Les Chambériens ont relancé la machine ce jeudi 17 juillet, direction un stage d’oxygénation à Val Thorens avant de retrouver Le Phare et la cité ducale en début de semaine prochaine pour poursuivre la préparation direction la reprise officielle le 2 septembre enCoupe de France , à Pontault-Combault (Proligue).

Le pivot de CSMBH Pierre Paturel, dans les murs depuis deux décennies, a confié son bonheur de retrouver ses équipiers.

Pierre, comment abordez-vous ce retour aux affaires ?

« Je reprends avec envie. J’ai hâte de passer du temps avec tout le monde. Il y a du changement cet été, ce n’est pas forcément le cas toutes les années. C’est encore plus important forcément de bien s’investir dans cette préparation pour intégrer le plus vite possible les nouveaux joueurs, pour créer notre vie de groupe. Il y a des leaders de vestiaire et de terrain qui sont partis (Skube, Anquetil, Hodzic,…), ceux qui restent veulent confirmer et garder leur position, les arrivants souhaitent s’intégrer. C’est pour cela que parfois, le staff peut nous mettre dans une chambre avec un coéquipier vers qui nous irions moins naturellement pour découvrir tout le monde au plus vite. »

Le but de l’été est de connaître une préparation avec moins de blessures que lors des deux saisons précédentes…

« La préparation doit déjà permettre de construire quelque chose. La saison passée, c’était hyper compliqué (avec peu de joueurs à disposition). Les blessures étaient multifactorielles. Chacun à son propre ressenti. Moi j’ai l’impression que c’était un effet domino. Tu as des blessés, tu tires beaucoup sur les mêmes joueurs valides et, du coup, tu finis par péter. La planification est faite pour nous mettre dans les meilleures dispositions. À Val Thorens, nous aurons pas mal de tests, de la muscu, de la course légère. Je me sens bien. Ça va être dur mais une prépa, c’est fait pour ça. Il faut se laisser guider. »

La reprise en mode commando autour du stade Charrière-Neuve de Chambéry, sous le soleil, c’est terminé. Une évolution constructive ?

« Les staffs ont de plus en plus de données, de compétences. Je pense que ce que nous faisons aujourd’hui et mieux qu’il y a dix ans. Là, cet été, avec tous les changements, nous avons besoin de plus de temps sur le terrain avec de nouveaux joueurs à intégrer et découvrir sur des postes clés, comme celui de demi-centre (par exemple, avec André Sousa à la place de Seba Skube). »