent alors le débat politique au Chili[12]. Face à la position de force du Parti républicain, le présidentGabriel Boric appelle ses membres à ne« pas commettre la même erreur » que les forces de gauche en 2021, lorsque ces dernières, majoritaire à l'Assemblée constituante, avait conçu un texte entièrement acquis à leur seules idées, au point d'être finalement rejetée par l'électorat faute de consensus[13].

Comme attendu, le projet de nouvelle Constitution est rejeté par les électeurs, bien qu'à une majorité plus faible que celui de 2022. Ce second échec met fin au processus constituant entamétrois ans plus tôt, le président Gabriel Boric réitérant au soir du scrutin sa position exprimée lors de la campagne en annonçant le processus constitutionnel« clos ». Considérant qu'aucune des deux constitutions soumises au vote n'a« réussi à représenter ou à unir le Chili dans sa belle diversité », et que celui ci est désormais confronté à« d'autres urgences », le président acte ainsi le maintien de la Constitution de 1980, malgré son adoption controversée sous lerégime de Pinochet[14].

La décision de Gabriel Boric reflète un sentiment largement partagé chez une population confrontée aux problèmes économiques et sécuritaires, où domine désormais une atmosphère de désenchantement et de lassitude vis à vis de la question constitutionnelle, qui promettait de les unir avant de finalement les diviser[14],[15],[16].

Retour du vote obligatoire

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Levote obligatoire, qui avait été abandonné en 2012, est réintroduit en 2022, l'abstention touchant alors un tiers du corps électoral. Selon le politologue Rodrigo Medel,« un consensus s’est formé pour y revenir. La droite le souhaitait car elle était diminuée par son incapacité à canaliser lemouvement social de 2019. La gauche aussi, parce que le vote volontaire n’avait pas résorbé les différences de classes – les communes riches votant bien plus que les pauvres ». Selon les sondages, cette mesure aurait plutôt tendance à favoriser l’extrême droite populiste, les anciens abstentionnistes étant généralement mécontents de la classe politique traditionnelle, dans un contexte d'immigration de masse[17].

Système électoral

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Leprésident de la République est élu auscrutin uninominal majoritaire à deux tours pour un mandat de quatre ans non renouvelable de manière consécutive. Est élu le candidat qui recueille lamajorité absolue des votes valides au premier tour, organisé le troisième dimanche de novembre de la quatrième année du mandat présidentiel en cours. À défaut, les deux candidats arrivés en tête au premier tour s'affrontent lors d'un second organisé le quatrième dimanche suivant le premier. le candidat recueillant le plus de voix est alors déclaré élu[18].

Candidatures

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Candidatures de la coalition présidentielle

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La large victoire du « non » au référendum constitutionnel de 2022 et l'impopularité de Boric rendent incertain le maintien de la gauche au pouvoir à l'élection présidentielle de 2025[19].

Candidatures de l'opposition

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Depuis les élections présidentielles de 2021, oùJosé Antonio Kast a perdu, l'opposition de droite a entamé une intense discussion pour choisir un candidat à la présidentielle. Le succès électoral obtenu après leréférendum de 2022 a stimulé deux grandes candidatures dans les deux secteurs majeurs de l'opposition :Evelyn Matthei et José Antonio Kast.

  • Chile Vamos, coalition formée en 2016 pour réunir des partis politiques de centre-droit et de droite, s'est en partie désunie. En effet, à partir de 2022, la gestion d'Evelyn Matthei dans la commune de Providencia l'a portée à être la candidate la mieux placée dans les sondages, ce à quoi s'est ajoutée une revalorisation deSebastián Piñera[25]. Cependant, le décès de l'exprésident en février 2024 a facilité le chemin à Matthei, dans l'attente d'une primaire électorale[26].
  • Parti national libertarien :Johannes Kaiser est un candidat potentiel à ces élections.
  • Parti républicain, formation beaucoup plus conservatrice dirigée par Kast : depuis sadéfaite en 2021[27], Kast se positionne comme le leader de l'opposition. Cependant, une série d'erreurs dans la campagne duréférendum constitutionnel de 2023 a provoqué sa chute dans les sondages[28].

De plus, la droite s'est également divisée après leréférendum constitutionnel de 2023. Chile Vamos et le Parti républicain ont appelé à voter pour, bien qu'un secteur du PR dominé par le sénateur Rojo Edwards et la journaliste indépendante Teresa Marinovic ait appelé à voter contre[29]. Ce secteur politique, après le triomphe du non, a pris la décision de présenter une candidature présidentielle, celle du députéJohannes Kaiser[30], puis celle de l'avocateMarcela Cubillos[31].

Candidatures indépendantes

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Les candidaturesindépendantes oualternatives ne sont alignées ni sur les partis du gouvernement de Gabriel Boric, ni sur l'opposition actuelle à ce gouvernement. D'une part, à gauche, les noms du cinéasteMarco Enríquez-Ominami[32] et du professeur Eduardo Artés ont été proposés, tandis que leParti révolutionnaire des travailleurs a lui aussi annoncé sa participation, dénonçant l'adaptation de la coalition de gauche aux élites chiliennes. A droite, la journalistePamela Jiles (dont le positionnement idéologique n'est pas clair[33],[34]), l'ingénieur Franco Parisi, le député Gaspar Rivas, le maire Rodolfo Carter (ce dernier, proche de Chile Vamos), ont été évoqués[35],[36]. Enfin, à l'extrême droite, l'irruption de l'écrivain Axel Kaiser reste finalement sans effet puisqu'il se retire en faveur de son frèreJohannes[37].

Campagne

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La campagne est dominée par les sujets de l'insécurité dans un contexte de hausse de la criminalité liée au crime organisé et d'une forte progression de l'immigration illégale. Le taux d'homicide est ainsi passé en dix ans de 2,6 à 6 pour 100 000 habitants, tandis que des formes de criminalité« jusque-là inconnues dans le pays » font leur apparitions avec l'arrivée de groupes criminels étrangers comme leTren de Aragua vénézuelien. La population fait en effet face à des assassinats commandités, des extorsions et des enlèvements. Ces derniers se chiffrent à 868 en 2025, soit une augmentation de 76 % depuis le début du mandat de Gabriel Boric en 2021[38],[39].

L'augmentation considérable du nombre d'étrangers, qui double en seulement sept ans pour atteindre 8,8 % de la population chilienne en 2025, voit la population associer hausse de l'immigration illégale — principalement vénézuelienne — et hausse de l'insécurité[38].

Jeannette Jara promet un renforcement du contrôle de l'immigration, tandis que José Antonio Kast fait campagne sur la promesse d'expulsions massives, la sécurisation des frontières, un meilleur armement des forces de l'ordre et un recours à l'armée dans les zones les plus touchées. Sur sa droite,Johannes Kaiser, duParti national libertarien (PNL) soutenu par la coalitionChangement pour le Chili (CpCh), promet même d'envoyer ceux ayant un casier judiciaire dans la« mégaprison » construite par le présidentNayib Bukele auSalvador. La montée de l'extrème droite relègue au second plan la droite traditionnelle incarnée parEvelyn Matthei, candidate de l'Union démocrate indépendante (UDI) soutenue par Chili grand et uni (CpGU), qui peine à convaincre face à la prédominance du discours sécuritaire[38].

Sondages

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Premier tour

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Image panoramique
Moyenne lissée des sondages pour le premier tour.
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Second tour

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Image panoramique
Moyenne lissée des sondages pour le second tour
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Résultats

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Résultats nationaux préliminaires[40]
(dépouillés à 99,99 %)
CandidatParti et
Coalition
Premier tourSecond tour
Voix%Voix%
Jeannette JaraPCCh (UpC)3 476 61526,85
José Antonio KastPRch (CpCh)3 097 71723,92
Franco ParisiPDG2 552 64919,71
Johannes KaiserPNL (CpCh)1 804 77313,94
Evelyn MattheiUDI (CpGU)1 613 79712,46
Harold Mayne-NichollsIndépendant163 2731,26
Marco Enríquez-OminamiIndépendant154 8501,20
Eduardo ArtésIndépendant86 0410,66
Votes valides12 949 71596,26
Votes nuls360 9262,68
Votes blancs142 0831,06
Total13 452 724100100
Abstention2 326 37814,74
Inscrits / participation15 779 10285,2615 779 102

Analyse et conséquences

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Résultats au1er tour.

Premier tour

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L'introduction duvote obligatoire voit la participation exploser, passant de 47 % en 2021 à 85 % en 2025, soit une hausse de plus de six millions de suffrages. Le premier tour voit arriver en têteJeannette Jara, candidate duParti communiste (PCCh) et de la coalition de gaucheUnité pour le Chili (UpCh), qui réunit près de 27 % des voix. Elle se retrouve enballotage au second tour contreJosé Antonio Kast, soutenu par leParti républicain (PRch) et la coalition d'extrême droite Changement pour le Chili (CpCh), qui en réunit près de 24 %. Bien qu'arrivée en tête, Jeannette Jera souffre cependant de son manque de réserve de voix, la quasi totalité des autres candidats éliminés au premier tour étant de droite. Leurs électeurs sont par conséquent jugés plus enclins à se reporter sur son adversaire[41].

C'est la deuxième fois que José Antonio Kast se qualifie pour le second tour après sa défaite face àGabriel Boricen 2021. Le candidat d'extrême droite bénéficie cette fois ci d'un soutien populaire bien plus conséquent, après une campagne électorale où ont dominés les thèmes de l'insécurité de la population face au crime organisé, et du rejet de l'immigration. Le premier tour ayant réuni près de 70 % de voix pour des candidats de droite, il aborde cette fois-ci le second en position de favori. Au soir du scrutin,Johannes Kaiser etEvelyn Matthei, arrivés respectivement quatrième et cinquième au premier tour avec 14 et 12 % des voix, appellent à voter pour lui[42],[43]. C'est la première fois depuis la fin de ladictature militaire d'Augusto Pinochet en 1990 que l'extrême droite est en position de remporter la présidence[44],[38].

Références

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  1. « Au Chili, le pouvoir annonce un référendum attendu sur la Constitution »,Courrier international,(consulté le).
  2. « Chili : après la crise, un référendum pour une nouvelle Constitution »,Le Point,(consulté le).
  3. « Chili: vers une nouvelle Constitution », surRFI,(consulté le).
  4. « Vote historique au Chili pour une Assemblée constituante », surlemonde.fr,(consulté le).
  5. « Le Chili vote en faveur d'une réécriture en profondeur de la Constitution héritée de Pinochet », surlefigaro.fr(consulté le).
  6. « Chili. Les indépendants et la gauche en tête du vote constitutionnel ».
  7. (es) « Ya hay fecha: plebiscito de salida para votar una nueva Constitución será el 4 de septiembre », surLa Tercera, laterceracom,(consulté le).
  8. a etbNaïla Derroisné, « Chili : les opposants à la nouvelle Constitution se mobilisent », surRFI,.
  9. « Chili : "Le corps électoral silencieux s'est exprimé et a choisi massivement le rejet" », surTV5MONDE,(consulté le).
  10. « Au Chili, la nouvelle Constitution massivement rejetée par référendum », surLe Monde.fr, Le Monde,(ISSN 1950-6244, consulté le).
  11. « Après le « non » au référendum au Chili, un nouveau processus constitutionnel commence pour le président Gabriel Boric », surLe Monde.fr, Le Monde,(ISSN 1950-6244, consulté le).
  12. « Chili : « Si la droite s’allie à l’ultradroite, elles auront la possibilité d’écrire la Constitution qu’elles veulent » »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
  13. « Au Chili, l’extrême droite victorieuse de l’élection du Conseil constitutionnel », surLe Monde.fr, Le Monde,(ISSN 1950-6244, consulté le).
  14. a etb« Chili : la nouvelle Constitution rejetée par référendum », surLe Monde.fr, Le Monde,(ISSN 1950-6244, consulté le).
  15. « Chili : second rejet d’une nouvelle Constitution », surLe Figaro.fr, Le Figaro,(ISSN 0182-5852, consulté le).
  16. FRANCE24, « Le Chili rejette par référendum le projet de nouvelle Constitution », surFrance 24, FRANCE24,(consulté le).
  17. Hippolyte Radisson, correspondance àSantiago (Chili), « Au Chili, l’obligation de vote à la présidentielle favorise populisme et extrême droite », surLibération(consulté le)
  18. (es)« Presidencia de la República de Chile », surwww.presidencia.cl(version du surInternet Archive).
  19. (es) RocíoMontes, « Sin luna de miel: por qué la popularidad de Gabriel Boric está por debajo del 30% en Chile »,El País Chile,(consulté le)
  20. (es) ConstanzaCarrillo, « "Es una pérdida de tiempo": ministra Vallejo descarta referirse a opción de ser candidata presidencial »,BioBioChile - La Red de Prensa Más Grande de Chile,(consulté le)
  21. (es)Cooperativa.cl, « Presidenciales 2025: Jadue se declara "siempre disponible" »,Cooperativa.cl(consulté le)
  22. (es)Cooperativa.cl, « "Tohá es una carta natural a la Presidencia de Chile", dice la jefa de senadores PPD »,Cooperativa.cl(consulté le)
  23. (es) El MercurioS.A.P, « PS defiende posibilidad de que Bachelet llegue a ser candidata, luego de su posicionamiento en la campaña »,Emol,(consulté le)
  24. (es) « Oficialismo acuerda sumar en lista única a la DC para las elecciones municipales y regionales de 2024 », surCNN Chile(consulté le)
  25. « Evelyn Matthei es la figura política mejor evaluada (74%) y lidera en intención de voto espontáneo con 22% »,Sitio Web Cadem(consulté le)
  26. (es) « Experto por posible sucesor político del expdte. Piñera: “La derecha está viendo que hoy, la candidata más competitiva es Evelyn Matthei”. »,Radio Universo(consulté le)
  27. (es) RocíoMontes, « Kast capitaliza el voto republicano: las esquirlas de la elección en la que la extrema derecha se convirtió en el primer partido de Chile »,El País Chile,(consulté le)
  28. (es)T13, « Cómo José Antonio Kast busca salir del incómodo momento en el que se encuentra »,https://www.facebook.com/teletrece,(consulté le)
  29. EsperanzaNavarrete, « Grupo de parlamentarios de derecha anuncia voto ‘En contra’ de la propuesta constitucional: “No soluciona ningún problema del mundo real” »,La Tercera,(consulté le)
  30. (es) FranciscoSolís, « Johannes Kaiser anuncia precandidatura presidencial y que quiere enfrentar primarias en la derecha »,BioBioChile - La Red de Prensa Más Grande de Chile,(consulté le)
  31. (es)T13, « Diputado UDI cree que Marcela Cubillos “tiene pasta para ser candidata presidencial” »,https://www.facebook.com/teletrece,(consulté le)
  32. (es)CHVNoticias.cl, « ME-O no descartó quinta candidatura presidencial: “Soy un animal político y estoy en la lucha” »,CHVNoticias.cl(consulté le)
  33. (es)CNN Chile, « JAK felicitó a Jiles por abstención en moción de censura: “Qué bueno que votó con la derecha hoy” »(consulté le)
  34. (es)El Desconcierto, « Pamela Jiles anuncia candidatura al Congreso: “Quemo todas mis naves por Beatriz Sánchez y el Frente Amplio” »,(consulté le)
  35. (es)Cooperativa.cl, « [Video] Gaspar Rivas anunció candidatura presidencial y recibió irónica ovación de sus pares »,Cooperativa.cl(consulté le)
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  37. (es)Cooperativa.cl, « Axel Kaiser se baja de la carrera presidencial a favor de su hermano Johannes »,Cooperativa.cl(consulté le)
  38. abc etd« Chili : une élection présidentielle sur fond d'insécurité et de poussée de l'extrême droite ».
  39. « Présidentielle au Chili : la criminalité et l'immigration au coeur de la campagne ».
  40. (es) Servel, « Servel Chile. Elecciones 2025. », surServel(consulté le)
  41. (nl) « Far right poised to win Chile’s presidency », surwww.ft.com(consulté le).
  42. (pt) Raul Holderf Nascimento, « Johannes Kaiser, da direita libertária, anuncia adesão a Kast no 2º turno do Chile », surConexão Política, conexaopoliticabrasil,(consulté le).
  43. (en) [{@type:Person, « Far-right candidate José Antonio Kast favourite to become Chile’s next president after first round vote », surthe Guardian,(consulté le).
  44. Courrier international, « Présidentielle au Chili : en ballottage défavorable, la gauche affrontera l’extrême droite au second tour », surCourrier international,(consulté le).

Liens externes

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