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Édouard Daladier

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Pour les articles homonymes, voirDaladier.

Édouard Daladier
Illustration.
Portrait d'Édouard Daladier (années 1930).
Fonctions
Maire d'Avignon

(5 ans, 7 mois et 5 jours)
PrédécesseurNoël Hermitte
SuccesseurHenri Duffaut
Président du Conseil des ministres français

(1 an, 11 mois et 10 jours)
PrésidentAlbert Lebrun
GouvernementDaladier III,IV etV
LégislatureXVIe(Troisième République)
CoalitionRAD-AD-USR-IR
PrédécesseurLéon Blum
SuccesseurPaul Reynaud

(8 jours)
PrésidentAlbert Lebrun
GouvernementDaladier II
LégislatureXVe(Troisième République)
CoalitionAD-RI-RAD-FR
PrédécesseurCamille Chautemps
SuccesseurGaston Doumergue

(8 mois et 23 jours)
PrésidentAlbert Lebrun
GouvernementDaladier I
LégislatureXVe(Troisième République)
CoalitionRAD-AD-RI-FR
PrédécesseurJoseph Paul-Boncour
SuccesseurAlbert Sarraut
Vice-président du Conseil des ministres

(2 mois et 23 jours)
PrésidentAlbert Lebrun
Président du ConseilCamille Chautemps
Léon Blum
GouvernementChautemps IV
Blum II
PrédécesseurLéon Blum
SuccesseurCamille Chautemps

(1 an et 18 jours)
PrésidentAlbert Lebrun
Président du ConseilLéon Blum
GouvernementBlum I
PrédécesseurAlbert Dalimier
SuccesseurLéon Blum
Ministre des Affaires étrangères

(18 jours)
PrésidentAlbert Lebrun
Président du ConseilPaul Reynaud
GouvernementReynaud
PrédécesseurPaul Reynaud
SuccesseurPaul Reynaud

(6 mois et 7 jours)
PrésidentAlbert Lebrun
Président du ConseilLui-même
GouvernementDaladier III
PrédécesseurGeorges Bonnet
SuccesseurPaul Reynaud

(9 jours)
PrésidentAlbert Lebrun
Président du ConseilLui-même
GouvernementDaladier
PrédécesseurJoseph Paul-Boncour
SuccesseurLouis Barthou
Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts

(4 jours)
PrésidentGaston Doumergue
Président du ConseilPaul Painlevé
GouvernementHerriot II
PrédécesseurBertrand Nogaro
SuccesseurÉdouard Herriot

(3 mois et 9 jours)
PrésidentGaston Doumergue
Président du ConseilPaul Painlevé
GouvernementPainlevé III
PrédécesseurYvon Delbos
SuccesseurLucien Lamoureux
Ministre des Travaux publics

(6 mois et 14 jours)
PrésidentAlbert Lebrun
Président du ConseilÉdouard Herriot
GouvernementHerriot III
PrédécesseurCharles Guernier
SuccesseurGeorges Bonnet

(1 mois et 4 jours)
PrésidentGaston Doumergue
Président du ConseilThéodore Steeg
GouvernementSteeg
PrédécesseurGeorges Pernot
SuccesseurMaurice Deligne

(9 jours)
PrésidentGaston Doumergue
Président du ConseilCamille Chautemps
GouvernementChautemps I
PrédécesseurGeorges Pernot
SuccesseurGeorges Pernot
Ministre de la Défense nationale et de la Guerre

(3 ans, 11 mois et 14 jours)
PrésidentAlbert Lebrun
Président du ConseilLéon Blum
Camille Chautemps
Lui-même
Paul Reynaud
GouvernementBlum I
Chautemps III etIV
Blum II
Daladier III,IV etV
Reynaud
PrédécesseurLouis Maurin
SuccesseurPaul Reynaud

(1 an, 1 mois et 11 jours)
PrésidentAlbert Lebrun
Président du ConseilJoseph Paul-Boncour
Lui-même
Albert Sarraut
Camille Chautemps
GouvernementPaul-Boncour
Daladier I
Sarraut I
Chautemps II
PrédécesseurJoseph Paul-Boncour
SuccesseurJean Fabry

(30 jours)
PrésidentGaston Doumergue
Président du ConseilPaul Painlevé
GouvernementPainlevé III
PrédécesseurPaul Painlevé
SuccesseurPaul Painlevé
Ministre des Colonies

(9 mois et 3 jours)
PrésidentGaston Doumergue
Président du ConseilÉdouard Herriot
GouvernementHerriot I
PrédécesseurJean Fabry
SuccesseurAndré Hesse
Député français

(12 ans, 5 mois et 24 jours)
Élection2 juin 1946
Réélection10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
CirconscriptionVaucluse
LégislatureIIe Constituante
Ire,IIe etIIIe(Quatrième République)
Groupe politiqueRRRS

(22 ans, 5 mois et 13 jours)
Élection16 novembre 1919
Réélection11 mai 1924
29 avril 1928
1er mai 1932
26 avril 1936
CirconscriptionVaucluse
LégislatureXIIe,XIIIe,XIVe,XVe etXVIe(Troisième République)
Groupe politiqueRRRS
Biographie
Nom de naissanceÉdouard Daladier
Date de naissance
Lieu de naissanceCarpentras (Vaucluse)
Date de décès (à 86 ans)
Lieu de décès16e arrondissement de Paris
SépultureCimetière du Père-Lachaise
NationalitéFrançaise
Parti politiqueRRRS
ProfessionProfesseur agrégé d'histoire

Signature de Édouard Daladier
Présidents du Conseil des ministres français
modifier 

Édouard Daladier, né le àCarpentras (Vaucluse) et mort le àParis, est unhomme d'Étatfrançais, figure duParti radical socialiste et de laIIIe République pendant l'entre-deux-guerres.

Député de Vaucluse, il est de nombreuses fois ministre, dontministre de la Guerre en 1933-1934 puis entre et, et trois foisprésident du Conseil : en 1933, brièvement début 1934 puis entre et. À la tête du gouvernement, il signe lesaccords de Munich.

Emprisonné en France puis en Allemagne pendant l'Occupation, il redevient député après la guerre, siégeant jusqu'en 1958. Durant sa carrière politique, il a aussi étémaire de Carpentras (1912-1919) puisd'Avignon (1953-1958).

Biographie

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Origines et formation

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Fils de Claude Daladier, boulanger de Carpentras, et de Rose Maurier[1], Édouard Daladier a un frère aîné, Gustave, qui reprendra le métier paternel. Lui-même suit les cours dekhâgne d'Édouard Herriot aulycée Ampère de Lyon. En 1909, il est reçu premier à l'agrégation d'histoire-géographie, étant destiné à devenir « un excellent professeur » selon un membre du jury[2]. Il est nommé professeur d'histoire aulycée de garçons de Nîmes en 1909, puis professeur adjoint d'histoire et géographie aulycée Saint-Charles (annexe dulycée impérial, futur lycée Thiers), à Marseille[3].

En 1919, il épouse àParis Madeleine Laffont — l'artiste peintreAngèle Delasalle est témoin du mariage[4].

Débuts en politique

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Édouard Daladier en 1924.

En 1912, il est élumaire de Carpentras. Il part pour le front dès novembre 1914 comme sergent au1er régiment étranger d'infanterie, puis passe au209e d'infanterie en janvier 1916. Nommé sous-lieutenant le 10 avril 1916, il est affecté au83e d'infanterie en avril 1917. Il revient en 1918 avec le grade delieutenant et trois citations à l'ordre de la34e DI[5]: il obtient lalégion d'honneur comme capitaine de réserve en décembre 1928[6].

Après un premier échec en 1914, Daladier est éludéputé radical deVaucluse de 1919 à 1940. Il est président duParti radical de 1927 à 1930, puis de 1936 à 1938. Combatif et pugnace, Daladier est surnommé« le taureau de Vaucluse » en politique[n 1].

Il participe aux gouvernements duCartel des gauches (1924-1926) et des années qui suivent commeministre des Colonies (1924),de la Guerre (1925),de l’Instruction publique (1926) etdes Travaux publics (trois fois entre 1930 et 1932). Il est lui-même nomméprésident du Conseil en 1933, puis en 1934, mais cette dernière année, il doit démissionner à la suite de l'émeute pré-insurrectionnelle du.

Lors du congrès radical de Nantes en 1934, il lance le thème des « Deux cents familles », repris par l'extrême droite et par les communistes :« Deux cents familles sont maîtresses de l'économie française et, en fait, de la politique française. »

Chef du Parti radical, il participe au rassemblement de la gauche pour lesélections de juin 1936, ce qui permet ainsi l'alliance duParti communiste (PC-SFIC), de laSection française de l'Internationale ouvrière (SFIO) et des radicaux. Il devient vice-président du Conseil et ministre de la Défense nationale dans le gouvernement duFront populaire de 1936 à 1937.

Il est à nouveau président du Conseil le. Il intervient rapidement sur le front de la monnaie, par une entente avec les trésoreries américaine et britannique, pour laisser glisser le franc jusqu'à une parité de 179 francs pour une livre (contre 147,28 au) et ensuite stabiliser cette parité[9].

Voulant réserver l'emploi aux travailleurs français, il promulgue ledécret-loi du sur la police des étrangers[10], qui est complété par celui du. Ce dernier prévoit l’internement des « indésirables étrangers » ;

Ce décret-loi est élargi par la loi du qui permet l’internement « de tout individu, Français ou étranger, considéré comme dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique », à l'époque surtout des juifs d'Europe centrale, ce que certains nomment un« Vichy avant Vichy ». Dès 1939, lescamps d'internement français détiennent aussi des réfugiés de laguerre civile espagnole[11],[12],[13] puis des gens du voyage.

Ennovembre 1938, il prend des décrets-lois, appelés par ses opposants les« décrets misères », qui reviennent sur des mesures du Front populaire. Daladier qualifie laloi sur les 40 heures de« loi de paresse et de trahison nationale »[14]. En réaction, des grèves ouvrières se déroulent dans le Nord, à Marseille, à Lyon et en Lorraine. La direction deRenault licencie 28 000 ouvriers pour« rupture du contrat de travail ». LaCGT décide alors d’une grève générale pour le. Le gouvernement réquisitionne des transports et envoie des troupes devant les entrées d'usines. Le, 36 000 ouvriers sont licenciés dans l'aéronautique et les arsenaux, 8 000 dans la chimie et l'automobile. Plus de la moitié sont des responsables syndicaux de laCGT. Six mois plus tard, 40 % des grévistes n'ont pas retrouvé de travail[15].

Accords de Munich

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Instigateur le du « pacte quadripartite », signé avec leRoyaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie pour favoriser l'intégration de l'Allemagne du chancelierHitler au sein de laSociété des Nations, il est signataire, au nom de la France, en tant que président du Conseil, avecChamberlain, desaccords de Munich le 30 septembre 1938, qui livrent la République Tchèque ('Sudètes') et sonindustrie àHitler.

Daladier signe lesaccords de Munich.

La guerre avec l'Allemagne lui semble inéluctable, Daladier ne croyant guère dans la promesse allemande de mettre un terme à ses revendications territoriales. Cependant, il lui semble impossible de faire entrer la France en guerre, faute du soutien de la Grande-Bretagne partisane d'unepolitique d'apaisement menée parChamberlain etLord Halifax et de l'opinion publique française, animée par un fortcourant pacifiste. En outre, l’état-major français déplore la faiblesse de son aviation, ce qui lui laisse penser que la France ne ferait pas le poids pour vaincre seule l'Allemagne. Tout cela pousse Daladier à ratifier ces accords issus d'une rencontre qu'il qualifie ensuite de « traquenard ».

Daladier, président du Conseil, quitte Munich pour Paris le après la signature desaccords de Munich.
Il salue le ministre allemand des Affaires étrangèresRibbentrop de dos.

Après la signature des accords, à son retour en France, Daladier imagine qu'il sera hué pour avoir cédé àHitler, les accords de Munich octroyant aux Nazisune partie de la Tchécoslovaquie à compter du (région des Sudètes, partie de la Tchécoslovaquie peuplée par des germanophones, anciens citoyens autrichiens devenus tchécoslovaques en novembre 1918, lors de la création de la République de Tchécoslovaquie) sans contreparties significatives, sinon de vagues promesses de paix. À sa grande surprise, il est acclamé à sa sortie de l'avion auBourget par une foule, qui le perçoit comme le sauveur de la paix. Il aurait alors marmonné devant le diplomateAlexis Leger (Saint-John Perse) :

« Ah les cons ! S'ils savaient »[n 2].

Dans sesMémoires, Daladier dira de façon plus modérée :« Je m'attendais à recevoir des tomates et j'ai reçu des fleurs[19]. »

Le 15, l'armée allemande envahit la partie tchèque de laTchécoslovaquie, soit l'ancienneBohême et la Moravie. En, Daladier rappelle le généralWeygand au service actif.

Le 1939, Daladier proclame ladéclaration de guerre à l'Allemagne à la suite del'invasion de la Pologne le. Cette déclaration de guerre a lieu dans l'après-midi, quelques heures après celle de laGrande-Bretagne.

Le, il remanieson cabinet et forme soncinquième cabinet.

Par ailleurs, en constatant l'existence dupacte germano-soviétique du 23 août 1939 et l'invasion soviétique de la Pologne conjointement avec les Nazis, il prend des mesures à l'encontre duParti communiste français (PCF), considéré par le gouvernement comme une organisation susceptible de trahir : la presse communiste est mise hors la loi avec le décret du 26 août 1939 portantinterdiction de parution deL'Humanité, puis le parti communiste français est dissous et interdit le 26 septembre 1939 également par décret et enfin les élus communistes sont déchus de leurs mandats par décret-loi le 26 novembre 1939.

À la suite de laguerre d'hiver contre laFinlande, lancée par l’Union soviétique ( -), et de la non-intervention de la France, Daladier est renversé le. Il est, néanmoins, présent en tant que ministre de la Défense nationale et de la Guerre dansle cabinet de son successeur,Paul Reynaud.

Tentative de poursuivre le combat et prison

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Le, lors de l'attaque allemande contre laBelgique et les Pays-Bas, une crise gouvernementale aboutissant à la démission dePaul Reynaud éclate. Daladier et le généralissimeGamelin sont les adversaires de Reynaud, qui a en tête de remplacer Gamelin. À cause du déclenchement de l'offensive allemande, le présidentAlbert Lebrun refuse la démission du gouvernement. Daladier, qui a eu, dans les jours précédents, le projet de se rendre àBruxelles, pour inciter le gouvernement belge et le roi à déclarer la guerre à l'Allemagne, n’exécute pas ce projet, devenu dépassé.

En effet, dès le, le roi et le gouvernement belge ont refusé l'ultimatum allemand, qui souhaitait faire traverser la Belgique par laWehrmacht afin d'attaquer laFrance. Ce que Daladier ignore ou ce dont il ne veut pas tenir compte, c'est que le général Gamelin, comme le révèlent ses mémoires[20], était en communication secrète avec le roiLéopold III depuis 1938. Tous les renseignements dont l'état-major belge et le roi pouvaient disposer sur les plans d'attaque allemands étaient communiqués à Paris.

Cependant, en dépit des avertissements relatifs aux intentions allemandes d'attaquer par les Ardennes versSedan, Gamelin maintient son plan établi en fin 1938 de faire entrer l'armée française en Belgique pour se porter au secours de la Belgique et des Pays-Bas.

Daladier obtient, néanmoins, de rencontrer Léopold III, le 12 au Casteau, sur la frontière franco-belge. À ce moment-là, le roi, qui avait quitté la capitale depuis le pour rejoindre l'état-major belge au quartier général de Breendonck, au nord de Bruxelles, a déjà accepté de se soumettre aux ordres de l'état-major français. D'ailleurs, legénéral Champon, officier de liaison de Gamelin, est présent au côté de l'état major belge dès le. Au demeurant, l'encombrement des routes et des voies ferrées envahies par les réfugiés, qui côtoient les régiments français montant vers le nord, rend dangereux le voyage de Daladier en direction de la Belgique, voire impossible. En outre, l'espace aérien belge est interdit à tout appareil qui n'est pas un avion de combat. Cette situationcontredit certaines affirmations selon lesquelles Daladier serait accouru à Bruxelles pour tenter de convaincre les Belges de résister[n 3].

À la fin du premier jour d'hostilités, lesNéerlandais battent en retraite précipitamment et laissent l'armée belge à découvert au nord, et les défenses françaises et belges sont enfoncées dans lesArdennes après seulement trois jours de combat.

Trois semaines plus tard, lerembarquement britannique de Dunkerque laisse les Belges à découvert au sud. L'armée allemande s'apprête à déferler vers le sud. Dans ces conditions, l'autorité des ministres français ne peut se maintenir que s'ils se soustraient à l'avancée allemande. Alors que huit millions deréfugiés sont jetés sur les routes, Daladier embarque àBordeaux avec d'autres hommes politiques, dontPierre Mendès France etJean Zay, à bord dupaquebotMassilia[21] à destination duMaroc pour « poursuivre la lutte ». À son arrivée, il est mis en état d'arrestation en attendant d’être rapatrié enFrance au début d'août. Interné sans jugement, il comparaît auprocès de Riom avecLéon Blum et d'autres hommes politiques et officiers d'état-major, accusés d'être responsables de la défaite. Le procès, tournant à l'avantage des accusés[22], est interrompu « pour supplément d'information ». Daladier est détenu auchâteau de Chazeron et aufort du Portalet.

Après l'invasion le 11 novembre 1942 par les Allemands de lazone libre, les Allemands exigent que Daladier leur soit livré, afin de le déporter. Interné le dans la région deWeimar,à proximité du camp de Buchenwald, il est transféré le auchâteau d'Itter, dans leTyrol[23]. Il y reste détenu en compagnie deLéon Jouhaux et de sa compagne Augusta Bruchlen, dePaul Reynaud avec sa collaboratrice et future épouse Christiane Mabire, des générauxGamelin etWeygand, ducolonel de la Rocque, deMichel Clemenceau et deJean Borotra. La cohabitation y est difficile, en raison de forts différends politiques entre ces diverses personnalités.

Ils sont libérés par lesAméricains deux ans plus tard, le.

Après la Seconde Guerre mondiale

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Vue de la sépulture.

Il se présente aux élections d' pour lapremière Assemblée nationale constituante mais il n'est pas alors élu ; il l'est à laseconde Constituante en. Réélu député auxélections législatives de novembre 1946, il conserve son mandat lors desélections de 1951 etde 1956 et conquiert également lamairie d'Avignon en 1953. Il soutient legouvernement de Pierre Mendès France et sa tentative derénovation du Parti radical. Avec d'autres figures « orthodoxes » du Parti radical, il est l'un des animateurs ducongrès extraordinaire de mai 1955[24].

Il préside en 1957 leRassemblement des gauches républicaines. En 1958, il vote contre l'investiture du général de Gaulle et l'attribution des pleins pouvoirs au gouvernement. Arrivé en troisième position au premier tour desélections législatives de novembre 1958, il ne maintient pas sa candidature pour le second tour. Il démissionne alors de son mandat de maire d'Avignon.

Il meurt à Paris le. Il est inhumé aucimetière du Père-Lachaise à Paris (division 72).

Vie privée

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Deux fils sont issus de son premier mariage avec Madeleine Laffont : Jean Daladier (1922-2012), résistant, converti au catholicisme et architecte[25], et Pierre Daladier (1925-1983). Jean est inhumé dans le caveau de son père[26].

Jeanne Boucoiran, sa seconde épouse depuis 1951[27], est morte en 1987 à l'âge de 83 ans.

Détail des fonctions ministérielles

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Publications

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Distinctions

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Archives

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Les papiers personnels d'Édouard Daladier sont conservés auxArchives nationales sous la cote 496AP/68[29].

Notes et références

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Notes

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  1. Le dirigeant britanniqueNeville Chamberlain le surnomme« le taureau avec des cornes d'escargot[7] » en raison de sa prudence et de ses hésitations, son énergie étant plus apparente que réelle[8].
  2. Jean-Paul Sartre place l'interjection dans la bouche de Daladier à la fin du second tome de son romanLes Chemins de la liberté, publié chezGallimard en 1945[16].
    En décembre 1990, Jean Daladier écrit que son père aurait prononcé cette tirade au Bourget sous la forme plus concise de« Ah, les cons ! » avant d'ajouter :« Ils croient que je leur amène la paix. » Le soir même, leprésident du Conseil rétorque à son jeune fils, déçu de voir s'éloigner la perspective d'un conflit :« La guerre, sois tranquille, tu la feras et elle durera bien plus longtemps que tu ne le voudras[17]. »
    Jean Daladier atteste de nouveau l'exclamation du Bourget dans un documentaire diffusé le surArte[18].
  3. Il n'existe aucune trace, dans les ouvrages d'auteurs sérieux, qu'ils soient belges ou français, d'un voyage de Daladier à Bruxelles, contrairement à l'affirmation deMax Gallo, dans son livre1940, de l'abîme à l'espérance, p. 92, Paris, 2010.

Références

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  1. « Acte de naissance n°110 »,p. 30.
  2. « Biographies », surwww2.assemblee-nationale.fr(consulté le)
  3. PaulRollin (1932-2003),26 siècles d'éducation à Marseille : une chronique du temps passé, Marseille, Éd. européennes de Marseille-Provence,, 269 p.(ISBN 2-911988-16-7 et9782911988165,OCLC 469443733).
  4. Archives de Paris8e arrondissement, acte de mariageno 994, année 1919 (vue 27/31).
  5. a etbArchives départementales du Vaucluse, « Registre matricule Edouard DALADIER »(consulté le).
  6. a etb« Dossier DALADIER Edouard », surleonore.archives-nationales.culture.gouv.fr(consulté le).
  7. « Hors Série 1940 : La débâcle et le désespoir »,Le Monde,‎,p. 23.
  8. Christian Delporte et François Broche,LaIIIe République, 1919-1940 : de Raymond Poincaré à Paul Reynaud,Pygmalion,,p. 371.
  9. AlfredColling,La Prodigieuse Histoire de la Bourse, Paris, Société d'éditions économiques et financières,,p. 387.
  10. « Paul-François Paoli : "L'appel aux valeurs républicaines, ce bouche trou de la pensée" », entretienPaul-François Paoli,lefigaro.fr, 11 décembre 2015.
  11. « Fermeture et répression : 1931-1944 », Musée de l'histoire de l'immigration(consulté le).
  12. Anne Vallaeys, « Quand Daladier disait "Welcome" », surLibération,(consulté le).
  13. « Qu'est-ce qu'un "indésirable" français ? (été 1940) », Amicale du camp de Gurs(consulté le).
  14. « Il y a quatre-vingt-dix ans, la loi des huit heures de travail par jour », surL'Humanité,(consulté le).
  15. « Les "décrets daladier". 1938, le novembre noir du mouvement ouvrier », surL'Humanité,(consulté le).
  16. Jean-PaulSartre,Les Chemins de la liberté,t. 2 :Le Sursis, Paris,Éditions Gallimard,, 351 p. Citation reprise enquatrième de couverture de l'édition « Folio », 1976(ISBN 2-07-036866-1).
  17. Daladier 1991,p. 15.
  18. Film-documentaireLes Dessous des accords de Munich (Die Wahrheit über das Münchner Abkommen) deChristine Rütten.
  19. Éric Keslassy,Citations politiques expliquées, Paris,Eyrolles,coll. « Eyrolles Pratique »,, 140 p.(ISBN 978-2-212-55374-1,lire en ligne),p. 23
  20. Servir, Gén. Gamelin, 2 vol., Plon, Paris, 1946-1947.
  21. Christiane Rimbaud,L'Affaire duMassilia, été 40, Paris, Le Seuil, 1984.
  22. « Un procès politique oublié : Blum, Riom, 1942 », surFondation Jean-Jaurès(consulté le).
  23. Daladier 1991,p. 207.
  24. Dir.Serge Berstein etMarcel Ruby,Un siècle de radicalisme, Presses universitaires du Septentrion,coll. « Histoire et civilisations »,, 281 p.(ISBN 978-2-85939-814-9,lire en ligne)
  25. « Biographie de Jean Daladier, architecte », surwww.maison-contrepoint.com(consulté le)
  26. « DALADIER Edouard (1884-1970) - Cimetières de France et d'ailleurs », surwww.landrucimetieres.fr(consulté le)
  27. Paris-Presse, L'Intransigeant, 28 décembre 1951, p. 8, « M. Daladier s'est marié discrètement ».
  28. Havas, « La deuxième journée triomphale du séjour des souverains anglais en France. C'est au cris de « vive le roi » que le peuple de Paris a acclamé George VI et la reine Elisabeth »,Feuilles d'avis de Neuchatel et du Vignoble neuchâtelois,no 167,‎,p. 4(lire en ligne)
  29. « EHRI - Papiers personnels d'Édouard Daladier et de sa famille. », surportal.ehri-project.eu(consulté le)

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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v ·m
Présidence de
Adolphe Thiers
Patrice de Mac Mahon
Jules Grévy
Sadi Carnot
Jean Casimir-Perier
Félix Faure
Émile Loubet
Armand Fallières
Raymond Poincaré
Paul Deschanel
Alexandre Millerand
Gaston Doumergue
Paul Doumer
Albert Lebrun
v ·m
IIIe République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
France libre
(1941-1944)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
v ·m
Troisième République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
GPRF
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Quatrième République
(1946-1959)
Cinquième République
(depuis 1959)
v ·m
Gouvernement Reynaud (22 mars 1940 - 16 juin 1940)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Ministre d'État, vice-président du Conseil


Paul Reynaud
Président du Conseil
Ministre d'État
Défense nationale et GuerreÉdouard Daladier
Affaires étrangères
Intérieur
ArmementsRaoul Dautry
Finances
TravailCharles Pomaret
JusticeAlbert Sérol
MarineCésar Campinchi
Marine marchandeAlphonse Rio
AirLaurent Eynac
Éducation nationale
Anciens combattants etPensionsAlbert Rivière
AgriculturePaul Thellier
RavitaillementHenri Queuille
Colonies
Travaux publics
Santé publique
Postes, Télégraphe, Téléphone et TransmissionsAlfred Jules-Julien
Information
Commerce et Industrie
BlocusGeorges Monnet
Liste des sous-secrétaires d’État
(← DALADIER V) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PÉTAIN →)
v ·m
GouvernementsDaladier III,IV etV(12 avril 1938 - 22 mars 1940)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Vice-président du ConseilCamille Chautemps


Édouard Daladier
Président du Conseil
Affaires étrangères
Finances
Économie nationaleRaymond Patenôtre
Guerre et Défense nationaleÉdouard Daladier
Justice
Éducation nationale
IntérieurAlbert Sarraut
Marine militaireCésar Campinchi
AirGuy La Chambre
CommerceFernand Gentin (1938-1940)
Travaux publics
AgricultureHenri Queuille
PTTAlfred Jules-Julien (1938-1940)
ColoniesGeorges Mandel
Travail
Santé publiqueMarc Rucart
Marine marchande
Anciens Combattants etPensionnés
ArmementsRaoul Dautry
BlocusGeorges Pernot
Liste des sous-secrétaires d’État et des commissaires généraux
(← BLUM II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (REYNAUD →)
v ·m
Gouvernement Blum II (13 mars 1938 - 8 avril 1938)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Vice-président du ConseilÉdouard Daladier


Léon Blum
Président du Conseil
Ministres d'État
Coordination des servicesVincent Auriol
TrésorLéon Blum
Défense nationale et GuerreÉdouard Daladier
Affaires étrangèresJoseph Paul-Boncour
PropagandeLudovic-Oscar Frossard
Éducation nationaleJean Zay
IntérieurMarx Dormoy
JusticeMarc Rucart
BudgetCharles Spinasse
AgricultureGeorges Monnet
Travaux publicsJules Moch
ColoniesMarius Moutet
TravailAlbert Sérol
Postes, Télégraphe et TéléphoneJean-Baptiste Lebas
Santé publiqueFernand Gentin
Marine militaireCésar Campinchi
AirGuy La Chambre
CommercePierre Cot
Liste des sous-secrétaires d’État
(← CHAUTEMPS IV) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DALADIER III →)
v ·m
GouvernementsChautemps III etIV (29 juin 1937 - 10 mars 1938)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Vice-président du Conseil



Camille Chautemps
Président du Conseil
Ministres d'État
Défense nationale et GuerreÉdouard Daladier (1937-1938)
Affaires étrangèresYvon Delbos (1937-1938)
Éducation nationaleJean Zay (1937-1938)
Intérieur
Justice
Agriculture
Finances
Travaux publicsHenri Queuille (1937-1938)
Colonies
Travail
Postes, Télégraphe et Téléphone
Santé publiqueMarc Rucart (1937-1938)
Marine militaire
Pensions
Air
Commerce
Marine marchande
Liste des sous-secrétaires d’État
(← BLUM I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BLUM II →)
v ·m
Gouvernement Blum I (4 juin 1936 - 21 juin 1937)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Vice-président du ConseilÉdouard Daladier


Léon Blum
Président du Conseil
Ministres d'État
Défense nationale et GuerreÉdouard Daladier
JusticeMarc Rucart
Intérieur
Affaires étrangèresYvon Delbos
FinancesVincent Auriol
MarineAlphonse Gasnier-Duparc
AirPierre Cot
Éducation nationaleJean Zay
Économie nationaleCharles Spinasse
Travaux publicsAlbert Bedouce
CommercePaul Bastid
AgricultureGeorges Monnet
ColoniesMarius Moutet
TravailJean-Baptiste Lebas
PensionsAlbert Rivière
Postes, Télégraphe et TéléphoneRobert Jardillier
Santé publiqueHenri Sellier
Liste des sous-secrétaires d’État
(← SARRAUT II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHAUTEMPS III →)
v ·m
Gouvernement Daladier II (30 janvier 1934 - 7 février 1934)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Guerre et Défense nationale


Édouard Daladier
Président du Conseil
Affaires étrangèresÉdouard Daladier
Éducation nationaleAimé Berthod
IntérieurEugène Frot
JusticeEugène Penancier
AgricultureHenri Queuille
Finances
Travaux publicsJoseph Paganon
Outre-merHenry de Jouvenel
Travail et Prévoyance socialeJean Valadier
Postes, Télégraphe et TéléphonePaul Bernier
Santé publiqueÉmile Lisbonne
Marine militaireLouis de Chappedelaine
PensionsHippolyte Ducos
AirPierre Cot
Marine marchandeGuy La Chambre
Commerce et IndustrieJean Mistler
BudgetPaul Marchandeau
Liste des sous-secrétaires d’État
(← CHAUTEMPS II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DOUMERGUES II →)
v ·m
Gouvernement Chautemps II (26 novembre 1933 - 27 janvier 1934)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
GuerreÉdouard Daladier


Camille Chautemps
Président du Conseil
Affaires étrangèresJoseph Paul-Boncour
Éducation nationaleAnatole de Monzie
IntérieurCamille Chautemps
JusticeEugène Raynaldy
AgricultureHenri Queuille
FinancesGeorges Bonnet
Travaux publicsAlbert Dalimier
Colonies
Travail et Prévoyance sociale
Postes, Télégraphe et TéléphoneJean Mistler
Santé publiqueAlexandre Israël
MarineAlbert Sarraut
PensionsHippolyte Ducos
AirPierre Cot
Marine marchande
Commerce et IndustrieLaurent Eynac
BudgetPaul Marchandeau
Liste des sous-secrétaires d’État
(← SARRAUT I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DALADIER II →)
v ·m
Gouvernement Sarraut I (26 octobre 1933 - 24 novembre 1933)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
GuerreÉdouard Daladier
Albert Sarraut
Président du Conseil
Affaires étrangèresJoseph Paul-Boncour
Éducation nationaleAnatole de Monzie
IntérieurCamille Chautemps
Vice-président du Conseil etJusticeAlbert Dalimier
AgricultureHenri Queuille
FinancesGeorges Bonnet
Travaux publicsJoseph Paganon
ColoniesFrançois Piétri
Travail et Prévoyance socialeEugène Frot
Postes, Télégraphe et TéléphoneJean Mistler
Santé publiqueÉmile Lisbonne
MarineAlbert Sarraut
PensionsHippolyte Ducos
AirPierre Cot
Marine marchandeJacques Stern
Commerce et IndustrieLaurent Eynac
BudgetAbel Gardey
Liste des sous-secrétaires d’État
(← DALADIER I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHAUTEMPS II →)
v ·m
Gouvernement Daladier I (31 janvier 1933 - 24 octobre 1933)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
GuerreÉdouard Daladier


Édouard Daladier
Président du Conseil
Affaires étrangèresJoseph Paul-Boncour
Éducation nationaleAnatole de Monzie
IntérieurCamille Chautemps
JusticeEugène Penancier
AgricultureHenri Queuille
FinancesGeorges Bonnet
Travaux publicsJoseph Paganon
Colonies
Travail et Prévoyance socialeFrançois Albert
Postes, Télégraphe et TéléphoneLaurent Eynac
Santé publiqueCharles Daniélou
Marine
PensionsEdmond Miellet
AirPierre Cot
Marine marchandeEugène Frot
Commerce et IndustrieLouis Serre
BudgetLucien Lamoureux
Liste des sous-secrétaires d’État
(← PAUL-BONCOUR) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SARRAUT I →)
v ·m
Gouvernement Paul-Boncour (18 décembre 1932 - 28 janvier 1933)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
GuerreÉdouard Daladier


Joseph Paul-Boncour
Président du Conseil
Affaires étrangèresJoseph Paul-Boncour
Éducation nationaleAnatole de Monzie
IntérieurCamille Chautemps
JusticeAbel Gardey
AgricultureHenri Queuille
FinancesHenry Chéron
Travaux publicsGeorges Bonnet
ColoniesAlbert Sarraut
Travail et Prévoyance socialeAlbert Dalimier
Postes, Télégraphe et TéléphoneLaurent Eynac
Santé publiqueCharles Daniélou
MarineGeorges Leygues
PensionsEdmond Miellet
AirPaul Painlevé
Marine marchandeLéon Meyer
Commerce et IndustrieJulien Durand
Liste des sous-secrétaires d’État
(← HERRIOT III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DALADIER I →)
v ·m
Gouvernement Herriot III (3 juin 1932 - 14 décembre 1932)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
GuerreJoseph Paul-Boncour


Édouard Herriot
Président du Conseil
Affaires étrangèresÉdouard Herriot
Éducation nationaleAnatole de Monzie
IntérieurCamille Chautemps
JusticeRené Renoult
AgricultureAbel Gardey
FinancesLouis Germain-Martin
Travaux publicsÉdouard Daladier
ColoniesAlbert Sarraut
Travail et Prévoyance socialeAlbert Dalimier
CommerceJulien Durand
Postes, Télégraphe et TéléphoneHenri Queuille
Santé publiqueJustin Godart
MarineGeorges Leygues
PensionsAimé Berthod
AirPaul Painlevé
Marine marchandeLéon Meyer
BudgetMaurice Palmade
Liste des sous-secrétaires d’État
(← TARDIEU III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PAUL-BONCOUR →)
v ·m
Gouvernement Steeg (13 décembre 1930 - 22 janvier 1931)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
ColoniesThéodore Steeg


Théodore Steeg
Président du Conseil
JusticeHenry Chéron
IntérieurGeorges Leygues
Affaires étrangèresAristide Briand
FinancesLouis Germain-Martin
BudgetMaurice Palmade
GuerreLouis Barthou
Marine militaireAlbert Sarraut
AirPaul Painlevé
Instruction publique et Beaux-ArtsCamille Chautemps
Travaux publicsÉdouard Daladier
Économie nationale,Commerce et IndustrieLouis Loucheur
AgricultureVictor Boret
Travail et Prévoyance socialeÉdouard Grinda
Santé publiqueHenri Queuille
Pensions
Postes, Télégraphe et TéléphoneGeorges Bonnet
Marine marchandeCharles Daniélou
Liste des sous-secrétaires d’État
(← TARDIEU II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (LAVAL I →)
v ·m
Gouvernement Chautemps I (21 février 1930 - 25 février 1930)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
JusticeThéodore Steeg


Camille Chautemps
Président du Conseil
Affaires étrangèresAristide Briand
IntérieurCamille Chautemps
FinancesCharles Dumont
BudgetMaurice Palmade
GuerreRené Besnard
MarineAlbert Sarraut
Instruction publique et Beaux-ArtsJean Durand
Travaux publicsÉdouard Daladier
Commerce et IndustrieGeorges Bonnet
AgricultureHenri Queuille
ColoniesLucien Lamoureux
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance socialeLouis Loucheur
PensionsClaudius Gallet
AirLaurent Eynac
Postes, Télégraphe et TéléphoneAndré Mallarmé
Marine marchandeJulien Durand
Santé publiqueCharles Daniélou
Liste des sous-secrétaires d’État
(← TARDIEU I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (TARDIEU II →)
v ·m
Gouvernement Herriot II (19 juillet 1926 - 21 juillet 1926)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
JusticeMaurice Colrat


Édouard Herriot
Président du Conseil
Affaires étrangèresÉdouard Herriot
FinancesAnatole de Monzie
GuerrePaul Painlevé
Instruction publique et Beaux-ArtsÉdouard Daladier
IntérieurCamille Chautemps
MarineRené Renoult
Commerce et IndustrieLouis Loucheur
Travaux publicsAndré Hesse
AgricultureHenri Queuille
ColoniesAdrien Dariac
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance socialeLouis Pasquet
PensionsGeorges Bonnet
Liste des sous-secrétaires d’État
(← BRIAND X) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (POINCARÉ IV →)
v ·m
GouvernementsBriand VIII,IX etX (28 novembre 1925 - 17 juillet 1926)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
Affaires étrangèresAristide Briand


Aristide Briand
Président du Conseil
Guerre
Justice
Instruction publique et Beaux-Arts
Intérieur
MarineGeorges Leygues
Commerce et Industrie
Finances
Travaux publics
Agriculture
ColoniesLéon Perrier
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance socialeAntoine Durafour
PensionsPaul Jourdain
Liste des hauts-commissaires et sous-secrétaires d’État
(← PAINLEVÉ III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (HERRIOT II →)
v ·m
GouvernementsPainlevé II etIII (17 avril 1925 - 22 novembre 1925)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
Guerre
Paul Painlevé
Président du Conseil
Justice
Affaires étrangèresAristide Briand
IntérieurAbraham Schrameck
Finances
MarineÉmile Borel
Instruction publique et Beaux-Arts
Travaux publics
Commerce et Industrie
AgricultureJean Durand
Colonies
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance socialeAntoine Durafour
PensionsLouis Antériou
BudgetGeorges Bonnet
Liste des commissaires généraux, hauts-commissaires et sous-secrétaires d’État
(← HERRIOT I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BRIAND VIII →)
v ·m
Gouvernement Herriot I (14 juin 1924 - 10 avril 1925)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
Affaires étrangèresÉdouard Herriot


Édouard Herriot
Président du Conseil
JusticeRené Renoult
IntérieurCamille Chautemps
Finances
GuerreCharles Nollet
MarineJacques-Louis Dumesnil
Instruction publique et Beaux-ArtsFrançois Albert
Travaux publicsVictor Peytral
Commerce et IndustrieEugène Raynaldy
AgricultureHenri Queuille
ColoniesÉdouard Daladier
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance socialeJustin Godart
PensionsÉdouard Bovier-Lapierre
Régions libéréesVictor Dalbiez
Liste des sous-secrétaires d’État
(← FRANCOIS-MARSAL) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PAINLEVÉ II →)
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