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Église catholique

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Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne les structures de l'Église catholique en tant qu'institution, dont font partie les Églises catholiques orientales. Pour la religion, voircatholicisme. Pour sa composition, voirComposition de l'Église catholique. Pour son histoire, voirHistoire de l'Église catholique.

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Pour les articles homonymes, voirÉglise catholique (homonymie).

Église catholique
La basilique Saint-Pierre au Vatican.
Labasilique Saint-Pierre auVatican.
MouvementCatholicisme
DirigeantLepape en tant qu'évêque de Rome et « vicaire duChrist sur Terre ».Léon XIV depuis le.
Membres1,329 milliard[1]
Site WebSaint-Siège
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Les clefs croisées d'or et d'argent du Saint-Siège symbolisent les clefs deSimon-Pierre, représentant le pouvoir papal. La triple couronne symbolise le triple pouvoir du pape en tant que « père des rois », « gouverneur du monde » et « vicaire du Christ ». La croix d'or sur un monde (globe) surmontant la tiare symbolise la souveraineté deJésus.

L'Église catholique (diteÉglise catholique romaine ouÉglise catholique apostolique et romaine) est l'institution rassemblant la totalité descatholiques, c'est-à-dire tous leschrétiens enpleine communion avec lepape et lesévêques. Elle est aussi une institution et unclergé organisés de façon hiérarchique.

Il s'agit de la plus grandeÉglisechrétienne, avec plus d'un milliard debaptisés. Elle est aussi l'une des plus anciennes institutions religieuses au monde. Elle a joué un rôle fondamental à travers l'histoire, en particulier dans lemonde occidental[2].

Sathéologie, fondée sur lesymbole de Nicée, se distingue notamment parsept sacrements dont le plus important est l'Eucharistie, célébrée pendant lamesse.

Selon son proprecatéchisme, l'Église catholique est composée d'une partie visible, l'Église militante, sur terre, et d'une partie invisible, au ciel, l'Église triomphante et l'Église souffrante ; celles-ci représentent les âmes auparadis et aupurgatoire. L'Église sur terre se conçoit comme un ensemble d'Églises particulières en communion avec le pape, défini comme le successeur de l'apôtre Pierre, et en communion les unes avec les autres. L'Église latine comprend la majorité des catholiques, mais il existe également 23Églises catholiques orientales, elles aussi en communion avec le pape. L'Église catholique est centralisée auVatican, mais sessynodes, ses assemblées d'évêques, sesdiocèses et sesparoisses locales assurent la gestion et la vie de l'Église sur tous les continents.

L'Église catholique se définit comme une institution à la fois humaine et divine :« société parfaite en dépit de l'imperfection de ses membres »[3].

Description

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L'Église catholique, apostolique et romaine

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L’appellation d'« Église catholique, apostolique et romaine » (ECAR)[4] vient du droit civil des États. Elle est utilisée dès la fin duXVIe siècle, dans l'édit de Nantes qui reconnaissait pour la première fois deux religions :« La Religion catholique, apostolique et romaine » et la« Religion prétendue réformée », c'est-à-dire ce que l'on appelle aujourd'hui leprotestantisme. En ce qui concerne la religion des catholiques, les termes « catholique » et « apostolique » sont tirés duCredo de Nicée-Constantinople (où ils qualifient l'Église plutôt qu'une religion), termes auxquels s'est adjoint l'adjectif « romaine ».

Cette expression désigne l'Église romaine dans la Constitution ou le droit de certains pays comme Malte[5], l'Argentine[6] ou Madagascar[7].

L'appellation « Église catholique apostolique romaine » figure parfois dans les textes officiels duSaint-Siège[8] mais l'expression « Église catholique » est plus fréquente, ainsi que « l'Église » tout court.

Définitions de l'Église

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Article détaillé :Église (institution).
LePapyrus 66 (Gregory-Aland), ouCodex saint Jean, v. 200.

Le mot « église » vient du latinecclesia, issu du grecἐκκλησία (ekklesia), qui signifie assemblée[9]. Lorsque les premiers chrétiens employaient le termeéglise, ils reprenaient l'une des appellations traditionnelles dujudaïsme hellénique pour désigner Israël ou le peuple de Dieu. Cependant, l’usage chrétien du termeekklesia a également sonné comme en contrepoint de celui qui en était fait dans les cités grecques. Dans le monde grec classique, l’ekklesia était une assemblée réservée aux citoyens et à laquelle les étrangers n’étaient pas admis[9]. L’Église au sens chrétien est l’assemblée dans laquelle plus personne n’est étranger. Elle est ce qui rassemble des hommes de toute nation, race, peuple et langue (Ap. 7,9).

Dans laSeptante, version grecque de la Bible hébraïque datant duIIe siècle av. J.-C., le mot grecekklesia (église) désigne une assemblée convoquée pour des raisons religieuses, souvent pour le culte. Dans cette traduction, le grecekklesia correspond toujours à l'hébreuqahal qui est cependant parfois aussi traduit parsynagôgè (synagogue). Pour le judaïsme duIer siècle,ekklesia évoque immédiatement la synagogue, à comprendre comme l'assemblée de Dieu[10]. Les mots « église » et « synagogue » étaient ainsi deux termes synonymes. Ils ne prendront un sens différent que parce que les chrétiens s'approprieront le mot église, réservant celui de synagogue aux assemblées des juifs qui refusent le christianisme et dont ils se distinguent de plus en plus clairement[11].

Le terme « Église » n’est employé que deux fois dans les Évangiles, deux occurrences qui se trouvent enMatthieu[9]. Jésus dit à Simon-Pierre :« Pierre tu es pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église. » Depuis le milieu duXXe siècle, les exégètes se posent la question de savoir si l'on peut attribuer la paternité de cette expression à Jésus[10]. L'enseignement et la pratique de ce dernier s'inscrivent dans le cadre des synagogues locales et du Temple de Jérusalem ; rien dans les Évangiles ne permet d'affirmer queJésus a fondé ou voulu fonder sa propre communauté religieuse[10]. Cette phrase témoigne de ce que, pour la communauté qui reçoit cet évangile, il y a une Église duChrist et que c'est lui qui la bâtit. Dans un autre passage deMatthieu, l'Église est la communauté locale à laquelle on appartient :« Si ton frère n’écoute pas … dis-le à l’Église ».

Le terme « Église » est beaucoup plus fréquent dans les autres textes du Nouveau Testament, où, de façon concordante avec l’usage qui en est fait dans l’Évangile de Matthieu, il désigne parfois les communautés locales, parfois l’Église dans son ensemble. Si le termeekklesia est très fréquent dans les Actes, les épîtres et l'Apocalypse, son emploi ne s'y répartit pas régulièrement. Dans les sections dont il est absent, il peut néanmoins être question de l'Église avec d'autres mots. Par exemple le motekklesia est totalement absent des quatorze premiers chapitres de laLettre aux Romains où il est toutefois beaucoup question des « appelés » (κλήτοι (klêtoï)), les « bien-aimés de Dieu », idée qui renvoie à celle d'Église comme l'assemblée à laquelle on se rend parce qu'on y est convoqué[12]. Par ailleurs, toujours sans employer directement le termeekklesia, il peut aussi être question de l'Église au moyen d'images traditionnellement employées dans la Bible pour désigner le peuple de Dieu, notamment celle de la vigne du Seigneur, particulièrement développée dans l'Évangile selon Jean[11].

LaPentecôte, miniature desÉvangiles de Rabula, 586.

Il est possible de considérer que l'Église, au sens de communauté de tous les chrétiens, naît dans la Pâque du Christ, lorsqu'il passe de ce monde à son Père. Les Pères de l'Église diront en ce sens que l'Église est née du côté du Christ, dans le sommeil de la mort, comme Ève est née du côté d'Adam pendant son sommeil, tel que le raconte leLivre de la Genèse[11]. Avec l'Évangile selon Jean, il est aussi possible d'envisager que l'Église naît lorsque le sang et l'eau jaillissent du côté transpercé du Christ en croix : le sang est le sacrifice du Christ, tandis que l'eau symbolise le baptême ou le don de l'Esprit qui est la vie de l'Église[11]. Ce don de l'Esprit saint est aussi figuré par le récit de laPentecôte dans les Actes des apôtres (Ac 1,8), de sorte que la Pentecôte se présente dans la tradition chrétienne un peu comme la date de naissance officielle de l'Église. Il s'agit du moins de saconfirmation : l'Église reçoit l'onction, la marque de l'Esprit qui scelle sa naissance dans la mort et la résurrection du Christ. C'est le moment où elle commence sa mission avec la première manifestation publique des apôtres[11].

Il n'y a pas « d'Église » au sens contemporain du terme avant l'institutionnalisation formelle à laquelle procèdeConstantin le Grand[13] ; institutionnalisation cependant déjà amorcée par des évêques intéressés par lapolitisation des structures ecclésiales, en témoignent les résultats duconcile d'Elvire (305-306). En effet, le christianisme est d'abord constitué de communautés locales considérées comme plus ou moins hérétiques. Quand elles s'organisent, il n'y a pas « l'Église » mais l'assemblée locale autour de ses ancienspresbyteroi et de sonepiscopos.

Significations du terme « catholique »

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Articles détaillés :Catholicisme etCatholicité.

L’adjectif « catholique » vient du grecκαθολικός (katholikós), signifiant « universel ». Le terme a commencé à être employé pour qualifier l’Église au début duIIe siècle[14]. Le préfixeκατά (katá) signifie « par » ou « selon », tandis que l'adjectifὅλος (hólos) signifie « tout » ou « entier »[15]. Chez Aristote,καθόλον (kathólon) est synonyme deκοινόν (koinón), c’est-à-dire « général, commun ». En grec classique unκαθολικός λόγος (katholikós lógos) signifie un « lieu commun ». L'adverbeκαθόλου (kathólou) est aussi employé selon l'usage courant dans leNouveau Testament, non pas pour qualifier l’Église, mais simplement comme adverbe signifiant « absolument », « totalement » ou « complètement » :« Ils leur défendirent absolument (καθόλου) de parler et d’enseigner au nom de Jésus (Ac. 4,18) ».

Ce mot se trouve dans lesymbole de Nicée adopté en381 et qui proclame : « Je crois en l’Église une, sainte, catholique et apostolique ». Cetteprofession de foi, qui est avec lesymbole des apôtres la plus importante de l’ancienne Église, est depuis des siècles lecredo de toutes les liturgies, de sorte que des chrétiens de toutes Églises, même lorsque commencera le temps des divisions confessionnelles, déclareront croire en l’Église catholique, indépendamment du fait que leur confession soit ou ne soit pas explicitement désignée comme « catholique » dans l’usage courant ou dans des textes officiels[16].

Mosaïque de labasilique Saint-Clément. Rome,XIIe siècle (détail)[n 1]. L'Église est figurée par la croix duChrist, avec douze colombes qui représentent lesapôtres, tandis que l'arbre de la croix se développe en de nombreuses volutes comme autant d'Églises qui en forment une seule.

Le termecatholique n’a jamais fait l’objet d’une définition officielle[16], ni avant, ni après avoir été intégré aucredo de Nicée. Son sens ancien se prend de ce qu’il signifiait alors dans le langage courant, ce qui permet de percevoir une évolution de sa signification dès lors qu’il fut appliqué à l’Église.

L’Église n’est pas qualifiée une seule fois de « catholique » ou d’« universelle » dans les textes du Nouveau Testament. Il reste néanmoins très clair que les Églises sont « une » dans l’Église, que les chrétiens doivent chercher à toujours être bien d’accord entre eux, que l’Évangile doit se répandre jusqu’aux extrémités de la Terre et parmi toutes les nations, que l’Église est ouverte à tous les peuples, qu’elle doit être sans divisions[9].

L'adjectif a commencé à être employé par des auteurs chrétiens au début duIIe siècle, à une époque où émerge la figure d’autorité locale de l’évêque et où les communautés chrétiennes cherchent progressivement à construire l'unité et la communion de celles-ci[17], en même temps que la définition de la doctrine du christianisme se dessine au fil des débats doctrinaux[14].

Le premier auteur à utiliser l'expression semble êtreIgnace d'Antioche qui, à l'aube duIIe siècle, écrit :« Là où paraît l’évêque, que là soit la communauté, de même que là où est le Christ Jésus, là est l’Église entière (καθολική ἐκκλησία (katholikê ekklêsía) »[18]. Il y a débat sur la portée de ce mot courant de la langue grecque utilisé par Ignace[19] mais, une fois entré dans la littérature chrétienne, il prend progressivement un sens particulier ou théologique. Il y exprime d’abord le caractère universel de l’Église suivant la signification grecque usuelle, mais il sert bientôt à distinguer l’Église « authentique » des communautés « hérétiques » et, en ce sens, devient synonyme d’« orthodoxie » : à partir duIVe siècle, il s'officialise en apparaissant dans lesymbole de Nicée comme l'une desquatre notes de l'Église,« une, sainte, catholique et apostolique »[18].

Le terme « catholique » devient dès lors spécifique pour parler de l’Église, exprimant à la fois que l’Église duChrist est répandue dans tout l'univers et qu'elle porte l'intégralité du dépôt de la foi[18]. De ce fait, bien que le latin disposât à l’évidence d’un terme équivalent au grecκαθολικός /katholikós avec celui deuniversalis, ce mot n’a pas été traduit en latin mais il a été simplementtranslittéré encatholicus[14].Augustin emploiera ainsi le termecatholicus pour qualifier l’Église ou les chrétiens en communion et en accord avec l’évêque de Rome tandis qu’il propose par ailleurs de larges développements sur la religion « catholique », mais il parle à ce sujet de « voie universelle », en employant le terme « universalis » plutôt que celui de « catholicus »[20].

Parler d’Église catholique, c’est affirmer que l’Église est universelle, qu’elle ne peut se replier sur une communauté ou dans un espace particulier en se coupant du tout[16], en même temps que cela revient à désigner la véritable Église du Christ« la seule légitime et authentique »[21].

Dans l’Antiquité, le mot « catholique » ne s’employait pas seulement comme un adjectif mais aussi, comme c'est le cas pour tous les adjectifs en grec, comme un nom[15] neutre avec l'article :το καθολικόν (to katholikón) (l'universel). Zénon avait ainsi écrit un traité desuniversaux : lesκαθολικά (katholiká). SelonHenri de Lubac, au moment où le termecatholique commence à être employé pour qualifier l’Église, il devient aussi d’usage de parler de l’Église comme de lacatholica (καθολική (katholikê))[15]. Ce substantif est, en effet, attesté chezTertullien[22] dans un sens absolu dès leIIe siècle et reste d'usage, quoique rarement, jusqu’auVIIe siècle. On le trouve encore chezBernard de Clairvaux auXIIe siècle. Cet usage du terme renvoie, selon Henri de Lubac, à ce que sont lesκαθολικά (katholika) (universaux) chez les philosophes. Lacatholica étant un universel, elle n’est ni un composé, ni une somme[15]. Il faut avoir recours au terme latin pour reprendre cet usage en français. C’est en ce sens qu’il peut être question de lacatholica.

À l'extérieur de l'Église catholique, certaines Églises et communautés chrétiennes emploient le mot « catholique » dans leur dénomination, sans pour autant reconnaître, dans la pratique sinon en théorie, la primauté du pape de Rome, par exemple l'Église vieille-catholique, qui regroupe environ un million de fidèles auxÉtats-Unis, enPologne, enAllemagne, enAutriche, enSuisse.

Signification du terme « apostolique »

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Les quatreévangélistes et leur symbole (letétramorphe) dans lesÉvangiles d'Aix-la-Chapelle (vers 820).
Article détaillé :Succession apostolique.

L'Église catholique considère que, du fait de lasuccession apostolique, elle est la continuatrice desapôtres (Église apostolique). Dans cette optique, tout évêque est le successeur des apôtres : il a la charge d'une Église locale (sondiocèse) sur lequel il doit veiller.

Elle considère que l'Église fondée par le Christ se perpétue dans l'Église catholique[c 1], ou plutôt qu'elle est une institution permanente qui demeure éternellement à travers les âges sans aucune discontinuité de succession apostolique, en préservant la foi intégrale et l'unité des croyants.

Signification du terme « romaine »

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Articles détaillés :Diocèse de Rome etPrimauté pontificale.

L'Église catholique est dite « romaine » parce que l'Église établie à Rome, principalement par l'apôtrePierre, a toujours été considérée comme étant la plus importante des Églises[23].

Doctrine

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Théologie

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Articles détaillés :Catholicisme,Trinité (christianisme),Théologie catholique etCatéchisme de l'Église catholique.

Lathéologie catholique s'est développée au cours des siècles selon les enseignements des premiers chrétiens et en fonction de définitions établies par lesconciles œcuméniques et lesbulles pontificales, le plus souvent par opposition aux doctrines qu'elle jugehérétiques. L'Église catholique croit qu'elle est continuellement guidée par l'Esprit saint lorsqu'elle aborde des questions de dogme etinfaillible par rapport aux erreurs théologiques[c 2],[c 3].

Elle enseigne que la Révélation n'a qu'une source, Dieu, selon deux modes de transmission distincts, laBible et laTradition[c 4],[c 5]. La Bible comprend 73 livres : 46 dans l'Ancien Testament et 27 dans leNouveau Testament. De son côté, la Tradition est interprétée par leMagistère, autorité d'enseignement constituée par le pape et le collège des évêques en communion avec le pape[24].

Triptyque des sept sacrements parRogier van der Weyden, vers 1448.

L'Église catholique croit en un Dieu unique et éternel en troishypostases, ou trois personnes, qui forment ensemble laSainte Trinité : lePère, leFils et leSaint-Esprit[c 6],[c 7]. Bien que fondamentalement distinctes, ces trois personnes sont égales et participent à la même essence divine. Cette doctrine a officiellement été définie auIVe siècle.

Sacrements

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L'Église catholique enseigne queJésus-Christ a institué septsacrements confiés à l'Église. Le nombre et la nature des sacrements ont été définis par plusieursconciles œcuméniques. Ceux-ci sont lebaptême, laconfirmation, l'eucharistie, lapénitence, l'onction des malades, l'ordre et lemariage. Les sacrements constituent des rites visibles que les catholiques considèrent comme étant des signes de la présence de Dieu et des manifestations de lagrâce de Dieu[c 8].

Organisation

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Définition théologique

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Articles détaillés :Église militante, souffrante et triomphante etCommunion des saints.

L'Église catholique se définit comme leCorps mystique du Christ. Elle est composée de l'Église militante, de l'Église triomphante et de l'Église souffrante, qui ne forment qu'une seule Église en communion avecJésus-Christ. L'Église militante regroupe l'ensemble des fidèles sur terre, l'Église triomphante comprend tous les saints qui sont au ciel et l'Église souffrante, quant à elle, comprend toutes les âmes qui sont aupurgatoire[25].

La constitution conciliaireLumen gentium indique que :« C'est ici l'unique Église du Christ, dont nous professons dans le symbolel'unité, la sainteté, la catholicité et l’apostolicité, cette Église que notre Sauveur, après sa résurrection, remit à Pierre pour qu’il en soit le pasteur […]. Cette Église comme société constituée et organisée en ce monde, c'est dans l’Église catholique qu’elle subsiste, gouvernée par le successeur de Pierre et les évêques qui sont en communion avec lui, bien que des éléments nombreux de sanctification et de vérité se trouvent hors de sa sphère, éléments qui, appartenant proprement par le don de Dieu à l’Église du Christ, portent par eux-mêmes à l'unité catholique »[26].

Composition

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Articles détaillés :Composition de l'Église catholique,Église latine etÉglises catholiques orientales.
Sceau de l'Église catholique chaldéenne.

Le papeBenoît XVI décrit la nature profonde de l'Église dans uneencyclique sur l'amour et la charité :« La nature profonde de l’Église s’exprime dans une triple tâche : annonce de laParole de Dieu (kerygma-martyria), célébration desSacrements (leitourgia), service de lacharité (diakonia). Ce sont trois tâches qui s’appellent l’une l’autre et qui ne peuvent être séparées l’une de l’autre. La charité n’est pas pour l’Église une sorte d’activité d’assistance sociale qu’on pourrait aussi laisser à d’autres, mais elle appartient à sa nature, elle est une expression de son essence elle-même, à laquelle elle ne peut renoncer. »

Lacomposition de l'Église catholique ne se réduit pas à l'Église dite « latine ». En effet, lesÉglises catholiques orientales (chaldéenne, syrienne, arménienne, libanaise, une petite fraction descoptes et des grecques) se sont le plus souvent unies à Rome auXIXe siècle. Elles reconnaissent l'autorité et la primauté dupape, et font pleinement partie de l'Église catholique. Leur organisation canonique (y compris, par exemple, l'ordination sacerdotale d'hommes mariés) et surtout leur liturgie ont toutefois conservé des caractèresorthodoxes. À la différence des autres uniates, l'Église maronite est une Église catholique orientale non issue d'une Église mère orthodoxe et qui ne s’est jamais séparée de l'Église catholique.

Le nombre total debaptisés à la fin de 2014 était de 1,272 milliard, ce qui correspond à 17,8 % de la population mondiale[27],[28].

Structures institutionnelles

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Articles détaillés :Gouvernement de l'Église catholique etCurie romaine.

Lepape est l’évêque de Rome, successeur desaint Pierre. À ce titre, il est le premier desévêques et doit veiller à l’unité de l’Église. L’Église catholique est constituée de toutes lesÉglises particulières dont l’ordinaire est en communion avec le pape.

La direction internationale de l’Église est assumée par le pape et par l’ensemble des évêques, réunis enconcile œcuménique sur convocation du pape. Les conciles sont rares, convoqués à des moments exceptionnels. L’essentiel du gouvernement de l’Église se trouve auSaint-Siège qui réside principalement dans laCité du Vatican,micro-État souverain enclavé dans la ville deRome dont le pape est lechef d'État.

François,266epape.

La hiérarchie de l'Église catholique est composée de ministres, aussi appelés clercs, qui ont pour rôle de veiller sur l'Église[29]. Ceux-ci comprennent troisordres : lesdiacres, lesprêtres et lesévêques. Les diacres et les prêtres de l'Église catholique effectuent leurssacerdoces en communion avec leur évêque. Les autres fidèles de l'Église catholique non ordonnés sont appelés laïcs et comprennent tous les catholiques qui ont reçu lebaptême.

Dans des cas spécifiques, certains baptisés s’engagent de façon particulière au service de Dieu, de l’Église et du monde par des vœux depauvreté, dechasteté et d'obéissance, notamment dans les ordres religieux. On distingue les ministres ordonnés, les baptisés laïcs et les consacrés. Les consacrés peuvent être soit ordonnés soit laïcs.

Longtemps puissance temporelle, la papauté s'est progressivement concentrée sur sa mission spirituelle. DepuisPastor Æternus (1870), l’ambition de primauté symbolique se substitue à l’exercice temporel du pouvoir, suivant les relations qu’elle entretient avec les gouvernements comme avec les autres religions.

En 1929, le papePie XI signe avec l'État italien lesaccords du Latran qui reconnaissent au Saint-Siège la souveraineté sur la cité du Vatican, créant ainsi l'État du Vatican.

Depuis le pontificat deJean-PaulIer, les papes ont délaissé latiare, couronne pontificale qui représentait le pouvoir temporel, le pouvoir spirituel et l'autorité sur les princes. Elle apparaît encore sur les armoiries de l'État du Vatican.

Le Saint-Siège, personne morale souveraine de droit international et souverain sur l'État du Vatican, est représenté dans les institutions politiques internationales (ONU, Europe). Il joue parfois un rôle de médiation dans certains conflits.

Droit canonique

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Ledroit canonique, ou droit canon (jus canonicum enlatin) est l'ensemble des lois et des règlements adoptés ou acceptés par les autorités catholiques pour le gouvernement de l'Église et de ses fidèles.

Le terme vient du grecκανών /kanôn, la règle, le modèle. Ce mot a rapidement pris une connotation ecclésiastique en désignant auIVe siècle les ordonnances desconciles, par opposition au motνόμος /nómos (la coutume, la loi) utilisé surtout pour les lois des autorités civiles.

Le droit canonique n'a pas de portée sur les accords conclus par l'Église, ni sur les questions dedogme à proprement parler, quoiqu'il faille relativiser ; le papeJean-Paul II a en effet inséré, dans lecode de 1983, l'interdiction faiteaux femmes d'accéder à l'ordination. En ce qui concerne la liturgie, le code ne donne que des orientations dans la partie liée à la charge ecclésiale de sanctifier ; les normes liturgiques se trouvent dans la présentation des divers rituels.

Histoire

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Article détaillé :Histoire de l'Église catholique.

Premiers siècles

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Christ en majesté, parchemin éthiopien de la fin duXVIIe siècle,British Library. Entourant Jésus, les quatreÉvangélistes apparaissent sous la forme de leurs symboles respectifs.
Articles connexes :Âge apostolique,Succession apostolique etDépôt de la foi.

Selon ladoctrine catholique, l'Église catholique est la continuation de la communauté chrétienne établie parJésus-Christ auIer siècle[30]. À cette époque, la religion chrétienne s'est répandue au sein de l'Empire romain malgré les persécutions. Elle se répandit également à l'extérieur de l'empire, notamment enArménie, enIran et le long de lacôte de Malabar enInde.

À ses débuts, l'Église chrétienne était peu organisée et sa distinction par rapport aujudaisme était vague ; ce qui mena à diverses interprétations des croyances chrétiennes[31]. En 70, lors dusiège de Jérusalem pendant laPremière Guerre judéo-romaine, la destruction duTemple de Jérusalem fut un événement marquant vers la séparation du christianisme et du judaisme. De plus, des prêcheurs tels quePaul de Tarse commencèrent à convertir des non Juifs au christianisme ; ce qui mena à l'établissement d'une religion chrétienne distincte.

C'est ainsi que, auIIe siècle, les communautés chrétiennes s'organisèrent davantage de manière hiérarchique avec unévêque ayant l'autorité sur le clergé de sa ville, menant au concept demétropolite où les évêques des villes plus importantes exerçaient une plus grande autorité que les évêques des plus petites villes environnantes avec les Églises d'Antioche, d'Alexandrie et deRome ayant le plus d'autorité[32],[33]. Dès leIIe siècle, les évêques se rassemblaient souvent ensynodes régionaux afin de régler des questions doctrinales. AuIIIe siècle, l'évêque de Rome a commencé à agir comme une sorte de cour d'appel pour les problèmes que les autres évêques ne pouvaient pas régler[34].

En 313, le christianisme a été légalisé au sein de l'Empire romain par l'empereurConstantin Ier. À cette époque, plusieurssectes chrétiennes existaient avec des versions différentes de la foi chrétienne. C'est ainsi que Constantin Ier a pris des mesures afin d'éliminer certaines sectes. De plus, il convoqua unconcile œcuménique,celui de Nicée, afin d'établir de manière officielle les interprétations de la doctrine de l'Église. En 380, le christianisme est devenu la religion officielle de l'empire. Lors duconcile de Chalcédoine en 451, la primauté de l'évêque de Rome en tant quepape a été solidifiée[35].

Moyen Âge et Renaissance

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En 1054, survint leschisme entre Rome et l'Orient. Des querelleschristologiques éloignaient déjà l'Église de Rome et lesÉglises d'Orient bien avant cette rupture, mais des raisons politiques entrèrent également en jeu[36],[37].

Réforme protestante

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Situation religieuse de l'Europe centrale en 1618, à la veille de laguerre de Trente Ans.
Articles détaillés :Réforme protestante etContre-Réforme.

À partir de 1517 commence laRéforme protestante, représentée notamment par le SaxonMartin Luther, le FrançaisJean Calvin et le SuisseUlrich Zwingli. Une autre rupture s'est produite peu après, dû à des raisons politiques, qui mena à l'apparition de l'Église anglicane en 1534[38].

À la réforme protestante, l'Église répondra, à la fin duXVIe siècle et surtout auXVIIe siècle, par la contre-réforme dans la foulée duConcile de Trente (1545-1563).

La fin du Moyen Âge et la Renaissance ont entraîné de grands bouleversements dans les sociétés européennes[39] :

  • Sur le plan politique, on assiste au déclin de laféodalité et à la montée du nationalisme. En France, lacentralisation du pouvoir royal qui a commencé sousLouis XI, s'est amplifiée au cours des règnes suivants notamment deFrançoisIer. Plus tard, elle atteindra son apogée avec la monarchie absolue deLouis XIV.
  • Sur le plan culturel, l'invention de l'imprimerie a permis la transmission de nouvelles idées et connaissances non seulement parmi les érudits, mais aussi parmi les commerçants et les artisans. L'imprimerie est le vecteur qui va permettre l'échange des nouvelles idées.

Époque contemporaine

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Leconcile Vatican II.

Devant l'industrialisation, l'Église développe à la fin duXIXe siècle sadoctrine sociale qu'elle affermit dans la foulée des désastres de laGrande Dépression des années 1930.

Sonattitude pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment vis-à-vis desJuifs et dunazisme, a fait l'objet de controverses notamment à la suite des représentations de la pièce de théâtre satiriqueLe Vicaire[40].

Leconcile Vatican II, tenu de 1962 à 1965, est un des éléments marquants de l'histoire de l'Église catholique auXXe siècle.

À la fin duXXe siècle et au début duXXIe siècle, de nombreuxabus sexuels sur mineurs dans l'Église catholique couverts par l'omerta sont signalés. Afin de lutter contre tous les abus sexuels, lepape François initie une politique de lutte contre ces abus[41].

Place des femmes dans l'Église catholique

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Article détaillé :Place des femmes dans l'Église catholique.

Au fil des siècles, bien des femmes, religieuses et laïques, ont tenu des places décisives dans l'Église. Que l’ordination soit réservée aux hommes n’exclut pas les femmes des postes de responsabilité. Les derniers papes ont insisté sur leur charisme propre dans la vie de l’Église[42].

Notes et références

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Notes

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  1. L'inscription sous la mosaïque indique :« Ecclesiam Cristi viti similabimus isti quam lex arentem sed crux facit esse virentem », c’est-à-dire « nous rendrons l'Église du Christ semblable à cette vigne que la Loi rend sèche mais que la Croix rend pleine de force ».

Catéchismes et encycliques

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  1. Vatican II, constitutionLumen Gentium (sur l'Église) 8 (www.vatican.va).
  2. Catéchisme de l'Église catholique, première partie : la profession de la Foi, seizième section : la profession de la Foi chrétienne, chapitre troisième : je crois en l'Esprit saint, article 9 « je crois à la sainte Église catholique », paragraphe 4 : les fidèles du Christ – hiérarchie, laïcs, vie consacrée, la charge d'enseigner (articles 888 à 892).
  3. Lumen Gentium, chapitre III, paragraphe 25.
  4. Catéchisme de l'Église catholique, première partie : la profession de la Foi, première section « je crois » – « nous croyons », chapitre deuxième : Dieu à la rencontre de l'homme, article 2 : la transmission de la Révélation divine, II. le rapport entre la Tradition et l'Écriture sainte (articles 80 à 82).
  5. Lumen Gentium, chapitre 2, paragraphe 14.
  6. Catéchisme de l'Église catholique, première partie : la profession de la Foi, deuxième section : la profession de la Foi chrétienne, chapitre premier : je crois en Dieu le Père, article 1 « je crois en Dieu le Père tout-puissant créateur du ciel et de la terre », paragraphe 2. Le Père, I. « Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (articles 232 à 237).
  7. Catéchisme de l'Église catholique, première partie : la profession de la Foi, deuxième section : la profession de la Foi chrétienne, chapitre premier : je crois en Dieu le Père, article 1 « je crois en Dieu le Père tout-puissant créateur du ciel et de la terre », paragraphe 2. Le Père, III. La Sainte Trinité dans la doctrine de la foi, La formation du dogme trinitaire (article 252).
  8. Église catholique,Catéchisme de l'Église catholique(lire en ligne),p. 1210-1211

Références

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  1. Annuaire pontifical, voir[1].
  2. (en) GeraldO'Collins et MariaFarria,Catholicism : The Story of Catholic Christianity,Oxford University Press,(ISBN 978-0-19-925995-3), préface.
  3. Denis Pelletier, « Église » dansDictionnaire des faits religieux,p. 300(ISBN 978-2-13-054576-7).
  4. Régis Burnet,article « Catholicisme »,Encyclopædia Universalis.
  5. Assemblée parlementaire européenne, documents de séance : session ordinaire de 2007 (troisième partie), 25-29 juin 2007(lire en ligne), « État, religion, laïcité et droits de l'homme »,p. 253.
  6. Constitution de l'Argentine. Art. 2º.- El Gobierno federal sostiene el culto católico apostólico romano.
  7. Ordonnanceno 62-117 relative au régime des cultes.
  8. Voir par exempleChirographe au Cal. Pompili de Pie XI] ou leDiscours du pape Jean-Paul II aux catholiques de France.
  9. abc etdFrançois Louvel, « Naissance d’un vocabulaire chrétien », dansLes Pères apostoliques, texte intégral, Paris, Cerf, 2006, « Église »,p. 517-518(ISBN 978-2-204-06872-7).
  10. ab etcDaniel Marguerat, « Jésus de Nazareth ou Paul de Tarse », dans Daniel Marguerat et Éric Junod,Qui a fondé le christianisme, éd. Bayard, 2010,p. 13.
  11. abcd eteXavier Léon-Dufour (dir.),Vocabulaire de théologie biblique, Paris, Cerf, 1981, « Église »p. 323-335(ISBN 2-204-01720-5).
  12. Julienne Côté,Cent mots-clés de la théologie de Paul,p. 157 ss.(ISBN 2-204-06446-7).
  13. Histoire du christianisme, sous la direction deAlain Corbin,Paul Veyne.
  14. ab etcFrançois Louvel, « Naissance d’un vocabulaire chrétien », dansLes Pères apostoliques, texte intégral, Paris, Cerf, 2006,p. 507-509(ISBN 978-2-204-06872-7).
  15. abc etdHenri de Lubac,Catholicisme. Les aspects sociaux du dogme, Paris, Cerf, Unam Sanctam, 1952,p. 24-31.
  16. ab etcHenrich Fries, « Catholicité/catholicisme », dansNouveau Dictionnaire de théologie, Paris, Cerf, 1991, p. 115(ISBN 2-204-05171-3).
  17. Bernard Meunier,La naissance des dogmes chrétiens, éd. de l'Atelier, 2000, pp. 20-26.
  18. ab etcIgnace d'Antioche, Smyrn., VIII, 2, cité par Georgică Grigoriţă,L'autonomie ecclésiastique selon la législation canonique actuelle de l’Église orthodoxe et de l’Église catholique : étude canonique comparative, éd. Gregorian & Biblical BookShop, 2011,p. 218.
  19. Pour certains exégètes, il circonscrit une réalité géographique, pour d'autres les prémices d'une idée d'unité ou d'intégralité organique dont émergera lacatholicité ; cf. par exemple William R. Schoedel,Ignatius of Antioch: A Commentary on the Letters of Ignatius of Antioch, éd. Fortress, 1985,p. 224.
  20. Saint Augustin,La Cité de Dieu, X, 37. voir aussi,Henri de Lubac.
  21. Yves Bruley,Histoire du catholicisme, p. 3.
  22. Démonstrations évangéliques, tome sixième, Migne, 1843, col. 1147 :« La troisième épithète de l'Église et la plus commune est celle de catholique : c'est par ce nom qu'on la distingue ordinairement des sectes des hérétiques et des schismatiques. Les Églises véritables, pour se distinguer des fausses, prennent le nom de catholique, comme l'Église de Smyrne écrivant à celle de Rome sur le martyre de S. Polycarpe. Les évêques de l'Église véritable, pour se distinguer de ceux des hérétiques ou des schismaliques, prennent le nom d'évêques de l'Église catholique. L'Église véritable est distinguée des sectes des hérétiques par le nom de catholique.In catholica, absolument dans Tertullien, c'est l'Église.Constat in catholica ? primo doctrinam credidisse, c'est l'Église catholique, selon le concile de Nicée, qui est la règle de la foi.Ita credit catholica Ecclesia. C'est elle qui anathématise les hérétiques. »
  23. Catéchisme ou abrégé de la foi et des vérités chrétiennes, Autun, Michel Dejussieu,(lire en ligne),p. 118.
  24. (en) Alan Schreck,The Essential Catholic Catechism, Servant Publications,, 438 p.(ISBN 1-56955-128-6),p. 30.
  25. Félix Antoine Philibert Dupanloup et Jacques Bénigne Bossuet,Le Catéchisme chrétien ou un bref exposé de la doctrine de Jésus-Christ,(lire en ligne),p. 31.
  26. Concile Vatican II,Lumen gentium, §8,texte complet sur le site du Vatican.
  27. (en) « Pontifical Yearbook 2016 and the Annuarium Statisticum Ecclesiae 2014: dynamics of a Church in transformation, 05.03.2016 », survatican.va(consulté le).
  28. Annuaire pontifical, cité parLe Figaro,« Le nombre de catholiques en augmentation », 6 mai 2014.
  29. Droit canon de 1983, canon 207 §1.
  30. (en) John Thavis, « Vatican congregation reaffirms truth, oneness of Catholic Church »,Catholic News Service,‎(lire en ligne).
  31. (en) Diarmaid MacCulloch,Christianity : The First Thousand Years,(ISBN 978-0-670-02126-0),p. 127-131.
  32. (en) Diarmaid MacCulloch,Christianity : The First Thousand Years,(ISBN 978-0-670-02126-0),p. 134.
  33. (en) Eamon Duffy,Saints and Sinners, a History of the Popes,Yale University Press,(ISBN 0-300-07332-1),p. 20.
  34. (en) Eamon Duffy,Saints and Sinners, a History of the Popes,Yale University Press,(ISBN 0-300-07332-1),p. 18.
  35. (en) Thomas Bokenkotter,A Concise History of the Catholic Church,Doubleday,, 607 p.(ISBN 0-385-50584-1),p. 84-93.
  36. E. Amann, « Controverses trinitaires et christologiques. Le siège apostolique », surPersée (portail),(consulté le).
  37. MichelBalard,Croisades et Orient latin :XIe – XIVe siècles,Armand Colin,,p. 222.
  38. Daniel Olivier et Alain Patin,Luther et la Réforme, Les éditions de l'Atelier, p. 165-167,(ISBN 978-2708231795).
  39. « Les réformes religieuses duXVIe siècle », surHistoire de France(consulté le)
  40. Henri Tincq, « Vatican : l'heure de vérité sur les silences de Pie XII », surlepoint.fr,(consulté le1er novembre 2021)
  41. « L’Eglise et la pédophilie, les ravages de l’omerta »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
  42. Jacques Perrier, « QUELLE EST LA PLACE DE LA FEMME DANS L’ÉGLISE ? », surAleteia(consulté le).

Bibliographie

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Ouvrages généraux

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Premier millénaire

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Époque moderne

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Autres

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Infographies et dossiers

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Annexes

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Articles connexes

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