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École du bouddhisme

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répartition géographique des pratiquants des trois véhicules

Lesécoles du bouddhisme (Nikāya) sont les subdivisions de la doctrine duBouddha qui sont apparues, après la mort de celui-ci, à la suite de discussions sur certains points de ladiscipline monastique ou des enseignements.

SelonPhilippe Cornu, chacune des nombreuses écoles dubouddhisme peut, en première approche, être rattachée à l'un de ses trois courants historiques majeurs, lesyâna, motsanskrit etpali signifiant littéralement « véhicule », et métaphoriquement « voie ». On distingue traditionnellement (les termes viennent dusanskrit)

Frise chronologique

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Frise : Développement et propagation des écoles bouddhistes(env. 450 av. J.-C. – env. 1300 ap. J.-C.)

 450 BCE250 av. J.-C.100 ap. J.-C.500 ap. J.-C.700
ap. J.-C.
800 ap. J.-C.1200 ap. J.-C.

 

Inde

Sangha
Ancien

 

 

 

Dix-huit écoles anciennesMahayanaVajrayana

 

 

 

 

 

Sri Lanka &
Asie du Sud-Est (en)

 Bouddhisme theravāda

 

 
 

 

 

 

Asie centrale (en)

 

Greco-Bouddhisme

 

Bouddhisme Tibétain

 

Bouddhisme de la Route de la Soie

 

Asie de l'Est (en)

 Chán,Tiantai,Terre pure,Nichiren

Shingon

 

 

 450 av. J.-C.250 av. J.-C.100 ap. J.-C.500 ap. J.-C.700
ap. J.-C.
800 ap. J.-C.1200 ap. J.-C.
 Légende : =Theravada =Mahayana =Vajrayana

Les écoles du hīnayāna

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un moinethaïlandais

Voir aussiDix-huit écoles bouddhistes anciennes.

Le bouddhisme hīnayāna est un ensemble d'écoles bouddhiques traditionalistes (dont la plus connue est l'école desTheravadin), par opposition au bouddhisme mahāyāna. Le termehīnayāna est quelque peu péjoratif : il a été créé a posteriori par les māhayānistes pour désigner les écoles existant antérieurement au māhayāna, et il reste couramment utilisé, même si l'on a vu apparaître aussi l'expression bouddhisme desNikāya[1]. Le terme detheravāda est parfois abusivement utilisé pour désigner cette branche, mais il ne correspond qu'à« la version modernisée d'une des nombreuses écoles dubouddhisme ancien[2] ».

Les écoles les plus connues du hīnayāna (qui en a compté jusqu'à 18) sont :

Les écoles du mahāyāna

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Le courant mahāyāna est postérieur au courant hīnayāna. Il consiste en une forme de bouddhisme développée aux alentours duIer ou duIIe siècle à partir de la doctrine des Anciens, qui se trouve remaniée car jugée trop austère. Il s'est développé jusqu’auXIIIe siècle à la suite de schismes. Ce bouddhisme ne se limite pas aux seuls écrits du Bouddha historique mais s'appuie aussi sur des textes postérieurs, des exégèses et les écrits d'autres « maîtres ». À ses débuts, ce courant a d'abord porté le nom debodhisattvayāna (véhicule de l'être d'Éveil)[3].

Le mahāyāna peut aussi être appelépāramitāyāna, véhicule de perfection des vertus,

On y distingue principalement :

Écoles philosophiques indiennes

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Écoles chinoises médiévales

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voir :Écoles des Dynasties du nord et du sud etÉcoles des Sui et des Tang

De nombreuses écoles (zōng 宗) voient le jour en Chine duVe au IXe siècle autour des soutras nouvellement traduits ou des maîtres renommés. Beaucoup essaimeront en Corée, au Japon et au Viêt Nam. À la fin duIXe siècle, il n’en restera essentiellement que quatre :Chán,Jingtu (Terre Pure),Huayan etTiantai, les deux dernières surtout présentes à travers leurs textes adoptés par le courant chan.

Écoles principales après leIXe siècle

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  • L'école chinoiseHuayan basée sur leSūtra Avatamsaka ; elle est de nos jours de très faible importance numérique, mais ses textes gardent une grande place dans les monastères dubouddhisme chan.
    • L'école japonaiseKegon issue de Huayan.
  • L'école chinoiseTiantai marquée par son troisième patriarche, le religieuxZhiyi (538-597) de ladynastie Sui, est basée sur leSūtra du Lotus ; comme Huayan, elle compte de nos jours de très peu d'adeptes, mais ses textes gardent une grande place dans les monastèreschan.
    • L'école japonaiseTendai, issue du Tiantai, est une des premières grandes sectes du bouddhisme japonais. Elle a été fondée par l’intermédiaire de son fondateur, le moineSaichō (767-822), honoré post-mortem du titre de Dengyo Daishi (« Grand Maître qui apporte la doctrine »). Après une scission en 993, tant l’École de la Montagne qui a son siège au montHiei que l’École du temple, basée au pied du mont, sont toutes deux influencées par letantrisme et donc proches du vajrayāna, en même temps qu'elles entretiennent des relations étroites avec l’aristocratie et la cour.
  • Le chán, sous ses multiples formes, devient à partir duIXe siècle une des deux grandes catégories du bouddhisme chinois, parallèlement à l'école de la Terre pure (jingtu).

Le chán s'est transmis de Chine auViêt Nam (appeléthiền (chữ nho :)), enCorée (appeléson (hangeul :/hanja :) et auJaponzen(?),Kyūjitai :).

Les écoles du vajrayāna

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Le vajrayāna est une forme tardive de bouddhisme, dérivée du mahāyāna, nommée aussi « bouddhisme tantrique », tantrayāna, ou encore mantrayāna et guhyamantrayāna, c'est-à-dire « véhicule dumantra secret ». Il présente la particularité d'utiliser comme supports de pratique un panthéon de « déités » multiples :bouddhas, protecteurs ou gardiens (dharmapalas),dakinis etbodhisattvas.Ses préceptes permettraient aux disciples d'accéder à l'Éveil en une seule vie au moyen d'une discipline codifiée et de pratiques issues des tantras : répétition de mantras, vénération de maîtres autres que le Bouddha et une méditation très développée.

Le vajrayāna comprend principalement :

Ici on se doit bien d'inclure une singularité historique, à savoir leYungdrung Bön, lequel est proprement un vajrayāna ou tantrayāna non-bouddhiste, incluant même unDzogchen, la voie de l'auto-libération, un ensemble de perspectives et de techniques qu'il partage avec les nyingmapas et certaines lignées kagyüpas. LeBön a conservé des éléments de son origine chamanique prébouddhique. En 2014, ledalaï-lama a reconnu le Bön comme cinquième grande tradition religieuse du Tibet[4].

Notes et références

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  1. Bernard Faure,Le bouddhisme, tradition et modernité, Paris,Le Pommier,, 216 p.(ISBN 978-2-7465-1055-5),p. 35
  2. Bernard Faure, Le bouddhisme, Paris,Flammarion,coll. « Dominos »,, 127 p.(ISBN 2-08-035431-0),p. 24
  3. Harvey, 1993, p. 134. (V. Bibliographie)
  4. (en) « Dalai Lama Recognizes the Bön », surdorjeshugden.com,(consulté le)

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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v ·m
Principes fondateurs
Bouddha
Concepts
Écoles et traditions
Pratiques rituelles
Pratiques régionales
Textes
Figures principales
Statuts religieux
Histoire
Philosophie
Culture
Organismes
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