Henri Bachelin ou le triomphe de l’oubli

Henri Bachelin, l’homme d’un sol et d’une race, a puisé la majeure partie de son œuvre en Morvan, et particulièrement dans la petite ville de Lormes, où il vécut son enfance.

Ace titre, en toute humilité, j’ai partagé avec lui, quand il revenait dans sa partie, le pain du boulanger et les allées du champ de foire où s’élève maintenant son buste. J’avais dix ans, Bachekin quarante. J’ai certainement croisé ses pas, mais le misanthrope n’avait pas une grande dilection pour les chats maigres qui hantaient alors le champ de foire et -c’est étrange, mais qui donc a le don de prophétie dans son pays ? – je ne me souviens pas d’avoir jamais entendu prononcer le nom de Bachelin à l’école ou dans mon entourage. La littérature, en ce temps-là, émouvait peu les cœurs lormois. Ont-ils changé ?

L’invasion de 1815 à Moulins Engilbert

Trois séries de textes, aimablement prêtés par Julien Daché, provenant de la Collection LORRY (carton n°2, cote 81), illustrent l’occupation des Wurtembergeois dans la commun de Moulins-Engilbert..