Uneéglise est unlieu de culte dont le rôle principal est de faciliter le rassemblement d'unecommunauté chrétienne. Sa construction est commanditée par leclergé, financée par les dons deslaïcs, réalisée par lesartistes etartisans. Son ordonnancement architectural a évolué au fil des siècles selon son importance et sa fonction. Son entretien est dévolu au pouvoir religieux ou auxpouvoirs publics selon les pays et la conservation des plus remarquables est prise en charge au titre des différentes politiques de protection dupatrimoine culturel.
« De sa naissance jusqu'à son dernier jour, l'église est associée à chacun des grands moments de la vie de l'homme médiéval. Au-delà de la pratique religieuse, l'église paroissiale, comme la cathédrale d'ailleurs à l'échelle de l'évêché, est un lieu de sociabilité, qui permet le rassemblement des petites gens et cimente la communauté humaine. Les corporations et les confréries y tiennent leurs réunions, ainsi que les instances civiles, tant que des « maisons communes » n'auront pas été construites. On y joue, on y bavarde, on y donne des rendez-vous, parfois galants. Sur sonparvis, on paie ladîme et sur sa place, on organise marchés et foires[1]. Parfois, en période de trouble, on lafortifie pour pouvoir s'y retrancher. Enfin, en rythmant la journée des hommes, ses cloches sont les seules à lui fournir une donnée essentielle : l'heure[2] ».
Dans le monde catholique romain, cohabitent les vivants et les morts à l'intérieur des églises paroissiales qui abritent les tombes individuelles ou des caveaux communs, périodiquement vidés, les restes étant transférés dans les ossuaires des cimetières attenants[réf. nécessaire]. Cette pratique des exhumations est à l'origine des odeurs pestilentielles que dégagent les corps ensevelis, ce qui forçait parfois les fidèles à sortir durant la messe dominicale[3].
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Façade de l'église Saint-Omer de Ledringhem, dans le Nord de la France, montrant le styleéglise-halle, avec nef à trois vaisseaux juxtaposés et l'entrée principale vers le sud-ouest.
Lapatrimonialisation dessites religieux coïncide avec l'émergence dutourisme de masse (concernant notamment les visiteurs qui hésitent souvent entre le pèlerinage stricto sensu et letourisme religieux) et labaisse de la pratique religieuse à partir des années 1960. De cultuel, l'enclos devient très lentement, mais progressivement, un lieu culturel. Conscientes de la paternité effective des lieux sacrés, les communautés locales pouvant bénéficier de ce tourisme sont inégalement portées par ce mouvement de réappropriation collective que constitue la patrimonialisation, certains fidèles acceptant mal l'hétérogénéité prononcée des visiteurs, croyants ou non[4].
Lacathédrale de Laval, une église catholique qui a successivement servi de chapelle, d'église paroissiale puis tardivement de cathédrale.
Principal édifice de ce type de laparoisse dans lechristianisme, l'église consiste en un bâtiment consacré à laprière et aux pratiquescultuelles des chrétiens comme lamesse dite dans une église par le prêtre, dans lecatholicisme et l'orthodoxie. Les édifices qualifiés dechapelles sont généralement privés, comme la chapelle d'un château, ou réservés à une communauté religieuse, par exemple unmonastère.
Suivant ses statuts ou le clergé qui y est attaché, selon son importance (titres divers correspondant à une dignité) et sa fonction (église funéraire, commémorative, sanctuaire de pèlerinage, célébration du culte), une église catholique peut être appelée :
cathédrale (primitivement « église cathédrale », le mot étant un adjectif) si elle est l'église principale dudiocèse, dans laquelle se trouve lacathèdre, à savoir le trône de l'évêque diocésain; unecocathédrale garde le statut de cathédrale bien qu'elle ne soit pas ou plus l'église principale du diocèse.
primatiale (adjectif et nom) si elle est siège d'unprimat,évêque ayant une primauté sur les autres.
abbatiale (adjectif et nom) si elle est l'église principale d'uneabbaye.
priorale si elle est l'église d'unprieuré simple ou conventuel.
paroissiale (adjectif seulement) si elle est le siège d'une communauté de chrétiens constituant une paroisse ; enFrance les communes instituées après larévolution ont le plus souvent repris les limites territoriales des paroisses.
décanale (adjectif seulement) si elle est le siège d'un doyenné, regroupant plusieurs paroisses autour d'un doyen.
si elle dépend d'une paroisse, elle est alors destinée au culte d'un saint, d'une confrérie ou d'un quartier parfois appeléfrairie en Bretagne.
elle peut être privée, la célébration d'une messe est alors soumise a des autorisations exceptionnelles.
elle est castrale ou nosocomiale si elle appartient à un château ou à un hôpital (chapelle d'autre bâtiment civil).
elle est commémorative si elle marque un lieu particulier (source miraculeuse, emplacement d'un miracle, tombeau d'un saint isolé ouex-voto).
elle est cimetériale si elle est bâtie dans un cimetière.
Unoratoire est un lieu destiné à la prière; construction d'importance variable allant d'un édifice monolithe doté d'une niche abritant une statue protégée par une grille à un édifice plus important analogue à une chapelle; parfois privé il est le plus souvent en bordure de route, d'un chemin de pèlerinage ou de procession.
Dans leprotestantisme, l'édifice ayant la même utilité est historiquement appeléle temple et non pas l'église, le terme « Église », avec majuscule, étant essentiellement retenu pour désigner l'institution, ou bien la communauté des chrétiens. Dans quelques cas exceptionnels, notamment dans le contexte luthérien institutionnel, le mot église est utilisé pour désigner un édifice.
Les lieux de cultesévangéliques sont généralement appelés « temple » ou « bâtiment (d'église) »[5],[6],[7]. Dans certainesmegachurches, l’appellation « campus » est parfois utilisée[8],[9]. L’architecture des lieux de cultes est majoritairement caractérisée par sa sobriété[10],[11]. Lacroix christique est l’un des seuls symboles spirituels qui peut généralement être vu sur le bâtiment d’une église évangélique et qui permet d’identifier l’appartenance du lieu[12],[13].
Certains cultes ont lieu dans des théâtres, des écoles ou des salles polyvalentes, en location pour le dimanche uniquement[14],[15],[16]. En raison de leur compréhension du deuxième desdix commandements, les évangéliques n’ont pas de représentation matérielle religieuse comme des statues, des icônes ou des tableaux dans leurs lieux de culte[17],[18]. Dans certains bâtiments se trouve unbaptistère, sur la scène de l’auditorium (aussi appelée « sanctuaire ») ou dans une salle distincte, dans lequel on procède aubaptêmepar immersion[19],[20].
Plan type d'une église classique en forme de croix latine, avecnef ettransept.
Dans la religion chrétienne, aucun texte n'édicte de règle architecturale pour la construction d'une église. De même, la liturgie n'impose aucune formule, aucun style mais les maîtres d'ouvrage appliquent les prescriptions du droit canon selon lesquelles les ordinaires doivent« surveiller que, dans la construction et la réparation des églises, soient respectées les formes acceptées par la tradition chrétienne ainsi que les règles de l'art »[21].
L'église originelle duSaint-Sépulcre de Jérusalem était composée de deux bâtiments : à l'est du rocher du calvaire s'élevait une basilique (le Martyrium), et à l'ouest du rocher se trouvait la rotonde (l'Anastasis) abritant le tombeau de Jésus. Cette basilique futorientée Est-ouest, comme leTemple de Jérusalem alors en ruines, faisant de cet édifice chrétien le « nouveau Temple » du Christ[22].
Trois des quatrebasiliques majeures de Rome ont gardé cette orientation avec l'entrée à l'est et l'autel à l'ouest : laBasilique Saint-Pierre, laBasilique Saint-Jean-de-Latran, et laBasilique Sainte-Marie-Majeure. Cependant, la plupart des églises adoptent l'orientation réciproque, avec la façade à l'ouest et l'autel vers l'orient. Près d'un tiers des églises sont occidentées à l'origine (avant la période byzantine) mais il apparaît d'abord que l'orientation des églises n'est pas la règle[23].
À l'intérieur des églises d'Occident, les fidèles étaient traditionnellement répartis des deux côtés de lanef : les hommes au sud (à droite en regardant vers l'autel) et les femmes au nord. Dans le ritecopte d'Égypte c'est l'inverse, avec les femmes à droite et les hommes à gauche.
L'orientation traditionnelle duchœur vers l'orient est déclarée facultative selon les préceptes desInstructions fabricae deCharles Borromée, artisan de laRéforme catholique et selon le papePie V qui considère en1572 qu'il importe plus que la façade de l'église soit bien orientée par rapport à la ville, son axe principal et sa grande place[25].
L’église du Saint-Sépulcre construite à partir de la rotonde de l’Anastasis reliée à la basilique par un atrium.
Les premières églises, au temps de la clandestinité ou de la plus ou moins grande tolérance selon les régions et les autorités, c'est-à-dire avant l'édit de Milan en 313, étaient desmaisons-églises (Domus ecclesiae), c'est-à-dire une pièce réservée dans la demeure d'un membre de la communauté chrétienne. Cependant, les textes qui en font état (Actes des Apôtres, procès-verbaux dressés lors despersécutions des chrétiens) mentionnent la communauté, appelée l'Ecclesia ou l'église domestique, et non l'emplacement matériel[26]. Une vision romantique veut que lescatacombes furent parfois utilisées comme telles lorsqu'elles commencèrent à être édifiées, notamment àRome mais elles servaient de cimetières où les chrétiens enterraient chaque jour les leurs près desmartyrs (inhumationad sanctos) sur les tombes desquels ils pratiquaient un culte funéraire à la romaine, lerefrigerium.
Traditionnellement, lorsque l'on décidait de construire une église :
on choisissait unsaint protecteur de cet édifice (lesaint patron) ; ce choix était souvent le fait du responsable temporel de l'église sur le domaine duquel allait être construite l'église : l'évêque, un propriétaire, ou des abbayes.
pour les plus grandes églises, à partir du milieu du Moyen Âge, à l'endroit choisi pour ce qui serait la croisée des transepts, on plantait ponctuellement un grand mât le jour de la fête du saint patron ; cette opération avait lieu au lever du soleil si cette fête se célébrait avant le solstice d'été, ou au coucher du soleil si cette fête se célébrait après le solstice d'été. On notait alors l'ombre portée par le mât, la direction de cette ombre définissant l'axe est-ouest (appelédecumanus chez les Romains). D'autres opérations s'ensuivaient : tracé du cercle dans lequel s'inscriraient les quatre piliers du transept, tracé du cercle définissant le sanctuaire, définition de lanef...
EnEurope occidentale, le style architectural des églises s'illustre en plusieurs périodes successives dont voici les principales :
L'art roman se reconnaît principalement par l'emploi de l'arc en plein cintre, qui forme un demi-cercle parfait. Il utilise les techniques et souvent les décors, hérités de l'Antiquité, d'où son nom.
Son aspect est souvent massif, pas très élancé, avec d'assez petites ouvertures et des murs épais parce que l'église romane est conçue pour être couverte de fresques, pour être utilisée la nuit (nombreuses vigiles non seulement monastiques, mais aussi paroissiales) et pour être éclairée de lampes. À cette époque on ne connaît pas encore le progrès technique desarcs-boutants et desclefs de voûte (vers leXIIe siècle) ; on utilise alors de larges murs pour éviter un effondrement du toit.
L'art byzantin, en Orient, est une variante de l'art roman qui privilégie les plans centrés inspirés de la Grande Église (Sainte-Sophie de Constantinople). Il ignore ledéambulatoire.
Les voûtes gothiques de l'église abbatiale de Fécamp.
L'art gothique se reconnaît par l'emploi de l'arc brisé, dont laclef de voûte forme un angle entre les deux arcs qui la composent. Il a surtout été utilisé pour la reconstruction descathédrales.
Son aspect est plus svelte et élancé grâce à l'emploi d'arcs-boutants, qui permettent de reporter la poussée loin des murs et servent de gouttières pour rejeter les eaux de pluie. Les murs sont alors évidés pour faire place à de larges baies ; les façades s'ornent de splendidesvitraux comme à laSainte Chapelle, ou dans laCathédrale de Beauvais, plus hauteclef de voûtegothique avec ses 48 mètres, caractérisée par sa forme encroix grecque (letransept et lanef possèdent la même longueur). On utilise aussi des gargouilles, monstres difformes censés éloigner le Diable. Celles-ci sont souvent en haut des tours ou à l'embouchure des gouttières, comme ornements.
On qualifie de contemporaines les églises bâties en France à partir desannées 1920, à la suite des destructions de lapremière Guerre mondiale notamment. Les architectes renouvellent le sujet, proposent des innovations tout en veillant au respect des normes liturgiques. Certaines églises sont issues du mouvement d'urbanisation des villes, l'Église catholique souhaitant que des édifices de culte soient au plus près des populations : l'église Notre-Dame du Raincy parAuguste Perret est l'une d'entre elles.
Dans lesannées 1960 les églises contemporaines correspondent d'une part à la reconquête catholique des quartiers et des banlieues, d'autre part à la fin de la période des reconstructions.
Faute d'un entretien suffisant de la part des municipalités qui en ont la charge, plusieurs milliers d'églises sur les 45 000 que compte la France encourent un risque important d'être rasées dans les prochaines années[28]. Il faut remarquer que les villages n'ont pas toujours les moyens financiers d'entretenir leur église, même si elle n'est pas très imposante. De même, certaines grandes villes qui comptent les dizaines de superbes édifices ne peuvent souvent assurer seules l'entretien et les travaux. La France est l'un des pays qui comptent le plus d'édifices religieux[29], et c'est de façon globale que le coût de restauration est très élevé. Ce problème s'applique de la même façon aux très nombreux châteaux et manoirs.
Il n'y a pas de véritable recensement des bâtiments cultuels en France. L'Observatoire du patrimoine religieux en estime le nombre à 100 000 sur la base d'une moyenne de 2,5 édifices dans chacune des 36 000 communes[30].
Néanmoins, un grand nombre de communes restaurent de façon remarquable leurs églises. La commune d'Écouen, par exemple, achève en 2010 les importants travaux de rénovation intérieure de l'église Saint-Acceul, édifice connu pour son architecture (Jean Bullant), mais surtout pour ses vitraux. Le coût de ce chantier est estimé à près de 1,5 million d'euros, financé en partie par l'État.
Certaines communes organisent dans leur église, en plus des offices religieux, des événements laïques, comme des concerts d'orgue ou d'autres instruments d'époque.
Les églises reconnues pour leur architecture ou leur décoration intérieure peuvent générer une activité touristique et donc un dynamisme économique, à même de faciliter leur entretien. Mais tous les édifices religieux ne présentent pas d'intérêt touristique, ce qui complique leur restauration.
Avec l'évolution technologique et la baisse des coûts de production des panneaux solaire photovoltaïque[31],[32], de plus en plus de communes font le choix d'installer sur le toit de leurs églises des panneaux photovoltaïque[33].
Dans la foulée de l'encycliqueLaudato si' du papeFrançois « sur la sauvegarde de la maison commune » (sauvegarde de la Création) parue en juin 2015, le labelÉglise verte a été créé en2017 pour favoriser la conversion écologique des communautés chrétiennes (églises, monastères et établissements chrétiens)[34].
Dès les premiers siècles du christianisme, l'institution ecclésiale devient propriétaire de ses lieux de culte. La législation pontificale invalide par la suite toute aliénation des propriétés ecclésiastiques opérée sans avis de Rome et cherche un appui auprès des pouvoirs civils, non seulement pour défendre son bien mais aussi pour l’insérer dans un cadre qui puisse défier le temps. Depuis leXXe siècle, s'est posée la question de certaines reconversions pour fonctions différentes[35].
Certaines églises désaffectées ont été transformées pour d'autres usages, tels des bibliothèques, logements ou salles de spectacle[36],[37],[38].
Dans l'histoire, en fonction des changements de majorité dans la confession des habitants d'un territoire on a pu voir des lieux de culte changer de destination : cathédrales devenant mosquées (Sainte Sophie) ou l'inverse (Mezquita de Cordoue). De nos jours l'actuelle mosquée Jamme Masjid de Brick Lane, à Londres a fait office de temple protestant, au temps des huguenots, avant de se transformer en synagogue, puis en mosquée récemment. En France, au début de l'été 2015,Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris a suggéré de transformer[39] les églises inutilisées en mosquées avant de revenir sur sa proposition.
Dans certains lieux particuliers, comme les aéroports, les hôpitaux ou bien les prisons on peut trouver des lieux de recueillement multiconfessionnels.
Une autre catégorie de lieux de culte se développe également intégrant dès la construction de l'édifice le caractère multiconfessionnel comme laChapelle de la Croisée des Chemins en France, leTemple de Moncton au Canada ou le projet "friday, saturday, sunday" des architectes britanniques Leon, Lloyd et Saleem[40], le projet "Tri Faith" à Omaha (Nebraska, USA) ou le projet "House of One" à Berlin.
↑L'aître et le cimetière attenant à l'église semblent bien peu distingués de laplace publique et du parvis, au point que des foires et marchés pouvaient s'y tenir. CfLaurence Baudoux-Rousseau, Youri Carbonnier, Philippe Bragard,La place publique urbaine. Du Moyen Âge à nos jours, Artois Presses Université,,p. 32
↑Claude Wenzler,Églises et cathédrales de la France médiévale, Édition de Lod,,p. 28
↑Peter W. Williams,Houses of God: Region, Religion, and Architecture in the United States, University of Illinois Press, USA, 2000, p. 125
↑Murray Dempster, Byron D. Klaus, Douglas Petersen,The Globalization of Pentecostalism: A Religion Made to Travel, Wipf and Stock Publishers, USA, 2011, p. 210
↑Mark A. Lamport,Encyclopedia of Christianity in the Global South, Volume 2, Rowman & Littlefield, USA, 2018, p. 32
↑Helmuth Berking, Silke Steets, Jochen Schwenk,Religious Pluralism and the City: Inquiries into Postsecular Urbanism, Bloomsbury Publishing, UK, 2018, p. 78
↑« Engouement inattendu pour le label « Église verte » »,la-croix.com,(ISSN0242-6056,lire en ligne, consulté le)
↑Philippe Martin, « Une question millénaire », inPatrimoine religieux. Désacralisation, requalification, réappropriation (sous la dir. de Claude Faltrauer, Philippe Martin, Lionel Obadia), Riveneuve éditions, 2013,p. 11 et 12
Mickael Gendry,L’Église, un héritage de Rome, Essai sur les principes et méthodes de l’architecture chrétienne, Religions et Spiritualité, collection Beaux-Arts architecture religion, édition Harmattan 2009, 267 p.
Christiane Paurd,Nos petites églises, des clefs pour visiter et comprendre, éditions Yellow Concept, Saint-Suliac, 443 p., 2013.