L'homo néanderthaliénsis et le crâne d'Eguisheim. PAR M. ZABOROWSKI.
I. — J'ai reçu, il y a peu de temps de M. G. Schwalbe, professeur d'anatomie à la Faculté de médecine de Strasbourg, trois brochures en langue allemande. N'ayant pas l'avantage de connaître l'auteur, j'ai pensé que cet envoi ne m'était pas exclusivement destiné. Il n'y a que justice en tout cas à signaler leur intérêt. L'une d'elles est consacrée à la détermination des éléments anthropologiques de la population alsacienne (Bevôlke- rungs-verhaltnisse. — Separatabdruck aus Das ReichslanclElsass- Lothringen »). Des deux autres, l'un est la préface (But et moyens d'une anthropologie physique comparée) d'un recueil nouveau (Zeilschrift fur morphologie und anthropologie1) qui sera consacré exclusivement à l'anthropologie physique, et réunira tous les travaux relatifs a la morphologie et -à la phylogénie de l'homme. En adoptant comme épigraphe et pour conclusion cette parole de Coj?i? que la « question de l'action de l'homme sera résolue par la paléontologie », l'auteur indique suffisamment ses tendances et son but. Et nous devons d'autant mieux accueillir ses efforts, que la partie de l'anthropologie à laquelle il se consacre est quelque peu négligée. , Le troisième travail de M. Schwalbe, le premier en date, je crois, est une première application de ses vues en anthropologie
■ i Stuttgart Ve'rlag von Erwin Niigole.