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Mémoires de la Shoah

Léon Zyguel

Durée : 02:47:37

Crédits

Entretien vidéo

  • Directrice générale de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah : Anne-Marie Revcolevschi
  • Directeurs de la Production et de l'édition : Anne Schuchman, Christophe Barreyre

Chefs de projet

  • Chef de projet INA : Florence Fanelli, productrice du corpus, assistée d'Armelle Jayet et de Valérie-Anne Coston, directrice de production
  • Chef de projet FMS : Dominique Missika, assistée de Lisa Vapné
  • Réalisatrice : Catherine Bernstein
  • Intervieweur : Jean-Baptiste Péretié
  • Journaliste et réalisateur : Antoine Vitkine

Comité de pilotages des transcriptions

  • Pilotage : Denis Maréchal, Armelle Jayet et Florence Fanelli, Ina
  • Conseiller historique : Michel Laffitte
  • Transcripteur : Cédric Gruat, historien, auteur de documentaires
  • Transcripteur : Dimitri Karakostas, docteur es lettres
  • Transcripteur : Carine Mournaud, doctorante en histoire
  • Transcripteur : Lorraine de Meaux, agrégée d'histoire, doctorante
  • Transcripteur : Jean-Baptiste Péretié, intervieweur
  • Transcripteur : Alexandre Rios-Bordes, agrégé d'histoire, doctorant
  • Référent allemand : Matthias Steinle, docteur en science des Médias, maître de conférence à l'Université de Marburg (Allemagne)
  • Référent Polonais/Russe : Agnieszka Ziarek, réalisatrice
  • Référent Yiddish : Renée Kaluszynski, enseignante de Yiddish

Equipes techniques

  • Responsable des moyens techniques : Jean-Yves Andrieux
  • Groupe post-production vidéo : Rita Lourdemarianadin
  • Groupe son : Brigitte Vayron
  • Service d'infographie : Raymond Perrin
  • Planning des moyens techniques : Renzo Di Lullo
  • Image : Michel Bort, Gérald Dumour, Alain Salomon, Marc Séferchian
  • Son : Jean-Jacques Faure, Guillaume Solignat
  • Maquillage : Emmanuelle Foltête, Ecole Fleurimon
  • Montage : Isabelle Putod
  • Techniciens vidéo : Jacques Barrello, Marc Grandhomme, Eric Queille
  • Ingénieur système : Didier Lecert
  • Traitement numérique : Jean-Michel Moussu
  • Infographie : Stéphanie Mée-Forcioli
  • Maintenance audiovisuelle : Frédéric Vannier, Frédéric Jaffres
  • Direction des systèmes d'information : Safia D'ziri
  • Equipe internet : Jean-Michel Forcioli
  • Web design : Paul Fleury
  • Administrateurs : Pascale Ponsoda, Mireille Maurice, Yasmine Boucherat.

Programme Hypermédia

  • Responsable des éditions INA : Roei Amit
  • Conception-réalisation : INA - Studio hypermédia
  • Direction : Xavier Lemarchand
  • Ingénierie documentaire : Ludovic Gaillard
  • Développement : Pierre Rougier - Mathieu Rogelja
  • Intégration éditoriale : Elsa Coupard
  • Transcodage des vidéos : Jean-Michel Moussu - Didier Lecert

Biographie

Né à Paris en 1927, Léon Zyguel est le quatrième des six enfants d'une famille juive ouvrière de Varsovie, immigrée à Nancy, puis dans le quartier de Ménilmontant. Tous sont naturalisés français en 1929. Manoeuvre aux usines Renault, le père, Aron Zyguel, fait partie des quatre mille deux cent trente deux Juifs adultes raflés entre le 20 et le 23 août 1941 dans l'Est parisien. Léon doit interrompre ses études et travailler dans une entreprise de mécanique du XIe arrondissement jusqu'aux rafles de juillet 1942. Arrêtés par la gendarmerie française lors du passage clandestin de la ligne de démarcation, Léon, sa soeur Hélène, ses frères Marcel et Maurice sont internés au camp de Mérignac près de Bordeaux d'où Marcel, dix-huit ans, s'évade. Il regagne Paris en train, grâce à la complicité de voyageurs. Prévenus à temps, Ruchla Zyguel et ses autres fils, Bernard et Charles, plongent dans la clandestinité, d'abord à Montreuil, puis dans la région de Mende en zone sud. Transférés de Bordeaux au camp de Drancy le 26 août 1942, Léon, Hélène et Maurice Zyguel y retrouvent leur père. Déportés ensemble du camp de Pithiviers, le 21 septembre 1942, Léon, Maurice et leur père font partie des 150 hommes débarqués à Kosel, tandis qu'Hélène est dirigée vers Auschwitz avec le reste du convoi. Affectés à des commandos de travail dépendant du camp d'Auschwitz III, seuls les deux frères parviennent à survivre, évacués en janvier 1945 en direction de Gross-Rosen puis de Buchenwald où ils bénéficient de la solidarité communiste et prennent part à la Résistance des internés. Rapatrié à Paris le 1er mai 1945, jour de ses dix-huit ans, Léon Zyguel a été témoin, le 6 janvier 1998, au procès de Maurice Papon dont les services de la préfecture de Bordeaux avaient lancé la chasse à l'homme contre Marcel Zyguel, avant de participer au transfert à Drancy de Léon, de Maurice et d'Hélène, assassinée à Auschwitz comme son père, Aron Zyguel.

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