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Affiche française du film (1971)

Les Aristochats

Fiche technique

Titre original

The Aristocats

Genre

Animation
aventure
comédie
film musical

Série

Grands Classiques d'Animation

Scénario

Larry Clemmons, assisté deKen Anderson
Julius Svendsen
Frank Thomas
Vance Gerry
Eric Cleworth etRalph Wright d'après Tom McGowan et Tom Rowe

Distribution

Production

Wolfgang Reitherman
Winston Hibler
Don Duckwall (direction de production)

Société de distribution

Buena Vista Pictures Distribution

Société de production

Musique

Orchestration :
Walter Sheets

Montage

Film :
Tom Acosta
Musique :
Evelyn Kennedy

Direction artistique

Cadrage

Don Griffith, assisté deBasil Davidovich etSylvia Roemer

Décors

Al Dempster, assisté deBill Layne etRalph Hulett

Animation des personnages

Hal King
Eric Cleworth
Eric Larson
Fred Hellmich
Walt Stanchfield
Dave Michener
Julius Svendsen

Effets spéciaux

Dan MacManus etDick Lucas

Composition

Chansons

Richard et Robert Sherman
Terry Gilkyson
Floyd Huddleston etAl Rinker

Pays d'origine

Langue d'origine

anglais

Format

Couleur (Technicolor IB) — 35 mm — 1,37:1 (1,75:1 — soft ou hard matte) — Mono (RCA Sound System)

Durée

78 minutes

Sortie

États-Unis : 24 décembre1970
France : 8 décembre1971

Budget

4 millions USD

Box-office

191 millions USD
Grands Classiques d'Animation
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Le Livre de JungleRobin des Bois


Les Aristochats est le 25e long-métrage d'animation et le 20e « Classique d'animation » desstudios Disney, sorti en1970, réalisé parWolfgang Reitherman. Le film s'inspire d'une histoire de Tom McGowan et Tom Rowe mettant en scène une famille de chats, une mère et ses chatons, héritiers de la fortune de leur propriétaire, une riche baronne, mais convoitée par le majordome de celle-ci. Le domestique conçoit le plan infâme d'enlever les chats et de les faire disparaître dans l'espoir d'hériter avant eux. Les chats sont escortés par un chat de gouttière, chargé de les ramener à leur domicile sains et saufs.

Les Aristochats est l'ultime long métrage d'animation réalisé avec l'implication deRoy O. Disney, frère aîné deWalt et co-fondateur de la société Disney, avant de disparaître le 20 décembre1971. Le film crédite les acteurs, ceux qui ont déjà mené une collaboration à long terme avec Disney commePhil Harris,Sterling Holloway,Bill Thompson etHermione Baddeley, et présente pour la première fois les acteursEva Gabor,Dean Clark,Scatman Crothers etRoddy Maude-Roxby. La production du film commença en1962, présenté au départ sous la forme d'un épisode en deux parties pour l'émission d'anthologieLe Monde merveilleux de Disney, avec les scénaristes Tom McGowan et Tom Rowe et le producteur Harry Tytle, actifs au développement du long métrage. À la suite de deux années de réecritures, Tytle glissa la suggestion de faire du projet un long métrage d'animation plus convenable. La production est suspendue temporairement pendant qu'on se concentrait surLe Livre de la Jungle, qui avait déjà une bonne longueur d'avance. QuandLe Livre de la Jungle arriva bientôt à son terme,Ken Anderson est désigné par Walt Disney de développer des travaux préliminaires surLes Aristochats. Pour ce film, c'est le dernier que Walt approuva personnellement avant de décéder le 15 décembre1966.Richard et Robert Sherman, des compositeurs et fidèles collaborateurs de la société, ont écrit un paquet de chansons pour le film, mais seulement deux ont été retenues dans la version finale.

Le film sort en salle le 24 décembre1970, la veille de Noël et reçoit des critiques positives et un box-office remarquable. Le film, malgré son appartenance à la période qui fait suite au décès de Walt Disney « l'ère obscure », a gagné en popularité, notamment autour du trio de personnages, les chatonsMarie,Toulouse etBerlioz. En 2022, on annonce la préparation d'une adaptation en prise de vues réelles du Grand Classique, avec comme réalisateur Ahmir K. Thompson dit « Questlove ».

Sommaire

Résumé détaillé[]

Paris, 1910[]

Dans la capitale deFrance, au cours de la Belle Époque, vivait une baronne aisée et riche, propriétaire d'un manoir situé dans le vieuxParis.Madame Adélaïde de Bonnefamille est la maîtresse d'une famille de chats :Duchesse, la mère de trois chatons,Marie,Toulouse etBerlioz. Par une belle journée, les chats et leur maîtresse, revenaient d'une promenade en calèche, conduite parEdgar, le maître d'hôtel et fidèle valet de Madame, et tirée parFrou-Frou, la jument de la baronne. Madame de Bonnefamille s'était procurée des fanfreluches pour se revêtir de sa belle parure afin d'être présentable et de pouvoir accueillir comme il se doit son notaire, MonsieurGeorges Hautecourt.

Monsieur Hautecourt et le testament[]

En effet, MonsieurGeorges Hautecourt, très vieil ami et soupirant deMadame, est convié chez la baronne pour l'aider à rédiger son testament. Le vieil homme se présente à la demeure et reçoit l'assistance d'Edgar qui l'aide à gravir les escaliers, après que Monsieur a refusé d'emprunter l'ascenseur. Après cette montée mouvementée, Georges retrouve Adélaïde, et les deux seniors entament leur conversation en parlant du bon vieux temps.

Mais Monsieur Hautecourt, se rappela du motif de cette visite : reprenant ses esprits, il s'assied et commence à rédiger le testament d'Adélaïde. Dans ses dernières volontés, Adélaïde souhaiterait léguer le reste de sa fortune à ses chats. Comme elle n'a plus de parent vivant en ce monde, elle ne désire qu'une chose, c'est de s'assurer que ces chats ne manquent de rien, et que sous les soins d'Edgar, ils seront entre de bonnes mains. Elle ajoute également qu'une fois le dernier descendant des chats de Duchesse aura disparu, le reste de son héritage reviendra à son majordome.

Ce qu'ignorent Adélaïde et Georges est qu'Edgar, eut connaissance de cette discussion depuis ses appartements, en reliant le salon à sa chambre à l'aide d'un tuyau de communication. Ayant écouté tout l'échange entre les deux seniors, le majordome se lamente d'être seulement deuxième à recevoir l'héritage, après les chats. En faisant un brin de calcul pour estimer dans combien de temps, il pourra obtenir sa part. Il réalise finalement qu'il lui faudra attendre longtemps pour avoir sa part si les chatons deDuchesse mettent au monde une très longue descendance, et obligera celle-ci à Edgar de patienter jusqu'à sa dernière heure. Décidé à s'emparer de la fortune avant les chats, Edgar échafaude un plan infâme pour se débarrasser des chats.

Un après-midi d'activités artistiques[]

Pendant ce temps, les chatons se livrent à diverses activités comme la bagarre et les chamailleries.Duchesse surprend ses enfants et leur fait rappeler, que ce genre de distraction n'est pas le propre d'un chat qui se veut être distingué et sophistiqué. Elle renvoieBerlioz etMarie à leur cours de musique, tandis queToulouse reprend ses activités de peinture.

Une fois les activités terminées, les chats voient arriverEdgar avec leur dîner « Suprême de crème à la Edgar ». Il laisse les chats manger leur collation tranquillement. Pendant qu'ils savouraient leur dîner, les chatons et Duchesse voient arriver leur amie la petite sourisRoquefort. Celle-ci est invitée à venir déguster le plat d'Edgar avec un biscuit qu'elle a apporté. Après avoir goûté au plat, la souris retourne chercher un autre biscuit pour savourer une deuxième fois. Mais en cours de route, le rongeur commence à bâiller et se sentit bizarre. Elle finit par s'écrouler à l'entrée de son trou et s'endort aussitôt.

Perdus dans la campagne[]

Sans que personne le sache,Edgar avait glissé dans le repas des chats un puissant somnifère. Celui-ci semble avoir fait son effet, et les chats s'endorment profondément, permettant ainsi à Edgar de les emmener avec lui discrètement la nuit venue. En sortant de la demeure par-derrière, il les installe dans son side-car de sa motocyclette. Le majordome entame un long périple, en évitant les commissariats de police, pour quitter la ville, dans le but d'abandonner les chats le plus loin possible dans la campagne française. En chemin, Edgar croise la route de deux chiens de ferme :Napoléon et Lafayette, un duo qui court après tout ce qui roule et empiète sur leur territoire, attaque le maître d'hôtel. Dans cette course-poursuite hilarante, Edgar parvient à faire éjecter de son side-car les chats. Il parvient finalement à semer les deux chiens agresseurs, avant de retourner sur Paris à fond les manettes.

Les chats, qui dormaient dans leur panier, sont réveillés par le bruit de l'orage. La pluie se met à tomber, et les chats se mettent à l'abri. Désespérée par cette situation actuelle,Duchesse ne peut s'empêcher d'imaginer la réaction qu'auraAdélaïde quand elle s'apercevra de la disparition de ses chats. Et justement, dans son manoir, Madame se réveilla par cette nuit d'orage. Voulant s'assurer que ses chats dorment paisiblement dans leur lit, elle va aller les voir. Mais en s'approchant du lit, elle observe, épouvantée, qu'il est vide. Affolée, Madame de Bonnefamille manifeste sa détresse en pleurant de désespoir la disparition de ses chats.Roquefort, qui venait de se réveiller, apprend la nouvelle, et s'inquiète pareillement pour ses amis. Décidé à les retrouver, elle enfile son manteau, et part à leur recherche sous la pluie.

Un chat de gouttière et roi de la rue[]

Le lendemain matin,Duchesse se réveille en entendant passer, non loin d'elle, un chat de gouttière qui fredonnait. Le chat, un séducteur et beau rouquin,Thomas O'Malley, aperçoit la demoiselle et commence à lui faire son numéro de charme. Flattée par les compliments de O'Malley, Duchesse se présente et demande au chat de gouttière, le chemin le plus court pour se retourner à Paris. Séduit par la demande de Duchesse, O'Malley promet de la raccompagner. Mais l'instant magique est rompu quand surviennent les chatons de Duchesse, eux aussi émerveillés par le charisme de Monsieur O'Malley. N'ayant pas su que la dame qu'il courtisait avait des enfants, Thomas perd ses moyens et sa crédibilité et se sentit embarrassé. Décidée à retourner par ses propres moyens à Paris, Duchesse, suivie de ses enfants, reprennent la route.

Se sentant honteux pour s'être montré idiot, O'Malley promet d'aider les Aristochats à les ramener àParis sur ce qu'il appelait dans son jargon « un tapis volant ». Et le tapis volant en question, est un camion que Thomas arrête en surprenant leconducteur, et parvient à stopper. Pendant que le conducteur recharge son véhicule, Duchesse et les chatons embarquent à l'arrière et font leurs adieux à O'Malley. Sauf que, brusquement, après que le camion repart, Marie tombe accidentellement du véhicule, et Thomas vient la récupérer pour la ramener à bord. Le chat décide de raccompagner la mère et ses petits sains et saufs à Paris et de les protéger.

Au cours du voyage, le conducteur remarque la présence des passagers clandestins à bord de son véhicule. Il stoppe brusquement son camion et chasse les chats. Thomas, Duchesse et les chatons, sont obligés de poursuivre leur périple à pied. Le groupe emprunte un pont sur lequel traverse un chemin de fer. Et justement, au grand dam des voyageurs, un train arrive dans leur direction. Les chats se réfugient sous le pont pour l'éviter. Après le passage du train, Duchesse aperçoit horrifiéeMarie, qui est tombée du pont et qui a atterri dans la rivière. Emportée par le courant et exposé à un danger de noyade, elle est sauvée par O'Malley qui plonge pour la récupérer et la confier à sa mère. Cependant, Thomas se retrouve très vite en difficulté, ne sachant pas nager, il reste accroché sur un tronc de bois avec lequel, il continue sa course dans la rivière.

Des oies marcheuses[]

O'Malley cherchait un moyen de regagner le rivage quand il se fait aborder par deux oies britanniques,Amélie et Amélia Jacasse. En apercevant Thomas, elles interprètent maladroitement que le chat essaie d'apprendre à nager. En lui prêtant assistance, elles ne se rendent pas compte qu'elle rend la situation de O'Malley plus compliquée. Finalement, les deux oies prennent conscience de la gravité de la situation, quelques secondes après que Thomas n'est pas revenu à la surface. Elles le repêchent et le ramènent sur la rive, au moment même oùDuchesse et les chatons viennent d'arriver. Thomas remercie sur un ton amer les deux oies avant de se montrer sarcastique avec elles. Juste après avoir fait les présentations, les chats révèlent le but de leur trajet, et les oies, qui ont révélé un peu plus tôt qu'elles font du tourisme en France, se rendent également àParis pour aller voir leurOncle Waldo.

Ainsi, les chats et les oies font le voyage ensemble et marchent dans la structure naturelle que constituent les oies dans le processus de migration (en « V »). Ils arrivent à Paris à la nuit tombée devant un petit bistrot dans lequel Oncle Waldo se trouvait. Le jars ressortit des cuisines dans un état ivre après avoir mariné dans du vin Madère, alors que le cuisinier a tenté de faire de Waldo le plat du jour. Les oies quittent les chats pour aller ramener leur oncle Waldo chez lui, suite à quoi, Duchesse, O'Malley et les chatons reprennent leur route.

Parachever la mission plus de chat[]

De son côté,Edgar, depuis qu'il est revenu au manoir, exprime son euphorie de s'être enfin débarrassé des chats. Plus tôt dans la journée, il se rendit dans l'écurie où se reposaitFrou-Frou, pour montrer à la jument les gros titres du journal de Paris dans lequel figure à la une « un mystérieux ravisseur enlève toute une famille de chat. » Il manifeste encore sa fierté d'avoir brouillé les pistes afin de ne pas permettre aux autorités de retrouver sa trace à l'aide d'une possible preuve pour l'incriminer. Soudain, il se rappela, effaré, qu'il avait perdu durant sa chevauchée dans la campagne avec les chiens, son chapeau, son parapluie, le panier et son side-car, des items sur lesquels, les policiers pourraient mettre la main dessus, et mettre Edgar en mauvaise posture. Edgar renfourche alors cette nuit sa moto pour aller retourner sur les lieux de son crime et récupérer ses affaires.Roquefort, qui avait été témoin des révélations du majordome, le prend en filature en grimpant sur le bolide. Il s'y accroche, mais pas longtemps, puisqu'il se fait éjecter de la moto en cours de route.

Avec sa canne à pêche, Edgar se faufile dans une botte de foin pour récupérer l'un après l'autre ses affaires, en ce moment entre les mains deNapoléon et Lafayette. Cette opération n'aura pas été évidente, mais après avoir réussi à reprendre son chapeau, puis le panier, et enfin le parapluie, puis le side-car, il fausse compagnie aux deux chiens et retourne sur Paris.

Le grand « Chat » rivari[]

Pendant ce temps, les chats continuèrent leur excursion sur les toits deParis. Le voyage fut tellement éreintant qu'ils avouent être fatigués.Thomas O'Malley les conduit alors dans sa demeure qu'il appelle sa « piaule ». Celle-ci est actuellement occupée par des vieux amis de O'Malley, un groupe de cinqchats de gouttières, tous musiciens et mordus de Jazz. Sur l'insistance de Duchesse qui voudrait rencontrer les musiciens et voir la piaule de O'Malley, Thomas présente les Aristochats à ses amis, notamment au chef de la bande,Scat Cat, chanteur et trompettiste. De cette rencontre,Duchesse,Marie,Toulouse etBerlioz prennent part àla folle soirée dansante animée par les chats de gouttières, dans un décor multicolore et psychédélique, et sur un rythme très dynamique. Pour le grand final, Scat Cat et ses copains se réunissent sur le piano, et sortent du bâtiment en se frayant un chemin d'étage en étage, en faisant céder le plancher. Les chats retournent dans la ruelle, laissant O'Malley et les Aristochats dans la piaule, qui peuvent maintenant passer une nuit tranquille.

Après avoir fait coucher ses chatons, Duchesse et Thomas profitent du moment d'intimité qui leur est consacré à tous les deux pour regarder le ciel de Paris sous la lune et les étoiles. Durant l'échange, O'Malley avoue ses sentiments à Duchesse et exprime son désir d'être auprès d'elle et de vouloir devenir une figure paternelle pour Marie, Toulouse et Berlioz. Duchesse est enchantée par cette proposition, mais se voit contrainte de décliner. Elle argumente qu'elle ne veut pas quitter sa propriétaire, celle-ci considérant ses chats précieux à ses yeux et beaucoup plus. O'Malley cède et accepte de laisser Duchesse et ses chatons repartir, même si cela lui brisa le cœur. Les chatons qui avaient assisté discrètement à cette émouvante scène, déplorent le départ de O'Malley, qui aurait pu faire un excellent père.

Le retour des chats : voyage à destination pour Tombouctou[]

Les Aristochats arrivent enfin devant la maison de leur maîtresse après cette longue expédition qui est arrivée à son terme.O'Malley etDuchesse font leurs adieux et Duchesse en profite pour remercier infiniment pour tout ce que Thomas a fait pour eux. À l'intérieur,Roquefort aperçoit les chats. Bien qu'heureux par ce retour, il est préoccupé parEdgar qui est toujours dans la maison. Le rongeur cherche à empêcher le majordome d'agir en nouant les lacets de ses chaussures. Mais cela ne suffit pas : Edgar venait d'entendre les chats à la porte, qu'il se précipite (après avoir défait le nœud) à l'entrée principale pour les accueillir. Et soudain, il les enferme dans un sac, et les cache dans la cuisine, pendant qu'il occupeMadame, qui croit avoir entendu ses chats de retour. Après un moment, Adélaïde ne voit pas de chat à l'horizon, pensant que tout ceci n'était que son imagination.

Roquefort vient à la rescousse : Il est envoyé par Duchesse pour aller trouver O'Malley et lui informer de la situation. Thomas est mis au courant et expédie la souris dans les ruelles pour aller trouverScat Cat et leschats de gouttière pour demander du renfort. Afin que Roquefort n'ait pas d'embêtement à son arrivé, il doit émettre le nom de O'Malley pour justifier qu'il est allié à ce dernier. Roquefort se fait repérer par les chats, et la souris, qui a un trou de mémoire, bute à se rappeler du nom du chat. Il finit par se le rappeler à la dernière minute avant d'être exécuté. Suite au message de O'Malley que Roquefort transmet aux musiciens, Scat Cat et sa bande se mettent tout de suite en route pour aller prêter assistance à leur compère.

Pendant ce temps, Edgar enferme Duchesse et les chatons dans une malle. Le majordome prévoit cette fois de les expédier à Tombouctou, afin de s'assurer qu'ils ne reviendront jamais. Dans l'écurie où le majordome se prépare à refiler la malle aux messagers, O'Malley saute sur Edgar et engage un duel pour l'empêcher de commettre son coup. Edgar prend l'avantage sur O'Malley en l'immobilisant avec une fourche, mais se fait très vite attaquer par les chats de gouttière de Scat Cat qui viennent de rejoindre la bagarre. Roquefort en profite pour libérer Duchesse et les chatons de la malle en déchiffrant le code du cadenas. De leur côté, les chats neutralisent Edgar en le ligotant avec tous les items présents dans l'écurie, et finalement, après que les Aristochats ont quitté la malle, Frou-Frou administre un coup de sabot à Edgar en direction de la malle. Le majordome se fait enfermer dans le contenu et c'est lui qui se fait à la place des chats expédier à Tombouctou. Les messagers arrivent pour récupérer la malle et tous les animaux regardent depuis les écuries le départ d'Edgar.

La nouvelle fondation de Madame[]

Depuis le retour deDuchesse et des chatons au manoir,Madame de Bonnefamille, comblée d'avoir retrouvé ses trésors, convieMonsieur Hautecourt pour faire quelques modifications sur le testament. Elle proclame qu'Edgar, qui, selon elle, est parti, de son plein gré, sois évincé du testament. Elle affirme également de veiller à la descendance de Duchesse et deO'Malley, depuis que ce dernier fut accueilli dans la famille comme nouveau père pour les chatons. Pour terminer, Adélaïde inaugure son club pour accueillir tous les chats de gouttière de la ville, et afin de célébrer cet évènement heureux, une fête est organisée dans le salon, avecScat Cat et sa troupe qui anime la soirée en musique, tandis que les Aristochats et leurs amis s'invitent à la belle soirée de la fondation.

Iconographie[]

Personnages[]

Lieux[]

Paris
Paris
Manoir Bonnefamille
Manoir Bonnefamille
Piaule de Thomas O'Malley
Piaule de Thomas O'Malley
Le Petit Café
Le Petit Café

Distinctions[]

  • 1972 : Meilleur film pour enfants au Prix Sant Jordi du cinéma
  • 1973 : Prix au Goldene Leinwand (Film ayant attiré plus de 3 millions de spectateurs)
  • 1981 : Prix au Goldene Leinwand (Film ayant attiré plus de 6 millions de spectateurs (1 étoile))

Distribution[]

Voix
RôlesVoix originalesVoix françaises
Thomas O'MalleyPhil HarrisClaude Bertrand
DuchesseEva Gabor
Robie Lester(chant)
Michèle André
Anne Germain(chant)
Edgar BalthazarRoddy Maude-RoxbyJean-Henri Chambois
MarieLiz EnglishIsabelle Germain
ToulouseGary DubinVladimir Vinitzki
BerliozDean ClarkMark Lesser
RoquefortSterling HollowayRoger Carel
Scat CatScatman CrothersJosé Germain
Shun Gon(Chat siamois)Paul WinchellHenri Tallourd
Hit Cat(Chat anglais)Lord Tim HudsonSteve Galder
Peppo(Chat italien)Vito ScottiAlbert Augier
Billy Boss(Chat russe)Thurl RavenscroftMichel Seldow
NapoléonPat ButtramJacques Dynam
LafayetteGeorge LindseyRoger Carel
Adélaïde de BonnefamilleHermione BaddeleyDenise Grey
Georges HautecourtCharles LaneAlfred Pasquali
Frou-FrouNancy KulpJacques Provins
Amélie JacasseMonica EvansSylvie Mathieu
Amelia JacasseCarole ShelleyNicole Riche
Oncle WaldoBill ThompsonJacques Hilling
LaitierPeter RenadayFernand Rauzena
Chanteur génériqueMaurice Chevalier
Voix additionnelleMel Blanc

Chansons[]

Les Aristocats (The Aristocats) chanson de générique interprétée par Maurice Chevalier
Les Aristocats (The Aristocats) chanson de générique interprétée par Maurice Chevalier
Gammes et Arpèges (Scales en Arpeggios) interprétée par Marie Berlioz, Toulouse et Duchesse
Gammes et Arpèges (Scales en Arpeggios) interprétée par Marie Berlioz, Toulouse et Duchesse
Thomas O'Malley (Thomas O'Malley Cat) interprétée par Thomas O'Malley
Thomas O'Malley (Thomas O'Malley Cat) interprétée par Thomas O'Malley
Tout le monde veut devenir un cat (Everybody wants to be a cat) interprétée par Scat Cat, Thomas O'Malley, Marie et les chats de gouttière
Tout le monde veut devenir un cat (Everybody wants to be a cat) interprétée par Scat Cat, Thomas O'Malley, Marie et les chats de gouttière

Sorties cinéma[]

Sorties cinéma
PaysPremières nationalesRessorties principales
États-Unis11 et 16 décembre 1970 (première à Los Angeles, Californie)
24 décembre 1970 (sortie nationale)
19 décembre 1980
10 avril 1987

4 avril 2000 (DVD premiere)

Brésil20 décembre 197130 juin 1983 (Sao Paulo)

4 juillet 1983 (Rio de Janeiro)

1er avril 1994

Argentine6 janvier 1972
Royaume-Uni20 décembre 1970 et 27 décembre 1970 (Avant-première Londres)21 décembre 1979 et 25 mars 1994
Portugal17 décembre 1971
France8 décembre 197122 juin 1990 et 30 mars 1994
Italie13 novembre 1971
18 décembre 1979 et 1er juin 2013
Australie4 août 197119 décembre 1980
31 mars 1994
Danemark26 décembre 1971
Norvège18 décembre 197125 mars 1994 et 2 mai 2001
Suède3 décembre 19715 décembre 1980
Finlande17 décembre 19711er avril 1994
Hong Kong20 janvier 1972
Espagne6 décembre 197122 juin 1994
République fédérale d'Allemagne15 décembre 1971
12 décembre 1980
Japon11 mars 197220 juillet 1985
Allemagne15 ami 1994 (première sortie après la réunification)
Philippines6 janvier 1971
Bénin8 janvier 197125 octobre 2019
Cameroun5 dévrier 1971
Irlande2 juillet 197119 décembre 1980 et 25 mars 1994
Chili1er octobre 1971
Grèce2 décembre 1971
Pays-Bas23 décembre 1971 (version originale) et 24 décembre 1980 (version néerlandaise)30 juin 1994
Canada10 avril 1987
Israël30 juin 197211 mars 1994
Mexique6 décembre 1978
Nouvelle-Zélande24 juin 1983
Hongrie31 mars 1994
Turquie20 mai 1994
Pologne27 mai 1994
Islande23 mars 2000

Sortie Vidéo[]

  • 1er février 1995 - VHS (France)
  • 23 avril 1996 - VHS (États-Unis et Québec)
  • 1997 - VHS Image et LaserDisc
  • 1999 - DVD (Europe)
  • 4 avril 2000 - VHS et DVD (Québec) collection « classique or »
  • 21 septembre 2001 - VHS et DVD (France) incluant Cousin de campagne
  • 4 février 2008 - DVD Collector avec film remasterisé (États-Unis)[15]
  • 26 mars 2008 - DVD Collector avec film remasterisé (France) incluant Gai, gai, baignons-nous[16]
  • 8 août 2012 - Blu-ray

En coulisses[]

Origine et production[]

Développement[]

Le 9 décembre1961,Walt Disney se tourna versHarry Tytle et etTom McGowan et leur demande de trouver des histoires autour d'animaux, afin de les porter à l'écran sous la forme d'un épisode en prise de vues réelles de deux parties dans le feuilletonLe Monde Merveilleux de Disney. Au début de l'année1962, McGowan dénicha plusieurs récits, comprenant également un livre pour enfants, avec comme intrigue suivante : une chatte et ses chatons, citoyens deNew York City.[1] On pensait au départ se servir deLondres comme toile de fond, sauf que Tytle, estimait que cette ville avait déjà joué un rôle significatif dansLes 101 Dalmatiens, et recommanda de situer l'action àParis. Le scénario initial proposé présentait deux domestiques, un maître d'hôtel et une femme de chambre, qui étaient au départ les bénéficiaires de la fortune de leur employeure une excentrique femme riche, jusqu'à ce que cette dernière décide de léguer en premier son héritage à ses chats. Voulant hériter en premier, les deux domestiques font équipe pour se débarrasser des chats.[1] Boris Karloff, un acteur britannique, et Françoise Rosay, une chanteuse d'opéra française, ont été envisagés pour les rôles respectifs du majordome et de la dame en détresse.[2] Une sous-intrigue se concentrerait autour de la chatte qui cache ses petits afin de les mettre à l'abri des divers dangers présents à chaque lieu et demeure de la capitale. Au cours du tournage deEscapade in Florence (1962), McGowan et son coéquipierTom Rowe, un écrivain américain habitant de Paris,[1] présentent le scénario à Tytle.

En août 1962, ils envoient le traitement complet du scénario à Burbank, sauf que quelques instants après, le studio refuse le traitement, et le renvoie aux scénaristes. Contrarié par ce rejet, McGowan prévoit de vendre le traitement ailleurs, mais apprend plus tard que Walt séjournait à Londres à l'hôtel Connaught. Tom glissa le scénario dans une enveloppe et l'envoie à Disney.[1] Ce dernier, après avoir consulté le contenu de la lettre, appela McGowan et affirma qu'il adore le scénario. Après s'être entretenu avec Tytle àLisbonne auPortugal, Walt et Harry retournent à Londres. Disney demande à Tytle d'acheter le livre pour une adaptation cinématographique en prises de vues réelles et nomma McGowan réalisateur. Il ajouta pareillement de réanalyser en profondeur l'histoire, et d'y insérer une pincée de tragédie (comme supprimer un des chatons de la portée).[1]

Les révisions du script s'effectuent de janvier à février1963. Quatre mois plus tard, Rowe rédigea une lettre à Walt, exprimant son mécontentement sur ces révisions, auxquelles, Tytle explique à Tom que les changements que Walt avait approuvés resteront maintenus. Cependant, le projet est temporairement suspendu et en aôut 1963, Tytle proposa queLes Aristochats serait plutôt retravaillé pour devenir un long métrage animé, ce que Walt accepta. Sur les recommandations de Walt, Tytla présente le projet àWolfgang Reitherman, membre des « Nine Old Men », actif sur la réalisation duLivre de la Jungle. L'ancien animateur approuva tout comme Disney, de faire desAristochats un film d'animation.[1][3] Le projet est donc officiellement suspendu, permettant au département d'animation de se concentrer sur la production duLivre de la Jungle. En avril 1964, Disney confie les travaux au scénaristeOtto Englander. Huit mois plus tard, durant une réunion, Disney pensait présenterLes Aristochats dans un registre similaire, proche aux101 Dalmatiens : Les protagonistes, que sont les chats, s'exprimeraient entre eux avec une langue humaine, et conserveraient leur langage animal devant les humains.[1] En raison des retards de production, le producteurBill Anderson conseilla Tytle de centraliser ses efforts sur les projets en prise de vues réelles, ce qui permit ensuite de faire appel àWinston Hibler pour faire de lui le nouveau producteur du film.[1]

En1966, Walt Disney chargeaKen Anderson de déterminer siles Aristochats serait convenable en long métrage animé. Avec l'aide occasionnelle de Reitherman, Anderson œuvra à partir de zéro et simplifia les deux histoires pour n'en créer qu'une seule, plus centrée sur les chats.[4] Walt examina les esquisses préliminaires et approuva le projet avant de mourir quelques mois plus tard.[5] AprèsLe Livre de la Jungle, qui arriva à son terme, l'équipe d'animation peut se tourner versles Aristochats.[4] Reitherman assume son rôle de producteur et de réalisateur, et écarta totalement le côté émotionnel de l'intrigue dans lequel,Duchesse veut désespérément voir chacun de ses enfants se faire adopter par un humain et qui aurait un talent commun et compatible à celui du chaton. Au lieu de cela, le film se modernisa pour s'afficher comme une comédie d'aventure dans le même esprit queLes 101 Dalmatiens. Qui plus est, le personnage de la femme de chambre,Elvira, interprétée originellement par Elsa Clanchester, est évincé de la version finale, permettant de faire du majordome,Edgar, le méchant principal afin de mieux simplifier l'intrigue.[3]

Distribution des rôles[]

À l'instar duLivre de la Jungle, les personnages desAristochats sont basés sur la personnalité de leurs interprètes.[4] Avant de trépasser, Walt Disney contacta à nouveauPhil Harris, pour faire le personnage de Thomas O'Malley. Afin de différencier le personnage du chat de gouttière à de celui de l'oursBaloo,Wolfgang Reitherman indiqua que O'Malley est plus élaboré à partir des acteurs Clark Gable et Wallace Beery (ce dernier qui a partiellement servi de modèle à Baloo).[4]

Eva Gabor, une actrice américano-hongroise, passa l'audition pour le personnage deDuchesse. Reitherman fera l'éloge de l'actrice, qu'elle est « la femme avec la voix la plus douce jamais entendue. »[4]Sterling Holloway, un acteur affilié à la société depuis les années 1940, interprète la sourisRoquefort.[4] Le trompettisteLouis Armstrong fut sollicité pour faire le personnage deScat Cat,[6] sauf qu'en raison de problèmes de santé, le chanteur se désengage du projet.[7] À la place,Scatman Crothers est engagé pour faire le chef de la bande et reçoit la mission d'imiter Armstrong pour donner à Scat Cat les caractéristiques du célèbre trompettiste.[8]Pat Buttram etGeorge Lindsey sont les interprètes du duo de chiensNapoléon et Lafayette, et leur notoriété dans la première séquence où ils apparaissent, inspire les artistes à réaliser une seconde séquence dans laquelle,Edgar doit récupérer ses affaires des chiens.[2]

Animation[]

Ken Anderson travailla pendant un an et demi sur le développement visuel et sur la conception des personnages.[9] L'animation du film est confiée aux cinq membres actifs de l'équipe des « Nine Old Men »,Ollie Johnston,Frank Thomas,Milt Kahl,John Lounsbery etEric Larson, ainsi qu'aux animateurs du département d'animation qui ont en moyenne œuvré pendant vingt-cinq ans chez Disney (commeHal King etEric Cleworth).[10] Certains animateurs de l'âge d'or de l'animation commeDon Lusk,Jerry Hathcock,Don Towsley,George Nicholas,Cliff Nordberg ouKen O'Brien ont participé au film, mais ne sont pas crédités au générique.

Personnages[]

Duchesse[]

Article détaillé :
Pour plus d'informations, consultezDuchesse.

Une chatte persane avec un pelage blanc comme l'angora et des yeux bleus comme des saphirs « qui font du feu dans les yeux ».[11][12] C'est une élégante, une ravissante ainsi qu'une distinguée lady qui se conduit toujours avec dignité sans se montrer snob ou guindée.[12] Elle apprécie se faire des nouveaux amis, et a coutume de sympathiser avec le premier venu, quel que soit son milieu ou rang social.[12] Duchesse est très aimable et illustre la mère attentionnée et protectrice qu'elle incarne quand elle est au contact de ses trois chatons.[12] Elle leur apprend comme devenir des membres distingués de la haute société française et leur faire rappeler les principes du bon aristochat, comme se cultiver et pratiquer les arts, plutôt que de s'abonner à la bagarre et au chahutage.[12]

Aussi raffinée et gracieuse que la resplendissanteLady deLa Belle et le Clochard, Duchesse est belle aussi bien dans le physique que dans la personnalité. Sa voix douce, fourni par son interprète, l'actrice américano-hongroiseEva Gabor, reflète son charme et sa beauté, propre à celle de la femme du monde.[11] Elle a été conçue parKen Anderson, puis affinée parMilt Kahl avant d'être animée en majorité parOllie Johnston et secondé parFrank Thomas sur un grand nombre de plans. Les déplacements de Duchesse par Ollie et Milt s'inspirent libre de ceux des précédents félins de Grands Classiques, à savoir les fauves duLivre de la Jungle, avecBagheera la panthère etShere Khan le tigre.

Thomas O'Malley[]

Article détaillé :
Pour plus d'informations, consultezThomas O'Malley.

Le protagoniste principal du Grand ClassiqueLes Aristochats. Portant le long nom deWalter Giuseppe Désiré Thomas O'Malley, c'est un beau parleur, plein de ressources, auquel nul ne peut résister à son charme.[11] Thomas mène comme bon lui semble sa vie de liberté sans responsabilité.[12] Il mène un parcours similaire à celui deClochard deLa Belle et le Clochard : Animal errant, débrouillard et insouciant, il fait la connaissance de Duchesse, celle pour qui, il éprouve déjà un faible, avant de s'attacher aux chatons de la mère. À trois reprises, il met sa vie enjeu pour la famille qu'il apprécie depuis le début de l'aventure.[11] Ses actions héroïques lui vaudront une place dans le cœur de Duchesse et pour chaque chaton de la portée qui aimerait tant avoir un père.[11] Il quittera sa vie de bohème pour devenir un chat domestique et couler des jours paisibles dans le luxe et la volupté auprès de sa nouvelle famille.[11][12] La personnalité de Thomas O'Malley se rapproche étonnamment de celleBaloo l'ours duLivre de la Jungle : Bien qu'ils aient une voix commune (celle dePhil Harris), ils ont une attitude décontractée et sont pleins d'assurance.[11]

Dans les développements précoces, Thomas O'Malley devait avoir des rayures comme l'exigeait sa race de chat tigré. Sauf qu'animer un animal avec des rayures, malgré l'emploi de la xérographie à l'époque, se révélait être difficile, comme en atteste l'animation deShere Khan, le tigre duLivre de la Jungle (dessiné à l'origine parMilt Kahl). Afin de rester économique et d'employer le moins de détails technique que possible,Wolfgang Reitherman demande à ce que le chat de gouttière possède une fourrure unie.[3] L'animation du chat est partagée entre Kahl et au duo de l'équipe des « Nine Old Men »Frank Thomas etOllie Johnston. Quelques plans du chat sont gérés parEric Larson. Les artistes ont travaillé avec application sur le faciès du chat. O'Malley est particulièrement expressif et chacune de ses gesticulations mêle avec brio des traits félins et humains.[11] Les déplacements chez le chat de gouttière sont souples, accompagnés d'une démarche assurée et chaloupée.[11]

Les chatons[]

Article détaillé :
Pour plus d'informations, consultezMarie,Toulouse etBerlioz.

Les petits de Duchesse qui ont chacun un caractère différent : Marie est une petite version de sa mère avec son ruban rose. Elle aspire à devenir une lady distingué tel que Duchesse, mais elle est parfois prédisposée à se chamailler avec ses frères, se conduisant de la sorte comme une petite chipie.[11][12] Elle a une belle voix, lui donnant l'aptitude de chanter avec grâce. Son nom renvoie à celui de Marie-Antoinette, ancienne reine de France et épouse de Louis XVI.[11] Berlioz, le cadet de la portée, au pelage noir avec son nœud rouge, est un virtuose du piano,[11] comme l'artiste français romantique (Hector Berlioz) duquel il hérite son nom. Il est aussi ouvert à toute autre forme de genre musical comme le jazz.[11] Toulouse, l'aînée, avec son nœud bleu et sa fourrure orange, est un peintre de génie,[11][12] à l'image de Toulouse Lautrec, un artiste qui a également transmis son nom au jeune chaton. Toulouse est le plus bagarreur du trio et rêverait de se frotter à d'authentiques chats de gouttière, ce qui lui donne envie par moment de jouer les caïds. Il en trouvera l'occasion lors qu'il fera la rencontre de Thomas O'Malley avec qui il se liera d'amitié.[11]

Les chatons ont été tous les trois conçus parKen Anderson, puis affinés parMilt Kahl avant d'être confiés aux animateurs, notammentEric Larson, le créateur deFigaro dePinocchio etOllie Johnston. Le trio a en commun le caractère propre à celui d'un enfant que Ollie leur attribue à chacun. Marie, bien que mignonne, a des airs de diva, qui sont naturellement reflétés dans son caractère effronté.[11] La scène dans laquelle les chatons se chamaillent illustrent bien leur comportement et leurs attitudes sincères et enfantines. Les deux frères se liguent souvent contre leur sœur, et quand les choses tournent mal, le jeu familier du blâme s’ensuit. Leurs personnalités s’expriment lors d’un cours de musique et lorsque Toulouse peint un portrait d’Edgar, le majordome.

Roquefort et Frou-Frou[]

Article détaillé :
Pour plus d'informations, consultezRoquefort etFrou-Frou.

La petite souris portant ici le nom d'un fromage est un ami fidèle des chats domestiques de Madame de Bonnefamille. Il a naturellement peur des chats, notamment ceux qui vivent dans la rue et qui ne sont pas choyés contrairement aux chats de salon. Quand Duchesse et les chatons sont à nouveau en danger, il oublie ses craintes et fonce pour aller chercher de l'aide auprès des amis de O'Malley, Scat Cat et sa bande.[11][12] Appartenant à une ligne de souris protagonistes (à l'image deTimothée deDumbo ainsi queJac et Gus deCendrillon) Roquefort est le traditionnel petit acolyte affilié aux Aristochats. Les voix du personnage sont aussi appréciées aussi bien dans la version originale que dans la version française : L'acteurSterling Holloway, qui a participé à diverses productions Disney depuis les années 1940 avec le personnage de laCigogne deDumbo, et le comédien de doublage notoireRoger Carel,[11] interprète d'une multitude de personnages de dessin animés, dont certains incarnés originellement par Holloway (Chat du Cheshire d'Alice au Pays des Merveilles,Kaa duLivre de la Jungle et le célèbreWinnie l'Ourson). Son animation est confiée àEric Larson qui, à l'issu desAristochats, poursuivra sa carrière en tant qu'enseignant et formateur pour instruire les nouveaux artistes sur l'art de l'animation.

La jument Frou-Frou, une excellente amie de Roquefort, est animée en majorité parMilt Kahl. Bien qu'elle soit guindée, elle est amicale et respectée des Aristochats.[12] C'est une alliée robuste dans les instants les plus forts de l'histoire, notamment au cours du point culminant, dans le combat opposantEdgar et les chats. C'est grâce à elle qu'elle expédie d'un coup de sabot le domestique dans la malle à destination de Tombouctou.[11][12] Deuxième cheval aussi héroïque que leCapitaine des101 Dalmatiens, c'est le dernier cheval à avoir une langue humaine, puisque après elle, il s'écoulera presque 34 ans qu'on n'entendra plus un seul cheval s'exprimer avantLa ferme se rebelle avecBuck.

Les humains[]

Article détaillé :
Pour plus d'informations, consultezAdélaïde de Bonnefamille,Edgar,Georges Hautecourt et leLaitier.

Edgar qui est l'antagoniste principal, est l'humain le plus présent de l'intrigue. Bien qu'il soit irréprochable et dévoué à Madame de Bonnefamille, se cache sous les traits de ce majordome poli, raffiné et honnête, un être impatient et avide.[11][12] Ils s'agit des défauts qu'il développe juste après avoir eus connaissance de la fortune de sa maîtresse et de la volonté de cette dernière de vouloir le confier en priorité à ses chats.[11] À l'opposé des autres méchants des Grands Classiques, Edgar est certes un individu dangereux, mais est élaboré comme un malfaiteur comique et grotesque.[11] Avec les ressources dont il dispose, il cherche par n'importe quel moyen d'évincer Duchesse et ses petits, sans se montrer sanguinaire ou barbare.[12] Il préfère les faire disparaître par enlèvement ou en cherchant à les envoyer à l'autre bout du monde. Animé en grande majorité parMilt Kahl, entouré des autres « Nine Old Men » que sontFrank Thomas,John Lounsbery etEric Larson, il est très maladroit quand il procède à l'enlèvement des chats.

Madame Adélaïde de Bonnefamille est une ancienne cantatrice autrefois notoire sur scènes dans les grandes œuvres d'opéra.[12][11] Elle est gentille, douce, aimable et attentionnée et elle porte un immense intérêt pour ses chats qu'elle considère comme les « seuls trésors que Dieu ait créés ».[11] Elle les voit comme les membres de sa famille qui lui reste sur cette Terre. Dessinée pareillement par Milt Kahl, elle est l'équivalent humain de Duchesse, plus âgée, avec la voix radieuse d'Hermione Baddeley.

Monsieur Georges Hautecourt, le notaire et très vieil ami d'Adélaïde, est aussi un chef-d'œuvre de Milt Kahl. C'est un fantasque vieil homme qui a encore de l'énergie à revendre même au-delà de ses « quatre-vingt ans ».[11] Une partie de son animation est pareillement gérée par Lounsbery durant la montée des escaliers avec Edgar, une séquence burlesque digne des films américains.[11]

Les autres humains présents dans le film se résument à cinq figurations : Le laitier, conducteur d'un camion sur lequel les chats empruntent pour faire une partie du voyage de retour, les messagers qui doivent envoyer la malle à Tombouctou, le cuistot qui essaie d'embrocher l'Oncle Waldo, et un consommateur de vin qui pense être ivre après avoir vu unesouris courir après les chats.

Scat Cat et sa bande[]

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Pour plus d'informations, consultezScat Cat et sesChats de Gouttière.

La troupe de chats de gouttière qui s'est donnée le nom de « Cats » pour parler des « mordus » ou adorateurs de musique Jazz. Scat Cat, le chef de la bande, est reconnaissable par son chapeau melon et son nœud papillon rouge et la trompette dont il ne se sépare jamais quand il en joue avec beaucoup de maîtrise.[12] Lui et son groupe jouent également un rôle très majeur quand vient le point culminant auquel, les chats épaulent leur ami O'Malley pour sauver les Aristochats d'Edgar.[12][11] Leurs exploits leur vaudront d'être recueilli chez Madame de Bonnefamille et pour devenir les acteurs principaux de la nouvelle fondation instaurée par la baronne. Chaque chat de la bande est de nationalité différente et pratique de son propre instrument : Hit Cat, l'anglais et guitariste, Billy Boss, un contrebassiste originaire de Russie, Peppo, joueur de concertina avec un accent italien, et Shun Gon, le chat siamois, pianiste et percussionniste.[12] L'animation des chats de gouttière est confiée àJohn Lounsbery, tandis qu'Eric Larson anime le leader.

Les oies[]

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Pour plus d'informations, consultezAmélie et Amélia Jacasse et leurOncle Waldo.

Les deux sœurs jumelles, Amélie et Amélia Jacasse, et leur oncle Waldo, un vieux jars qui a accidentellement mariné, sont originaires d'Angleterre, et animés parOllie Johnston. Les oies sont amicales et coquettes, mais ont le défaut de sauter aux conclusions hâtives devant une situation à laquelle le contexte leur échappe.[11] D'abord émettant des critiques vis-à-vis de Thomas O'Malley, elles ravalent ensuite leur caquet une fois réunies avec leur oncle qui n'a eu aucune retenu pour consommer du madère à outrance. Amélie et Amélia sont interprétées par le duoMonica Evans etCarole Shelley, également actives ensuite surRobin des Bois pour les personnages deMarianne etDame Gertrude respectivement. Le rôle de l'oncle Waldo est confié au vétéranBill Thompson, ancienne et première voix des personnages Disneyiens avec, en autres, leLapin Blanc et leDodo,Monsieur Mouche,Joe etJock, le RoiHubert, le rangerJ. Audubon Woodlore et l'Oncle Picsou.

Napoléon et Lafayette[]

Article détaillé :
Pour plus d'informations, consultezNapoléon et Lafayette.

Un duo constitués d'un chef avec un cerveau qui donne les ordres, assisté de son acolyte un peu long à la détente.[11] Il s'agit des chiens de races différentes : le Saint-Hubert qu'est Napoléon avec la voix dePat Buttram et le Basset hound qu'incarne Lafayette, avec pour interprèteGeorge Lindsey.[11] Les acteurs sont également ensemble dans les productions suivantes commeRobin des Bois etLes Aventures de Bernard et Bianca. Dessinés et animés parFrank Thomas, ils portent les noms des grands hommes militaires français, l'un possédant le nom du général et empereur des français Napoléon Bonaparte et l'autre, ayant acquis le nom de Gilbert du Motier de La Fayette, marquis et acteur de la Révolution française et de la Guerre d'Indépendance Américaine. Leur rôle pour des chiens de ferme est d'attaquer tout véhicule qui viendrait empiéter sur leur territoire.[12] Quand Edgar vient à deux reprises les confronter, ils sont le clou du spectacle dans les scènes de courses-poursuites hilarantes du film.[11]

Musique[]

Les Aristochats, est le dernier film d'animation auquel les frèresRichard et Robert Sherman participent. Avec le film en prise de vues réelles, l'Apprentie Sorcière, ils quittent la société Disney, depuis qu'elle connaît, à l'issu du décès de Walt, une nouvelle gestion qui insatisfait les deux compositeurs. Ils reviendront exceptionnellement vers la fin des années 1990 à la demande de la compagnie pour écrire de nouvelles chansons surLes Aventures de Tigrou.[13] SurLes Aristochats, le duo a écrit une multitude de chansons, mais seulement deux sont maintenues pour la version finale du film :Gammes et Arpèges une chanson entièrement jouée au piano par les chatons et la chanson d'ouverture du filmLes Aristocats,[2] celle-ci est interprétée par le célèbre chanteur françaisMaurice Chevalier, qui a été invité par Bill Anderson pour l'interpréter.[14] Exceptionnellement, Chevalier fredonne la chanson en version originale, mais aussi en français. Ce fut également l'ultime activité que Maurice mène avant de mourir quelques semaines après la sortie du film enFrance.

Les chansons écrites par Richard et Robert comprenaient d'abord un solo interprété parHermione Baddeley dans le rôle deMadame de Bonnefamille (Pourquoi) ainsi que le solo deDuchesseShe Never Felt Alone que l'on retrouve seulement sur les bandes originales de la version Disney Legacy.[15][16] La chansonLeJazz Hot, écrit par les Sherman est remplacée par le célèbre morceau musical de danseTout le monde veut devenir un Cat, écrite parFloyd Huddleston etAl Rinker.[2] Dans le scénario antérieur, Edgar et Elvira, devaient, eux aussi, avoir leur propre chanson, reposant sur la romance entre les deux vilains.[17] Le morceau surla biographie de Thomas O'Malley, fut écrite parTerry Gilkyson : Ce single s'inspire d'une version précoce qui fut jugée trop complexe ou trop sensuelle, et a été réétudiée dans un registre jazz avec la participation d'un orchestre complet.[2]

Actif depuisLa Belle au bois dormant,George Bruns, acclamé pour son travail d'arrangeur de bandes originales surLes 101 Dalmatiens etle Livre de la Jungle, préconise l'utilisation d'un accordéon musette pour faire évoquer l'atmosphère du vieux Paris.[10] Il glisse également des extraits de l'œuvre Carmen de Bizet, comme ceux écoutés chez Madame de Bonnefamille, diffusés sur son gramophone (L'amour est un oiseau rebelle etParle-moi de ma mère). Les séquences musicales, sur un registre jazz, s'inspirent de ses années de carrière dans les années 1940.

Sortie en salle[]

Les Aristochats paraît au cinéma le 24 décembre1970 pour les fêtes de fin d'année. En France, le film sort le 8 décembre1971 et ressort en salle plus tard le 22 juin1990 et le 30 mars1994.

Accueil[]

Box-office[]

En janvier 1972,Les Aristochats récolte 10,1 millions USD aux États-Unis et au Canada.[18] En outre-Atlantique, il devient un film très populaire, surtout en Grande-Bretagne, avec un box-office de 2,6 millions d'entrées.[19][20]

Étant le film le plus attendu en France, il rapporte 12,7 millions d'entrées à sa sortie. Il est acclamé comme le plus gros succès du box-office français derrièreCendrillon et devantLa Belle et le Clochard avec 3,6 millions USD (équivalent à approximativement à 20,8 francs à l'époque).[21][22] Le film est aussi un triomphe en Allemagne : avec 11,3 millions d'entrées, il est hissé au 11e rang des plus gros succès du box-office allemand, devantLes Aventures de Bernard et Bianca et derrièreLe Roi Lion.[23] Le film ressort en salle aux États-Unis et dans le monde entier dans le courant des années 1980 et 1990 et engendre de nouveaux gains au fil du temps pour enregistrer au total un revenu de 191 millions USD.[24]

Critiques[]

Liste des critiques
JournauxCitations
New York Times« Un film très amusant du début à la fin, joliment agrémenté de mélodies et couronné par l'une des jams sessions les plus drôles jamais réalisées par une bande de bohèmes débraillés menés par un certain Scat Cat ».[25]
Chicago Sun-Times« Les Aristochatsest un film léger, agréable et drôle, la caractérisation est forte, et les voix de Phil Harris (O'Malley, le chat de gouttière) et d'Eva Gabor (Duchesse, la chatte) sont charmantes dans leur justesse absolue ».
Los Angeles Times« Le film a un charme doux et bon enfant qui ravira les petits comme leurs aînés [...] Le film manque d'une certaine vigueur, d'audace et d'élan, une sorte d'accentuation ciblée que l'on pourrait qualifier de marque de fabrique de Disney ».[26]
Time« Les mélodies des premiers films de Disney étaient plus riches. Mais pour l'intégration de la musique, de la comédie et de l'intrigue, Les Aristochats n'a pas de rival ».[27]
Variety« Le film est immensément aidé par les voix de Phil Harris, Eva Gabor, Sterling Holloway, Scatman Crothers et d'autres, ainsi que par une animation, des chansons, des sentiments exceptionnels, d'excellents dialogues et même une touche de psychédélisme ».[28]
Chigaco Tribunes« Les illustrations et l'histoire du film ne sont pas comparables aux grands films Disney que sont Blanche-Neige, Pinocchio, Bambi et Dumbo, mais il y a suffisamment d'humour juvénile pour garder les enfants assis pendant les 78 minutes. »[29]

Évaluation[]

Sur l’agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, 64 % des trente-trois critiques ont donné au film une critique positive, avec une note moyenne de 5,8 sur 10, lui donnant un score plutôt « frais ». Le consensus du site web indique, « Bien queLes Aristochats soit un effort médiocre pour Disney, il est racheté par un travail formidable de sa voix et quelques jazzy. »[30] Sur Metacritic, le film obtient une note moyenne pondérée de 66 sur 100, selon douze critiques, ce qui indique des « critiques généralement favorables ».[31]

Controverses[]

En 2021, le film est critiqué pour avoir affiché un personnage qui caricature péjorativement les peuples asiatiques. Le chat siamois,Shun Gon, est une représentation négative des habitants des peuples de l'Extrême-Orient.[32] Il est illustré avec des dents proéminentes, joue du piano avec des baguettes chinoises et utilise un accent stéréotype (utilisé par son interprètePaul Winchell) avec des termes avec lesquels il évoque les « biscuits de fortunes ». Cette satire a été pareillement condamnée avec les chats siamois Si et Am dansLa Belle et le Clochard.

Autres médias[]

Suite annulée[]

Les Aristochats devait connaître une suite comme certains Grands Classiques qui ont vu le jour au début des années 2000. La production avait commencé en 2005, mais fut hélas abandonné après queJohn Lasseter fut désigné pour être le nouveau PDG desWalt Disney Feature Animation.[33] Le film devait être présenté avec une animation en image de synthèse.[34] L'intrigue s'est focalisée sur le personnage de Marie, qui fait la connaissance d'un autre chaton à bord d'un bateau de croisière de luxe. Il y aurait une romance qui se développerait entre les deux personnages. En parallèle, les protagonistes font face à un voleur de bijoux durant la traversée.[35]

Adaptation en prise de vues réelles[]

En janvier 2022, on annonce que le Grand Classique de Disney va connaître son adaptation en prise de vues réelles comme pour certains films d'animation qui ont été transposés en « live » commeLe Livre de la Jungle,Aladdin ouLe Roi Lion. En mars 2023, on informe que Ahmir K. Thompson dit « Questlove » est désigné pour réaliser le film.[36] Will Gluck et Keith Bunin sont chargés d'écrire le scénario.[37]

Jeux vidéos[]

Les protagonistes des Aristochats sont disponibles dans les jeuxDisney Magic Kingdoms.

Références[]

  1. 1,01,11,21,31,41,51,6 et1,7Harry Tytle —One of "Walt's Boys": An Insider's Account of Disney's Golden Years. (1997)
  2. 2,02,12,22,3 et2,4David Koenig —Mouse Under Glass: Secrets of Disney Animation & Theme Parks (1997)
  3. 3,03,1 et3,2Would Walt’s version of “The Aristocats” have been a bigger hit for Disney Studios? Jim Hill Media
  4. 4,04,14,24,34,4 et4,5The Aristocats for Christmas — Ottawa Citizen. (18-12-1970)
  5. Bob Thomas —Aristocats' Has Disney Touch. Kentucky New Era. (18-9-1970)
  6. Bob Thomas —First Cartoon Minus Walt. Ottawa Citizen (8-3-1968)
  7. Jimmy Johnson —Roy Completes Walt Disney's Dream : Inside the Whimsy Works: My Life with Walt Disney Productions. (2014).
  8. Legacy Content — laughing place
  9. New Disney Cartoon Feature In the Works. — The Montreal Gazette. (12-8-1967).
  10. 10,0 et10,1The Aristocats — Disney Archives
  11. 11,0011,0111,0211,0311,0411,0511,0611,0711,0811,0911,1011,1111,1211,1311,1411,1511,1611,1711,1811,1911,2011,2111,2211,2311,2411,2511,2611,2711,2811,29 et11,30Encyclopédie des personnages Disney — Éditions Hachette heroes (2022)
  12. 12,0012,0112,0212,0312,0412,0512,0612,0712,0812,0912,1012,1112,1212,1312,1412,1512,1612,17 et12,18Disney Who's Who : Tous les personnages de A à Z — Éditions Hachette heroes (2023)
  13. The Pair Who Write Songs for Nannies and Pooh Bears — L.A. Times
  14. Walt Disney's Animated Characters — John Grant
  15. The Sherman Brothers: The Aristocats of Disney Songs.
  16. Disney's 'The Aristocats': EW talks to songwriter Richard Sherman — Entertainment Weekly
  17. Scales and Arpeggios: Richard M. Sherman and the “mewsic” of The AristoCats ! — Animated View
  18. « Love Story named year's top money-maker ». Free Lance-Star. Associated Press. 1-17-1972.
  19. « Richard Burton top draw in British cinemas ». The Times. London, England. (12-30-1971)
  20. « In 294 Cities 640 UGC Theatres (advertisement) ». Variety. 5-9-1973.
  21. BOX OFFICE ANNUEL FRANCE 1971 TOP 10
  22. TOP250 tous les temps en France (Reprises incluses) Inclus tous les films sortis jusqu'en 2024
  23. TOP 100 DEUTSCHLAND 1966-2017
  24. Tooned in: Disney's ani classics set the bar and lit the way for future generations.
  25. The Aristocats,' Warm Animated cartoon by Disney, Opens — N.Y. Times
  26. Charles Champlin's review of 'The Aristocats' (1/2) L.A. Times
  27. Cinema: Top Bubble — Times
  28. The Aristocats — Variety
  29. Gene Siskel Movie Reviews—SONG OF NORWAY/THE ARISTOCATS (01-01-71) — Chicago Tribunes
  30. The Aristocats — Rotten Tomatoes
  31. The Aristocats — Metacritic
  32. Disney+ Removes “The Aristocats”, “Peter Pan”, “Dumbo”, and “Swiss Family Robinson” Movies From Children’s Profiles Due to Negative Cultural Depictions — WDW News Today
  33. Say “So Long !” to direct-to-video sequels : DisneyToon Studios tunes out Sharon Morrill — Jim Hill Media
  34. DisneyToon Studios and The Sequels That Never Were, with Tod Carter — Animated Views
  35. From Snow Queen to Pinocchio II: Robert Reece’s animated adventures in screenwriting — Animated Views
  36. Questlove To Direct Live-Action/Hybrid Adaptation Of ‘The Aristocats’ For Disney — Deadline
  37. Live-Action ‘Aristocats’ Pic In Development At Disney — Deadline

Liens externes[]




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