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Forêts et frontières : quelques réflexions pour une étude causale et évolutive

[article]

Année 19841 pp. 25-42
Fait partie d'un numéro thématique :Limites et frontières
  • Dubois Jean-Jacques, Renard Jean-Pierre. Forêts et frontières : quelques réflexions pour une étude causale et évolutive. In:Espace, populations, sociétés, 1984-1. Limites et frontières. pp. 25-42.

    DOI :https://doi.org/10.3406/espos.1984.935

    www.persee.fr/doc/espos_0755-7809_1984_num_2_1_935

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    ESPACE POPULATIONS SOCIÉTÉS 1984-1 pp. 25-42

    FORÊTS ET FRONTIERES : QUELQUES REFLEXIONS POUR UNE ETUDE CAUSALE ET EVOLUTIVE.

    Cette étude espère se placer à la suite des travaux des géographes ayant déjà abordé, d'une part, la question des frontières et de ceux qui, d'autre part, s'intéressent tout particulièrement aux forêts. Nous étudions ce phénomène non pas sous l'éclairage de la biogéographie, qui analyse la répartition spatiale des formations végétales, mais en essayant de replacer la forêt dans les constructions politiques qui se sont élaborées à travers les siècles et dans les systèmes géographiques régionaux particuliers associés aux faits de frontières. Pour ce faire, la France septentrionale convient parfaitement à cettte analyse ; par ailleurs, le plan chronologique s'impose avec évidence.

    Que sont devenues les marches forestières de l'Antiquité ? Jusqu'à quelle période, les forêts-frontières, dont certaines recouvraient une signification géo-politique très spécifique dès le Moyen- Age, ont fonctionné comme telles? Comment se sont-elles parfois insérées dans les systèmes régionaux encore fonctionnels ? Voilà quelques questions auxquelles nous espérons apporter, à l'aide de plusieurs exemples, des éléments de réponse.

    Les marches forestières : la périphérie de systèmes politiques

    L'hypothèse d'un modèle initial

    Pour l'époque gauloise et gallo-romaine, nous proposons l'hypothèse d'une organisation spatiale selon un modèle de gravitation primaire, dans le sens où il s'agit du premier système de vie sédentaire impliquant le concept de champ ou d'espace de vie organisé à partir d'un centre, ou d'une capitale, d'une donnée vécue comme la distance, ou encore comme la fréquentation et l'utilisation différenciée de l'espace. Ceci implique donc aussi l'existence d'une périphérie, qui était boisée, et qui constituait les limites des cités politiques et culturelles d'époque gauloise et gallo-romaine. Nous définissons cette périphérie en termes de Marche forestière dont les principales caractéristiques devaient être les suivantes : un espace moins défriché que le centre de la cité, moins peuplé, et certainement moins fréquenté, bien que la forêt-frontière eût assurément une fonction culturelle, spirituelle et politique : lieux de cultes, ces marches forestières devaient être aussi des lieux de contacts entre les différentes cités gauloises comme l'attestent les toponymes tels que Molains ou Moilains (Mediolanum). Implicitement, nous nous référons aux lois et modèles de Reilly ou encore de Von Thunen, selon lesquels les « masses » et distances varient en sens contraire. L'idée fondamentale est celle de l'absorption de l'effet d'une masse ou d'un centre par la distance ; ce

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