La liberté d'étudier le fonctionnement du programme, et de l'adapter à ses besoins (liberté 1). Pour ceci l'accès aucode source est une condition requise.
La liberté de redistribuer des copies, donc d'aider son voisin (liberté 2).
La liberté d'améliorer le programme et de publier des améliorations, pour en faire profiter toute la communauté (liberté 3). Pour ceci l'accès au code source est une condition requise.
Logo de la Licence publique générale GNU v.3Eben Moglen.
En concevant les licencesGNU GPL,LGPL etFDL sous l'égide de Richard Stallman et d'Eben Moglen, la fondation devient une protection légale pourGNU. Dans un environnement juridique marqué par l'empreinte dudroit d'auteur, leprojet GNU s'organise dès l'origine en cédant ses droits à la fondation. La notion decopyleft introduite par la GPL permet de protéger la construction communautaire du projet GNU. C'est une forme de gouvernance adaptée aux biens communs et représentée par le projet politique de la fondation.
LaFree Software Foundation estun acteur majeur dans la communauté du logiciel libre. Elle compteà ce jour[Quand ?] plusieurs milliers d'adhérents à travers le monde. Elle soutient par ailleurs plusieurs projets en dehors du projet GNU[source secondaire souhaitée].
Fin 2018, la FSF indique qu'elle compte plus de 5 000 membres[2].
coreboot, un projet deBIOS libre soutenu par la FSF.
Libreboot une distribution duBIOS librecoreboot ne contenant aucunblob de code propriétaire, fondée parLeah Rowe. Son développement est soutenu par la Free Software Foundation, dans le cadre de sa campagne pour un BIOS libre, et le projet est membre de laPeers Community.
Le projet h-node vise à constituer une base de donnéeshardware dans le but d'identifier les périphériques adaptés aux critères desdistributions GNU/Linux basées exclusivement sur des logiciels libres.
Les fonds proviennent principalement desouscriptions des membres de l'association, dedons, et accessoirement de la vente degoodies (tee-shirts,CD-ROM, livres...).
Le, la FSFlance la « FSF Associate Membership program for individuals ». Enmars 2005[5], plus de 3 400 membres sont adhérents. Le est lancé leCorporate Patron program for commercial entities, un programme concernant les entreprises. En avril 2004,45 entreprises participent à ce programme[source secondaire souhaitée].
janvier 2004 : l’UNESCO élève lelogiciel libre au rang depatrimoine mondial de l’humanité et confère à GNU la valeur symbolique de « Trésor du monde »[11]
2005 :prix Ars Electronica : médaille de distinction dans la catégorie Communautés numériques (Digital Communities)[12]
En, le retour de Richard Stallman est annoncé suscitant de vives controverses[14] avec la publication d'une lettre ouverte contre son retour demandant sa démission ainsi que celle de l’ensemble du conseil d’administration de la FSF[15],[16]. Elle est signée par plus de 3 000 personnes et une soixantaine d’organisations commeCreative Commons, lafondation GNOME etMozilla, avant que le recueil de signatures soit clôturé au. En réaction, une autre lettre ouverte, celle-ci en soutien à Stallman, est publiée. Elle demande son maintien à la FSF, tout en affirmant que ses propos et comportements ont été déformés. Début avril 2021, elle est signée par plus de 6 000 personnes[17],[18].
À la suite de ces événements, le Conseil duprojet Fedora décide d’arrêter tout financement vers toute organisation à la tête de laquelle Richard Stallman se trouverait[19].Red Hat prend une décision similaire en arrêtant de financer la FSF[20]. Du côté de la FSF, plusieurs membres de la direction de l’organisation annoncent leur démission[21].
À la suite des critiques liées au retour de Richard Stallman à la FSF, un groupe de mainteneurs attachés à la réforme de la gouvernance du projet décide de forker et de créer GNU Assembly le 16 avril 2021[22],[23],[24],[25].
LibrePlanet (littéralement, « Planète libre ») est un projet communautaire créé en 2006 et soutenu par la FSF Free Software Foundation. L'objectif de cette initiative est la promotion dulogiciel libre à travers le monde en fédérant des communautés locales et en organisant tous les ans une conférence internationale.
Laconférence est organisée tous les ans[pertinence contestée] par la fondation du logiciel libre àBoston, siège de la fondation. Depuis 2007 la FSF organise une cérémonie pour la remise desprix du logiciel libre.
↑Les signatures dans les emails ou sur les badges adhérents apposé dans les blogs ou sur les sites web affichent leur position numérique le jour de leur adhésion. Ces informations permettent de penser que la FSF compteà ce jour[Quand ?] près de 10 000 adhérents.