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| Nom de naissance | Édouard Gourévitch |
|---|---|
| Naissance | Aubervilliers,France |
| Décès | (à 78 ans) Neuilly-sur-Seine,France |
| Nationalité | Française |
| Pays de résidence | France |
| Diplôme | |
| Activité principale | |
| Autres activités | |
| Formation | |
| Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur, à titre militaire;Officier de l'ordre national du Mérite |
| Conjoint | Nicole Aron Benoît Lévy |
| Descendants | Jean-Michel, Anne Sylvie, Didier, Jean-Claude, Véronique, Bruno et Jean-Stéphane |
Édouard Gourévitch[1], né le àAubervilliers (Seine) et mort le àNeuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est unrabbinfrançais, rabbin deLille puis rabbin deNeuilly-sur-Seine.
Édouard Gourévitch est né le[2] àAubervilliers, dans ledépartement de la Seine, aujourd'hui enSeine-Saint-Denis. Il est le fils de Hersch Gourevitch[3] et de Annette Cheinig[4].
Il étudie auSéminaire israélite de France (SIF) de 1941 à 1948.
En 1942, on le voit sur une photo avec de jeunes rabbins ou élèves-rabbins, dontSamy Stourdzé autour du grand rabbinMaurice Liber àChamalières[5] alors enzone libre où le Séminaire s'était replié de par l'occupation allemande.
Il quitte le séminaire pour participer à laRésistance contre l'occupant dans lesmaquis duPuy-de-Dôme. Il est capturé par lesAllemands, jeté en prison àRiom puiscondamné à mort. En prison, il partage la cellule deJean Zay, pour qui il nourrit une immense admiration, qui est enlevé puis lâchement assassiné par laMilice le.
Édouard Gourévitch doit être exécuté le mais fait partie des 114 détenus libérés le 13 lors de l'extraordinaire coup de main desmaquisards de Jean Bac (commandant Lenoir) sur la maison d'arrêt[6]. Le nom d'Édouard Gourévitch figure dans la liste des prisonniers libérés. Surnommé « Doudou » par ses camarades maquisards, Édouard Gourévitch continue à se battre dans les maquis, participe aux libérations deVolvic,Riom etClermont-Ferrand puis s'engage dans l'armée française jusqu'à la fin de la guerre[7]. Il est nomméchevalier de la Légion d'honneur à titre militaire.
Il devient rabbin deLille en 1948 et épouse Nicole Aron Benoît Lévy, née le àParis et morte le[8]. Elle est la fille de Francis Aron et deSuzanne Benoit-Lévy[9]. Francis Aron est né le àCoutances (Manche) et mort le âParis[10]. Suzanne Aron est née le àParis et morte le dans la même ville[11].
Suzanne Aron, une éducatrice, est une des fondateurs, en 1948, de l'École Yabné (Paris).

Les Gourévitch ont sept enfants :Jean-Michel, Anne Sylvie, Didier, Jean-Claude, Véronique, Bruno et Jean-Stéphane Gourévitch.
Il est ensuite rabbin deNeuilly-sur-Seine de 1949 à 1975. À Neuilly, il succède au rabbinRené Kapel, qui occupe ce poste pendant un an et dont le prédécesseur est le rabbinDavid Feuerwerker.
Édouard Gourévitch est apprécié des élèves de ses cours d'instruction religieuse – dontJacques Halbronn, aulycée Pasteur – qui lui manifestent une fidélité jusqu'à la fin de sa vie. Le rabbinJérôme Cahen lui succède à ce poste.
Édouard Gourévitch devientaumônier militaire de l'Armée de l'air en 1974.
Cetérudit participe, depuis 1954, à de nombreux travaux pour l'Alliance israélite universelle, en qualité de spécialiste desHebraica jusqu'à la fin de sa vie.
Il meurt le àNeuilly-sur-Seine à l'âge de 78 ans, et est inhumé aucimetière du Montparnasse (division 30).
Sous la direction de Sylvie Zenouda,La synagogue de Neuilly-sur-Seine : 120 ans d'histoire d'une communauté, Neuilly-sur-Seine, S. C. Zenouda,, 326 p.(ISBN 2-9515255-0-8)