Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


TLFi

Académie

9e édition

Académie

8e édition

Académie

4e édition

BDLP

Francophonie

BHVF

attestations

DMF

(1330 - 1500)

Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
ABATTRE, ABBATTRE, ABATRE,verbe trans.
I.−Sens propre.Provoquer la chute ou la destruction (ou la mort) d'un être animé ou inanimé.
A.−Emploi trans.[Le suj. est un animé (hum.)]
1.L'obj. est un inanimé (arbre, noix, mur, etc.) ou un être animé (anim. notamment de bouch.);p. ext. un être hum., un vice hum.
a)Le résultat de l'action est une chute de l'obj. :
1.Abattre des bois,défricher, semer, planter, construire une maison, tout cela est au-dessus des facultés d'une femme habituée à l'opulence et à l'insouciance des détails que donnaient une grande fortune, et la dissipation de la vie de Paris.G. Sénac de Meilhan,L'Émigré,1797, p. 1829.
2. Ce soir, je suis monté jusqu'aux bois qui dominent la ville; je suivais une grande route que bordaient d'un côté des tilleuls roux et des noyers; ceux-ci s'étaient déjà presque complètement dépouillés de leurs feuilles; onabattait les noix avec des gaules, et l'odeur d'iodure de sodium se dégageait des cosses que les enfants foulaient à terre.A. Gide,Journal,1894, p. 51.
b)Le résultat est à la fois une chute et une destruction (mort) :
3. En voyant le grand nombre des députés à l'assemblée nationale de 1789, et tous les préjugés dont la plupart étaient remplis, on eût dit qu'ils ne les avaient détruits que pour les prendre, comme ces gens quiabattentun édifice pour s'approprier les décombres.S. Chamfort,Maximes et pensées,1794, p. 82.
4. Les ateliers avaient un sous-sol où mettre les boiseries, et qui communiquaient avec nos caves. Jupien y mettrait son charbon, feraitabattre la cloison et aurait une seule et vaste boutique.M. Proust,À la recherche du temps perdu,Le Côté de Guermantes, 2, 1921, p. 372.
5. Je crois être quelque temps capable de cuisiner un bon pâté de venaison; je doutais davantage de mes forces pourcourre le gibier et l'abattre. Aussi veux-je rien faire d'autre, pour l'instant, que de chasser et de garnir mes crochets; ...R. Martin du Gard,Souvenirs autobiographiques et littéraires,1955, p. CXIV.
P. ext. :
6. ... la jeunesse, en 1814, saluait la restauration, parce qu'elleabattait le despotisme et relevait la liberté.F.-R. de Chateaubriand,Mémoires d'Outre-Tombe,t. 2, 1848, p. 560.
7. L'amour-propre est dix fois plus vulnérable que l'orgueil, mais s'il est blessé bien plus souvent il a la vie pourtant plus dure. Ainsi les revers quiabattent notre orgueil ulcèrent notre amour-propre.H.-F. Amiel,Journal intime,11 janv. 1866, p. 56.
8. − Je me renseigne sur Bichat, dit alors Lucie d'une voix chargée de passion. J'attends les dernières preuves. Si je les reçois, je n'hésiterai pas un seul instant à le faireabattre comme un chien.R. Abellio,Heureux les pacifiques,1946, p. 388.
9. Le combat, alors, est sans merci. S'il tourne mal, les français survivants qui n'ont pu se dégagerseront abattus sur-le-champ ou bien, après un simulacre de jugement,fusillés contre un talus.Ch.de Gaulle,Mémoires de guerre,L'Unité, 1956, p. 251.
2.Emplois techn. (selon les domaines, le sens propre du verbe est plus ou moins perceptible)
ARCHIT.Abattre les angles d'une constr.(« arrondir ») :
10. Il existait à Beaucaire, en 1216 ... une tour triangulaire dontles anglesétaient abattus ...P. Mérimée,Étude sur les arts au Moyen Âge,1870, p. 242.
Au fig. :
11. M. Blanqui reconnaît qu'il y a dans la propriété une foule d'abus, et d'odieux abus; de mon côté j'appelle exclusivementpropriété la somme de ces abus. Pour l'un comme pour l'autre, la propriété est un polygone dont il fautabattreles angles; ...P.-J. Proudhon,Qu'est-ce que la propriété?,1840, p. 128.
ARMURERIE.Abattre le chien d'un fusil (cf.ex. 39).
BONNETERIE :
12. Les faiseurs de bas au métier disent qu'ilsabattentl'ouvrage, lorsqu'ils font descendre sous les aiguilles du métier les anciennes boucles qui ont passé par-dessus leurs becs.Lav.1828.
CARTIER (ART DU).Abattre.Étendre les paquets composés d'étresses (Ac. Compl. 1842,Besch.1845).
CÉRAMIQUE :
13. Loin d'abattre les sutures ..., il faut lesenlever ...A. Brongniart,Traité des arts céramiques,1844, I, p. 161.
CHAPELLERIE.Abattre un chapeauAplatir les bords et le dessus de la forme d'un chapeau (Ac. Compl.1842).
CHIR.Abattre,abaisser.Abattre la cataracte (Ac. Compl.1842).
COIFFURE,(vieilli).Abattre la barbe de qqn(DG.)Cf. hist. I B 2).
CULIN. (ART).Abattre les bouillons d'un liquide en ébullitionFaire tomber les bouillons d'un liquide en ébullition en versant dessus de l'eau froide;cf. teinturerie).
FAUCONN.Abattre un oiseau.L'immobiliser en le couchant sur le côté pour le soigner(cf. ART VÉTÉR.).
Rem. ,,C'est tenir l'oiseau serré entre deux mains, afin de le garnir de jets, ou pour le poivrer, ou pour lui donner quelque médicament par force``. (Baudr.Chasses 1834).
JEUX :
Abattre des quilles.Faire tomber des quilles :
14. La partie est menée par deux joueurs ou par quatre en équipes de deux. Chacun joue à son tour. Mais comme celui quijoue le second doitabattreune quillede plus pour gagner, on tire à pile ou face.J. de Pesquidoux,Chez nous,t. 2, 1923, p. 28.
Abattre ses cartes.Abaisser ses cartes avec vivacité sur la table :
15. On fait une manille, comme tu vois.Ilabattaitses cartes sur le tapis, cognant du poing, à chaque coup, entre les verres pleins de vin rouge.M. Genevoix,Raboliot,1925, p. 150.
Abattre ses cartes, son jeu, abattre (absol.).En partic.les abattre avec vivacité pour les montrer et indiquer par là qu'on a gagné sans jouer :
16. − Tout compris, répondit Phileas Fogg, qui,abattantson jeu, ajouta : « deux atouts maîtres. » Andrew Stuart, à qui c'était le tour de « faire », ramassa les cartes en disant : « Théoriquement, vous avez raison, monsieur Fogg, mais dans la pratique... »J. Verne,Le Tour du monde en quatre-vingts jours,1873, p. 14.
Au fig.Manifester explicitement ses intentions sur un ton gén. agressif :
17. Il y avait un autre grand joueur qui jusqu'alors n'avait fait qu'observer les coups, mais attendait le moment d'entrer dans la partie. C'était le prince de Bismarck. Brusquement, le 19 février, ilabattitses cartes par un grand discours au Reichstag, discours volontairement obscur, donc fort clair.A. Maurois,La Vie de Disraëli,1923, p. 296.
18. Aujourd'hui, qui peut se vanter d'être entendu à demi-mot! Solliciter n'a plus de sens. On doitabattre grossièrementses cartes, montrer son jeu.G. Bernanos,La Joie,1929, p. 628.
Jeu de tric-trac :Abattre du bois.Jouer beaucoup de dames de la pile afin de caser (c.-à-d. placer deux dames dans une case) plus aisément :
19.Abattredu bois. C'est, au jeu de trictrac,abattredes dames pour caser; ...Gattel1797.
Rem. Cette déf. reproduit textuellement celle d'Ac. 1694 (cf. hist.).
MAN.Abattre l'eau d'un cheval.Essuyer un cheval lorsqu'il sort de l'eau ou lorsqu'il est en sueur (Besch.1845).P. anal. :
20. Peu habitués à la danse qu'ils n'aimaient point, les garçons du chenal s'essouflaient vite et suaient à grosses gouttes. D'un geste brusque ils arrachaient le mouchoir accroché sous leur menton et, à grands coups, s'enessuyaient le visage. Ils en tiraient une sorte de fierté :− Aïe! regarde-moi donc : j'suis mouillé quasiment d'un travers à l'autre!− Ben tu m'as pas vu, j'suffis pas à m'abattrel'eau!G. Guèvremont,Le Survenant,1945, p. 134.
MARÉCHALERIE.Abattre le pied.Enlever de la corne au sabot du cheval (DG).
MÉTÉOR.Abattre le vent, la poussière, en parlant de la pluie (faire tomber le vent, diminuer la force du vent, l'épaisseur de la poussière) :
21. Inespérément quelques gouttes d'eau viennentabattreun peula poussière, rafraîchir ethumecter l'air.A. Gide,Le Retour du Tchad,1928, p. 963.
MINÉR.Abattre du minerai, de la houille.Le (la) détacher de la paroi :
22. En bas, on travaillait jour et nuit. Par crainte de rencontrer un obstacle, l'ingénieur avait fait ouvrir, dans la veine, trois galeries descendantes, qui convergeaient vers le point où l'on supposait les mineurs enfermés. Un seul haveur pouvaitabattrela houille, sur le front étroit du boyau; on le relayait de deux heures en deux heures; ...É. Zola,Germinal,1885, p. 1553.
POLICE SANITAIRE (lang. des abattoirs).Abattre un animal.Tuer :
23. C'est dans ce village que j'ai vu pour la première fois réquisitionner le bois, le pain, la viande, etc.; c'est là que j'ai vu des malheureux lever les mains au ciel, pendant que leurs vaches sortaient des écuries, qu'on lesabattait dans la rue, qu'on lesdépouillait et qu'on lespartageait en quartiers, par compagnie.Erckmann-Chatrian,Histoire d'un paysan,t. 2, 1870, p. 28.
24. Toutes sortes de détritus avaient épaissi cette litière humaine, de la paille, du foin, que faisait fermenter le crottin des bêtes. Et, surtout, les carcasses des chevaux,abattus etdépecés en pleins carrefours, empoisonnaient l'air.É. Zola,La Débâcle,1892, p. 432.
TANN. etCORROIERIE
Abattre les peaux.Les pénétrer d'eau (Ac. Compl.1842)
Abattre les cuirs.Dépouiller les animaux tués.
Abattre la laine.Faire tomber la laine des peaux de mouton.
TEINTURERIE.Abattre le bain (cf. ART CULIN.) :
25.Abattrele bain ou le bouillon.C'est rafraîchir un bain avec de l'eau fraîche, avant d'y plonger l'étoffe ou l'écheveau.G. Doin,Dict. des teintures,1828.
TYPOGR. etIMPR. :
Abattre la forme.Abaisser rapidement :
26. Le marbre étant convenablement essuyé, on doit avant d'abattrela forme l'essuyer à son tour ...E. Leclerc,Nouveau manuel complet de typographie historique,1897, p. 107.
Abattre la frisquette etle tympan (en parlant du mouvement que fait l'imprimeur après avoir placé la feuille de papier sur le tympan ou châssis) :
27.Abattrele tympan. Voyezabaisser la frisquette.A.-F. Momoro,Traité élémentaire de l'imprimerie,1794, p. 34.
VÉTÉR. (ART).Abattre un cheval.Renverser un cheval sur le côté pour lui faire quelque opération (Besch. 1845).
3.Expr. fam., arg., proverbiales
Familier :
Vieilli.Abattre du bois :
28.Abattredu bois. Au fig. et fam.Abattre biendu bois,expédier beaucoup d'affaires en peu de temps.Gattel1797.
En abattre de la besogne; de l'ouvrage;abattre du chemin :
29.Abattre (en). Jeter à bas beaucoup d'ouvrage, travailler à la hâte et sans aucun soin.J.-F. Rolland,Dict. du mauvais langage,1813, p. 2.
30. Et les marteaux continuaient de rouler comme une diligence sur le pavé de la ville. Ah! Nousenavons abattude l'ouvrage en ce temps.Erckmann-Chatrian,Histoire d'un paysan,t. 1, 1870, p. 467.
31. Au Chambon, Henri avait aperçu le Grand-Blanc devant une auberge. Une petite fille avait dit : « c'est le cheval de Gaspard des montagnes! » et le valet : « on peut dire que son maîtreena abattude l'ouvrage, depuis qu'il est dans l'endroit. » L'hôte, alors, d'un ton solennel : « ce garçon, c'est un foudre de labeur! »H. Pourrat,Gaspard des montagnes,La Tour du Levant, t. 4, 1931, p. 129.
32. Malgré la chaleur grandissante, à midi, j'avais encoreabattu un bon bout de route.H. Bosco,L'Âne Culotte,1937, p. 98.
Argot :
Abattre le brouillard.S'éclaircir la vue le matin en buvant.
Abattre.Faire des dettes :
33.Abattre. − Faire des dettes.Almanach des débiteurs,1851(Larch. 1880).
Proverb.Petite pluieabatgrand vent(Il s'agit d'un emploi fig. à partir de l'emploi météor.cf. I A 2 : peu de choses suffit pour calmer une grande querelle, p. anal. avec les expr.la pluieabatle vent, la poussière).
B.−Emploi intrans. Cet emploi est réservé à 2 sens techniques.
MARINE
Abattrese dit d'un bâtiment qui tourne sur lui-même autour d'un axe vertical; le sujet désigne le commandant, ou p. méton. le bât. lui-même :
34. Le 5 à midi nous appareillâmes de la rade de Brest. Je fus obligé de couper mon câble, le vent d'est très-frais et le jusant empêchant devirer à pic, et me faisant appréhender d'abattre trop près de la côte.L.-A. de Bougainville,Voyage autour du monde,1771, p. 4.
35. Ce que cet homme observait, c'était un navire au large qui faisait en effet un jeu singulier.Ce navire, qui venait de quitter depuis une heure à peine le port de Saint-Malo, s'était arrêté derrière les banquetiers. C'était un trois-mâts. Il n'avait pas jeté l'ancre, peut-être parce que le fond ne lui eût permis d'abattre que sur le bord du câble, et parce que le navire eût serré son ancre sous le taille-mer; il s'était borné à mettre en panne.V. Hugo,Les Travailleurs de la mer,1866, p. 175.
Abattre en carène,en parlant d'un navire qui est couché sur le côté pour être réparé :
36. Le mouillage d'Hobart-Toron est bon en tout temps, bien qu'il descende parfois de vigoureuses rafales du mont Wellington. Un navire peut yfaire toutesles réparations possibles, même yabattreen carène.Dumont d'Urville,Voyage au pôle sud et dans l'Océanie,1842, IX, p. 46.
MANUTENTION.Peser sur un levier pour faire faire un tour au treuil (DG).
C.−Emploi pronom.S'abattre.[Le suj. est un inanimé, plus rarement un animal ou un homme]Tomber brusquement ou perdre sa position verticale, sous l'effet d'une force ou d'un choc violents.
1.Emploi absolu :
37. Les chevaux fumaient de sueur. Subitement, l'un d'eux,fléchit,s'abattit presque,se redressa d'un coup de reins; la machine s'enleva d'un côté, retomba, tourna comme sur un pivot, et le conducteur fut jeté à terre, à trois pas, dans le foin.R. Bazin,Le Blé qui lève,1907, p. 212.
38. Les obuss'abattaient de droite, de gauche, de face.Les uns après les autres, les hommestombaient.R. Benjamin,Gaspard,1915, p. 66.
Spéc., emplois techn.
ARMURERIE :
39. ... du reste, nous manquions de tout. Nos fusils, de manufacture allemande, armes de rebut, d'une pesanteur effrayante, nous cassaient l'épaule, et souvent n'étaient pas en état de tirer. J'ai fait toute la campagne avec un de ces mousquets dont le chien nes'abattait pas.F.-R. de Chateaubriand,Mémoires d'Outre-Tombe,t. 1, 1848, p. 397.
MARINE :
40. ... il [le brick] avait des mouvements de roulis et de tangage dans lesquels ils'abattait furieusement de côté et d'autre comme s'il allaitvirer ...H. Malot,Romain Kalbris,1869, p. 20.
P. anal. :
41. ... les notes du quatuors'abattent de tierce en tierce ...J.-G. Prod'homme,Symphonies de Beethoven,1906, p. 258.
2.S'abattre sur.Tomber brusquement et violemment sur un être (animé) de manière à le priver de ses forces ou de sa vie :
42. Qu'on se figure un autour se disposant à plumer un oison, et qui voit un aiglefondre ets'abattre sursa proie.J. Sandeau,Sacs et parchemins,1851, p. 18.
43. Il s'abattit sur la brute comme un faucon, se redressa en titubant, la main portée à son cœur qui l'étranglait.H. de Montherlant,Les Bestiaires,1926, p. 561.
P. anal. :
44. Un accès de foncier découragement vient des'abattre sur moi, me laissant incapable de rien faire, sinon de tâcher de me galvaniser moi-même à l'aide de ce Journal.Ch.Du Bos,Journal,mai 1924, p. 133.
Rem. Ne pas confondre cet emploi avec ceux oùs'abattre etsurgardent chacun sa valeur propre :
45. En dégelant, la terre avait rompu le bois trop faible de l'armature. Il y eut un craquement, on entendit des os se fendre. Et lui, du même geste d'amour dont il s'enfiévrait à la caresser de loin, ouvrit les deux bras, au risque d'être tué sous elle. Une seconde, elleoscilla,puiss'abattit d'un coup,sur la face, coupée aux chevilles, laissant ses pieds collés à la planche.É. Zola,L'Œuvre,1886, p. 244.
46. ... quand j'étais encore une petite fille dans mon pays,Alors que les abeilles essaiment, sur les deux heures, quand il fait si chaud,Je m'asseyais dans l'herbe et, frappant sur un morceau de fer, je disais « belle! belle! »Et tout l'essaim par rangées noires venaits'abattre sur le drap blanc tendu.P. Claudel,L'Échange, 1reversion,1894, III, p. 706.
II.−Sens fig.Priver brusquement quelqu'un des forces physiques ou morales, sous l'action d'une violente contrariété (exprimée par le sujet-agent).
A.−Emploi trans.[L'obj. est soit une pers., soit une de ses qualités ou facultés] :
47. C'était un homme peu habitué au travail de l'esprit; le changement d'habitudes qu'il s'était imposé, la privation de ses exercices habituels avaientruiné sa santé. En outre, un grand chagrin l'avait abattu.A. Maurois,La Vie de Disraëli,1923, p. 190.
48. Prétendez-vous que mon bonheur ne réjouit pas le cœur de mon père? Ah! s'il est là, s'il voit sa fille en robe blanche, sa fille que vous avez réduite au rang abject d'esclave, s'il voit qu'elleporte le front haut et que le malheur n'a pasabattu sa fierté, il ne songe pas, j'en suis sûre, à me maudire; ...J.-P. Sartre,Les Mouches,1943, II, 3, p. 50.
B.−Emploi absolu.Faire perdre le courage, l'énergie, etc. :
49. Comme la mer, l'exil a sa torpeur; ilabat et engourdit.A. Daudet,Les Rois en exil,1879, p. 209.
50. Cet éveil collectif, semblable à celui qui fait prendre, un beau jour, à chaque individu, la conscience des vraies dimensions de sa vie, a nécessairement sur la masse humaine un profond contrecoup religieux, − pourabattre ou pourexalter.P. Teilhard de Chardin,Le Milieu divin,1955, p. 24.
C.−Loc. pronom.[Le suj. désigne une pers.]Se laisser abattre
Emploi absolu :
51. Le plaisant c'est que je sois considéré également commel'ennemi, par leurs adversaires. Il s'agit de ne passe laisser abattre, niattrister, niexaspérer, niinfatuer,mais de trouver au contraire un certain équilibre du cœur et de l'esprit dans le balancement de ces haines. Et se garder, soi, de haïr.A. Gide,Journal,1927, p. 863.
L'inf. ayant dans cette loc. un sens passif, l'agent ou la cause de l'abattement s'expriment par un compl. introd. par la prép.par :
52. Nous sentons les infirmités du corps, nousnous laissonssouventabattrepar les moindres souffrances; nous ne sentons pas de même les infirmités ou les maladies de l'esprit, ...Maine de Biran,Journal,1819, p. 253.
53. ... je n'aurais jamais cru que mon colonel, un vrai lion ...se laisserait ainsiabattrepar cette gueuse de bise qui siffle sur la neige durcie.P.-A. Ponson du Terrail,Rocambole,L'Héritage mystérieux, prol., t. 1, 1859, p. 10.
Stylistique − 1. Empl. au sens propre,abattre figure fréquemment dans des récits réalistes ou dans la litt. policière où il prend une coloration fortement péj. :abattre ne signifie plus seulementtuer, maistuer froidement, voirelâchement.2. Paul Valéry emploie l'expr.abattre l'heure, dans laquelle le verbeabattre fait image par croisement debattre l'heure avecabattre au sens de « provoquer la mort » :54. Entends, mon âme, entends ces fleuves!Quelles cavernes sont ici?Est-ce mon sang ... Sont-ce les neuvesRumeurs des ondes sans merci?Mes secrets sonnent leurs aurores!Tristes airains, tempes sonores,Que dites-vous de l'avenir!Frappez, frappez, dans une roche,Abattezl'heure la plus proche ...Mes deux natures vont s'unir!P. Valéry,Charmes, la Pythie, 1922, p. 135.
Prononc. ET ORTH. − 1. Forme phon. : [abatʀ].Enq. : /aba, abat/. Conjug.mettre; inf. /abatʀ/; part. /abatã, abaty/.2. Dér. et composés :Abat (foin, etc.),abattable, abattage, abattant, abatte, abattement, abatteur, abattis, abattoir, abattu (-e), abatture et irrégulièrement avec un seult abatée (cf. abatée, prononc. et orth.).Cf. battre.3. Hist. −Abattre, sous sa forme graph. actuelle, ne s'impose définitivement comme vedette de dict. qu'à partir d'Ac. 1740. Mais on la rencontre déjà dans des ex. duxives. (cf. T.-L.) et duxvies. (cf.Gdf.). À son entrée dans la lang., le mot apparaît sous la formeabatre, sans redoublement det (cf. étymol. et T.-L.). Auxvies., il y a prédominance des formes avec redoublement de consonnes :Abbatre (cf.ex. hist. I B 2) figure en vedette dsCotgr. 1611. On rencontre déjà cette forme auxives. (cf. un ex. deGdf.);Abbattre (graph. étymol.) (cf. ex. hist. I A 4 et II A 1) figure en vedette dsNicot 1606 et dsAc. 1694 et 1718. Auxviies., il y a un retour vers les formes sans redoublement de consonnes,abatre, mis en vedette dsRich. 1680,Fur. 1690 et 1701, ainsi que dsTrév. 1704.Ac. 1762 (la vedetteabattre renvoyant àbattre) expose le paradigme verbal sous sa forme actuelle(cf. battre). On remarquera les formes anc. du fut. avece, abatera, finxiies. (cf.T.-L.),xves. (cf.Gdf.) et du cond. avece, abatteroient,xvies. (cf.Hug.); d'apr.FouchéMorphol. 1967. p. 401, ,,au futur et au conditionnel des verbes dont le radical est terminé par une labiale ou une dentale appuyée, une svarabhaktique s'est développé devant l'r de la terminaison, en anglo-normand, en picard, en wallon et en lorrain.`` Ces formes ont pu s'étendre au centre, par empr. (cf.Id.,ibid., p. 402).− Rem. La formeabatied,xiies. (cf. étymol.) s'explique par l'adjonction de-dedi au rad. du verbe : ,,Comme-dédi était pris pour une terminaison du parfait, il passa, à un moment plus ou moins récent de sa transformation (v. § 342, 2) d'abord dans une série de verbes, dont le radical se terminait en-nd, commerespondre (...), puis également dans quelques autres, commeabattre, ...`` (Schwan-Behr. 1900, § 338).
ÉTYMOL. − Corresp. rom. : a. prov., cat.abatre; n. prov.abatre, abate; ital.abbàttere : esp.abatir; port.abater; roum.abate.1. a)Ca 1 100 « mettre à bas (une constr.) » (Roland, 98, éd. Bédier : od ses cadables les turs enabatied);xiies. « faire tomber,enlever (qqc.) » (La Chanson du chevalier au Cygne, 204, éd. Hippeau ds T.-L. : sa coiffea abatue); 1181-1191 «id. » (Chrétien de Troyes,Perceval le Gallois, 24-455, éd. Potvin,ibid. : son cevalabati le frain);xiiies. « mettre à l'horizontale, par le jeu régulier d'un système, un pont-levis à la verticale », terme techn. (Gaufrey,chans. de geste, 86, éd. Guessard et Chabaille,ibid. : LaPorteontdevalee et le pontabatu);b) 1144 « faire tomber, renverser (qqn) » (Li Charrois de Nymes, ds Guill. d'Orange, chans. de geste, 352, éd. Jonckbloet,ibid. :abatuz fu li rois de son destrier);ca 1170 « faire tomber d'un coup mortel (un homme) » (Marie de France,Lai d'Eliduc, 862 : Vers l'esciprë [« matelot »] est tost alez, De l'avirun si l'ad feru k'il l'abati tut estendu; par le pié l'en ad jeté fors, les undes enportent le cors);caxiiies. «id. (un animal) », terme de chasse (Amis et Amiles et Jourdain de Blaivies, 2273, éd. Hofmann,ibid. : A douz fauconsont abatu un cisne);2. emploi dér. post. 1160 « chasser qqn du trône (comme si on l'en faisait tomber) » (Wace,Rou, III, 10450, éd. Andresen,ibid. : Mielz voldreit estre a mort feruz Que del regnefust abatuz); 1168 « abolir (une coutume) », terme jur. (Lit. Ludov. VII ann. 1168gallice redditae, t. 1,Ordinat. reg. Franc., col. 17 dsDu Cange : Ainsint est aemplis li nombre des coustumes que nousavons abatues); 1180 « faire disparaître (par évaporation) », terme phys. (La Mort Aymeri de Narbonne, 2245, éd. Couraye du Parc ds T.-L. : Li soleus lieve par estranjes päis, Quiabat la rosee); débutxiiies. « diminuer (de qqc.) une somme convenue », terme comm. (Aucassin et Nicolette,24, 66, Sire, vint sous m'en demande on; je n'en puis mieabatreune seule maaille [demi-denier]).Empr. au lat.abbattere (*abbattuere, voirbattre), seulement dep. levies., « faire tomber, détacher (de qqc.) » (Lex salica,41, 11a dsMittellat. W. s.v. abatto, 7, 65 : si quis hominem ingenuum de barco abbatiderit), mais dont les formes rom. a. prov.abatre, ital.abbàttere, esp.abatir, port.abater, cat.abatre,roum.abate (?) attestent l'existence ant. Attesté ds lesGloses de Reichenau (éd. Klein-Labhardt :Glos. bibl., De Evang., 1580 : ofendas,abattas etGlos. alphab., 1065 : offendas,abattas) au sens de « heurter (contre qqc.) » (cf. Vulg. Matt., IV, 6 : ne forte offendas ad lapidem pedem tuum) et de « se heurter contre, affronter (une réaction, un sentiment) », emploi fig. (cf. Vulg. Ecclés., XXX, 13 : ne in turpitudinem illius offendas) : sens dont niabattre (nibattre) n'offrent d'ex. précis et qui traduisent surtoutad- exprimant l'idée d'« abord » et de « rencontre ». Il est possible que dans un tel cont. se soit dégagée l'idée d'une chute : heurter le pied contre, c'est souvent (risquer de) tomber. Le sens de l'a. fr.abattre reflète d'une partad- exprimant l'achèvement de l'action en chute « frapper au point de faire tomber »; d'autre part on peut supposer une influence de l'adj.bas rapproché par étymol. seconde dite « pop. ».Cf. avec l'emploi jur. « abolir » : 1162 « retirer (une monnaie) de la circulation », terme d'écon. (Joh. Codagnellus Placentinus,Annales Placentini dsMittellat. W. s.v. abatto 7, 7o: precepit Placentinis..., ut ... teneant imperiales intus civitatem... et tunc placentini fuerunt abattuti).HISTORIQUEI.− Sens disparus av. 1789. − Ce sont des sens dér. ou techn.A.− Sens dér. :1. « Bannir, chasser » (qqn), 1160, un ex. unique,cf. étymol. 2.2. « Faire disparaître » (par évaporation), attesté dès 1180 (cf. étymol. 2)xiiies. (ca 1225) : Li soulaxot ja auquesabatue la rosee (...) (Queste del Saint Graal, p. 22).xvies. : Se gardera, ainsi que d'un dangereux ecueil, de faire paistre a ses bestes avec l'herbe la rozee du matin; ains attendra avec patience que le soleil l'aie abbatue.O. de Serres, [1599], IV, 13, (Gdf.).3.« Diminuer (de qqc.) une somme convenue », 1reattest. débutxiiies. (cf. étymol. 2) subsiste jusqu'auxves. : Et au commencier de son regneabati ses monnoies qui trop faibles estoient.G. Cousinot,Geste des nobles Fr., [1430], Ch. CXCVIII, (Gdf.).− Rem.Cette notion de réduction se retrouve actuell. dans le subst.abattement (cf. sém.abattement I B).4.Abatre l'eau de qqn c.-à-d. « abaisser sa vanité »,xvies. (Palsgrave,) à rapprocher deabatre(pourrabattre)le caquet de qqn (Fur, 1701,Trév. 1704 et 1771) et surtout les expr.abattre le(s) bouillon(s), le bain (lang. culin. et lang. de la teinturerie) : Cela soit dit afin devousabbattre un peuvostre eau.Cholières,Apresidnees, [1587], IX, fo311, ro(Gdf.).5.Abattre un chemin « le dégager dans une forêt » (xiiies.,FEW).6.S'abattre « se décourager », dep. Calvin(FEW).B.− Emplois techn. (cf. sém. I A 2) :1. Anc. jurispr. : « abolir » (une coutume). 1reattest. en 1168 (cf. étymol. 2), subsiste jusqu'auxvies.xiiies. : Les droitz especiaulz ne peuvent pasabatre les communs.Coust. de Norm., [1240], fo46 vo(Gdf.).xvies. : Onabat droit et met l'en jus police, Affin d'avoir pecune en maniement.Gringore, [1511], I, 40. Encore mentionné dsAc Compl. 1842 (coutumes abattues).2. Coiffure : « couper », « raser », apparaît auxvies., ne subsiste pas au-delà duxviies.xvies. : Les autresabbatent leur barbe, qui toujours la portoient longue.Le Blanc,Trad. de Cardan [1556], fo267 vo(Gdf.).xviies. : Il lui faitabattre le poil avec le rasoir.Malherbe,Ep. de Sénèque, [1628], XLVII, 1(DG).3. Terme de mar. : « dériver, s'écarter de la vraye route » (Fur., 1690 et 1701,Trév. 1704, 1752, 1771). −C. Terme d'arg. : « renverser une femme (en vue de la posséder) »,xvieetxviies. : Il fut trouver la dame en sa chambre, laquelle, sans trop grand effort de lutte,fut abattue.Brantome dsFrance.II.− Sens attestés apr. 1798. A.− Sens propre (cf. déf. ds sém. I) empl. à la forme trans., intrans. ou réfl. On se bornera ici aux emplois trans.1. L'obj. désigne une chose : 1reattest.ca 1100 (cf. étymol. 1), remarquable perman. de cette accept. jusqu'auxxes, −xiiies. (emploi attesté dep. Chrétien de Troyes,FEW) : [Lancelot] descent desoz un grant pueplier ... et s'alege de son hiaume et de son haubere etabat sa ventaille.Quête du Graal, [1220-35], 141, 29.xives. : Si s'en vint à Guise, si entra en le ville, et le fist toute ardoir, etabatre les moulins.Froissart, [finxives.], I, 172.xvies. : [La paix] leur fut accordee soulz condition qu'ilzabbatteroient les longues murailles qui prenoient depuis la ville jusques à la mer.Amyot,Trad. de Diodore, [1593], XIII, 34 (Hug.).xviies. : Nousavons abattu les bois de la maison de campagne, sous prétexte d'avoir de la vue.Regnard,Retour imprévu, [1700], 259.xviiies. (emploi attesté dep.ca 1270,FEW) : Onabat les noix avec la gaule.Fur. 1701.Abattre de la besogne.Ac. 1798.− Rem. Expr. partic. :Petite pluieabatgrand vent (cf. I A 3) à rapprocher de : Grand vents'abat de peu de pluye.A. de Baif, Mimes, [1576], fo125 vo(Gdf.).2. L'obj. désigne un être animé :a) Spéc. dans le domaine de la chasse « abattre un animal »; perman. dep. les orig.xiiies.cf. étymol. 1 c.xives. : Je vous donne a bonne estrine ce faucon pour (...) le mieux volant, le mieux et le plus gentieumment caçant et le mieuxabatant oisiaux.Froissart, X, 256.xviies. : Ce chasseur est adroit, ilabbat bien du gibier.Ac. 1694.xviiies.cf.Fur. 1701 etTrév., 1771.b) Pers. : 1reattest.xiies. (cf. étymol. 1 b), remarquable perman. jusqu'auxxes.xives. : Si commenchièrent àabatre et à décoper et blechier gens qui de ce ne se donnoient garde.Froissart, VIII, 86.xves. : Et n'y a nul qui contre moy debate Que pour ung peu de temps je ne l'abate.Gringore, [1511], I, 185.xvies. : C'est le triomphe sainct de la sage Themis, Quiabat a ses pieds ses pervers ennemis.A. d'Aubigné,Trag., 1593, III, (Gdf.).xviies. : Qu'il versera de sang, qu'ilabatra de têtes.Mainard,Poésies, (Rich. 1680).xviiies. : Ce lutteura abatu son homme sous lui.Trév. 1704.c) P. ext., un vice humain : finxiies. : D'un coupa orguelabatu.Le Reclus de Molliens,Miserere, [ca 1220], CVI, 6 (Gdf.).xives. : Et dissent au conte que il convenoit que (...) li orgueils de chiaulx de Gaindfu abatus.Froissart, IX, 227.xviies. : J'ay le cœur toutabbatu.Nicot 1606. finxviies. : Les malheursabatent le courage.D'Ablancourt,Tac. (Rich., 1680).xviiies. : Il s'est laissé vaincre etabatre à la douleur.Trév. 1704.d)Abattre du bois (« abattre de la besogne ») disparaît apr.Lar. 19e.B.−Emplois techn. − Subsistent jusqu'auxxes.; sont cités ci-dessous dans l'ordre chronol. de leur 1reattest. :1. Fauconn. : Sur l'hyver donnez luy six grains de poivre en mesme façon sans l'abattre. 2.Météor. :abattre la poussière. 1677(FEW).3. Tann. et corroierie :Abatre le cuir d'un bœuf.Rich. 1680.4. Marine : Verbe intrans. « faire une abattée » :Abattre, Déchoir ou Dériver, est s'écarter du rumb ou de l'air de vent qui doit régler le cours ou la conduite du vaisseau.Guillet [1678], (Jal2nouv. éd.). Faireabattre un navire, c'est le faire arriver, ou obéir au vent lorsqu'il est sur [lire sous] ses voiles ou qu'il présente trop l'avant au lieu d'où vient le vent.Desroches,Dict. de marine, [1687], (Jal 1848). Le vaisseauabat, lorsque l'ancre a quitté le fond et que le vaisseau arrive ou obéit au vent.Encyclop., 1751.Abattre en carène :Abatre un vaisseau sur le côté, lors qu'on veut travailler à la carène, ou en quelque endroit des œuvres vives.Desroches,Dict. de marine,[1687], (Jal 1848).5. Jeux (Tric-trac, quilles) : On dit au jeu de tric-trac,abattre du bois, pour dire,abattre des dames pour caser. On le dit aussi, au jeu de quilles, pour dire,abbattre des quilles.Ac. 1694.− Rem. Fam.,abattre du bois : On dit d'un homme qui fait bien de la besogne, et d'un juge qui expédie plusieurs procès qu'ilsabatent biens [sic] du bois.Fur. 1690.6. Chirurgie : Un habile oculistea abatu la cataracte qui me couvroit l'œil.Fur. 1701.7. Chapellerie 1723(FEW) :Abattre un chapeau (...) C'est, après qu'on a donné au chapeau l'apprêt et qu'il est bien sec, en aplatir les bords et le dessus de la forme.Trév. 1752.8. Man. :Encyclop.9. (Art) vétér. :id.10. Manutention : manœuvre de la chèvre; dsEncyclop. 1751-1780.11. Impr. : 1794.12. Teinturerie : 1828 dsDoin,Dict. des teintures.13. Jeux de cartes : Aux jeux de cartes,abattre son jeu, le mettre sur la table pour le montrer.Ac. 1835.14. Bonneterie :Ac. Compl. 1842.15. Art du cartier :id.16. Tann. : 1798(FEW); Ac. Compl. 1842.17. Céram. : 1844.18. Archit. : 1870.19. Maréchalerie :Littré.20. Police sanitaire : « mettre à mort », en parlant d'animaux (Littré).21. Typogr. : 1897.22. Armurerie :abattre le chien [d'un fusil à percussion] sur la cheminée; dsDG.23. Minér. :DG.24. Tann. :DG.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 2 314.Fréq. rel. litt. :xixes. : a) 2 501, b) 3 723;xxes. : a) 4 014, b) 3 297.
BBG. −Baudr. Chasses 1834. −Chabat 1875-76. −Chesn.1857. −Dem. 1802. −Dupin-Lab. 1846. −Gruss 1952. −Jal 1848. −Jossier 1881. −Le Clère 1960. −Littré-Robin 1865. −Nysten1814 − 20. −Privat-Foc. 1870. −Romeuf 1956-58. −Thiéb. 1959. −Will. 1831.
Valid XHTML 1.0 StrictValid Cascading Style Sheet

© 2012 - CNRTL
44, avenue de la Libération BP 30687 54063 Nancy Cedex - France
Tél. : +33 3 83 96 21 76 - Fax : +33 3 83 97 24 56


[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp