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BEAURAIN et ses TROIS châteaux

 

Vers le Xème siècle

 

Beaurainville s’appelait encore BELREM lorsque son premier château, surtout fait de bois, dressait sa haute tour ronde tout près du village ( non loin de l’actuelle voie ferrée ) ; des fossés et une haute palissade le protégeaient des incursions ennemies..

 

Le château de bois de Belrem

 

Compte tenu des dates, c’est très certainement là que fut gardé en captivité le prince anglais Harold, déjà cité (dès l’an 1062).

 

 

Le château fort de BEAURAIN

 

 

Au XIII ème siècle, un robuste château fort de pierre fut ensuite élevé sur la motte féodale proche, à Beaurain-château. C’est qu’une défense efficace exigeait maintenant de résister mieux aux projectiles enflammés ou aux boulets.

 

Un vaste “parcage” accueillait les villageois en cas d’agressions (fréquentes), à l’abri de hautes tours et de courtines solides, le tout dominé par le traditionnel donjon.

 

 

 

Demeure des sires de Beaurain, puis entré dans les domaines de la grande famille des De Croÿ, il sut résister longtemps à toutes les convoitises : même les vainqueurs anglais de Crécy ne purent y entrer « tant il estoit fors et bien gardé » …

 

Mais, en 1659, les soudards de Fargues, un rebelle installé à Hesdin, saccagèrent toute notre région et ne laissèrent que des ruines, à Beaurain, Montcavrel, Fressin et autres lieux !

 

Seuls, les restes du donjon subsistèrent longtemps puis en 1822 on se servit largement des pierres du château fort … pour faire une écluse sur la Canche (entre autres !) …

 

Au temps de sa longue prospérité, le château fort de Beaurain protégeait et dominait la Canche et notre village ; son site boisé, particulièrement calme et reposant était fort apprécié des châtelaines qui y venaient volontiers faire séjour ...

 

Le château des LIANNE

 

Ce troisième château de Beaurain portait le nom de famille d’Enguerrand de LIANNE, un baron du Boulonnais qui avait épousé la dernière héritière d’une très vieille famille locale :Tassette COLET.

 

Il datait de l’époque de Saint-Louis et Philippe-le-Bel et avait fière allure au pied de la butte de notre château fort. !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La vue ci-dessus, de 1610, est tirée

d’une gouache des albums De Croÿ

 

 

 

 

De nos jours, il n’en reste que deux pans de muraille, nullement entretenus et livrés aux herbes folles. Il y a environ un siècle, la construction de la voie ferrée toute proche avait déjà beaucoup contribué à sa dégradation !

 

Ce qui restait des ruines des Lianne il y a une cinquantaine d’années.

 

On y distingue tout de même encore une meurtrière et (sur le pan de droite) les trous de boulins qui soutenaient un étage.

 

A remarquer aussi un joli soubassement de pierres et silex, disposés en damier.

 

 

 

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