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| Repères historiques | ||
|---|---|---|
| Création | 1907 (il y a118 ans) (Éditions Grasset) 1967 (Fusion avec Fasquelle) | |
| Dates clés | 1981 (rachat par Hachette) | |
| Fondée par | Bernard Grasset | |
| Fiche d’identité | ||
| Forme juridique | Société anonyme à conseil d'administration | |
| Statut | Groupe d'édition | |
| Siège social | 61,rue des Saints-Pères[1] Paris48° 51′ 13″ N, 2° 19′ 48″ E (France) | |
| Dirigée par | Olivier Nora | |
| Spécialités | Littérature | |
| Collections | Les Cahiers Rouges, Les Cahiers Verts, Grasset Jeunesse, Petite collection blanche, Partage du savoir, Pour & contre, Europe Echecs, Le Collège de philosophie, Grand format | |
| Langues de publication | Français | |
| Diffuseurs | Hachette | |
| Société mère | ||
| Effectif | 39 (2012) | |
| Site web | www.grasset.fr | |
| Préfixe ISBN | 978-2-246 | |
| Données financières | ||
| Chiffre d'affaires | ||
| Résultat net | 459 000 euros | |
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Éditions Grasset est unemaison d'éditionfrançaise, fondée en1907 parBernard Grasset et devenue en1967, par fusion avec leséditions Fasquelle, leséditions Grasset & Fasquelle.
Grasset publie de la littérature française et étrangère, des essais, des romans et des ouvrages de sciences humaines, entre autres.

Les éditions Grasset ont été successivement présidées par le fondateurBernard Grasset, son neveuBernard Privat et Jean-Claude Fasquelle. Parmi les premiers administrateurs figureJean Vigneau. Bernard Grasset cède son capital àHachette en 1954[2].
En1967, Grasset fusionne avec leséditions Fasquelle, que dirigeaitJean-Claude Fasquelle depuis 1954. Il devient directeur général des éditions Grasset & Fasquelle en 1969, puisprésident-directeur général en 1981. En 2000, il devient président du conseil de surveillance etOlivier Nora lui succède en tant que président du directoire. Les éditions ont réalisé17,5 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2007[3].
Grasset, filiale d'Hachette Livre, fait partie dugroupe Lagardère depuis 1981[4].
En 1921, cette collection de littérature générale est lancée, sous la direction deDaniel Halévy, la première livraison estMaria Chapdelaine deLouis Hémon, c'est un succès, puisLes Cœurs des autres deGabriel Marcel. La collection s'arrête au début des années 60.
En 1983,Jean-Claude Fasquelle, qui est alors le président de Grasset, créé les Cahiers Rouges, une collection « semi-poche » reconnaissable grâce à la couverture rouge des plus de 370 ouvrages qui la composent. Cette collection, par son prix et par son format, se positionne à un niveau intermédiaire entre le poche et l'édition ordinaire. Elle fait revivre les fonds d'auteurs de la maison en puisant, notamment les « classiques modernes », selon l'expression américaine :Jean de la Ville de Mirmont,Paul Morand,Jean Cocteau,Irène Némirovsky,Thomas etKlaus Mann,Jean Giono,Vladimir Nabokov,François Augiéras,Joseph Delteil… Intégrant une douzaine de titres par an, le catalogue des Cahiers Rouges invite également des classiques, tels queSainte-Beuve avecMes chers amis ouGiorgio Vasari et sesVies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, ainsi que des auteurs étrangers :Francis Scott Fitzgerald,Truman Capote,Gabriel García Márquez,Paul Theroux… L'art et la poésie y ont aussi leur place, avec les correspondances deCézanne,Degas,Van Gogh, le Journal dePaul Klee,Les Cocus du vieil art moderne deSalvador Dalí, les poèmes dePaul Verlaine ou ceux deWalt Whitman. Les Cahiers Rouges replacent dans l'actualité littéraire des œuvres oubliées comme celles d'Irène Némirovsky longtemps restées dans l'ombre avant de devenir des best-sellers, aux côtés deStefan Zweig et du Journal de Kafka. Des textes considérés comme cultes :L'Horizon chimérique deJean de la Ville de Mirmont,J'adore deJean Desbordes,La Femme changée en renard deDavid Garnett,Au temps du bœuf sur le toit deMaurice Sachs, font aussi partie de cette collection[5],[6].
Après qu'un article deL'Express du révèle au grand public[7], documents à l'appui, queYann Moix a participé en 1989 et 1990, lorsqu'il était étudiant, à 21 ans, à trois numéros deUshoahia, un « magazine de fabrication artisanale »négationniste et véhiculant unantisémitisme ainsi qu'un racisme virulent à l'encontre des noirs[8],Le Monde rapporte que chez Grasset, maison d'édition de Yann Moix, trois personnes étaient au courant des publications incriminées :Bernard-Henri Lévy,Jean-Paul Enthoven et le PDGOlivier Nora. Yann Moix s'était confié à ce dernier en 2007, en lui demandant s'il lui renouvelait sa confiance[9],[10]. Pour Joseph Confavreux, l'affaire Moix entache les éditions Grasset posant la question si « l'état-major de Grasset pouvait […] légitimement dissimuler à ses lecteurs le passé négationniste d’un de ses auteurs fétiches »[11].
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