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Échelle des temps géologiques

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Cet article concerne la Terre. Pour la Lune et Mars, voirÉchelle des temps géologiques lunaires etÉchelle des temps géologiques martiens.

Histoire de la Terre cartographiée en24 heures, avec le découpage des4éons.

L'échelle des temps géologiques est le système de classementchronologique utilisé engéologie,climatologie etpaléontologie pour attribuer les événements survenus durant l'histoire de la Terre. Si son origine remonte auXVIIIe siècle, elle prend une forme précise en 1913[1], lorsqueArthur Holmes, reconnu aujourd'hui comme le père de l'échelle des temps géologiques, publie la première[2]. Les techniques dedatation, la science de lachronostratigraphie ne cessent de s'améliorer. L'échelle doit être ainsi périodiquement mise à jour, grâce à des datations toujours plus précises.

Tous les quatre ans, l'Union internationale des sciences géologiques (UISG) organise le Congrès géologique international, à l'occasion duquel laCommission internationale de stratigraphie, qui dépend de l'UISG, statue officiellement sur la dénomination et le calibrage des différentes divisions et subdivisions des temps géologiques. Les dernières échelles publiées intègrent notamment les magnétochrones (inversions du champ magnétique terrestre) et comportent cinq à six niveaux et sous-niveaux normalisés. D'anciennes nomenclatures, notamment celles desèresPrimaire,Secondaire,Tertiaire etQuaternaire, ont été abandonnées au profit d'autres dénominations.

L'échelle des temps géologiques débute avec l'âge estimé de la Terre, soit environ4,6 milliards d'années.

Histoire

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Carte géologique de la Grande-Bretagne par William Smith (1815).

Au cours desXVIe et XVIIe siècles, les mineurs commencent à exprimer le besoin de comprendre les relations entre les différentes unitéslithologiques. En1669, legéologue danoisNiels Stensen énonce leprincipe de superposition, selon lequel une couchesédimentaire est toujours plus récente que les couches sous-jacentes (sauf remaniement ultérieur). Ce nouveau principe permet aux travailleurs de commencer à reconnaître les différentes successions de roches, mais la description des roches, basée à l'époque sur des critères d'observation tels que la couleur, la texture ou l'odeur, ne permet pas de faire des comparaisons entre les séquences de différentes zones géographiques. La découverte de fossiles un peu partout sur la planète permet de faire un travail de corrélation entre des zones géographiques distinctes. En 1795,James Hutton énonce le principe d'uniformitarisme (aussi appelé principe d'actualisme), qui suppose que les processus géologiques sont uniformes dans le temps en termes de fréquence et de magnitude.

Le géologue britanniqueWilliam Smith publie en 1815 une carte géologique détaillée de l'Angleterre, du Pays de Galles et d'une partie de l'Écosse, lui permettant de découvrir lesfossiles stratigraphiques, régissant l'approchebiostratigraphique. Ce nouveau principe, nommé principe de succession faunistique, indique que les fossiles découverts dans une séquence stratigraphique le sont de manière ordonnée, ce qui permet de mettre en place une échelle de temps relative[3].

AuXIXe siècle, les géologues et plus spécialement lesstratigraphes ont relevé, sur un mêmeaffleurement, des ensembles de couches sédimentaires partageant des caractéristiques géologiques oupaléontologiques communes. Ces affleurements types, naturels ou artificiels (carrières), appelésstratotypes, sont devenus des sites de référence pour définir les limites des âges, dont les noms proviennent généralement des sites où ces formations ont été décrites pour la première fois, auxquels on ajoute le suffixe-ien (exemples :Hettangien,Oxfordien,Bajocien).

Les premières descriptions des géologues et paléontologues, limitées à des bassins sédimentaires ou à des pays, ont abouti à une multiplication des noms d'âges ou d'étages. Il s'est vite avéré que plusieurs d'entre eux pouvaient recouvrir tout ou partie d'un même intervalle de temps. Au cours duXXe siècle, la tendance dominante a donc été de simplifier l'échelle stratigraphique des étages (mis en synonymie, avec des suppressions ou même des créations sur de nouveaux stratotypes plus représentatifs de l'intervalle de temps considéré.

À partir des années 1980, laCommission internationale de stratigraphie (ICS) et l'Union internationale des sciences géologiques (UISG) se sont appliquées à définir une échelle stratigraphique universelle des étages géologiques. Dans ce but, despoints stratotypiques mondiaux (PSM ; en anglais :Global Boundary Stratotype Section and Point,GSSP) ont été définis sur les stratotypes. Ils déterminent les limites existantes entre deux étages géologiques sans laisser la possibilité de lacune ou de chevauchement entre eux. La définition des points stratotypiques mondiaux est toujours en cours mais la majorité des étages sont déjà encadrés par ces PSM[4]. D'anciens noms subsistent dans l'usage pour certains pays ou régions en fonction de l'histoire locale de la géologie.

Nomenclature

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Terminologie

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L'échelle des temps géologiques est subdivisée en plusieurs unités : les unités chronostratigraphiques, géochronologiques et magnétostratigraphiques. Les unités chronostratigraphiques sont définies à partir des méthodeslithostratigraphiques etbiostratigraphiques et organisent les couches sédimentaires de la croûte terrestre en une échelle temporelle relative. Les unités géochronologiques correspondent à des intervalles de temps, dont les âges sont obtenus par les méthodes dedatation absolue. Ces deux catégories d'unités utilisent différents termes qui sont équivalents et suivent une hiérarchie précise[5] :

Unités chronostratigraphiquesUnités géochronologiques
éonothèmeséons
érathèmesères
systèmespériodes
sériesépoques
étagesâges
sous-étagessous-âges

Définitions et limites

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Éons

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L'éon est l'intervalle de tempsgéochronologique correspondant à la plus grande subdivision chronostratigraphique de l'échelle des temps géologiques, l'éonothème. Le terme « éon » est également utilisé dans le cadre de laplanétologie pour permettre de décrire l'histoire des planètes.

L'histoire de la Terre est découpée en quatre éons. Les trois premiers, qui couvrent les quatre premiers milliards d'années de l'histoire de la Terre, sont parfois regroupés au sein d'un superéon nommé lePrécambrien. Pour un même intervalle de temps géologique, les éons et les éonothèmes portent des noms identiques.

Les quatre éons terrestres sont les suivants, du plus ancien au plus récent :

  • Position et durée des 4 éons sur la représentation en horloge de 24h de l'histoire de la Terre
  • Tranche de l'Hadéen sur la représentation en horloge de 24h de l'histoire de la Terre
    l'Hadéen
  • Tranche de l'Archéen sur la représentation en horloge de 24h de l'histoire de la Terre
    l'Archéen
  • Tranche du Protérozoïque sur la représentation en horloge de 24h de l'histoire de la Terre
    le Protérozoïque
  • Tranche du Phanérozoïque sur la représentation en horloge de 24h de l'histoire de la Terre
    le Phanérozoïque

Les subdivisions de l'échelle des temps géologiques correspondent à des ruptures paléo-environnementales, paléontologiques ou sédimentologiques.

Ères

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Les ères sont définies selon des arguments paléontologiques et géodynamiques, bien que les premiers l'emportent sur les seconds dans la limitation des ères du fait de leur antériorité par rapport aux études géodynamiques.

Le début duPaléozoïque, première ère duPhanérozoïque, se caractérise par les grandes biodiversificationscambrienne etordovicienne et par l'apparition et la prolifération des fossiles à carapaces et coquilles. Cette ère est marquée par la présence du taxon destrilobites et est marquée par deux cycles orogéniques : lecalédonien et l'hercynien. La fin du Paléozoïque voit la formation du supercontinentPangée et unediscordance stratigraphique dans plusieurs régions du monde (Amériques, Sibérie…). La limite Paléozoïque / Mésozoïque est définie par l'extinction Permien-Trias (la plus sévère des cinqgrandes extinctions, qui voit la disparition de taxons caractéristiques de l'ère Paléozoïque comme les trilobites et lesfusulines). Elle est marquée par la fin du cycle hercynien et le début du cycle alpin.

L'èreMésozoïque est marquée par la présence desdinosaures non-aviens, desammonites et desnummulites. Lesmammifères, apparus au début duJurassique, sont alors de taille modeste (les plus grands ont la taille d'un blaireau) mais sont numériquement fort nombreux et plus divers qu'aujourd'hui du point de vue de laphylogénie. L'ère est marquée par une série d'orogenèses à l'origine de laceinture alpine[6],[7] et s'achève par une phase d'extinction massive qui voit disparaître des taxons comme les ammonites, les dinosaures non aviens ou lesptérosaures : c'est l'extinction Crétacé-Paléogène, abrégée en K/P, qui inaugure leCénozoïque.

L'aube de l'èreCénozoïque voit d'abord de grandsoiseaux terrestres occuper les niches écologiques terrestres libérées, mais ensuite et rapidement, en mer comme sur terre et dans les airs, les mammifères se diversifient et certains acquièrent à leur tour des dimensions imposantes. L'ère est marquée en son milieu par lagrande coupure Éocène-Oligocène. Il y a environ 2,6 Ma commence un cycle deglaciations entrecoupées de périodes interglaciaires.

Les chercheurs n'utilisent plus les termes anciens de « Précambrien » pour les périodes antérieures à 542 Ma avant le présent, de « Primaire » pour lePaléozoïque, de « Secondaire » pour leMésozoïque, ni de « Tertiaire » et « Quaternaire » pour leCénozoïque. Le « Quaternaire » ne désigne plus une ère mais la dernière période du Cénozoïque. Ces anciennes dénominations, plus mnémoniques et accessibles, ont cependant tant circulé dans les sources qu'elles réapparaissent encore fréquemment dans les publications et les documentaires, même récents.

Périodes

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Les géologues utilisent de plus en plus le terme de « système » plutôt que celui de « période » car ils se réfèrent à des formations géologiques et des ensembles de fossiles plutôt qu'à une séquence de temps.

LeCénozoïque est divisé en trois périodes :Paléogène,Néogène etQuaternaire.

Époques

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LePléistocène et l'Holocène sont les deux époques duQuaternaire.

Âges

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En géologie et paléontologie, l'âge ou étage est l'unité de temps de base de l'échelle des temps géologiques : sa durée est en général de l'ordre de quelques millions d'années. Il est la subdivision d'uneépoque ousérie géologique basée sur lachronostratigraphie, labiostratigraphie et lalithostratigraphie.

S'il est utilisé comme nom propre, le nom d'un âge commence par une majuscule, mais employé en tant qu'adjectif, il commence par une minuscule (exemples : « niveauhettangien » ou « fossileoxfordien »).

Étymologies

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L'étymologie des éons, ères et périodes géologiques est celle desnoms donnés aux subdivisions de l'échelle des temps géologiques basés sur lagéochronologie. Ces noms proviennent soit des lieux où leursroches ont été étudiées pour la première fois, soit d'une signification gréco-latine. Le nom d'une subdivision est souvent lié à unstratotype,affleurement-type (étalon) qui permet de définir une subdivision de l'échelle des temps géologiques, dans un travail coordonné par laCommission internationale de stratigraphie et l'Union internationale des sciences géologiques. Le motstratotype associe la racinelatinestratum (« couche, couverture ») et la racinegrecquetypos (« empreinte, marque ») qui en latin a donnétipus (« modèle, symbole »).

Du passé vers le présent, la liste suivante décrit l'étymologie des dénominationsgéologiques des subdivisionsstratigraphiques de l'échelle des temps géologiques que sont leséons (ou « éonothèmes »), lesères (ou « érathèmes »), lespériodes, lesépoques et lesétages (ou « âges »)[4].

Tableaux de l'échelle des temps géologiques

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L'échelle des temps géologiques présentée repose sur celle de laCommission internationale de stratigraphie (ICS). Les dates et incertitudes sont celles de l'échelle publiée en par l'ICS[10]. Ces incertitudes sont le fait des méthodes de mesure liées à la datation.

Le nuancier des couleurs est conventionnel, s'enracine initialement dans lacartographie géologique britannique du début duXIXe siècle et a été largement remanié et précisé depuis : il assigne à chaqueétage etépoque une nuance dérivée de la couleur de sapériode respective, mais n'a pas de rapport avec la couleur, sur le terrain, des roches elles-mêmes.

ÉonÈrePériode/
Système[N 3]
Époque/SérieÉtageÂge (Ma)[N 4]Événements majeurs

P
H
A
N
É
R
O
Z
O
Ï
Q
U
E




C
É
N
O
Z
O
Ï
Q
U
E


Tertiaire[N 5]
Quaternaire[N 6]
HolocèneMéghalayenPoint stratotypique mondial 0,004 2Agriculture et sédentarisation,Protohistoire
NorthgrippienPoint stratotypique mondial 0,008 2
GreenlandienPoint stratotypique mondial 0,011 7
Pléistocène[N 6]Pléistocène supérieur0,126

Cycles glaciaires dansl'hémisphère Nord
Extinction desmammifères géants
Évolution de l'homme moderne

Pléistocène moyenPoint stratotypique mondial 0,774
CalabrienPoint stratotypique mondial 1,80
GélasienPoint stratotypique mondial 2,58
NéogènePliocènePlaisancienPoint stratotypique mondial 3,600Abel,Lucy, début de laPréhistoire
ZancléenPoint stratotypique mondial 5,333
MiocèneMessinienPoint stratotypique mondial 7,246Séparation de la lignée humaine et de la lignée des chimpanzés
TortonienPoint stratotypique mondial 11,63
SerravallienPoint stratotypique mondial 13,82
LanghienPoint stratotypique mondial 15,98
Burdigalien20,44
AquitanienPoint stratotypique mondial 23,03
PaléogèneOligocèneChattien28,1Isolement du continent antarctique et établissement d'un courant circumpolaire
Grande Coupure
Rupélien33,9
ÉocènePriabonien37,8Nombreuses nouvelles espèces de petits mammifères
Surrection des Alpes
Artiodactyles,rongeurs
Bartonien41,2
LutétienPoint stratotypique mondial 47,8
YprésienPoint stratotypique mondial 56,0
PaléocèneThanétienPoint stratotypique mondial 59,2Premierspérissodactyles,glires,primates
SélandienPoint stratotypique mondial 61,6
DanienPoint stratotypique mondial 66,0

M
É
S
O
Z
O
Ï
Q
U
E


Secondaire[N 5]

CrétacéSupérieurMaastrichtienPoint stratotypique mondial 72,2 ± 0,2Isolement de laLaurasie
Extinction Crétacé-Paléogène
(environ 50 % des espèces, dont lesdinosaures non-aviens)
Premiers mammifèresplacentaires
CampanienPoint stratotypique mondial 83,6 ± 0,2
SantonienPoint stratotypique mondial 85,7 ± 0,2
Coniacien89,8 ± 0,3
TuronienPoint stratotypique mondial 93,9 ± 0,2
CénomanienPoint stratotypique mondial 100,5 ± 0,1
InférieurAlbienPoint stratotypique mondial 113,2 ± 0,3Isolement de l'Afrique
Aptien121,4 ± 0,6
BarrémienPoint stratotypique mondial 125,77
HauterivienPoint stratotypique mondial 132,6 ± 0,6
ValanginienPoint stratotypique mondial 137,05 ± 0,2
Berriasien143,1 ± 0,6
JurassiqueSupérieur
Malm
Tithonien149,2 ± 0,7

Mammifèresmarsupiaux
Premiersoiseaux
Premièresplantes à fleurs

KimméridgienPoint stratotypique mondial 154,8 ± 0,8
Oxfordien161,5 ± 1,0
Moyen
Dogger
Callovien165,3 ± 1,1
BathonienPoint stratotypique mondial 168,2 ± 1,2
BajocienPoint stratotypique mondial 170,9 ± 0,8
AalénienPoint stratotypique mondial 174,7 ± 0,8
Inférieur
Lias
ToarcienPoint stratotypique mondial 184,2 ± 0,3Division de laPangée
PliensbachienPoint stratotypique mondial 192,9 ± 0,3
SinémurienPoint stratotypique mondial 199,5 ± 0,3
HettangienPoint stratotypique mondial 201,4 ± 0,2
TriasSupérieurRhétien≃205,7Extinction Trias-Jurassique
(environ 50 % des espèces)

Premiersdinosaures
Premiersmammifèresovipares
Algues calcaires dans les mers
Forêts de conifères
Norien≃227,3
CarnienPoint stratotypique mondial ≃237
MoyenLadinienPoint stratotypique mondial 241,464 ± 0,28
Anisien246,7
InférieurOlénékien249,9
IndusienPoint stratotypique mondial 251,904 ± 0,024

P
A
L
É
O
Z
O
Ï
Q
U
E

Primaire[N 5]

PermienLopingienChanghsingienPoint stratotypique mondial 254,14 ± 0,07Extinction du Permien-Trias
(95 % des espèces marines, 70 % des espèces terrestres)
WuchiapingienPoint stratotypique mondial 259,51 ± 0,21
GuadalupienCapitanienPoint stratotypique mondial 264,28 ± 0,16
WordienPoint stratotypique mondial 266,9 ± 0,4
RoadienPoint stratotypique mondial 273,01 ± 0,14
CisuralienKoungourien283,5 ± 0,6
ArtinskienPoint stratotypique mondial 290,1 ± 0,26
SakmarienPoint stratotypique mondial 293,52 ± 0,17
AssélienPoint stratotypique mondial 298,9 ± 0,15
CarbonifèrePennsylvanien
cf.Silésien
Gzhélien303,7 ± 0,1Insectes géants
Premierssauropsides (reptiles)

Arbres primitifs de grande taille
Fossilisation importante dematière organique
Formation du supercontinentPangée

Kasimovien307,0 ± 0,1
Moscovien315,2 ± 0,2
BachkirienPoint stratotypique mondial 323,4 ± 0,4
Mississippien
cf.Dinantien
Serpukhovien330,3 ± 0,3
ViséenPoint stratotypique mondial 346,7 ± 0,4
TournaisienPoint stratotypique mondial 358,86 ± 0,19
DévonienSupérieurFamennienPoint stratotypique mondial 372,15 ± 0,46Crise de la faune marine :extinction du Dévonien
Premiersvertébrés terrestres
Premièresplantes à graines et premiers arbres
FrasnienPoint stratotypique mondial 382,31 ± 1,36
MoyenGivétienPoint stratotypique mondial 387,95 ± 1,04Plantes ligneuses :prêles,fougères
EifélienPoint stratotypique mondial 393,47 ± 0,99
InférieurEmsienPoint stratotypique mondial 410,62 ± 1,95
PraguienPoint stratotypique mondial 413,02 ± 1,91
LochkovienPoint stratotypique mondial 419,62 ± 1,36
SilurienPridoli[N 7]Point stratotypique mondial 422,7 ± 1,6« Sortie des eaux » : premièresplantes terrestres,arthropodes terrestres
LudlowLudfordienPoint stratotypique mondial 425,0 ± 1,5
GorstienPoint stratotypique mondial 426,7 ± 1,5
WenlockHomérienPoint stratotypique mondial 430,6 ± 1,3
SheinwoodienPoint stratotypique mondial 432,9 ± 1,2
LlandoveryTélychienPoint stratotypique mondial 438,6 ± 1,0
AéronienPoint stratotypique mondial 440,5 ± 1,0
RhuddanienPoint stratotypique mondial 443,1 ± 0,9
OrdovicienSupérieurHirnantienPoint stratotypique mondial 445,2 ± 0,9Extinction Ordovicien-Silurien

Prédominance desinvertébrés

Extinction du Cambrien-Ordovicien
(environ 85 % des espèces)
KatienPoint stratotypique mondial 452,8 ± 0,7
SandbienPoint stratotypique mondial 458,2 ± 0,7
MoyenDarriwilienPoint stratotypique mondial 469,4 ± 0,9
DapingienPoint stratotypique mondial 471,3 ± 1,4
InférieurFloienPoint stratotypique mondial 477,1 ± 1,2
TrémadocienPoint stratotypique mondial 486,85 ± 1,5
CambrienFurongienÉtage 10≃489,5« Explosion cambrienne » :faune de Burgess, premierschordés
JiangshanienPoint stratotypique mondial ≃494,2
PaibienPoint stratotypique mondial ≃497,0
MiaolingienGuzhangienPoint stratotypique mondial ≃500,5
DrumienPoint stratotypique mondial ≃504,5
WuliuenPoint stratotypique mondial ≃506,5
Série 2Étage 4≃514,5
Étage 3≃521,0
TerreneuvienÉtage 2≃529,0
FortunienPoint stratotypique mondial 538,8 ± 0,6
Fin duPrécambrien[N 8]

P
R
O
T
É
R
O
Z
O
Ï
Q
U
E

NÉOÉdiacarienPoint stratotypique mondial ≃635Faune de l'Édiacarien :métazoairesbilatériens
Formation du continentPannotia
Cryogénien≃720Glaciation Varanger
Tonien1 000Formation du continentRodinia
MÉSOSténien1 200Eucaryotesmulticellulaires[N 9]
Ectasien1 400
Calymmien1 600
PALÉOStathérien1 800Émergence du continentColumbia
Orosirien2 050Premierseucaryotes[N 9]
Atmosphère riche endioxygène O2 : cause de laGrande Oxydation
Glaciation huronienne
Rhyacien2 300
Sidérien2 500

A
R
C
H
É
E
N

NÉOARCHÉEN[N 10]2 800Émergence de la vie :bactéries,archées
Émergence des continents :Vaalbara,Ur,Kenorland
Disparition duméthane CH4
Formation de fer rubané parphotosynthèsecyanobactérienne
MÉSOARCHÉEN3 200
PALÉOARCHÉEN3 600
ÉOARCHÉEN4 000
HADÉEN4 567Formation desocéans parcondensation de l'eau
de l'atmosphère composée de N2, deCO2 et deCH4
Solidification de lacroûte terrestre par le refroidissement de laTerre
Grand bombardement tardif


Frise chronologique des ères, systèmes, séries, étages du Phanérozoïque
 

Notes et références

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Notes

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  1. Appelé aussiVendien (d'une région d'Afrique du Sud).
  2. En référence à la quasi-absence de nouveaux groupes de mammifères, ce qui contraste avec la radiation évolutive de l'Éocène.
  3. Les paléontologues font souvent référence à des stades de développement de la vie plutôt qu'à des périodes géologiques précises. La nomenclature est assez complexe. L'usage ancien était que lePrimaire soit l'équivalent duPaléozoïque, leSecondaire celui duMésozoïque, leTertiaire celui duPaléogène, duMiocène et duPliocène et leQuaternaire celui duPléistocène et de l'Holocène. Le système de couleurs choisi est celui de laCommission de la carte géologique du monde. Voir :Projet:Géologie.
  4. Les dates avec un clou d'orPoint stratotypique mondial indiquent lespoints stratotypiques mondiaux (PSM) acceptés par la communauté scientifique internationale.
  5. ab etcLe Cambrien et les périodes géologiques postérieures étaient autrefois classées en ères Primaire, Secondaire, et Tertiaire ; ces dénominations ont été abandonnées (cf.http://www.stratigraphy.org/bak/geowhen/TQ.html).
  6. a etbLa ratification de la définition de la base du Quaternaire Système/Période (et le toit du Néogène Système/Période), et la redéfinition de la base du Pléistocène Époque/Série (et le toit du Pliocène Époque/Série) ont été approuvées par la majorité de l'Union internationale des sciences géologiques le (cf.http://quaternary.stratigraphy.org/wp-content/uploads/2018/07/IUGS-ratification-letter-1.doc).
  7. Le Pridoli est la seule série à ne pas être divisée en étages, selon laCommission internationale de stratigraphie, mais le termePridolien est parfois utilisé.
  8. Des découvertes récentes (surtout postérieures à 1980) ont fortement modifié notre vision de lagéologie et des événements géologiques etpaléontologiques précambriens. LePrécambrien désignait l'ensemble des éonsProtérozoïque,Archéen etHadéen.
  9. a etbEn 2014, la présence d'eucaryotesmulticellulaires dans legroupe fossile de Franceville, vieux de 2,1 milliards d'années, a été confirmée par le CNRS.
  10. Les ères géologiques du Néoarchéen, du Mésoarchéen, du Paléoarchéen et de l'Éoarchéen sont disposées sur 2 colonnes uniquement par commodité de représentation.

Références

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  1. (en) « Arthur Holmes: Harnessing the Mechanics of Mantle Convection to the Theory of Continental Drift », surAmerican Museum of Natural History(consulté le).
  2. Holmes 1913,p. 172.
  3. (en) Tony Fiorillo, David Polly et Brian Speer, « The Geologic Time Scale in Historical Perspective », surucmp.berkeley.edu, University of California – Museum of Paleontology,(consulté le).
  4. a etb« Chart », surInternational Commission on Stratigraphy(consulté le).
  5. (en) Michael A. Murphy,« Chronostratigraphic Units », dans Amos Salvador,International Stratigraphic Guide, Geological Society of America,, 77–98 p.(ISBN 978-0-8137-7402-2,DOI 10.1130/9780813774022-p77,lire en ligne).
  6. Aubouin, Brousse et Lehman 1978,p. 322 – 323.
  7. Cotillon 1988,p. 17.
  8. (en) « Oligocene », suretymonline.com(consulté le).
  9. a etb(en) Philip L.Gibbard et Martin J.Head, « IUGS ratification of the Quaternary System/Period and the Pleistocene Series/Epoch with a base at 2.58 Ma »,Quaternaire,no vol. 20/4,‎1er décembre 2009,p. 411–412(ISSN 1142-2904 et1965-0795,DOI 10.4000/quaternaire.5289,lire en ligne, consulté le).
  10. (en) « International chronostratigraphic chart »[PDF],Commission internationale de stratigraphie,.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Vocabulairepaléontologique concernant le temps
Périodes
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Extinction
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