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Élément chimique

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Pour les articles homonymes, voirÉlément.

Échantillons descorps simples, classés selon letableau périodique. Ceux qui manquent dans le tableau sont tropradioactifs pour être présentés en toute sécurité.

Unélément chimique est une classe d'atomes dont lenoyau compte un même nombre deprotons. Ce nombre, notéZ, est lenuméro atomique de l'élément, qui détermine laconfiguration électronique des atomes correspondants, et donc leurs propriétésphysicochimiques. Ces atomes peuvent en revanche compter un nombre variable deneutrons dans leur noyau, ce qu'on appelle desisotopes. L'hydrogène, lecarbone, l'azote, l'oxygène, lefer, lecuivre, l'argent, l'oretc., sont des éléments chimiques, dont le numéro atomique est respectivement 1, 6, 7, 8, 26, 29, 47, 79, etc. Chacun est conventionnellement désigné par unsymbole chimique : H, C, N, O, Fe, Cu, Ag, Au, etc. Au total, 118 éléments chimiques ont été observés, de numéro atomique1 à118[a]. Parmi eux,94 éléments ont été identifiés sur Terre dans le milieu naturel, et 80 ont au moins unisotope stable : tous ceux de numéro atomique inférieur ou égal à82 hormis les éléments43 et61. Les 24 autres sont deséléments synthétiques.

Les éléments chimiques peuvent se combiner entre eux au cours deréactions chimiques pour former d'innombrablescomposés chimiques. Ainsi, l'eau résulte de la combinaison d'oxygène et d'hydrogène enmolécules deformule chimique H2O — deuxatomes d'hydrogène et un atome d'oxygène. Dans des conditions opératoires différentes, l'oxygène et l'hydrogène pourront donner des composés différents, par exemple duperoxyde d'hydrogène, ou eau oxygénée, de formule H2O2 — deux atomes d'hydrogène et deux atomes d'oxygène. Réciproquement, chaque composé chimique peut être décomposé en éléments chimiques distincts, par exemple l'eau peut êtreélectrolysée enoxygène ethydrogène.

Une substance pure constituée d'atomes du même élément chimique est appeléecorps simple, et ne peut pas être décomposée en d'autres éléments distincts, ce qui différencie un corps simple d'un composé chimique. L'oxygène est un élément chimique, mais le gaz appelé couramment « oxygène » est un corps simple dont le nom exact estdioxygène, de formule O2, pour le distinguer de l'ozone, de formule O3, qui est également un corps simple ; l'ozone et le dioxygène sont desvariétés allotropiques de l'élément oxygène. L'état standard d'un élément chimique est celui du corps simple dont l'enthalpie standard de formation est la plus faible auxconditions normales de température et de pression, par convention égale à zéro.

Un élément chimique ne peut pas se transformer en un autre élément par une réaction chimique, seule uneréaction nucléaire appeléetransmutation peut y parvenir. Cette définition a été formulée en substance pour la première fois par le chimiste françaisAntoine Lavoisier en1789[2],[b]. Les éléments chimiques sont communément classés dans une table issue des travaux du chimiste russeDmitri Mendeleïev et appelée « tableau périodique des éléments » :

 12 3456789101112131415161718
1H  He
2LiBe BCNOFNe
3NaMg AlSiPSClAr
4KCa ScTiVCrMnFeCoNiCuZnGaGeAsSeBrKr
5RbSr YZrNbMoTcRuRhPdAgCdInSnSbTeIXe
6CsBa*LuHfTaWReOsIrPtAuHgTlPbBiPoAtRn
7FrRa*
*
LrRfDbSgBhHsMtDsRgCnNhFlMcLvTsOg
   
 *LaCePrNdPmSmEuGdTbDyHoErTmYb 
 *
*
AcThPaUNpPuAmCmBkCfEsFmMdNo 
 
Tableau périodique deséléments chimiques
 

Définitions

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Noms, symboles

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En 2011 l'Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA) a entériné les noms en anglais et lessymboles chimiques internationaux des 112 premiers éléments (par ordre denuméro atomique)[3]. Le, l'UICPA a nommé deux éléments supplémentaires, leflérovium Fl et lelivermorium Lv (numéros 114 et 116)[4],[5]. Le l'UICPA a officialisé l'observation de quatre autres éléments, de numéros atomiques 113, 115, 117 et 118, mais ne leur a pas attribué de noms définitifs. Provisoirement désignés sous les noms systématiques d'ununtrium (Uut), ununpentium (Uuv), ununseptium (Uus) et ununoctium (Uuo)[6], ils reçurent leur nom définitif le, respectivementnihonium (Nh),moscovium (Mc),tennesse (Ts) etoganesson (Og)[7].

Quand on veut représenter par un symbole un élément quelconque, on choisit généralement la lettre M (parfois en italique[c]). Quand on veut représenter différents types d'éléments interchangeables, notamment pour écrire la formule chimique d'unminéral, on se résout à employer des lettres comme A, B, C ou X, Y, Z, dans un contexte où l'on sait qu'il ne s'agit pas des éléments portant ces symboles (argon, bore, etc.)[d].

Abondance

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Article détaillé :Abondance d'un élément chimique.
Abondance des dix éléments les plus fréquents dansnotre galaxie, estimée parspectroscopie[8].
ZÉlémentppm
1Hydrogène739 000
2Hélium240 000
8Oxygène10 400
6Carbone4 600
10Néon1 340
26Fer1 090
7Azote960
14Silicium650
12Magnésium580
16Soufre440

En 2025, 118 éléments ont été observés. « Observé » signifie qu'on a identifié au moins un atome de cet élément de façon raisonnablement sûre : ainsi, seuls trois atomes de l'élément 118 (l'oganesson), détectés à travers les produits de leurchaîne de désintégration (l'un en 2002 et deux autres en 2005), ont justifié l'annonce de sa découverte en 2006. En 2020 il n'y en avait toujours que cinq[9].

Seuls les 94 premiers éléments sont observés surTerre dans le milieu naturel. Parmi eux, six ne sont présents qu'à l'état detraces : letechnétium43Tc, leprométhium61Pm, l'astate85At, lefrancium87Fr, leneptunium93Np et leplutonium94Pu. Il s'agit d'éléments qui se désintègrent trop rapidement en comparaison de leur taux de formation ; le neptunium93Np et le plutonium94Pu résultent par exemple de lacapture neutronique par lethorium90Th ou surtout par l'uranium92U. Leréacteur nucléaire naturel d'Oklo a aussi produit lestransuraniens de l'américium95Am jusqu'aufermium100Fm, mais ils se sont rapidement désintégrés en éléments plus légers[10].

Les astronomes ont observé les raiesspectroscopiques des éléments jusqu'à l'einsteinium99Es dans l'étoile de Przybylski.

Les 18 autres éléments observés non détectés sur Terre ni dans l'espace ont été produits artificiellement parréactions nucléaires à partir d'éléments plus légers.

Selon lemodèle standard de la cosmologie, l'abondance relative desisotopes des 95éléments naturels dans l'univers résulte de quatre phénomènes[11] :

Numéro atomique

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Lenuméro atomique d'un élément, notéZ[e], est égal au nombre deprotons contenu dans lesnoyaux desatomes de cet élément. Par exemple, tous lesatomes d'hydrogène ne comptent qu'un seul proton, donc le numéro atomique de l'hydrogène estZ = 1. Si tous les atomes d'un même élément comptent le même nombre de protons, ils peuvent en revanche avoir différents nombres deneutrons : chaquenombre de neutrons possible définit unisotope de l'élément.

Les atomes étant électriquement neutres, ils comptent autant d'électrons, chargés négativement, que de protons, chargés positivement, de sorte que le numéro atomique représente également le nombre d'électrons des atomes d'un élément donné. Les propriétés chimiques d'un élément étant déterminées avant tout par saconfiguration électronique, on comprend que le numéro atomique est la caractéristique déterminante d'un élément chimique.

Le numéro atomique définit entièrement un élément : connaître le numéro atomique revient à connaître l'élément. C'est pour cela qu'il est généralement omis avec les symboles chimiques, sauf éventuellement pour rappeler la position de l'élément dans le tableau périodique. Lorsqu'il est représenté, il se positionne en bas à gauche du symbole chimique :ZX.

Nombre de masse

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Lenombre de masse d'un élément, notéA[e], est égal au nombre denucléons (protons etneutrons) contenus dans lenoyau de l'atome. Tous les atomes d'un élément ont par définition le même nombre de protons, mais ils peuvent avoir des nombres de neutrons différents, donc des nombres de masse différents, et on les appelle desisotopes. Par exemple, l'hydrogène1H a trois isotopes : leprotium1
1
H
ou hydrogène courant a un proton et aucun neutron ; ledeutérium2
1
H
, plus rare, a un proton et un neutron ; enfin letritium,3
1
H
, a un proton et deux neutrons, mais il estradioactif et n'est présent naturellement qu'à l'état detraces.

Le nombre de masse n'a généralement aucune incidence sur les propriétés chimiques des atomes, car il n'affecte pas leurconfiguration électronique ; uneffet isotopique peut néanmoins être observé pour les atomes légers, c'est-à-dire lelithium3Li, l'hélium2He et surtout l'hydrogène1H, car l'ajout ou le retrait d'un neutron dans le noyau de tels atomes entraîne une variation relative significative de la masse de l'atome, qui affecte les fréquences et l'énergie devibration et derotation desmolécules (mesurable parspectroscopie infrarouge). Cela modifie la cinétique desréactions chimiques, et l'intensité desliaisons chimiques, lepotentiel d'oxydoréduction. Pour les éléments lourds, en revanche, le nombre de masse n'a pratiquement pas d'influence sur leurs propriétés chimiques.

Ladensité volumique est proportionnelle à la masse atomique donc presque au nombre de masse. La vitesse de translation étant inversement à la racine carrée de lamasse moléculaire, certains propriétés physiques comme lavitesse du son, laconductibilité thermique, lavolatilité, lavitesse de diffusion sont un peu modifiées. Les propriétés physiques peuvent différer suffisamment pour permettre de séparer les isotopes, comme238
92
U
et235
92
U
, pardiffusion oucentrifugation.

Le nombre de masse n'affectant pas les propriétés chimiques des éléments, il est généralement omis avec les symboles chimiques, sauf lorsqu'il s'agit de distinguer des isotopes. Lorsqu'il est représenté, il se positionne en haut à gauche du symbole chimique :AX.

Masse atomique

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L'unité de masse atomique unifiée a été définie par l'UICPA en 1961 comme étant exactement le douzième de la masse du noyau d'un atome de12C (carbone 12) :

1u ≈ 1,660 539 068(52) × 10−27 kgkg ≈ 931,49410372(29)MeV/c2.

Lamasse au repos d'unnucléon n'est en effet pas pertinente pour mesurer la masse des atomes carprotons etneutrons n'ont pas exactement la même masse au repos — respectivement 1,672 621 925 95(52) × 10−27 kg et 1,674 927 500 56(85) × 10−27 kg — et surtout cette masse diffère de celle qu'ils ont lorsqu'ils font partie d'unnoyau atomique en raison de l'énergie de liaison nucléaire de ces nucléons, qui induit undéfaut de masse entre la masse réelle d'un noyau atomique et le cumul des masses au repos des nucléons qui composent ce noyau.

Lamasse atomique d'un élément est égale à la somme des produits desnombres de masse de ses isotopes par leurabondance naturelle. Appliqué par exemple au plomb, cela donne :


Isotope Abondance naturelleAProduit
204Pb1,4 %    × 204 =2,9
206Pb24,1 %    × 206 =49,6
207Pb22,1 %    × 207 =45,7
208Pb52,4 %    × 208 =109,0

Masse atomique duplomb =207,2

Lamole étant définie par le nombre d'atomes contenus dans12 g decarbone 12 (soitN ≈ 6,022 141 79 × 1023 atomes), la masse atomique du plomb est donc de 207,2 g/mol, avec un défaut de masse de l'ordre de 7,561 676 MeV/c2 par nucléon.

De ce qui précède, on comprend qu'on ne peut définir de masse atomique que pour les éléments dont on connaît la composition isotopique naturelle ; à défaut d'une telle composition isotopique, on retient le nombre de masse de l'isotope connu ayant lapériode radioactive la plus longue, ce qu'on indique généralement en représentant la masse atomique obtenue entreparenthèses ou entrecrochets.

Isotopes

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Article connexe :Table des isotopes.
Isotopes les plus abondants
dans lesystème solaire[12]
IsotopeNucléides
(ppm)
1H705 700
4He275 200
16O5 920
12C3 032
20Ne1 548
56Fe1 169
14N1 105
28Si653
24Mg513
32S396
22Ne208
26Mg79
36Ar77
54Fe72
25Mg69
40Ca60
27Al58
58Ni49
13C37
3He35
29Si34
23Na33
57Fe28
2H23
30Si23

Deuxatomes dont lenoyau compte le même nombre deprotons mais un nombre différent deneutrons sont dits « isotopes » de l'élément chimique défini par le nombre de protons de ces atomes. Parmi les 118 éléments observés, seuls 80 ont au moins unisotope stable (nonradioactif) : tous les éléments denuméro atomique inférieur ou égal à 82, c'est-à-dire jusqu'auplomb82Pb, hormis letechnétium43Tc et leprométhium61Pm. Parmi ceux-ci, seuls 14 n'ont qu'un seul isotope stable (par exemple lefluor, constitué exclusivement de l'isotope19F), les 66 autres en ont au moins deux (par exemple lecuivre, dans les proportions 69 % de63Cu et 31 % de65Cu, ou lecarbone, dans les proportions 98,9 % de12C et 1,1 % de13C). Il existe en tout256 isotopes stables connus des 80 éléments non radioactifs, ainsi qu'une vingtaine d'isotopes faiblement radioactifs présents dans le milieu naturel (parfois avec unepériode radioactive tellement grande qu'elle en devient non mesurable), certains éléments ayant à eux seuls plus d'une demi-douzaine d'isotopes stables ; ainsi, l'étain50Sn en compte pas moins de dix, d'occurrences naturelles fort variables :

IsotopeAbondance naturelle
(%)
N
112Sn0,9762
114Sn0,6564
115Sn0,3465
116Sn14,5466
117Sn7,6867
118Sn24,2368
119Sn8,5969
120Sn32,5970
122Sn4,6372
124Sn5,7974

Parmi les 274 isotopes les plus stables connus (comprenant 18 isotopes « quasi stables » ou très faiblement radioactifs), un peu plus de 60 % (165nucléides pour être exact) sont constitués d'un nombre pair à la fois de protons (Z) et de neutrons (N), et un peu moins de 1,5 % (seulement quatre nucléides[f]) d'un nombre impair à la fois de protons et de neutrons ; les autres nucléides se répartissent à peu près à parts égales (un peu moins de 20 %) entre Z pair et N impair, et Z impair et N pair. Globalement, 220 nucléides stables (un peu plus de 80 %) ont un nombre pair de protons, et seulement 54 en ont un nombre impair ; c'est un élément sous-jacent à l'effet d'Oddo-Harkins, relatif au fait que, pourZ> 4 (c'est-à-dire à l'exception des éléments issus de lanucléosynthèse primordiale), les éléments denuméro atomique pair sont plus abondants dans l'univers que ceux dont Z est impair. Cet effet se manifeste notamment dans la forme en dents de scie des courbes d'abondance des éléments par numéro atomique croissant :

Abondance des éléments dans l'univers.
Abondance des éléments dans l'écorce terrestre continentale.

Isotones

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Deuxatomes qui ont le même nombre deneutrons mais un nombre différent deprotons sont ditsisotones. Il s'agit en quelque sorte de la notion réciproque de celle d'isotope.

C'est par exemple le cas desnucléides stables36S,37Cl,38Ar,39K et40Ca, situés sur l'isotone 20 : ils comptent tous 20 neutrons, mais respectivement 16, 17, 18, 19 et 20 protons ; les isotones 19 et 21, quant à eux, ne comptent aucunisotope stable.

Radioactivité

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 12 3456789101112131415161718
1H  He
2LiBe BCNOFNe
3NaMg AlSiPSClAr
4KCa ScTiVCrMnFeCoNiCuZnGaGeAsSeBrKr
5RbSr YZrNbMoTcRuRhPdAgCdInSnSbTeIXe
6CsBa
*
LuHfTaWReOsIrPtAuHgTlPbBiPoAtRn
7FrRa
*
*
LrRfDbSgBhHsMtDsRgCnNhFlMcLvTsOg
   
 
*
LaCePrNdPmSmEuGdTbDyHoErTmYb 
 
*
*
AcThPaUNpPuAmCmBkCfEsFmMdNo 
    
 Pb Un isotope au moins de cet élément est stable
 Cm Un isotope a une période d'au moins 4 millions d'années
 Cf Un isotope a une période d'au moins 800 ans
 Md Un isotope a une période d'au moins 1 journée
 Bh Un isotope a une période d'au moins 1 minute
 Og Tous les isotopes connus ont une période inférieure à 1 minute

80 des 118 éléments du tableau périodique standard possèdent au moins unisotope stable : ce sont tous les éléments denuméro atomique compris entre 1 (hydrogène) et 82 (plomb) hormis letechnétium43Tc et leprométhium61Pm, qui sontradioactifs.

Dès lebismuth83Bi, tous les isotopes des éléments connus sont (au moins très faiblement) radioactifs — l'isotope209Bi a ainsi unepériode radioactive valant un milliard de fois l'âge de l'univers. Lorsque la période dépasse quatre millions d'années, la radioactivité produite par ces isotopes est négligeable et ne constitue pas de risque sanitaire : c'est par exemple le cas de l'uranium 238, dont la période est de près de 4,5 milliards d'années.

Au-delà deZ = 110(darmstadtium281Ds), tous les isotopes des éléments ont une période radioactive de moins de 30 secondes, et de moins d'un dixième de seconde à partir dumoscovium288
115
Mc
.

Lemodèle en couches de lastructure nucléaire permet de rendre compte de la plus ou moins grande stabilité desnoyaux atomiques en fonction de leur composition ennucléons (protons etneutrons). En particulier, des « nombres magiques » de nucléons, conférant une stabilité particulière aux atomes qui en sont composés, ont été observés expérimentalement, et expliqués par ce modèle[13]. Leplomb 208, qui est le plus lourd des noyaux stables existants, est ainsi composé du nombre magique de 82 protons et du nombre magique de 126 neutrons.

Certaines théories[g] extrapolent ces résultats en prédisant l'existence d'unîlot de stabilité parmi lesnucléides superlourds, pour un « nombre magique » de 184 neutrons et — selon les théories et les modèles —114,120,122 ou126 protons.

Une approche plus moderne de la stabilité nucléaire montre toutefois, par des calculs fondés sur l'effet tunnel, que, si de tels noyaux superlourds doublement magiques seraient probablement stables du point de vue de lafission spontanée, ils devraient cependant subir desdésintégrations α avec unepériode radioactive de quelques microsecondes[14],[15],[16] ; un îlot de relative stabilité pourrait néanmoins exister autour dudarmstadtium 293, correspondant auxnucléides définis parZ compris entre 104 et 116 etN compris entre 176 et 186 : ces éléments pourraient avoir des isotopes présentant des périodes radioactives atteignant quelques minutes.

Isomères nucléaires

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Exemple d'isomérie : letantale 179
IsomèreÉnergie
d'excitation
(keV)
PériodeSpin
179Ta0,01,82 an7/2+
179m1Ta30,71,42 μs9/2-
179m2Ta520,2335 ns1/2+
179m3Ta1 252,6322 ns21/2-
179m4Ta1 317,39,0 ms25/2+
179m5Ta1 327,91,6 μs23/2-
179m6Ta2 639,354,1 ms37/2+

Un mêmenoyau atomique peut parfois exister dans plusieurs états énergétiques distincts caractérisés chacun par unspin et une énergie d'excitation particuliers. L'état correspondant auniveau d'énergie le plus bas est appeléétat fondamental : c'est celui dans lequel on trouve naturellement tous lesnucléides. Les états d'énergie plus élevée, s'ils existent, sont appelésisomères nucléaires de l'isotope considéré ; ils sont généralement très instables et résultent la plupart du temps d'unedésintégration radioactive.

On note les isomères nucléaires en adjoignant la lettre « m » — pour « métastable » — à l'isotope considéré : ainsi l'aluminium 26, dont le noyau a unspin 5+ et est radioactif avec unepériode de 717 000 ans, possède un isomère, noté26mAl, caractérisé par un spin 0+, une énergie d'excitation de6 345,2 keV et une période de6,35 s.

S'il existe plusieurs niveaux d'excitation pour cet isotope, on note chacun d'eux en faisant suivre la lettre « m » par un numéro d'ordre, ainsi les isomères dutantale 179 présentés dans le tableau ci-contre.

Un isomère nucléaire retombe à son état fondamental en subissant unetransition isomérique, qui se traduit par l'émission dephotons énergétiques,rayons X ourayons γ, correspondant à l'énergie d'excitation.

Isomères nucléaires d'intérêt particulier

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Certains isomères nucléaires sont particulièrement remarquables :

Allotropes

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Article détaillé :Allotropie.
Lediamant et legraphite sont deuxallotropes ducarbone.

Un même élément chimique peut former plusieurs corps simples différant seulement les uns des autres par l'agencement des atomes dans lesmolécules ou lesstructures cristallines qui les définissent. Lecarbone existe ainsi sous formegraphite àsystème cristallin hexagonal, sous formediamant à structure tétraédrique, sous formegraphène qui correspond à un unique feuillet hexagonal de graphite, ou encore sous formesfullerène ounanotube de carbone qui peuvent être vues comme des feuillets de graphène respectivement sphériques et tubulaires. Ces différentes formes de carbone sont appeléesallotropes de cet élément. De la même façon, l'ozone O3 et ledioxygène O2 sont des allotropes de l'élémentoxygène.

(en)Diagramme de phases simplifié ducarbone.

Chaque allotrope d'un élément ne peut exister que dans une gamme detempératures et depressions définies, ce qu'on représente par undiagramme de phases. Ainsi, le carbone ne cristallise sous forme diamant qu'en étant soumis à de hautes pressions, le diamant demeurant stable jusqu'à pression ambiante ; lorsqu'il cristallise à pression ambiante, le carbone donne néanmoins du graphite, et non du diamant.

État standard

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Parmi toutes lesvariétés allotropiques d'un élément pouvant exister auxconditions normales de température et de pression, l'état standard est, par définition, celle dont l'enthalpie standard de formation est la plus faible, par convention définie comme nulle. Celui ducarbone est legraphite, et celui de l'oxygène est ledioxygène, appelé pour cette raison communément « oxygène » en le confondant avec l'élément dont il est l'état standard.

Symboles, nomenclature et classification

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Articles détaillés :Nom des éléments chimiques etTableau périodique des éléments.

Premiers symboles

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Le chimiste suédoisJöns Jacob Berzelius (1779-1848) est à l'origine des symboles chimiques des éléments en définissant un systèmetypographique fondé sur l'alphabet latin sans aucunsigne diacritique : une lettremajuscule, parfois suivie d'unelettre minuscule (ou deux chez certains éléments synthétiques), sans point marquant normalement uneabréviation, dans une démarcheuniversaliste qui a conduit à l'adoption de symboles issus dunéolatin de l'époque moderne, par exemple :

Tous les symboles chimiques ont une validité internationale quels que soient les systèmes d'écriture en vigueur, à la différence des noms des éléments qui doivent être traduits.

Nomenclature actuelle

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L'Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA) est l'instance chargée notamment de normaliser la nomenclature internationale des éléments chimiques et de leurs symboles. Cela permet de s'affranchir des querelles de nommage des éléments, qu'il s'agisse des querelles anciennes (par exemple au sujet dulutécium, que les Allemands ont appelécassiopeium jusqu'en 1949 à la suite d'une querelle de paternité entre un Français et un Autrichien quant à la première purification de l'élément) ou récentes (notamment au sujet de l'élément 104, synthétisé par deux équipes, russe et américaine, qui s'opposaient sur le nom à donner à cet élément) :

  • le nom des 118 éléments reconnus par l'UICPA est à présent fixé, et le symbole chimique de ces éléments est unifié dans le monde entier[7] ;
  • les éléments suivants, encore hypothétiques, reçoivent à titre provisoire unedénomination systématique fondée sur leurnuméro atomique. L'élément 119 est ainsi appeléununennium (Uue), l'élément 120unbinilium (Ubn), etc.

Letableau périodique des éléments est universellement utilisé pour classer les éléments chimiques de telle sorte que leurs propriétés soient largement prédictibles en fonction de leur position dans ce tableau. Issue des travaux du chimiste russeDmitri Mendeleïev et de son contemporain allemand méconnuJulius Lothar Meyer, cette classification est ditepériodique car organisée en périodes successives au long desquelles les propriétés chimiques des éléments, rangés parnuméro atomique croissant, se succèdent dans un ordre identique.

Ce tableau fonctionne parfaitement jusqu'aux deux tiers de laseptième période, ce qui englobe les 95 éléments détectés naturellement surTerre ou dans l'espace ; au-delà de lafamille desactinides (éléments qu'on appelle lestransactinides), des effetsrelativistes, négligeables jusqu'alors, deviennent significatifs et modifient sensiblement laconfiguration électronique desatomes, ce qui altère très nettement la périodicité des propriétés chimiques aux confins du tableau.

Caractéristiques des différents éléments

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Liste des éléments :…avec nomenclatures et…illustrée.

Galerie partielle

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Z
Élément
Symbole
Famille
Masse atomique
(g/mol)
Abondance des éléments
dans la croûte terrestre
[20]
(μg/kg)
Isotopes naturels, classés par abondance décroissante
(les isotopesradioactifs sont marqués d'unastérisque)
1HydrogèneHNon-métal1,00794(7)[h],[i],[j]1 400 0001H,2H
2HéliumHeGaz noble4,002602(2)[h],[j]84He,3He
3LithiumLiMétal alcalin6,941(2)[h],[i],[j],[k]20 0007Li,6Li
4BérylliumBeMétal alcalino-terreux9,012182(3)2 8009Be
5BoreBMétalloïde10,811(7)[h],[i],[j]10 00011B,10B
6CarboneCNon-métal12,0107(8)[h],[j]200 00012C,13C,14C*
7AzoteNNon-métal14,0067(2)[h],[j]19 00014N,15N
8OxygèneONon-métal15,9994(3)[h],[j]461 000 00016O,18O,17O
9FluorFHalogène18,9984032(5)585 00019F
10NéonNeGaz noble20,1797(6)[h],[i]520Ne,22Ne,21Ne
11SodiumNaMétal alcalin22,98976928(2)23 600 00023Na
12MagnésiumMgMétal alcalino-terreux24,3050(6)23 300 00024Mg,26Mg,25Mg
13AluminiumAlMétal pauvre26,9815386(8)82 300 00027Al
14SiliciumSiMétalloïde28,0855(3)[j]282 000 00028Si,29Si,30Si
15PhosphorePNon-métal30,973762(2)1 050 00031P
16SoufreSNon-métal32,065(5)[h],[j]350 00032S,34S,33S,36S
17ChloreClHalogène35,453(2)[h],[i],[j]145 00035Cl,37Cl
18ArgonArGaz noble39,948(1)[h],[j]3 50040Ar,36Ar,38Ar
19PotassiumKMétal alcalin39,0983(1)20 900 00039K,41K,40K*
20CalciumCaMétal alcalino-terreux40,078(4)[h]41 500 00040Ca,44Ca,42Ca,48Ca*,43Ca,46Ca
21ScandiumScMétal de transition44,955912(6)22 00045Sc
22TitaneTiMétal de transition47,867(1)5 650 00048Ti,46Ti,47Ti,49Ti,50Ti
23VanadiumVMétal de transition50,9415(1)120 00051V,50V*
24ChromeCrMétal de transition51,9961(6)102 00052Cr,53Cr,50Cr,54Cr
25ManganèseMnMétal de transition54,938045(5)950 00055Mn
26FerFeMétal de transition55,845(2)56 300 00056Fe,54Fe,57Fe,58Fe
27CobaltCoMétal de transition58,933195(5)25 00059Co
28NickelNiMétal de transition58,6934(4)84 00058Ni,60Ni,62Ni,61Ni,64Ni
29CuivreCuMétal de transition63,546(3)[j]60 00063Cu,65Cu
30ZincZnMétal pauvre65,38(2)70 00064Zn,66Zn,68Zn,67Zn,70Zn
31GalliumGaMétal pauvre69,723(1)19 00069Ga,71Ga
32GermaniumGeMétalloïde72,64(1)1 50074Ge,72Ge,70Ge,73Ge,76Ge
33ArsenicAsMétalloïde74,92160(2)1 80075As
34SéléniumSeNon-métal78,96(3)[j]5080Se,78Se,76Se,82Se,77Se,74Se
35BromeBrHalogène79,904(1)2 40079Br,81Br
36KryptonKrgaz rare83,798(2)[h],[i]0,184Kr,86Kr,82Kr,83Kr,80Kr,78Kr
37RubidiumRbMétal alcalin85,4678(3)[h]90 00085Rb,87Rb*
38StrontiumSrMétal alcalino-terreux87,62(1)[h],[j]370 00088Sr,86Sr,87Sr,84Sr
39YttriumYMétal de transition88,90585(2)33 00089Y
40ZirconiumZrMétal de transition91,224(2)[h]165 00090Zr,94Zr*,92Zr,91Zr,96Zr*
41NiobiumNbMétal de transition92,90638(2)20 00093Nb
42MolybdèneMoMétal de transition95,96(2)[h]1 20098Mo,96Mo,95Mo,92Mo,100Mo*,97Mo,94Mo
43TechnétiumTcMétal de transition[98,9063][l]Traces99Tc*,99mTc*
44RuthéniumRuMétal de transition101,07(2)[h]1102Ru,104Ru,101Ru,99Ru,100Ru,96Ru,98Ru
45RhodiumRhMétal de transition102,90550(2)1103Rh
46PalladiumPdMétal de transition106,42(1)[h]15106Pd,108Pd,105Pd,110Pd,104Pd,102Pd
47ArgentAgMétal de transition107,8682(2)[h]75107Ag,109Ag
48CadmiumCdMétal pauvre112,411(8)[h]150114Cd,112Cd,111Cd,110Cd,113Cd*,116Cd*,106Cd,108Cd
49IndiumInMétal pauvre114,818(3)250115In*,113In
50ÉtainSnMétal pauvre118,710(7)[h]2 300120Sn,118Sn,116Sn,119Sn,117Sn,124Sn,122Sn,112Sn,114Sn,115Sn
51AntimoineSbMétalloïde121,760(1)[h]200121Sb,123Sb
52TellureTeMétalloïde127,60(3)[h]1130Te*,128Te*,126Te,125Te,124Te,122Te,123Te,120Te
53IodeIHalogène126,90447(3)450127I
54XénonXegaz rare131,293(6)[h],[i]0,03132Xe,129Xe,131Xe,134Xe,136Xe,130Xe,128Xe,124Xe,126Xe
55CésiumCsMétal alcalin132,9054519(2)3 000133Cs
56BaryumBaMétal alcalino-terreux137,327(7)425 000138Ba,137Ba,136Ba,135Ba,134Ba,130Ba,132Ba
57LanthaneLaLanthanide138,90547(7)[h]39 000139La,138La*
58CériumCeLanthanide140,116(1)[h]66 500140Ce,142Ce,138Ce,136Ce
59PraséodymePrLanthanide140,90765(2)9 200141Pr
60NéodymeNdLanthanide144,242(3)[h]41 500142Nd,144Nd*,146Nd,143Nd,145Nd,148Nd,150Nd*
61ProméthiumPmLanthanide[146,9151][l]Traces145Pm*
62SamariumSmLanthanide150,36(2)[h]7 050152Sm,154Sm,147Sm*,149Sm,148Sm*,150Sm,144Sm
63EuropiumEuLanthanide151,964(1)[h]2 000153Eu,151Eu*
64GadoliniumGdLanthanide157,25(3)[h]6 200158Gd,160Gd,156Gd,157Gd,155Gd,154Gd,152Gd*
65TerbiumTbLanthanide158,92535(2)1 200159Tb
66DysprosiumDyLanthanide162,500(1)[h]5 200164Dy,162Dy,163Dy,161Dy,160Dy, 158Dy,156Dy
67HolmiumHoLanthanide164,93032(2)1 300165Ho
68ErbiumErLanthanide167,259(3)[h]3 500166Er,168Er,167Er,170Er,164Er,162Er
69ThuliumTmLanthanide168,93421(2)520169Tm
70YtterbiumYbLanthanide173,054(5)[h]3 200174Yb,172Yb,173Yb,171Yb,176Yb,170Yb,168Yb
71LutéciumLuLanthanide174,9668(1)[h]800175Lu,176Lu*
72HafniumHfMétal de transition178,49(2)3 000180Hf,178Hf,177Hf,179Hf,176Hf,174Hf*
73TantaleTaMétal de transition180,9479(1)2 000181Ta,180m1Ta
74TungstèneWMétal de transition183,84(1)1 250184W,186W,182W,183W,180W*
75RhéniumReMétal de transition186,207(1)0,7187Re*,185Re
76OsmiumOsMétal de transition190,23(3)[h]1,5192Os,190Os,189Os,188Os,187Os,186Os*,184Os
77IridiumIrMétal de transition192,217(3)1193Ir,191Ir
78PlatinePtMétal de transition195,084(9)5195Pt,194Pt,196Pt,198Pt,192Pt,190Pt*
79OrAuMétal de transition196,966569(4)4197Au
80MercureHgMétal pauvre200,59(2)85202Hg,200Hg,199Hg,201Hg,198Hg,204Hg,196Hg
81ThalliumTlMétal pauvre204.3833(2)850205Tl,203Tl
82PlombPbMétal pauvre207,2(1)[h],[j]14 000208Pb,206Pb,207Pb,204Pb
83BismuthBiMétal pauvre208,98040(1)8,5209Bi*
84PoloniumPoMétal pauvre[208,9824][l]200×10−9209Po*
85AstateAtMétalloïde[209,9871][l]Traces210At*
86RadonRnGaz noble[222,0176][l]400×10−12222Rn*
87FranciumFrMétal alcalin[223,0197][l]Traces223Fr*,221Fr*
88RadiumRaMétal alcalino-terreux[226,0254][l]900×10−6226Ra*
89ActiniumAcActinide[227,0278][l]550×10−9227Ac*
90ThoriumThActinide232,03806(2)[h],[l]9 600232Th*
91ProtactiniumPaActinide231,03588(2)[l]1,4×10−3231Pa*
92UraniumUActinide238,02891(3)[h],[i],[l]2 700238U*,235U*,234U*
93NeptuniumNpActinide[237,0482][l]Traces237Np*
94PlutoniumPuActinide[244,0642][l]Traces244Pu*
95AmériciumAmActinide[243,0614][l]
96CuriumCmActinide[247,0704][l]
97BerkéliumBkActinide[247,0703][l]
98CaliforniumCfActinide[251,0796][l]
99EinsteiniumEsActinide[252,0829][l]
100FermiumFmActinide[257,0951][l]
101MendéléviumMdActinide[258,0986][l]
102NobéliumNoActinide[259,1009][l]
103LawrenciumLrActinide[264][l]
104RutherfordiumRfMétal de transition[265][l]
105DubniumDbMétal de transition[268][l]
106SeaborgiumSgMétal de transition[272][l]
107BohriumBhMétal de transition[273][l]
108HassiumHsMétal de transition[276][l]
109MeitnériumMtIndéfinie[279][l]
110DarmstadtiumDsIndéfinie[278][l]
111RoentgeniumRgIndéfinie[283][l]
112CoperniciumCnMétal de transition[285][l]
113NihoniumNhIndéfinie[287][l]
114FléroviumFlIndéfinie[289][l]
115MoscoviumMcIndéfinie[291][l]
116LivermoriumLvIndéfinie[293][l]
117TennesseTsIndéfinie[294][l]
118OganessonOgIndéfinie[294][l]

Notes et références

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Notes

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  1. Les tentatives de synthèse de l'élément 119, élément le plus léger non encore synthétisé, sont toujours infructueuses en août 2024[1].
  2. Le physicien et chimiste irlandaisRobert Boyle, souvent présenté comme l'auteur du concept d'élément chimique, pratiquait en fait l'alchimie et recherchait le moyen de procéder à latransmutation des métaux entre eux. C'est davantage dans le domaine de l'atomisme qu'il a été précurseur, avec ses travaux fondateurs sur la physique desgaz et l'énoncé de laloi de Mariotte.
  3. Exemple :(en) Tamara Đorđević et Ljiljana Karanović, « Three new Sr-bearing arsenates, hydrothermally synthesized in the system SrO–MO–As2O5–H2O (M2+ = Mg, Cu, Zn) »,European Journal of Mineralogy,vol. 30,‎,p. 785-800(DOI 10.1127/ejm/2018/0030-2749).
  4. Exemple : on exprime souvent la formule chimique d'ungrenat sous la forme XII3YIII2[SiO4]3 où XII représente un élémentdivalent et YIII un élément trivalent (a priori pas l'yttrium, ou pas spécialement).
  5. a etbLa lettreZ est l'initiale du motallemandZahl (« nombre »), etA celle deAtomgewicht (« poids atomique »).
  6. Ce sont :2H,6Li,10B, et14N ; il y en ade facto un cinquième avec le180m1Ta, qui devrait théoriquement connaître unedésintégration β en180W ainsi qu'unecapture électronique en180Hf, mais aucune radioactivité de cette nature n'a jamais été observée, de sorte que cet élément, théoriquement instable, est considéré comme stable.
  7. Notamment les théories de champ moyen et les théories MM.
  8. abcdefghijklmnopqrstuvwxyzaaabacadaeafagahaiajakal etamLa composition isotopique de cet élément dépend des sources de prélèvement, et la variation peut dépasser l'incertitude indiquée dans la table.
  9. abcdefg ethLa composition isotopique de cet élément dépend des sources du marché, ce qui peut entraîner un écart significatif par rapport à la valeur indiquée ici.
  10. abcdefghijklmn etoLa composition isotopique dépend des sources géologiques de sorte qu'une masse atomique plus précise ne peut être déterminée.
  11. La masse atomique du lithium commercial peut varier de 6,939 à 6,996 ; l'analyse de l'échantillon est nécessaire afin de déterminer la valeur exacte de la masse atomique du lithium fourni.
  12. abcdefghijklmnopqrstuvwxyzaaabacadaeafagahaiaj etakCet élément n'a pas de nucléide stable, et la valeur indiquée entre crochets correspond à la masse de l'isotope le plus stable de cet élément ou à sa composition isotopique caractéristique.

Références

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  1. FelicityNelson, « How Japan Took the Lead in the Race to Discover Element 119 »,ACS central science,vol. 10,no 9,‎,p. 1669–1673(ISSN 2374-7943,PMID 39507239,PMCID 11539895,DOI 10.1021/acscentsci.4c01266,lire en ligne, consulté le)
  2. Traité élémentaire de chimie,p. 101.
  3. « IUPAC Periodic Table of the Elements » [« Tableau périodique des éléments, selon l'IUPAC (21 janvier 2011) »](consulté le).
  4. (en) « Element 114 is Named Flerovium and Element 116 is Named Livermorium » [« Les éléments 114 et 116 sont nommés flérovium et livermorium »](consulté le)
  5. « IUPAC Periodic Table of the Elements » [« Tableau périodique des éléments, selon l'UICPA (1er mai 2013) »](consulté le).
  6. « IUPAC Periodic Table of the Elements » [« Tableau périodique des éléments, selon l'UICPA (8 janvier 2016) »](consulté le).
  7. a etb(en) « Elements 113, 115, 117, and 118 are now formally named nihonium (Nh), moscovium (Mc), tennessine (Ts), and oganesson (Og) »,.
  8. (en) KenCroswell (trad. du grec ancien),Alchemy of the Heavens, New York, Anchor,,1re éd., 340 p., poche(ISBN 978-0-385-47214-2,OCLC 34384881,lire en ligne)
  9. (en) Odile R.Smits, Jan-MichaelMewes, PaulJerabek et PeterSchwerdtfeger, « Oganesson: A Noble Gas Element That Is Neither Noble Nor a Gas »,Angewandte Chemie International Edition,vol. 59,no 52,‎,p. 23636-23640(DOI 10.1002/anie.202011976Accès libre).
  10. JohnEmsley, « Nature's Building Blocks: An A-Z Guide to the Elements »,Oxford University Press, New York, New,‎(ISBN 978-0-19-960563-7)
  11. (en)Abondance des éléments dans l'espace et nucléosynthèse.
  12. (en) DavidArnett (trad. du grec ancien),Supernovae and Nucleosynthesis, Princeton, New Jersey,Princeton University Press,,1re éd., 598 p., poche(ISBN 978-0-691-01147-9,OCLC 33162440,LCCN 95041534,lire en ligne)
  13. Nuclear Shell Model :Table 1 – Nuclear Shell Structure, d'aprèsMaria Goeppert Mayer etJ. Hans D. Jensen dans « Elementary Theory of Nuclear Shell Structure », John Wiley & Sons, New York, 1955.
  14. (en) C. Samanta, P. Roy Chowdhury et D.N. Basu, « Predictions of alpha decay half lives of heavy and superheavy elements »,Nucl. Phys. A,vol. 789,‎,p. 142–154(DOI 10.1016/j.nuclphysa.2007.04.001)
  15. (en) P. Roy Chowdhury, C. Samanta et D. N. Basu, « Search for long lived heaviest nuclei beyond the valley of stability »,Phys. Rev. C,vol. 77,‎,p. 044603(DOI 10.1103/PhysRevC.77.044603,lire en ligne)
  16. (en) P. Roy Chowdhury, C. Samanta et D. N. Basu, « Nuclear half-lives for α -radioactivity of elements with 100 < Z < 130 »,At. Data & Nucl. Data Tables,vol. 94,‎,p. 781(DOI 10.1016/j.adt.2008.01.003)
  17. Carl B. Collinset al., « First experimental evidence of induced gamma emission of a longlived Hafnium-178 isomer showing a highly efficient X-rays to gamma-rays conversion »,Phys. Rev. Lett.,82, 695 (1999).
  18. (en) B. R. Becket al., « Energy splitting in the ground state doublet in the nucleus229Th »,Physical Review Letters,vol. 98,‎,p. 142501(DOI 10.1103/PhysRevLett.98.142501,lire en ligne)
  19. (en) R. G. Helmer et C. W.Reich, « An Excited State of Th-229 at 3.5 eV »,Physical Review Letters,vol. C49,‎,p. 1845-1858(DOI 10.1103/PhysRevC.49.1845)
  20. David R. Lide (éd.) :CRC Handbook of Chemistry and Physics,85e éd., CRC Press, Boca Raton, Floride, 2005. Section 14,Geophysics, Astronomy, and Acoustics; Abundance of Elements in the Earth's Crust and in the Sea.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Unecatégorie est consacrée à ce sujet :Élément chimique.

Liens externes

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Tableaux

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 12               3456789101112131415161718
1  H   He
2  Li Be  B C N O F Ne
3  Na Mg  Al Si P S Cl Ar
4  K Ca  Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
5  Rb Sr  Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
6  Cs Ba  La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
7  Fr Ra  Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Lr Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Nh Fl Mc Lv Ts Og
8  119 120*  
 * 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 


Métaux alcalinsMétaux alcalino-terreuxLanthanidesMétaux de transitionMétaux pauvresMétalloïdesNon-métauxHalogènesGaz noblesÉléments non classés
Actinides
Superactinides
v ·m
v ·m
Stables
Instables
Exotiques
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