| Économie de la Slovaquie | |
Le quartier d'affaires deBratislava | |
| Monnaie | Euro |
|---|---|
| Année fiscale | calendaire |
| Organisations internationales | UE,OCDE,OMC,OTAN |
| Statistiques | |
| Produit intérieur brut enPPA | 115,3 milliards $ (2009) |
| Croissance du PIB | + 6,2 % (2008) - 4,9 % (2009) |
| PIB par habitant en PPA | 12 100 euros (2010)[1] |
| PIB parsecteur | agriculture : 2,6 % industrie : 33,4 % services : 64 % |
| Inflation (IPC) | 0,7 % (2010)[1] |
| Pop. sous leseuil de pauvreté | 11,6 % (2006) |
| Indice de développement humain (IDH) | |
| Population active | 2,69 millions (avril 2009) |
| Taux de chômage | 14,1 % (mars 2010) |
| Commerce extérieur | |
| Exportations | 45,05 milliards $ (2009) |
| Importations | 46,47 milliards $ (2009) |
| Finances publiques | |
| Dette publique | 35,7 % du PIB (2009) |
| Recettes publiques | 28,31 milliards $ (2009) |
| Dépenses publiques | 32,94 milliards $ (2009) |
| Déficit public | 6,8 % du PIB (2009) |
| Aide au développement | 235 millions des fonds structurels de l'UE (en 2004) |
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L’économie de la Slovaquie est en fortecroissance depuis2000, en particulier grâce aux bénéfices de son intégration à l’Union européenne et des réformeslibérales menées par le gouvernement deMikuláš Dzurinda[3]. Depuis 1999, le taux de croissance annuel n'a ainsi cessé d'augmenter, passant de + 0,3 % à + 8,8 % en2007[4]. Le termeTigre desTatras est parfois employé, basé sur le termetigre celtique[5].
À la faveur d'une main d'œuvre assez qualifiée, des salaires faibles et un droit du travail flexible, le pays attire de nombreuses entreprises industrielles. AprèsVolkswagen àBratislava, c'estPSA Peugeot Citroën qui a annoncé un investissement àTrnava, puisHyundaï Kia àŽilina. Le secteur de l'industrie automobile représente désormais un quart de la production industrielle slovaque, en hausse de 34 % par rapport à 2005. En 2007, 550 000 voitures auraient été assemblées dans le pays[6].
Hormis lamétallurgie (vers la capitale etKošice), les principales activités du pays sont le bois et ses dérivés (région de Banská Bystrica etRužomberok), les biens d'équipement et, à un degré moindre, l'électronique et l'habillement. Le pays exploite aussi du charbon. Le taux de chômage demeurait cependant de 17 % en 2004, malgré une croissance économique de 5,5 %.
LePIB se montait en 2008 à 95,4 milliards de dollars, soit 22 000 $ par habitant[7]. L'impôt est à untaux unique de 19 %, et ce aussi bien pour les entreprises que pour les particuliers.
Le pays présentait un fort taux de chômage lors de son intégration à l'Union européenne, qui a fortement chuté avant de brutalement ré-augmenter quand le pays est entré en récession lors de lacrise économique de 2008-2010. En revanche, les finances publiques du pays étant saines, la Slovaquie a rejoint lazone euro en 2009.
Les revenus réels de la population augmentent d’environ 50 % entre 1970 et 1985, mais chutent dans les années 1990. Le produit intérieur brut n’a retrouvé le niveau de 1989 qu’en 2007[8].
Le, le roiCharles Robert d'Anjou instaure le premier Hôtel des monnaies slovaque àKremnica, à proximité de riches mines d'or. Cet atelier fabriquera leducat qui sera adopté dans toute l'Europe centrale. Sous l'empire austro-hongrois, l'hôtel des monnaies connaîtra l'apogée de son développement.
Le, la Slovaquie, entrée dans l'Union européenne en 2004, abandonne sa monnaie nationale – lacouronne slovaque et les hellers mis en circulation depuis 15 ans – et devient le16e pays à rejoindre lazone euro[7]. Le taux de change est établi à 1 € pour 30,126 couronnes. LaBanque centrale européenne a délivré les 188 millions de billets de banque en euros, d'une valeur de sept milliards d'euros, nécessaire au passage à l'euro. L'hôtel des monnaies de Kremnica a fabriqué 400 millions d'exemplaires des premièrespièces en euro slovaques. Elles sont distribuées depuis le dans des kits de 45 pièces d'une valeur de 16,6 € et échangées dans les bureaux de poste et les banques pour 500 couronnes slovaques. Les deux monnaies ont circulé pendant les seize premiers jours de janvier, avant que l'euro ne devienne la seule et unique monnaie valable dans le pays[9].
L'ancienne ministre (de 1998 à 2002) Brigita Schmögnerová explique que : « Il y a toujours un consensus des dirigeants sur ledumping social. Depuis l’élargissement de l’Union européenne, les sociétés étrangères recherchent la main-d’œuvre la moins chère, mais, au lieu d’unir leurs forces, les gouvernements de la région rivalisent pour proposer le niveau de taxes le plus faible possible. » Lors de son entrée dans l’Union européenne en 2004, la Slovaquie instaure une imposition au taux unique intégral fixée à 19 %, tant sur les bénéfices des sociétés que sur les revenus et les biens de consommation. L’absence de progressivité de l’impôt entraine une forte augmentation des inégalités. Les dépenses en matière de santé, d’éducation ou de logement sont inférieurs à la moyenne européenne[8].
En 2008, l'agriculture composait 3,7 % de l'économie slovaque. L'agriculture slovaque produit principalement descéréales, despommes de terre, de labetterave sucrière, duhoublon, desfruits; l'élevage principalement desporcs, desbœufs, de lavolaille; le pays est également engagé dans lasylviculture[7].

En 2008, les principaux secteurs industriels étaient: lamétallurgie, l'agroalimentaire, l'énergie (électricité,gaz,coke,combustible nucléaire), lachimie etles fibres chimiques, lesmachines, lapapeterie, lapoterie et lacéramique, les véhicules, lestextiles, leséquipements électriques etoptiques et lecaoutchouc[7].
Le réseau routier est en bon état dans l’ensemble, même s'il a peu d’autoroutes[10] (excepté autour deBratislava, qui est relié à4 autoroutes, y compris versVienne). L entree dans l Union Europeenne en 2004 a permis de financer ce reseau autoroutier[11]. La capitale connaît des problèmes d'embouteillage[12].
Železnice Slovenskej republiky (ŽSR, Réseaux ferrés de la république slovaque) est la société de droit public qui gère l'infrastructure ferroviaire en Slovaquie. Le réseau est dense et en bon état, même si les trajets sont longs et certains trains vétustes[10].
L'aéroport principal du pays est l'aéroport M. R. Štefánik à 9 kilomètres de Bratislava (qui est aussi proche de l'aéroport de Vienne-Schwechat enAutriche). D'autres aéroports pour passagers se trouvent àKošice etPoprad.

LeDanube sur 172 kilomètres est la seule voie navigable de Slovaquie[13]. Du fait que le fleuve se situe en grande partie sur lafrontière avec la Hongrie tous les projets d'aménagement, comme le barrage deGabčíkovo doivent se faire en concertation avec ce dernier[14]. Les ports fluviaux principaux sont à Bratislava etKomárno.
La Slovaquie est traversée par d'importants gazoducs, tel que le gazoduc Transgas reliant l'Ukraine à l'Autriche (et le hub deBaumgarten an der March). Son importance stratégique pour legaz naturel devrait décroître à l'avenir avec l'ouverture du gazoducNabucco. Elle est également traversée par l'oléoducDroujba.Le pays est importateur d'électricité (de peu), mais dépend principalement d'importations pour son pétrole et son gaz naturel[7].
La Slovaquie est doté d'un réseau téléphonique moderne, qui s'est largement étendu ces dernières années, principalement avec les servicesmobiles. Leréseau est en train d'être converti aunumérique et à lafibre optique, particulièrement dans lesgrandes villes. Le service mobile est fourni par 3 entreprises. Le pays a 3commutateurs internationaux, un àBratislava et deux àBanská Bystrica. Le pays participe à des projets de communication internationaux. En 2009, le pays avait 867 615hôtesInternet, et 3 566 000 utilisateurs d'internet en 2008[15].
En 2008, la population active était estimée à 2 254 000 personnes (113e place mondiale). 4 % était employée dans l'agriculture, 39 % dans l'industrie et 56,9 % dans les services[7].
Environ 10 % de la population active slovaque est expatriée en 2014[8].
En 2008, le taux de chômage était estimé à 7,7 % (104e place mondiale)[7].
En 2017, le pays présente un niveau de chômage parmi les plus élevés d'Europe, avec 7,1 % de la population active sans emploi depuis plus d’un an[8].
Letaux d'alphabétisation est de 99,6 % ; le pays dépense 3,9 % de sonPIB pour l'éducation (111e rang mondial)[7].
Labalance commerciale slovaque est légèrement négative. En 2008 ses importations étaient de 73 620 000 000 $ contre des exportations de 72 570 000 000 $. Les partenaires commerciaux de la Slovaquie étaient principalement des pays de l'Union européenne, laRussie, laCorée du Sud et laChine. Un quart des exportations en 2004 étaient des véhicules[7].
Une arrivée massive dans les années 1990 de groupes français et allemands ont initié laSlovaquie à lasociété de consommation et aux chaînes degrande distribution.
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