Ancien du Front de libération nationale (FLN), Benbrahim fut l'un des plus redoutables combattants algériens au service de la France. Mais ne se retrouvant pas dans les idéaux du FLN, il s'engagea dans la rébellion dès 1954 et rejoignit, en 1959, le commando Georges sous les ordres de Grillot et de Bénésis de Rotrou. Il est dès lors très actif lors du combat contre le FLN dans le secteur de Saïda. Le 28 septembre 1959, il est cité une première fois à l'Ordre de l'armée. Il obtient la médaille militaire le 1er septembre 1960. Blessé grièvement d'un coup de hache au front le 24 janvier 1961, il est fait chevalier de la Légion d'honneur sur son lit d'hôpital. En mars 1962, à la fin de la guerre d'Algérie, il embarque pour la France et rejoint Sireuil en Sarladais, où il devient agriculteur. À son décès, en 1968, son épouse et ses huit enfants s'installent à Vitrac.