Cet article ou cette section contient des informations sur unscrutin récent ou en cours.
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| Élection présidentielle bissau-guinéenne de 2025 | ||||||||||||||
| Président | ||||||||||||||
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| Sortant | ||||||||||||||
| Umaro Sissoco Embaló M-G15 | ||||||||||||||
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L’élection présidentielle bissau-guinéenne de 2025 est prévue le enGuinée-Bissau afin d'élire leprésident de la république pour un mandat de cinq ans.

Umaro Sissoco Embaló est candidat à l'élection présidentielle de 2019[1]. Il arrive deuxième du premier tour, derrièreDomingos Simões Pereira, le dirigeant du parti longtemps au pouvoir à partir de l'indépendance, leParti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC)[2]. Il réussit à rallier plusieurs prétendants à lui pour le second tour, notamment le président sortantJosé Mário Vaz, l'ancien Premier ministreCarlos Gomes Júnior[3] etNuno Gomes Nabiam[4]. Embaló l'emporte[5].
Le, il est procédé par la CNE à une vérification des procès-verbaux du second tour des sessions des commissions régionales électorales sur demande de laCommunauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), afin de tenter de sortir le pays de l'impasse politique[6]. À l'issue de cette opération, la commission nationale électorale donne de nouveau Umaro Sissoco Embaló vainqueur du scrutin le[7]. Le, la Cour suprême rejette la demande du PAIGC d'annuler la nouvelle décision de la CNE du qui confirmait ses précédentes proclamations, quant aux résultats du second tour[8]. La CNE établit le un nouveau procès-verbal, cette fois exhaustif, et donnant toujours avec les mêmes résultats Embaló gagnant[9].
Aristides Gomes est limogé de son poste de Premier ministre au lendemain de l'investiture d'Umaro Sissoco Embaló. Le 29 février, Embaló nomme comme Premier ministreNuno Gomes Nabiam. Le nouveau président justifie cette décision par l'impossible cohabitation entre les deux hommes[10]. En réaction, l'Assemblée nationale a investi son président Cipriano Cassamá comme président par intérim, alors qu'Embaló réside au palais présidentiel[11]. Le 26 juin, cinq députés du PAIGC rejoignent la coalition au pouvoir[12], et le gouvernement obtient la confiance du Parlement le[13].
Des hommes armés ont encerclé le palais du gouvernement le, où leprésident Umaro Sissoco Embaló et lePremier ministre Nuno Gomes Nabiam se seraient rendus pour assister à une réunion du cabinet[14]. Le, le président Umaro Sissoco Embaló annonce la dissolution de l'Assemblée nationale populaire, annonce des élections anticipées pour le 18 décembre 2022 et reconduit Nuno Gomes Nabiam[15],[16].
Lesélections législatives bissau-guinéennes de 2023 sont remportées par la coalition de laPlateforme de l'alliance inclusive-Terra Ranka (PAI-Terra Ranka) menée par le PAIGC qui arrive en tête et décroche lamajorité absolue des sièges. LeMouvement pour l'alternance démocratique G-15 (Madem G15) du présidentUmaro Sissoco Embaló arrive loin derrière en deuxième position. Le Madem G15 aurait souffert des luttes internes au parti ainsi que de l'incapacité du président à résoudre la chute des prix dans le secteur de lanoix de cajou, dont la population tire une large part de ses revenus[17],[18]. Le,Domingos Simões Pereira est élu président de l'Assemblée nationale populaire[19]. Geraldo Martins est nommé Premier ministre le[20].
Dans la nuit du au, de nombreux troubles éclatent entre l'armée et des forces de sécurité qui font deux morts, troubles qualifiés de« tentative de coup d'État » par le président Embaló après son retour de la COP28 le 2 décembre 2023[21]. En réponse, celui-ci dissout le parlement le[22]. Le, Umaro Sissoco Embalo reconduit Geraldo Martins au poste de Premier ministre[23], puis le congédie et le remplace une semaine plus tard, le, parRui Duarte de Barros[24].
Le, à la sortie duconseil des ministres, Embaló affirme qu'il ne ce présenterait pas à la prochaine élection présidentielle après avis de sa femmeDinisia Reis Embaló[25],[26]. Il annonce le lendemain envisager de revenir sur sa décision[27].
Alors que l'opposition et le président sortant divergent sur la date de la fin du mandat présidentiel, les premiers la situent au, cinq ans après sa prestation de serment, et le second au 3 septembre, date de la confirmation de son élection par la Cour suprême, celle-ci déclare que le mandat présidentiel s'achèvera à la deuxième date. Umaro Sissoco Embaló annonce qu'il transférera le pouvoir après l'élection présidentielle[28]. Le, il fixe la date du scrutin au[29], puis au le[30].
En, Domingos Simões Pereira rentre de son exil au Portugal pour pouvoir participer aux élections[31]. Le, la Cour suprême invalide la candidature de la coalitionPlateforme de l'alliance inclusive-Terra Ranka, qu'il dirige, auxélections législatives, et compromet sa candidature à la présidentielle[32].
Le, la candidature de Domingos Simões Pereira à la présidentielle n'est pas retenue par la Cour suprême[33].
Leprésident de la Guinée-Bissau est élu auscrutin uninominal majoritaire à deux tours pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Si aucun candidat ne recueille la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, un second est organisé entre les deux candidats arrivés en tête, et celui recueillant le plus de suffrages est déclaré élu.
Le, des coups de feu éclatent à proximité du palais présidentiel. L'incident s'est produit en plein jour, dans un contexte déjà marqué par une forte nervosité trois jours après la tenue des élections présidentielle et législatives, dont les résultats étaient toujours attendus pour le lendemain.Vers midi, le président sortant annonce àJeune Afrique qu'un coup d'État est en train de se produire à son encontre. Quelques heures plus tard, l'armée annonce prendre le pouvoir et suspendre le processus électoral. Selon l'opposantDomingos Simões Pereira, des militaires ont tenté de prendre d'assaut le siège de la commission électorale pour la forcer à proclamer la victoire du président sortant, plutôt que de celle deFernando Dias, qui aurait remporté le scrutin[34]'[35]'[36].
Les opposants Domingos Simões Pereira et Fernando Dias sont également arrêtés et détenus dans une base aérienne[37].
| Présidentielle | |
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| Législatives | |
| *Suffrage indirect | |