Ne doit pas être confondu avecÉcole militaire (France).
La formation des militaires desForces armées françaises et des services de soutien s'effectuent dans :
Ces écoles et ces centres forment des militaires de tous grades en formation initiale ou en formation continue. D'autres dispensent l'enseignement militaire supérieur.
Sous l'Ancien Régime, il y avait en France :
À la suite de la défaite de 1871, uneÉcole supérieure de guerre française est créée en 1876 sur le modèle de l'École de guerre prussienne.
La professionnalisation des armées entamée en 1996 et qui a trouvé son plein effet en 2002 impliquait la disparition de laconscription mais une filière de formation des officiers de réserve est maintenue.
Lesofficiers de l'Armée de terre sont formés à l'Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan, créée en 2021, àGuer qui regroupe trois écoles complémentaires :
Lessous-officiers sont formés à l'École nationale des sous-officiers d'active (ENSOA) créée en 1963 àSaint-Maixent-l'École.
Lesmilitaires du rang sont formés dans onze centres de formation initiale des militaires du rang (CFIM) rattachés auxbrigades de l'Armée de terre. En 2019, il a été décidé d’associer à chaque CFIM le nom d’un régiment dissous.
Pour laLégion étrangère, la formation du personnel non officier s'effectue au4°RE àCastelnaudary.
Pour labrigade de sapeurs-pompiers de Paris, unité de génie de l'Armée de terre, la formation s'effectue au Groupement formation instruction et de secours àLimeil-Brévannes.
Dans laMarine nationale française, il existe quatre écoles de formations initiales :
La Marine dispose également d'écoles et de centres formant les marins à leur spécialité :
À cela s'ajoutent les centres de formation de l'aéronautique navale :
À noter le cas particulier de l'école duservice hydrographique et océanographique de la Marine qui forme les marins de spécialitéhydrographe mais dépend de l'établissement public administratif « service hydrographique et océanographique de la Marine ».
Dans l'Armée de l'air, il existe trois écoles de formations initiales :
Du temps de laconscription, avant 1997, lesélèves officiers de réserve de l'Armée de l'air effectuaient leur formation dans l'unité spécialisée : « escadron des élèves officiers de réserve » (EEOR), renommé « escadron de formation des officiers » (EFO), abrité par le Groupement école GE 00.306 de labase aérienne 105 Évreux-Fauville.
Dans lagendarmerie française, il existe six écoles:
Afin de former les militaires dans les spécialités de la gendarmerie, il existe plusieurs centres nationaux de formation ou d'instruction, répartis à l'intérieur ou en dehors des écoles nommées ci-dessus. Parmi ces spécialités : nautique, cynophile,ski et alpinisme, systèmes d'information et de communication,police judiciaire, sécurité routière,langues et international, entraînement des forces, commandement, renseignement opérationnel.
Les écoles formant lesingénieurs de l'armement sont :
Les écoles formant lesingénieurs des études et techniques de l'armement sont :
LaDGA exerce une tutelle sur les écoles d'ingénieurs formant ses ingénieurs militaires. Ces écoles forment aussi des ingénieurs civils. Les élèves de l'École polytechnique ont un statut de militaire durant leur scolarité qu'ils conservent s'ils choisissent de devenir ingénieur de l’armement ou officier de l’Armée française : pour devenir ingénieur de l’armement, ils doivent, en fonction de leur classement de sortie, demander d’intégrer le corps des ingénieurs de l’armement et poursuivre leur formation à l'ENSTA ou l'ISAE-SUPAERO en tant qu'ingénieurs-élèves.
L'École militaire est le nom de l'édifice parisien qui a été construit pour abriter l'école militaire. Il abrite actuellement plusieurs établissements d'enseignement supérieur du ministère de la Défense français sous la tutelle de laDirection de l'enseignement militaire supérieur :
L'école militaire a été créée auXVIIIe siècle sous le règne deLouis XV sur proposition dumaréchal de Saxe.Joseph Paris Duverney en est le créateur et le premierintendant.Napoléon Bonaparte y fait ses études militaires, de 1784 à 1785. S'y trouve aussi uncentre de documentation abritant deux bibliothèques ouvertes au public[7].