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École nationale supérieure des arts décoratifs

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École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris
Histoire
Fondation
Statut
Type
Établissement d'enseignement supérieur public
Forme juridique
Autre établissement public national d'enseignement(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fondateur
Directeur
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
827Voir et modifier les données sur Wikidata
Budget
12 652 499 € (en 2019)
Localisation
Pays
Ville
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L'École nationale supérieure des arts décoratifs deParis ouÉcole des arts décoratifs - PSL, communément dénommée lesArts décoratifs ou lesArts-Déco, est une école d'art et de design fondée auxXVIIIe et XIXe siècles, située 31,rue d'Ulm àParis dans le5e arrondissement, établissement-composante de l'Université PSL.

Présentation

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L'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris (EnsAD) est un établissement public d'enseignement supérieur relevant duministère de la Culture ayant pour mission la formation de haut niveau, artistique, scientifique et technique d’artistes et de designers.

Lieu de foisonnement intellectuel, créatif et artistique, l'École propose dix spécialisations : architecture intérieure, art-espace, cinéma d'animation, design graphique, design objet, design textile et matière, design vêtement, image imprimée, photo/vidéo, scénographie. Elle accueille en moyenne 700 étudiants, français et étrangers. La formation se déroule sur cinq années. Le diplôme de l'École est un diplôme d'État, il confère le grade de master.

Le laboratoire de recherche de l'École (EnsadLab[1]) offre plusieurs groupes de recherche couvrant les champs des arts et du design et accueille en moyenne 50 étudiants chercheurs et doctorants.

L'École est membre de l'université PSL, dont elle est un établissement-composante depuis le 25 janvier 2025[2]. Dans ce cadre, elle participe à la formation doctorale SACRe[3] (Sciences, Arts, Création, Recherche) dont l'ambition est de rapprocher artistes, créateurs et scientifiques.

Elle est membre d'un large réseau d'associations internationales et développe en outre des relations avec 110 écoles supérieures et universités d’art dans le monde.

L'École est également membre de laConférence des grandes écoles.

Histoire

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L'entrée de l'ancien bâtiment de l'École royale gratuite de dessin pour garçons,rue de l'École-de-Médecine àParis.

L'École des arts décoratifs est née de l'École royale gratuite de dessin créée en1766 parJean-Jacques Bachelier (1724-1806), ouverte officiellement en1767 par lettres patentes du roiLouis XV, et de l'École spéciale et gratuite de dessin pour les jeunes personnes, souhaitée par Bachelier dès les années 1780[4] et mise en place en 1802 par la peintre Marie Frère de Montizon (née Turben, 1760 ?-1845), école ouverte officiellement en 1803 et subventionnée par l’État à partir de 1810[5]. Il s'agissait alors de développer les métiers relatifs aux arts et d'accroître ainsi la qualité des produits de l'industrie. Les cours de l'École de garçons étaient donnés dans ce qui est aujourd'hui le 5 de larue de l'École-de-Médecine, un bâtiment toujours à l'enseigne de l'École qui, pour accueillir lecollège de Bourgogne, a été élevé sur uncimetière juif aménagé auMoyen Âge dans les ruines d'une bâtissegallo-romaine du temps de l'empereurJulien le Philosophe et est actuellement affecté à l'université de Paris III-Sorbonne Nouvelle.

À proximité se situait l'École de filles, qui rejoint l'ancien collège des Cordeliers au 7 rue Touraine-Saint-Germain (actuellerue Dupuytren[6]).

Par l'apprentissage exigeant et rigoureux du dessin, avec des estampes comme modèles, l'École associait métier et culture, intelligence et sensibilité, afin que les meilleurs artisans deviennent des artistes créateurs. À la base de la formation des garçons, le dessin comprenant géométrie, figure et ornement, visait à contrer la débauche de pittoresque à l'époque et« à rendre la précision familière »[7]. Aux filles, étaient enseignés les quatre genres (figure, ornement, animaux et fleurs), l'École, selon la fondatrice, devant offrir aux femmes« le moyen d'augmenter leurs ressources par une heureuse industrie »[8], même s'il va lui être reprochée de former davantage des artistes que des ouvrières.

De1841 à1869,Horace Lecoq de Boisbaudran, utilisant une méthode d'enseignement originale — l'éducation de la mémoire pittoresque —, forma dans l'École de garçons quantité de jeunes artistes parmi lesquels des célébrités commeFantin-Latour,Dalou,Rodin, etc. Jean-Hilaire Belloc choisit le docteurSimon Noël Dupré (1814-1885) pour remplacer le professeur d'anatomie mais, non titulaire, il doit partir au bout de deux ans car le titre de professeur chargé du cours lui est refusé, et ce malgré l'opposition de ses élèves. L'École de garçons porte alors le nom d'« École impériale spéciale de dessin et de mathématiques »[9].

SiRosa Bonheur dirigea avec fierté l'École pour filles pendant plus de dix ans, sa remplaçante, la peintre en miniaturesNelly Marandon de Montyel, y introduisit de profondes transformations, logée désormais au 10 bis de larue de Seine : de nouveaux cours, avec l'entrée de nombreux professeurs, et une variété importante d'approches du dessin (d'après le modèle vivant ou de mémoire par exemple).

En 1877, après plusieurs changements d'appellations (dont celle de « Petite École »), l'institution (pour garçons) prend le nom d'École nationale des arts décoratifs, qui regroupera en 1890 les deux Écoles, avec désormais deux sections (filles et garçons), restant chacune à leur adresse respective avant de déménagerrue d'Ulm en 1928 — les femmes sont alors logées au4e étage, certains cours destinés aux garçons leur seront ouverts au cours des années 1930. À partir de ces années, l'École explore de nouveaux domaines, en particulier les arts graphiques.Cassandre crée en1932 un cours libre sur l'affiche publicitaire.

Entrée de l'École nationale supérieure des arts décoratifs,rue d'Ulm àParis (2013).

Après-guerre, sous l'impulsion de son directeurLéon Moussinac, l'École se recentre autour de l'architecture intérieure. Elle devient mixte en 1949[10].

En1962,Jacques Adnet fait appel àRoger Tallon pour mettre en place ce qui s'appelait encore « esthétique industrielle » et qui serade facto le premier enseignement dedesign industriel en France.

En1966,Jean Widmer apporte un bouleversement similaire dans les « arts graphiques » qui deviendront plus tard le « graphic design ». Enmai 68, en parallèle avec lesBeaux-Arts de Paris, l'École occupée abrite un des ateliers desérigraphie appelé "atelier populaire de Mai 68"[11], qui produisait des centaines desaffiches murales et slogans de Mai 68[12]. La fin desannées 1960 et le début desannées 1970 sont l'occasion d'autres bouleversements qui sont toujours en adéquation avec un fort engagement militant et politique de ses professeurs et responsables. De nombreuses disciplines prennent une nouvelle importance, d'autres apparaissent :textile, design vêtement,animation,photographie,scénographie,vidéo,mobilier ouinfographie. La pédagogie se fait plus réflexive et plus expérimentale[13].

En 2007, l'Ecole des Arts Décoratifs s'engage sur la voie de la recherche avec la création de l'Ensadlab, laboratoire pionnier en France de la recherche par l'art et le design. Il permet de former artistes et designers à la recherche-création par le prisme d'un doctorat ancré dans la pratique à la croisée de l’art, du design, des humanités et des sciences.

Personnalités liées à l'établissement

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Directeurs

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Enseignants

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Voir la catégorie :Enseignant à l'École nationale supérieure des arts décoratifs.

Aumôniers

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Élèves

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Voir la catégorie :Élève de l'École nationale supérieure des arts décoratifs.

Classements académiques

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Le magazineL'Étudiant fait certaines années un classement des « écoles de design produit préférées des pros », il existe environ 77 écoles de design produit en France et l'ENSAD est régulièrement classée dans le top 10[18],[19].

Classements français
2013201420152016201720182019202020242025
L'Étudiant (écoles de design produit préférées des pros)-4e--7e6e
L'Étudiant (écoles de graphisme préférées des pros)1ère
Le Figaro étudiant (écoles design)2e2e
Palmarès internationaux
QS World University Rankings (Art & Design)-------27e41e-

Notes et références

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  1. Site officiel du laboratoire.
  2. « Décret n° 2025-63 du 23 janvier 2025 portant adhésion de nouveaux établissements- composantes à l'Université Paris sciences et lettres (Université PSL) et modifiant ses statuts - Légifrance », surwww.legifrance.gouv.fr(consulté le)
  3. « Doctorat d'art et de création SACRe - PSL ».
  4. Jean-Jacques Bachelier,Mémoire sur l'éducation des filles, présenté à l'Assemblée nationale ([Reprod.]),(lire en ligne).
  5. Lucile Encrevé et Alexandra Piat, « La place des femmes à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs. Une autre Histoire à écrire », au colloque « Faire œuvre. La formation et la professionnalisation des artistes femmes auxXIXe et XXe siècles », musée d’Orsay, 20 sept. 2019 cf.https://awarewomenartists.com/nos_evenements/faire-oeuvre-la-formation-et-la-professionnalisation-des-artistes-femmes-au-xixe-et-xxe-siecles/
  6. « Rue Dupuytren, vers 1866 »(consulté le)
  7. Thierry Chabanne etStéphane Laurent (dir.),Histoire de l'École nationale supérieure des arts décoratifs (1766-1941), textes de Ulrich Leben, Renaud d'Enfert, Rossella Froissart-Pezone, Sylvie Martin, Paris, éd. EnsAD, 2004.
  8. Marie Frère de Montizon, lettre au ministre de l'Intérieur, 1807, Archives nationales.
  9. Marc Pautet,Le Docteur Dupré, éd. Mémoires Vivantes duCanton de Quarré-les-Tombes, 2015,p. 38.
  10. Décret du 10 juin 1949, article 17.
  11. « Gérard Fromanger, la Figuration narrative », surRTBF, 27 juillet 2015.
  12. Laurent Gervereau, Gérard Paris-Clavel, François Miehe, « L'atelier des Arts-décoratifs. Entretien avec François Miehe et Gérard Paris-Clavel », inMatériaux pour l'histoire de notre temps. Mai-68 : Les mouvements étudiants en France et dans le monde, sous la direction de Stéphane Courtois, n° 11-13, 1988 pp. 192-197 (en ligne surpersee.fr).
  13. René Lesné et Alexandra Fau,Histoire de l'École nationale supérieure des arts décoratifs, 1941-2010, Paris, éd. EnsAD (Archibooks), 2011(ISBN 978-2-35733-098-6)(sudoc.abes.fr).
  14. « Genvève Gallot quitte la direction des Arts Déco ».
  15. « Nomination d’Emmanuel Tibloux à la direction de l’ENSAD, École nationale supérieure des arts décoratifs », surculture.gouv.fr,
  16. Denise Herbet, « Pierre de Grauw », article dans leBulletin des Amis de Bagneux, n° 37, 2012, pp.21-29.
  17. « Gérard Manset, voyageur solitaire », par Philippe BrochenLibération, le 28 janvier 2016.
  18. « Le top 10 des écoles de design produit préférées des pros »,L'étudiant,‎(lire en ligne, consulté le).
  19. « Les écoles de design d'objet préférées des pros en 2014 »,Blog Esprit Design,‎(lire en ligne, consulté le).

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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