Fils d'Elizabeth Goedeau, née àLeyde, et de Michel Yrondy (1821-1887),photographe originaire duCantal, installé depuis 1862passage Lemoine[1], PierreÉdouard Irondy expose pour la première fois auSalon des artistes français en 1883, un portrait peint. Son atelier parisien est situé au 30boulevard du Montparnasse dans le domicile de ses parents, à côté du studio de son père[2]. Au salon de 1889, il présente un nouveau portrait peint, et deux dessins exécutés d'après des œuvres littéraires[3].
Son père est connu en tant que photographe, il fournit nombre de clichés à des périodiques illustrés dans les années 1870-1880, comme par exemple pourLe Monde illustré. Il a cinq enfants, dont deux exerceront le même métier que lui, et engendreront une longue lignée de photographes[4],[5].
Édouard commence à collaborer à des périodiques illustrés dès 1886, avecLe Bon Journal. Au début des années 1890, il produit des illustrations destinées à des maisons d'édition deromans populaires, dont plusieurs affiches lithographiées. Au début des années 1900, il est recruté par l'éditeurJ. Ferenczy[6].
Affiche pour la vente des premiers recueils de chanson d'Aristide Bruant, vers 1890. Affiche lithographiée pourMignon, roman deMichel Morphy, vers 1896.La Résurrection de Marc Jordan, couverture du fasciculeno 26, vers 1907.
Philippe Aurousseau,Noirs desseins : petite anthologie des illustrateurs de polar, Éditions de l'Oncle Archibald, 2017.
« Le coin des pseudonymes et autres compléments biographiques » par Patrick Ramseyer, in:Le Rocambole. Bulletin des amis du roman populaire,no 95-96, été-automne 2021,p. 344.