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Phonétique d’un parler irlandais de Kerry/2-4

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<Phonétique d’un parler irlandais de Kerry
Deuxième partie. Le système vocalique.
Chapitre IV. — Voyelles d’avant
Chapitre IV
Voyelles d’avant
i,i꞉,ɪ,ɪ꞉ (ì꞉),e,e꞉,,ɛ, α.

§ 131. Ces voyelles sont, ou franche­ment d’avant, ou, dans le cas deɪ,ɪ꞉, et parfois deɛ, très légère­ment rétrac­tées en arrière, sans cependant que cette modifi­cation de la position soit assez marquée pour qu’il soit néces­saire de distin­guer une série à part.

Il n’existe pas de voyelles d’avant arrondies.

§ 132.i (écriti, ou, à l’initiale et aprèss, aussiui).

i est une voyelle d’avant haute, étroite, fermée, quoique un peu plus ouverte que la voyelle de françaissi. Les lèvres sont tendues sur les dents, les coins de la bouche tirés en arrière.

i se rencontre en syllabe tonique ou pré­tonique, entre consonnes palatales ou à l’initiale devant consonnes palatales.

bʹrʹiʃɩmʹ (brisim) « je brise » ;dʹilʹəsg (duileasc) « algue comes­tible » ;fʹihɩ (fiche) « vingt » ;fʹirʹən (fireann) « mâle » ;ihɩ (ithe) « manger » ;glʹikʹ (glic) « adroit » ;kʹibʹəl (cibeal) « discus­sion » ;mʹilʹɩmʹ (millim) « je détruis » ;mʹiʃnʹɩgʹ (misnigh), gén. demʹiʃnʹαꞏχ (misneach) « courage » ;ʃinʹɩ (sine), comp. deʃαn (sean) « vieux » ;tʹigʹ (tigh) « maison ».

§ 133. Flottement entrei etɪ꞉

ilʹɩ (uile) « tout », ouɪlʹɩ ;iʃg̬ʹɩ, ouɪʃg̬ʹɩ (uisce) « eau » ;ivʹɩrʹ ouɪvʹɩrʹ (uimhir) « nombre, numéro » ;iʃɩnʹ ouɪʃɩnʹ (uisin) « tempe ». Dans les cas de ce type,i s’entend plus communé­ment queɪ ; en revanche on aɪ plutôt quei (qui s’entend occasion­nelle­ment) dans :sɪmʹɩ, ousimʹɩ (suime), gén. desɪ꞉mʹ (suim) « considé­ration » ;sɪgʹou rarementsigʹ (suidh) « assieds-toi ! » ; de même,tigʹɩmʹ, pourtɪgʹimʹ (tuigim) « je comprends » ; et, plus communé­ment,higʹ ʃeꞏ (shuidh séou thuig sé) « il s’assit » ou « il comprit », pourhɪgʹ ʃeꞏ. Ce flotte­ment est dû à la faible vélari­sation des,t,h.

Flottement entrei et :

fʹikʹɩmʹ etfʹᴇkʹɩmʹ (feicim) « je vois »,lʹitʹɩrʹ etlʹᴇtʹɩrʹ (leitir) « lettre » ;lʹᴇgʹɩmʹ etlʹigʹɩmʹ (leigim) « je laisse » ;dʹᴇnʹɩmʹ etdʹinʹɩmʹ (deinim) « je fais ».

§ 134.i꞉ (écrití,ío devant consonne vélaire,i devantrr,ll,m,nn,ng dans la même syllabe ;‑idh(e)‑,‑igh(e),imh(e) ; à l’initiale, aussiaimh(e),oidh(e)‑,uibh(e‑),aoi‑).

i꞉ est la longue corres­pondant ài, mais est un peu plus fermée que la brève, et corres­pond assez bien à la voyelle d’allemandsie.

i꞉ se rencontre en toutes positions sauf après consonne vélaire ; devant consonne vélaire, il s’insère unglide ə, quand il y a lieu.

bʹi꞉nʹ (binn) « mélodieux » ;bʹi꞉ᵊgənəχ (bíoganach) « petit » ;dʹi꞉rʹəχ (díreach) « droit » ;dʹi꞉lʹɩʃ (dílis) « cher » ;dʹi꞉ᵊl (díol) « vendre » ;fatʹi꞉ᵊs (faitchíos) « timidité » ;fʹi꞉rʹɩnʹɩ (fírinne) « vérité » ;i꞉mʹ (im) « beurre » ;i꞉nʹʃɩmʹ (innsim) « je dis » :i꞉lʹəs (aimhleas) « dommage » ;i꞉hɩ (oidhche) « nuit » ;i꞉ (uibhe) « œufs » ;ɩnʹi꞉ᵊn (inghean) « fille » ;i꞉ʃəl (íseal) « bas » ;i꞉() (íota) « soif » ;kʹi꞉ʃtʹɩ (císte) « gâteau » ;gʹi꞉rʹɩ (geimh­readh) « hiver » ;ɑnərʹi꞉nʹ (anarighin) « très coriace » ;tʹi꞉rʹ (tír) « pays », plur.tʹi꞉()rhə (tíortha).

Ultra-long dans :ɑ꞉ⁱtʹi꞉mʹ (áitighim) « je discute », etc. (cf. § 125).

§ 135. Flottement entrei꞉ etɪ꞉. A l’initiale :i꞉vʹɩnʹ etɪ꞉vʹɩnʹ (aoibhin) « délicieux » ; de mêmedʹeꞏ hi꞉nʹɩ oudʹeꞏ hɪ꞉nʹɩ (de hAoine) « Vendredi » ;i꞉lʹəχ ouɪ꞉lʹəχ (aoileach) « fumier » ; mais toujourssɪ꞉mʹ (suim) « considé­ration », etc.

Flottement entreiꞏə eti꞉, voir § 203.

§ 136.ɪ (écritui, parfoisai,oi ; aprèsr initial :i).

ɪ est une voyelle haute d’avant, nettement rétractée, sans cependant cesser d’être une voyelle d’avant, et large. Les lèvres sont plus lâches et moins collées sur les dents que pouri, sans cependant être arrondies.

ɪ se rencontre en syllabe tonique ou pré­tonique, après consonne vélaire (suivie duglide w, quand il y a lieu) et devant consonne palatale.

dɪnʹɩ (duine) « personne » ;fʷɪhɩnʹ (fuithin) « abri (du vent) » ;əgʷɪnʹ (againn) « à nous » ;ɪrʹər (oirear) « côte, rivage » ;ɪrʹɩmʹ (oirim) « je conviens » ;kʷɪrʹɩmʹ (cuirim) « je place » ;kʷɪdʹ (cuid) « partie » ;mʷɪrʹ (muir) « mer » ;knɪkʹ (cnuic), gén. dekno̤k (cnoc) « colline » ;lɪgʹɩ (laige) « faiblesse » ;sɪrʹ (soir) « vers l’est » ;ənɪrʹ (anoir) « en venant de l’est » ;rɪlʹɩgʹ (roilig) « cimetière » ;rɪmʹɩʃ (roimis) « avant lui » ;rɪbʹɩ (ribe) « cheveu, mèche ».

§ 137. Flottement entreɪ etö, ouɛ (toutes voyelles de la série III, cf.chap. 1) on entend :kʷɪrʹkʹɩ oukörʹkʹɩ (coirce) « avoine » ;krɪkʹən,krökʹən etkrɛkʹən (croiceann) « peau » ;srɪʃtʹɩnʹtʹ etsröʃtʹɩnʹtʹ (sroich­tint) « atteindre » ;ɪrʹəd etɛrʹəd (oiread) « quantité ».

Pour le flottement entrei etɪ, voir sousi.

§ 138.ɪ꞉ (écrituidhe,uibhe,uighe,oidhe,aoi, etc. ; commei꞉ aprèsr initial ;ui, suivi derr,ll,m,nn,ng, dans la même syllabe).

ɪ꞉ est la voyelle longue corres­pondant àɪ. Se rencontre en toutes positions, sauf après consonne palatale. Devant consonne vélaire s’insère unglide ə.

fʷi꞉ʃtʹɩnʹɩ (faoistine) « confession » ;fʷɪ꞉ʃəv (faoiseamh) « soulage­ment, répit » ;gʷɪ꞉hɩ (gaoithe), gén. degʷᴇ̈꞉h (gaoth) « vent » ;gədi꞉ (gadaidhe) « voleur » ;gʷɪ꞉ᵊχtɩnʹtʹ (guidh­eachtaint) « prier » ;ko꞉tɪ꞉ (cótaí), plur. deko꞉tə (cóta) « manteau », etc. ;kʷɪ꞉ŋʹgʹ (cuing) « lien, obli­gation » ;kʷɪ꞉lʹɩ (caoile), comp. dekʷᴇ̈꞉ᵊl (caol) « mince, étroit » ;mʷɪ꞉lʹ (moill) « délai » ;nɪ꞉ᵊnɑ̃꞉n (naoidh­eanán) « bébé » ;pʷɪ꞉nʹ (puinn) « petite quantité » ;rɪ꞉ (rí) « roi » ;rɪ꞉nʹ (righin) « coriace » ;lɑ꞉ sɪ꞉rʹɩ (lá saoire) « jour férié » ;sɪ꞉ᵊn(suidheann) « (il) s’assied » ;ʃaᴜndrɪ꞉ (seann­draoi) « magicien, sorcier » ;tɪ꞉dʹɩ (taoide) « marée».

Pour flottement entreɪ꞉ eti꞉, voir sousi꞉.

§ 139.
ì.

ì ne se rencontre que comme premier élément de la diph­tongueì꞉a (cf. § 207).

Sonse.

§ 140. Il existe plusieurs sonse, diffi­ciles à situer exacte­ment les uns par rapport aux autres, et dont la répar­tition ne se laisse pas toujours déter­miner avec précision ; les varia­tions indivi­duelles sont par ailleurs considé­rables en ce qui concerne les sonse : chez les sujets d’âge moyen, ou jeunes, l’e long est un son relative­ment fermé, et l’e bref, en règle générale, est plus ouvert ou du moins plus large. Chez les sujets plus âgés,e long est demi-ouvert,e bref au moins aussi fermé quee long. La pronon­ciation dee bref varie de plus selon les phonèmes environ­nants, la voyelle étant relative­ment fermée devanth, relative­ment ouverte devantr. On distingue ici seulement les prin­cipaux types, en essayant de se conformer dans la tran­scription à la pronon­ciation la plus usuelle parmi les sujets d’âge moyen : le même sujet pouvant prononcer le même mot avec une différent, à quelques instants d’inter­valle, il a paru vain de chercher à atteindre une approxi­mation plus stricte.

§ 141.
e (écritei).

e ne se rencontre que dans peu de mots, repré­sentant une variété fermée de devanth ; on entend ainsi :bʹrʹeh (breith) « se saisir de » ;vʹeh (bheith) « être » ;tʹeh (te) « chaud » (cf. § 289) ; on peut au reste avoirbʹrʹᴇh,vʹᴇh,tʹᴇh ; de même :bʹehirʹ (beithir) « bête sauvage » ;bʹrʹehəv (breith­eamh) « juge » ;klʹehɩrʹɩ fʹirʹ (cleithire fir) « homme grand et gros ».

§ 142.
e꞉ (écrité,éi,eidhe,eighe).

e꞉ repré­sente une voyelle d’avant dont la hauteur et l’ouverture varient, selon les sujets, depuis la positionᴇ꞉ (cf. § 144), chezles vieil­lards, jusqu’à une voyelle moyenne, moins fermée et moins haute cependant que l’é du françaisété ; une꞉ particu­lière­ment fermé se rencontre, concurrem­ment àì, comme premier élément de la diph­tongue notée iciì꞉a (cf. § 207).

e꞉ se rencontre en toutes positions sauf après consonne vélaire. Devant consonne vélaire s’insère unglide ə.

bʹe꞉lʹɩ (béile) « repas » ;dʹe꞉ (Dé), gén. dedʹi꞉ɛ (Dia) « Dieu » ;dʹrʹe꞉mʹɩrʹɩ (dréimire) « échelle » ;fʹe꞉n (féin) « même » ;e꞉ (é) « lui » ;e꞉gʹɩnʹtʹ (éigin) « certain (indéf.) » ;gɑh e꞉nʹɩ (gach éinne) « chacun » ;e꞉nʹ (éin), gén. deì꞉an (éan) « oiseau » ;glʹe꞉ (glé) « d’un blanc brillant » ;ɩnʹe꞉ (indé) « hier » ;krʹe꞉ (cré) « terre » ;lɑ꞉ fʹe꞉lʹɩ (lá féile) « jour de fête » ;mʹe꞉dʹ (méid) « quantité » ;ɑnərʹe꞉gʹ (anaréidh) « très uni », derᴇ̈꞉gʹ (réidh) « uni » ;sg̬e꞉hi꞉nʹ (scéithín) « creux de l’estomac » ;ʃe꞉dʹɩmʹ (séidim) « je souffle » ;tʹrʹe꞉gʹɩmʹ (tréigim) « j’abandonne » ;bʷɪdʹe꞉ᵊl (buidéal) « bouteille » ;pɑ꞉ⁱpʹe꞉r (páipéar) « papier » ;tʹe꞉n (téigheann) « (il) va » ;lʹe꞉ᵊn (léigheann) « (il) lit ».

§ 143. Flottement entree꞉ etᴇ̈꞉ devant palatale, aprèsh,s,r :ɛr fʹαg mo he꞉lʹ (ar feadh mo shaoghail) « toute ma vie », à côté du génitif non modifiésᴇ̈꞉lʹ (saoghail), desᴇ̈ᵊl (saoghal) « vie » ; de même, mais non constam­ment,se꞉lʹ (saoghail) poursᴇ̈꞉lʹ ; maistrᴇ̈꞉ʃ ən tᴇ̈꞉lʹ (tar éis an tsaoghail) « après tout » ;re꞉lʹhi꞉nʹ (réilthín) « étoile », à côté derᴇ̈꞉lʹhʹi꞉nʹ.

§ 144.
(écritei)

représente communément une voyelle d’avant, de hauteur moyenne, mais large, compa­rable à la voyelle d’anglaislet ; est suscep­tible de varier avec les individus, et selon la place dans le mot, depuis une (cf. § 142), chez les sujets âgés, jusqu’à un son proche deɛ, princi­pale­ment devant.

se rencontre en syllabe tonique entre consonnes palatales ou à l’initiale devant consonne palatale.

bʹᴇrʹɩmʹ (beirim) « je porte » ;klʹᴇh ouklʹeh (cleith) « dissimu­lation » ;dʹᴇrʹɩ (deire) « fin » ;nʹi꞉ᵊsɩ jᴇʃɩ (níosa dheise), compar. deαs (deas) « joli » ;dʹᴇfʹɩr (deithbhir) « hâte » ;ᴇtʹəl (eiteall)« voler » ;ᴇtʹɩmʹ (eitim) « oppor­tunité » ;ᴇrʹəbəl ouɛrʹəbəl (eirball) « queue » ;kʹᴇlʹtʹ (ceilt) « cacher » ;gʹᴇlʹtʹ (geilt) « fou » ;lʹᴇrʹɩgʹ (leirg) « terrain plane » ;mʹᴇʃgʹɩ (meisce) « ivresse » ;ʃᴇfʹtʹ (seift) « expédient » ;ʃᴇlʹɩgʹ (seilg) « chasse » ;tʹᴇhɩmʹ ettʹehɩmʹ (teichim) « je fuis » (cf. § 141).

Flottement entre eti, cf. § 133.

§ 145.
ɛ (écritei,ai,oi).

ɛ représente une voyelle d’avant (parfois légère­ment rétractée), basse, étroite, corres­pondant (à la durée près) à la voyelle d’allemandtätig, plutôt qu’à celle, plus basse, de françaisdette.

ɛ se rencontre en syllabe tonique, soit après consonne vélaire, ou à l’initiale, devant consonne palatale, soit après consonne palatale, devant consonne vélaire (r suivie de dentale palatale) ; de plus, dans deux pro­clitiquesɛr (ar) « sur », etɛg (ag) « à », on aɛ à l’initiale devant consonne vélaire :

ɛrʹhɩ (uirthi) « sur elle » ;ɛrʹ (air) « sur lui » ;ɛrʹəχtəs (oir­eachtas) « activité » ;sɛvʹɩrʹ (saidhbhir) « riche » ;sɛvʹⁱrəs (saidh­bhreas) ;sɛhɩgʹ (saithigh), gén. desɑhəχ (sathach) « vase » ;nʹiꞏ rɛvʹ ounʹiꞏ rʹᴇvʹ (ní raibh) « n’était pas » ;ɛbʹⁱrʹɩ (oibre), gén. deɔbʷɩrʹ (obair) « travail » ;bʹɛrtʹ (beirt) « deux personnes » ;kʹɛrtʹ (ceirt) dans l’ex­pressionkʹɛrtʹ ɛr gɑh ᴇ̈꞉ᵊn tᴇ̈꞉ᵊv (ceirt ar gach aon taobh) « ménager la chèvre et le chou » ;bʹɛd (bead) « je serai ».

Flottement entreɛ etɪ ouö, voir § 137 ; cf. de plus :ɛdʲəs ouödʲəs (oideas) « prescri­ption ».

§ 146.
α (écritea,eai, à l’initiale parfoisai).

α repré­sente une voyelle d’avant ultra-basse, le plus avancé des multiples sonsa qu’offre le parler (cf. § 182) ; le point d’arti­culation est un peu moins en avant que dans anglaisman.

α se rencontre en syllabe tonique ou pré­tonique soit après consonne palatale ou à l’initiale devant consonne vélaire, soit entre consonnes palatales ; α peut appa­raître au lieu dea à l’initiale devant consonne palatale (voir plus loin).

go bʹαχt (go beacht) « avec exac­titude » ;bʹrʹαk (breac) « bigarré » ;αd (cead) « permis­sion » ;knʹαs (cneas) « peau » ;αrəg (dearg) « rouge » ;αrəg (fearg) « colère » ;αl (geal) « brillant » ;αh (leath) « moitié » ;αhən (leathan) « large » ;αnəv (leanbh) « enfant » ;αs (meas) « respect » ;αrt (neart) « force » ;ʃαχt (seacht) « sept » ;ʃαrəv (searbh) « amer » ;αs (teas) « chaleur ».

αʃtʹ (ceaist) « bloc de pierre » ;αtʹɩrʹɩ (geaitire) « margotin » ;αrʹɩdʹ (geairid) « proche » ;αrʹi꞉nʹ, diminutif deαr (fear) « homme » ;αnʹi꞉nʹ, diminutif deαn (bean) « femme », etc.

§ 147. A l’initiale devant consonne vélaire il y a flotte­ment entre α etɑ : α (eala) « cygne » ; α (earra) « chose » ; αgᵊlə (eagla) « crainte » ; αdərhə (eadartha) « début de la matinée » ; αsg̬ʷɩnʹɩ (eascaine) « juron » ; αχmərtʹ (eachmairt) « rut (chez le cheval) » ; mais aussiɑlə,ɑrə,ɑdərhə,ɑsg̬ʷɩnʹɩ,ɑχmərtʹ. Avec l’article il y a également flotte­ment dansis mah ɩnʹ αr e꞉ (is maith an earra é) « c’est une bonne denrée » etis mɑh ən ɑr e꞉ ;ɩnʹ αχmərtʹ (an eachmairt) ouən ɑχmərtʹ, mais toujoursə tagᵊlə (an t‑eagla) « la crainte »,ən ɑsg̬ʷɩnʹɩ (an eascaine) « le juron », etc.

Inversement : α (aga) « loisir » pourɑgə.

Flottement entre α eta : αrʹɩ (aire) « soin, attention », pourarʹɩ, etc. cf. § 187.




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