et d'ailleurs être ou non pourvu d'un pédoncule. Il en est de même des fleurs : les unes se trouvent autour du fruit, les autres ailleurs. Il faut examiner encore la situation dans les feuilles et dans les surgeons. Certaines parties diffèrent par la disposition : les unes sont éparses, tandis que les rameaux du sapin sont verticillés, et les ramifications de ceux-ci à distance et en nombre égal comme chez ceux destriozies.D'où il résulte qu'il faut tirer les différences des éléments dont se compose pour chaque plante la totalité de la forme visible.
Les fibres et les vaisseaux n'ont pas de noms par eux-mêmes, mais par analogie participent de celui qu'on leur donne chez les animaux.
les autresoligorrhizescomme les légumineuses. Presque toutes les plantes potagères sontmonorrhizes,comme la rave, la betterave, le persil, l'oseille; quelques-unes seulement projettent aussi de longues pousses, comme le persil et la betterave, de manière qu'en proportion elles sont plus profondes que celles des arbres. Les unes sont charnues comme celles du radis, de la rave, de l'arum, du safran, les unes ligneuses comme celles de la roquette, du basilic. Il en est de même pour la plupart des plantes sauvages, quand leurs racines ne sont pas dès l'origine nombreuses et divergentes, comme celles du blé, de l'orge et de l'herbe appeléepoa.
dont le calice, comme dégénéré, a les lèvres profondément ouvertes. Quelques auteurs soutiennent que parmi les plantes de même essence les unes fleurissent et les autres ne fleurissent pas, notamment parmi les dattiers; que le mâle fleurit, mais que la femelle ne fleurit pas et développe de suite son fruit. Les végétaux ainsi constitués offrent des différences comme ceux qui ne peuvent pas parfaire leur fruit, Tout cela démontre jusqu'à l'évidence que la nature de la fleur a des différences nombreuses.
|