Si la plus grande partie des économistes de la faculté de droit (35 sur 41) ont choisiParis 1 Panthéon-Sorbonne, la majorité des juristes (88 sur 108)[4], dont desprivatistes, des historiens du droit et une partie importante despublicistes, avaient décidé de créer une université spécialisée :Paris II. À l'inverse, leurs collègues faisaient le pari d’une université pluridisciplinaire en ralliantParis I[5].
Une rivalité historique existe donc entre l'École de Droit de la Sorbonne (composante de l'université Paris I) et l'université Paris II[6].
Le Pôle de recherche de l'École de droit de la Sorbonne regroupe, quant à lui, trois instituts, qui ont pour vocation de faire avancer la recherche dans le domaine juridique, et une école doctorale, qui permet aux étudiants de préparer leur thèse et leur doctorat :
l'Institut de recherche juridique de la Sorbonne
l'Institut de recherche en droit international et européen de la Sorbonne
l'Institut des sciences juridiques et philosophiques de la Sorbonne
Enfin, l'École de droit de la Sorbonne intègre plusieurs composantes, relativement indépendantes, qui assurent la formation et la recherche dans des domaines spécifiques et offrent à ce titre, en plus des diplômes classiques délivrés par le Pôle de la formation, desdiplômes d'université (abrégés DU) dans des matières diverses. On compte ainsi trois collèges et cinq instituts :
le Collège de droit de la Sorbonne
le Collège international de droit de la Sorbonne
le Collège juridique franco-roumain d'études européenne
La recherche y est assurée par l'École doctorale de droit de la Sorbonne, l'Institut de recherche juridique de la Sorbonne, l'Institut de recherche en droit international et européen de la Sorbonne et l'Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne[7].
Jean-Pierre Cot : professeur émérite de droit public, ministre délégué chargé de la coopération et du développement (1981–1982), président du groupe socialiste au Parlement européen (1989–1994) ; vice-président du Parlement européen (1997–1999). Depuis 2002, juge auTribunal international du droit de la mer.
↑« Les programmes de I à VII »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le)
↑ Gérard Conac, « La fondation de l'université Paris I : François Luchaire, pilote d'une transition institutionnelle », Bougrab, Jeannette ; Maus, Didier.François Luchaire, un républicain au service de la République, Publications de la Sorbonne, 2005,p. 178.