A la Croisée de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou
La Langue de Rabelais
et le parler du sud de la Touraine et du Loudunais
par Jean-Claude Raymond
Table des matières
EnTouraine, s’il n’existe pas de patois, il y a, cependant, quelquesintéressantes particularités dialectales. Le vieille langue, celle deRabelais, a laissé dans les cantons sud de cette province, destraces du parler ancien. En Basse-Touraine, indépendamment du primitiffrançais, on emploie quelques locutions empruntées au vocabulairedu Berry. Nous allons seulement noter quelques-unes des expressionscampagnardes rappelant la langue que parlaient Gargantua et Pantagruel.Ainsi, nous retrouvons dans leparler populaire bas-tourangeau les termes qu’on dirait copiés dansl’œuvre de Maître Alcofribas NasierJacques Rouge
Traditionspopulaires - Région de Loches (I & L)
Librairie historiquedes Provinces,Émile Lechevalier éditeur, 16, rue de Savoie, Paris.
Aujourd'hui,un siècle après la parution du texte de Jacque Rouge,nous allons reproduire son glossaire et indiquer les mots que nousavons entendus dans la région loudunaise.
FernandeGermain et moi-même connaissons certains de ces mots. Ilsétaient utilisés dans nos familles respectives, quelques fois avecdes formes légèrement différentes, voire mêmedes glissements de sens que nous mentionnons. Pour êtreprécis, nous indiquons les collecteurs et les locuteurs concernésavec les conventions suivantes :
- les collecteurs sont identifiés par leurs initiales
fg pour Fernande Germain, jcr pour Jean-Claude Raymond ;
- ces initiales seront suivies de lettres indiquant la parentédes locuteurs avec lec collecteurs -ppour père,m pour mère,gpppour grand-père paternel,gpm pour grand-père maternel,gmmpour grand-mère maternelle,agmm pour arrièregrand-mère maternelle.Des renseignements complémentaires sont donnéssur les lieux de naissance et de vie des locuteurs en fin d'articleafin de donner des indications sur l'aire géographique où ses motsétaient utilisés.
Nous indiquerons si les mots du glossaire apparaissentdans :
- Le vieux parler tourangeau par Maurice Davau, C.L.D. Normandet Cie, 1979.
- Vieux parlers de la vienne par R. Mineau & L.Racinoux,librairie ancienne Le Bouquiniste, 162 Grand-Rue, F-86000 - Poitiers,1975.
- LePetit Robert, édition de 1977,nous servira de référence pour la langue françaisecontemporaine.
Nousajouteronsau moins un mot que nous avons trouvé dans Rabelais et quine se trouve pas dans le glossaire de Jacques Rouge mais quenous avons entendus dans la région de Loudun.
Nous avons unarticle qui reproduitquelques définitions desCommentairesdeLe Duchat surl'œuvre de Rabelais.
Acaler, se dit d’une personne qui n’apas mangé depuis longtemps. Absent de[1]et[2]. jcr signalel'expression je cale = je n'ai plus faim, j'arrête de mangerqui rapprocheraitdu sens decalerindiqué dans[1]comme verbe intransitif etemployé à la seule forme négativei calepas = il ne cesse pas de. jcr signale des expressions commel'emploi de la forme transitivece gateau m'a calé,mais aussimaintenant qu'il a l'estomac calé, il est bon pourla sieste.
Accolée, embrassade. À rapprocher d'accolade [3].
Acoquiner,fréquenter les coquins. jcr-p deux ou plusieurspersonnes faisant corps pour faire des choses à la limite lalégalité ou de la bienséance.
Affilée (d’) , se dit d’une action faite sans arrêt.jcr-pton grand-père faisait ses 30 km d'affilée (sanss'arrêter) quand il avait une permission. fg-m. manger troisbonbons d'affilée = à la suite les uns des autres. [3] indiquece mot dans le sens donné ici.
Aga ! aga ! à l’aga, cris d’appeldesbergères pour ramener leurs chèvres (chosecurieuse, aga est l’accusatif de ais, agos, chèvre), jcr- on peut aussipenser àagât=dégât,[1] fait lorsque leschèvressortent de l'aire où elles devaient paître.
Agolir, embellir, se dit d’un champ ou d’une placede grange rendue propre à un travail.
Affriper, attirer quelqu’un par un gain ;par une friandise, se garder de la nourriture (s’affriper)[1] vient defrippe= ce qu'on mange avec son pain.
Alboter,chercher des grappes oubliées dans une vignevendangée, des noix sous des noyers battus.[1]signale queRabelaisécrivait halleboter,[2]renvoie à halleboter etprécise la région de Loudun et Mirebeau.
Ah ! malheu ! quel malheur !
A mode de vous, je suis de votre avis,[1] signaleen plusle sens à votre avis.
Amendon, ce qui est donné par dessus le marché,[1]dérivéde amender,[2] donneamendillonetamendion.
Aniclé, ée, se dit d’un arbre qui ne pousse pas oupoussemal ; d’une chose qui, petit à petit sedétruit ; d’un être malade ouvieux ;aniclé qualifie la décrépitude,[1] provenancedu latinnihil,[2]signaleaniclidans la région de Mirebeau.
Anuit, aujourd’hui. jcr-gpp signale aussianeu,fg-gmm -anuiten prononçant le t final,[1]anhuitde l'ancienfrançaisennuyt,[2]anui.
Apeurer, faire peur. jcr-p, fg - gmm Ah que pauvedrollièrea lé apeurée,[1] aussis'apeurer = prendre peur.
Apointuser, rendre pointu. jcr-p dans la formeappointuchersignalée dans[2],[1].
Arrière, autrement. fg-gmm arrière (pour dire non),[1]arriée = aucontraire, par contre.
Aronde, hirondelle (queue d’aronde). jcr-p. [3] =hirondelle enancien français, mot encore utilisé aujourd'hui en menuiserieou en charpente pour désigner une forme d'assemblage dans lelequel le tenon s'évase vers son extrémitéet entre dans une mortaise qui à la forme inverse ce quiforme un assemblage sans colle qui ne se défait pas lorsqueles forces s'exercent dans l'axe du tenon et de la mortaise.
Aumails, les vaches et les bœufs.[1]jcr-gpp termeentendumais je n'avais pas su deviner le sens exact.
Bagouler, parler à tort et à travers (ondit aussi débagouler).jcr-p et gpp expression entendue en parlant de femmes entrain dejacasser.La goule a leur arrêtont pas. L'adjectifjacasse était associé à la pie. fg-gmm & mdisaientjacasser,[1],[2].[1]et[2] identifientjacassou = bavard et parlant à tort et à travers.Jacasserest dans [3]. jcr voit une nuance entrejacasseretbagouler.Jacasser indiqueque le bruit de la conversation nous parvient. De plus le son des voixest plutôt discordantet le rythme rapide.Bagouler pourrait décrire lamême conversation mais le bruit ne nous parviendrait pas ouserait atténué.
Baissière, vin qui reste sur la lie,[1]baissiée,[2].
Bassicot, petit récipient en bois ou panier enosier, employépar les maçons et les vendangeurs. jcr-gpp - le verbebassicoterpour décrire quelqu'un qui fait un travail de peud'importanceet dont on attend pas grand-chose. Ce verbe était aussiemployé pour décrire quelque chose qui ballotted'un côtésur l'autre. Ces deux sens sont identifiés dans[1].jcrpense que ce sens vient du mouvement qu'on imprimait à lafutaille pour la laver et la rincer.[2]localisebassicotdans le Loudunais et le Mirebalais.
Bavou, mauvais garnement. jcr-p - pour désignerquelqu'un de bavardet médisant et plus rarement un bébéqui bave. Ces sens sont identifiés par[1].fg gmm.et m.quoudrôle est un bavo = mauvais garçon.
Bégauder, se dit de l’enfant qui rend du lait.fg-gmm & m; disaient plutôtil a rendu(pour dire vomir). jcr confirmequ'il ne se souvient pas avoir entendu le verbebégaudermais celui derendre ourejetterqui sont dans [3].Bégauder se trouve dans[1].[1] et[2]signalentbégaudoumégaud= petit lait. Ce dernier était utilisé dans ce sens par jcr-m pourdésigner le liquide qui sécoule des fromages frais.
Benasse, petit bien, petite maison dans un champ.[1] &[2].
Berdailler, s’approcher de, se dit pour les chosesque l’on mesure.
Berdinerie, bêtise.[1]
Berdouzi, qui coupe ou arrache les douzis d’unebarriquecraignant d’offrir à boire. Autre sens :Avare. Note : le douzi est une fiche tronc-conique en bois quisert à obstruer untrou dans un des fonds plats d'une barrique. En temps normal, le douzidépasse de quelques centimètres vers l'extérieur.Il suffit de tirer dessus pour laisser couler du vin. Plus que pouroffrir, cela permet avant la mise en perce d'une barrique, c'est-à-direle moment où l'on met une canette dans le bas qui servira autirage normal. Le trou est placé assez haut et ne peutdonc servir que sur des barriques assez pleines. Cette positionévite de récupérer la lie dans le casoù le vin n'est pas complètement soustiré. Par letrou, le jet gicle bien régulièrement et onrécolte le vin dans un tâte-vin. On remet le douzi en place pourarrêter l'écoulement.
Berlaud,aude, sot sotte.jcr-gpp & gpm dans ce sens mais surtout pour désigner un versdans un fruit.
Bernache, jus sortant du raisin blanc dès lepressoir, vin doux. jcr& fg mot encore couramment employé dans le Loudunais,on en trouve dans les grandes surfaces (2002).
Berouée, petite pluie fine.[1]&[2]. jcrgpm &gpp. fg-gmm :il a tombé une de ces berouées.jcrberouéedésignait une pluie assez conséquente, continue mêmesi les gouttes étaient fines, accompagnée d'unvent sans rafales. L'averse intense, à grosses gouttes avec bourrasquesétait désignée par le motsecouée[1] &[2].
Berouasser, tomber de la berouée.[1]&[2]jcr p, m gpp, gpm dans le sens de bruiner. jcr :berrouasserdésignaitun temps humide et vraiment bas, une pluie fine avec des accalmies maissans véritable arrêt.
Beroui, pourri, flétri.[1].[2] donneberoué.
Bidrou , ouse, porté sur la femme, vert, vigoureux.
Bion, se dit des tiges d’artichaud, on ditaussiébionner la vigne ; c’est-à-dire enlever aux cepsà la fin de mai ou en juin, les pousses inutiles et trop nombreuses.
Beroui, pourri, flétri.[1].[2] donneberoué.
Bidrou , ouse, porté sur la femme, vert, vigoureux.Bion, se dit des tiges d’artichaud, on dit aussiébionner la vigne ;c’est-à-dire enlever aux ceps à la fin de mai ou en juin, lespousses inutiles et trop nombreuses.
Biret, oie.
Bizouille, se dit d’un individu qui a les yeux detravers. On dit aussi« bisou ». fg a entendu dire : unbizouille.[1]bisouille,[2]biseuil(Montmorillon et Civray) = bigle, qui louche.
Bireuil, idem.[2]
Blet, fruit qui a passé la maturité. jcr-p &gpp, fg-gpm :en parlant d'un fruit. Pour jcr quelque soit le genre onprononçait la t finale. Blet , au féminin blette est dans [3].
Bodeau, petit veau , bodiche, petite génisse.[1]
Bogue, jeu de Bogue (voir aux jeux).
Bornille, boue. jcr ne connaissait pasbornillemais jcr-gpputilisaitse borniller[1] pour maculer les chaussures,les vêtements de boue, mais aussi unjeuneenfant qui commence à manger seul et se met des alimentsautour de la bouche :Regarde-moi ça, il s'est toutbornillé le museau.
Bouchure, haie.[2]
Bouéte, boisson.[1]bouétte =boisson deraisons verts ou de maturité tardive ou vin de faible enalcool.[2] = mauvaise boissondans la région de Loudun.
Bouillard, se dit d’un arbre têtard.[1] = peuplier,[2]= peuplier noir dans la région de Loudun. Note : cesens provient du fait que les branches et les feuilles formentune boule, c'est-à-dire unebouillée[1] &[2](= touffe dans le Loudunais).
Bouine, mouche bouine qui se met surtout sur lesbœufset les chevaux.[1] signale dessens approchant pourbouineretbousiner.[2]est très précisbouine =l'hypoderme du bœuf (diptère) ou hippobosque ducheval qu'on appelle souvent mouche à vers. jcr-p et gpp utilisaientl'expressionmouche bousine[2]pour désigner lesgrosses mouches à vers bruyantes et actives.Mouchebousine est une expression très imagée car lebousinest un tapage, labousine est une cornemuse,bousiner, outre jouer de la cornemuse, est[2] alleret venir sans cesse ens'occupant à des choses peu importantes ou encore exécuter des travauxavec des mauvais outils.Note : jcr se plaît à croire que le mot anglaisbusy aurait une parenté avec notre ancien parler ets'imagine très bien lesbusiness men piquantça et là frénétiquement et futilement tels des mouchesbousinesde nos grands-pères. Ilne doute pas que laMouche du coche de La Fontainefûtbousine. Notre modernité n'est-elle pasencombréedu bousin des médias, des gesticulations debousineursen tous genres ?
Bouleyer, se dit du raisin qui tourne.[2]
Bourrier, poussière, avoir un bourrier dans l’œil.jcr-m& fg-gmmbourrier était employé dans leursfamilles dans le sensindiqué ci-dessus mais aussi pour désigner cequ'on ramasse dans une pelle après avoir balayé. On la nommaitpelle à bourriers.
Boussecul, culbute, faire la pirouette. Le bousculest un jeu d’enfant.[2]bouscul.
Bouzine, vielle.
Bréchu, qui a les dents cassées. jcr connaitberchouzequi a le même sens (brèche dans la denture).
Cagnard,petit réchaud dont on se sertgénéralement dehors.[1] jcr -cet objetse trouvait dans les cheminées de mes grands-parentsrespectifs. On y mettait des braises l'hiver, du charbon de boisl'été.En fonte, il était composé d'un cylindrefermé dans sa partie inférieure d'une calotehémisphériquecomportant trois courts pieds. Des trous étaientpercés pour l'alimentation en oxygène. Une grilletriangulaire étaitposée sur la partie haute sur laquelle on posait les platset récipients à tenir au chaud ou dans un emploide citadin faire griller du pain. On utilisait aussi le motcagnardpour désigner un moment de très forte chaleur ouun endroit exposé en plein soleil un jour de trèsforte très forte chaleur. Une personne entrant àla maisonpouvait dire :Quel caganrd, il en fait une pincéedehors ! Pincée voulant dire beaucoup. Àun enfant jouant au pied d'un mur :Reste pas là,c'est un vrai cagnard.
Canetée, agglomération d’une petite plante quicouvre la surface des eaux stagnantes.
Cas, des cas, les noix.[1]câ.jcr connaît ce mot maisne se rappelle pas le locuteur.
Caterrée, bien malade.[1]catérré.
Chalibaude, feu de joie, ou feu de Saint-Jean.[1]ajoutetas de mauvaises herbes qu'on fait brûler et explique l'originechali=chaleuretbaude=joie.[2]ajoute flambéede sarments, d'épines ou de brandes. le sens de feu de Jean est indiquépour Chinon.
Chambrère, noix mauvaise.[2]indique châtaigneplate à Chauvigny.
Chalines, se dit des « éclairs dechaleur ».
Chantiau, morceau de pain, dessus du pain bénit.[1].[2]entamure et morceau de pain.
Charnel, lorsque l’on parle d’un parent.
Chassouille, femelle en chaleur.
Chenassier,porté sur la femme.[1]chénassier.[2]. jcr par sonbeau-pèreoriginairedu sud de la Vienne, puis ayant passé son enfance dans lesud de la Touraine. fg- expression chez son beau-père qui était natifdesHerbiers (Vendée)
Chopette, ivre, on dit : un bonhommechopette. jcr - peut-êtreà rapprocher de chopine[1] :boire une chopine=consommer au café.
Compagnie, se dit de l’épouse ; oubienlorsqu'un des membres d'un couple décède, ondit que celui qui reste 'il perd sa compagnie.[1]Ce mot désigne égalementl'ensemble des personnesprésentes à la maison. jcr a souvent entendu des personnes arrivantdans une maisonsaluer de la manière ainsi :Salut la compagnie.fg : autrefois une expression très courante lorsque l'un des épouxdécédait.
Cocigru, idiot.
Corporé, gros.[1]
Cotti, se cottir, recevoir un coup.[1]&[2]jcr-gpp : se ditd'un fruit abîmé par un coup ou un bleu sur la peau. fg-gmm.sa grand-mère employait le termecobi[1]&[2] lorsqu'elle avaitmal partout :j'suis toute cobie.
Couer, couver. jcr-p dans le sens de couver, maisaussi pour parler péjorativement d'une famille nombreuse :lesont v'nus avec toute leur couée.
Couril, verrou.[1]couri oucourille.[2]courail.jcr-gpm dans l'expression ferme le courail. Je croyais quecouraildésignait la cour, ou le poulailler.
Crôné,se dit d’un pré miné parl’eau desrivières, on dit aussi : « jevais crôner »,c’est-à-dire, pêcher dansles crônes. Crônes , trou fait parl’eau , sous les rives.[1].
Dail, (au pluriels dails)[1]&[2],jcr-gpp, faux. Expression, :battre son dailsignifieaiguiser safaux. L'opération consiste à poser le tranchant de la fauxsur la tête d'une tige en fer enfoncée dans le sol qui sert d'enclumeet de frapper avec un marteau sur le tranchant pour l'amincir. Letranchant est affiné avec unecauque l'on passe le long du tranchant, de part et d'autre de la lame,pour faire tomber le fil un peu comme le fond les bouchers avec leurfusil. Battre sa faux pouvait se faire dans les champs car il nenécessitait pas de meule.
Débouliner, rouler d’en haut. jcr-p et gpp- : en particulierdébouliner du pailler était un jeu qui nous amusait fort. fg -gmm : rouler comme un tonneau.
Décancher, sortir d’un mauvais pas.[1] Mettre deschoses les unes sur lesautres de telle façon qu'il ne soit plus possible de s'y retrouver.[2]Quitter les lieux, vider la place. Fairedécancher=expulser.
Décroller,veut dire déchirer vivement : s’emploiesurtout quand on parle des habits déchirés.[2]enlever une chose qui menacede tomber. jcr-m utilisait ce mot lorsque après unebronchite nous toussions gras les crachats commençaientà sedécroller.
Dénaître, mourir.
Derliner,faire entendre un son rappelant une sonnerie de cloches. jcrprobablement même origine que l'onomathopée Drelin! Drelin ! pour désigner le son des cloches sur les anciensvéhicules de pompiers et les grelots ou timbrse sur lesbicyclettes.
Devanteau, tablier. jcr-gpp.[1]d'vantiau. fg-gmmDouelle,douve de barrique. jcr-gpp & gpm.
Drageon, pousse nouvelle dans un bois déjàcoupé. jcr-gpp fg-gpm. Ce mot désignait une pousse engénéral. Il pouvait être employé aussi bien pour des asperges, que desrosiers ou desfraisiers, mais principalement pour les pommes de terre qu'ondédrageouneait[2] pour lesconserver.
Dube, huppe, on dit : une alouette dubée.[1].
Echaler,se dit d’une châtaigne sortant de sa bogue.[1]&[2]. jcr-gpp utiliséaussi pour les noix. Ce motdésigne aussi l'action de séparer la noix de sabogue avant le les faire sécher. Ne pas confondre avecéchaluperqui consiste à briser les coquilles et trier les amandes.Cette dernièreopération se faisait traditionneelemnt en fin d'automne,début d'hiver, à la veillée en familleou avec le voisinage.
Echnourir, se décomposer, pourrir.[1]éch'nouri=pourri.
Effourgner, se dit des jeunes oiseaux qui sautent dunid. Ces jeunes oiseaux se nommenteffourgneaux.[1]
Egail, rosée.[1].jcr-m : une personne quimarche en écartant le pied est appeléun râpe l'égail.
Egailler,se dit surtout des oiseaux qui s’éparpillent auloin. jcr-p & gpp - on employait souvent l'expressions'égailler dans la nature. Il y avait une notion dedisparition de la vue. Onpouvait aussi employer ce mot en entrant dans une chambre d'enfantsqui y a éparpillé ses jouets. jcr-p & gppet fg-gmm : ce mot était aussi utilisépour décrire tout ce qui pouvait tomber d'un sac ou d'uneboîte de grains de blé, desboutons et se répandre.
Embonir, prendre de la qualité.[1]jcr-gpp disaitembounzir.
Embreuver, mouiller jusqu’au dos, mouiller à fond.[1] donne un sens restreint àl'action de mouillerla futaille afin de faire gonfler le bois et ainsi colmater les fuiteséventuellesà l'approche des vendanges. Ce sens apparaît aussi dans[2].
Emellé, fané.[1]éméllé.
Endéver, faire enrager.[1]&[2]. fg-gmmutilisait ce mot lorsqu'elle étaittaquinée par sa petite-fille. Ce verbe est dans [3] qui donnefaire endêver = faire enrager, même dans ledictionnaire du scrabble.
Endret, endroit. jcr-gpm et fg-gmm :parfois le t final est prononcé.
Enneminer, ouendeminer, agacer,ennuyer, mal disposer pour.[1]end'miner ouen'mineravec le sens de sefaire du mauvais sang. jcr-p, m & gpp disaientseminer le sang - sens qui existe dans [3].
Enrousiner, embêter.[1]dans le sens d'ensorcelerquelqu'un ou lui faireperdre ses moyens, voire même emmerder.[2]signale s'enrousiner semettre dans une situation inextricable.
Enouler, sortir les noix de leur coque.[1]
Erusser, enlever d’un geste droit et brusque lesfeuilles des ormeauxtétards, feuilles que l’on conserve dans des sacs etque l’on donne aux chèvres et vaches quand la pâture est rare.[1]&[2] signalentégalement s'écorcher. jcr-p & gpp peut s'employer à chaque foisqu'on enlèvequelque chose sur une tige.
Essaper, faire tomber de la terre menue, à la racined’un arbre en le plantant.
Esselet, à couvert, être à l’esselet,c’est-à-dire à l’abri de la pluie ou du vent[1].
Faiscines, instrument en fer blanc ou enterre pour égouterles fromages.[1] et[2] faissine. jcr-m, gpp, gmm, agmmet fg-gmm.
Faitiot, tout ce qui surmonte le faite d’unemaison.[1] faîtiau. jcr-couvreurà Ceaux-en-Loudun.
Fimber de l’œil, ouvrir et fermer l’œilprécipitamment[1].
Flambeyer, refaire la litière aux chevaux.[1]
Flictoire, petite seringue en sureau (voir lesjeux).[1]flich'touéeet[2]ajoutent le sens de poire à lavement.[2]ficouère. jcr-p pour désigner une poireà lavement.
Flocu, poussin dernier venu. Forcial,s’emploie pour indiquer un travail imposé, au-dessusdes forces de celui qui doit le faire.[1]
Floupi, éreinté, flétri.
Fouger, verbe qui s’emploie pour signifier uneaction de flairer laterre et de l’entr’ouvrir en même temps . On dit d’unporc truffier : il fouge, et d’un chien grattant et flairantun terrier : il fouge.[1]
Friquet, écumoir. jcr-agmm.[2].[1] friquiétte.
Fouée, galette de pâte de pain que l’on fait cuireen plusdes miches quand on met le pain au four.[1]synonyme defouasse.fg-boulangers.
Gâcher, pousser avec vigueur, arbre qui gâche.Gafouiller,faire mal son travail.[1]
Guérouée ouGuerouée, couvée.[1] &[2]ajoute le sens de famillenombreuse. jcr-p utilisé pour désigner plutôt péjorativement unefamille nombreuse etdésordonnée.
Gélif, ive, qui gèle facilement. En français[3] :pierre susceptible de se fendre sous l'action du gèle. jcr utilisé parles maçons.
Gerlet, grillon. jcr-p
Godelailler, s’enivrer. jcr : faut-il le rapprocherde l'expression aller prendre ungodet= aller prendre un verre.[2] =récipient muni d'un long manche creux[(jcr par lequelle on laisseécouler l'eau pour se laver les mains par exemple) et servant àtransvaserl'eau,[1] godette dans le mêmesens, [3]= petit récipient à boire sanspied ni anse - mot quiproviendrait du moyen néerlandais. jcr-m appelait cet instrument unecoussotte[1] &[2].
Goulu, uche, canard.[1]
Graillon,ce qui sent , ce qui a pris au plat. jcr-m & gpp pourdésigner la cuisine grasse et plutôtécœuranteà la vue et à l'odeur. Pouvait aussidésigner des restes de viande grasse de porc dans sa graisse.
Gralé,grillé [1]jcr-p par dérision se fairegrâler au soleil.Fairegrâler des marrons dans la cheminée.Avec cecagnard tout va grâler= par cette fournaise tout va se dessécher.
Grappe, être engourdi, mains et doigts engourdis.jcr-gpp.[1] &[2].
Grappille, avoir les mains gelées.[1] &[2]. En françaisonglée.
Gravouiller, se dit d’un animal qui remue de laterre, du fumier avec les pattes.[1]jcr-gpp.
Grissou, ouse,qui grogne, un enfant grissou « grisser desdents » .[1]&[2] ajoute le sens demonterles dents pour mordre et rapporte une devinette que jcr-gppracontait :Qui qui vous grisse des dents quand vousentrez à la maison ? Réponse :la crémaillère.
Grolle, se ditd’une variété de pie[2] corbeau.jcr-gpp utilisait plutôtmargotte[1] &[2] et jcr-gpm qui utilisaitaussiageasse[1]&[2].jcr - de la noirceur du plumage de la pie vientprobablement le sens populaire de chaussure noire et par extensionchaussure en général que prend le motgrolle dans[3].
Grouler, remuer ; par extension se remuer.[1].
Groulant, ante, qui s’agite.
Guche, perchoir.[1].
Guerlant, te, terre guerlante, terre menue que l’onfait tomber sur les racines d’un arbre en le plantant[1].
Guerouais, sorte de terre pierreuse.[1]guérouais=sol argilo-siliceux des plateuax de Touraine.
Hériau, se dit en parlant d’une charrue en bois.Helbrou,L’Brou, Elbrou, loup-garou.
Hupper, appeler quelqu’un.[1].[2] restreintl'usage à Châtellerault.
Iraigne, araignée.[1].[2] en restreint l'usage àCivray.
Incamant, mal portant.[1]&[2].
Kia- Kia, oiseau, variété de grive. jcr-gpp.
Lanterner, aller lentement.[1]lantarner.jcr-p. [3].
Leuma, limaçon.[1]&[2]. jcr pgpm,gpp : prononcé Luma.
Liéneau, gerbes liées.[1]
Liéner, lier les gerbes.[2]donne le sens de glaner.
Lippe, moue, ondit des enfants qui veulent pleurer : ils font la lippe. jcr p.
Lisa, lézard.[1]
Lite, bandeau du bonnet paillé.[1]
Manigance, machiner quelque chose. jcr-p lesubtantif et le verbe. Se trouve dans [3].
Marchais, fosse qui tient l’eau toute l’année.[1]&[2] étang, grandemare.
Meceyller, méceyllère, meceyller, grosse dentmolaire.
Mégauder, enfant qu’allaite une femme enceinte (cetenfantmégaude). À rapprocher demégaud[1]=jusquisécoule du fromage blanc;[2]petit, bas-beurre.
Mérienne, repos de midi, sommeil accordé auxmoissonneurs et aux faucheurs (faire mérienne) jcr-gpp,gpmmarienne.
Mesle, nèfle.[1]&[2]. jcr gpm.
Meslier, néflier.[1]&[2].
Mète, pour « maie » coffre aupain età la nourriture. [1]&[2]. jcr gpp.
Meusir,mûrir. On dit encore très bien : unepoire « meuse » ou les fruitsvont « meusir », ouils sont meusis. jcr gpp adjectifmuse pour mure.
Miote, se dit d’un met composé de painémietté dans le vin ou le lait.[1]&[2] qui en restreintl'usageà Châtellerault et à Loudun ? jcr-p,m, gpm, gpp,miget (la t finale peut-être prononcée).
M’noper, se dit des hommes âgés qui veulentchatouiller les femmes.
Neyer, noyer.[1].jcr-gpp.
Nijoteux, euse, chose difficile ou de peu derapport.[1].
Nijoter, aller doucement en travaillant.[1].
Ourdi, pourri.
Paillon, mesure d’osier.[1]&[2].jcr-gpm panier pourmesurer et faire lever la pâte des pains avant cuisson. Ce mot peutaussi désigner tout panier sans anse.
Paillonnée, mesure d’un paillon.[1].
Patouille, boue, d’où patouiller.[1]&[2].jcr-p, mpour désigner les enfants qui jouent dans la boue. jcr-p& gpp :dépatouiller = sedébrouiller seul.
Patter, avoir les chaussures pleines deboue ; « ça patte »signifie : le terrain est gras et prend au pied. jcr gpp maisaussi sedépatter avant d'entrer dans unemaison. Voir articleLesPattins de Gargantua.[1]
Penassou, ouse, qui touche à tout.[2]
Pétoué, lieux d’aisances.[1]signale ce substantifet l'associeau verbe péter, mais ne lui donne pas le sens donné ici.
Pétras sur Pétras[3] : Morceaux cousus l’un surl’autre.[2]donnepeta, petas, pétatet comme expressionmettre petas surpetas.
Prétasser, rapiécer.[2]donnepetasser.jcr à rapprocherdu verbe rapetasser[3].
Pétrassou, pousse s’élevant sur un tronc d’arbre ouà côté.[1]
Pichelin, ine, qui craint son mal.[1] &[2].
Plant , pépinière.
Pinon, noyau de cerises, de prunes, etc.[1]&[2]
Piron, petite oie.[2];[1] donne un sens large=oiseau. jcr-gpm pour une oie en générale.
Plomb, osier.[1]écritp'lon et[2]plon.
Poil, qui a les cheveux rouges.
Pou, pousse, premier rejeton d’un arbre ou bourgeond’une vigne.
Poupe, peuplier (de populus).[1]&[2].jcr-un menuisier originaire de Vendée.
Pourial, pourri, en parlant des arbres.[1].
Profiter, grandir.[1].jcr-p.
Prot, dindon.[1]&[2]. jcr-gpp&gpm.
Puron, furoncle.[1]&[2].
Rabater, frapper fortement.[1]&[2].jcr-gpp par exemple des contrevents laissés libresun jour de vent ou quelqu'un qui remue des choses lourdes dans ungrenier.
Rabouillage, petite touffe d’herbe peu élevée deterre ou proche de l’eau.[1]
Rabouiller,chercher dans les rabouillages, ou pêcher dans les rabouillages.[1][3].
Ragnasser, faire beaucoup de bruit.[1].[2]ajoutele sensde de grommeler, marmonner qui proviendrait du verberaguenasserd'après[1]. jcr-gppragnasserest le bruit fourni par quelqu'un qui déplace des choses en cherchantautre chose.Le sens de grommeler a aussi été entendu. D'ailleursquelqu'un qui cherche une chose en vain peut aussi simultanémentgrommeler. Prononcergn comme dans gnome.
Ravestouir, se réjouir, ravestoui, joyeux, joyeuse.
Remeuils, mamelles de vaches et de chèvres.[1]&[2]. jcr-p.
Requinquer, se dit pour réparer une chose, et aussid’unindividu qui, après de mauvaises affaires, en fait de meilleures.jcr-p,m,gppou simplement reprendre, retrouver de la vigueur après avoir mangé, buou s'être reposé.
Ribotu, raboteux.[1].
Roller, border.[1]&[2]. jcr p, m, gpp.
Romer, respirer fortement etdifficilement : on dit d’un mourant,il rome ![1]&[2].
Rote, sentier qui tourne.[1].jcr - il y avait unjeu de billes qui s'appelait leTour-de-France.Des routes sinueuses étaient tracèes àla main dans la poussière. Chaque joueur, à tour de rôle,devait faire avancer sa bille le plus loin possible pour devancer sesadversaires, sans toutefois sortir de la route tracée. Sortir de laroute s'appelaitaller dans les rotes.Je n'ai jamais su ce querote voulait dire.Peut-être aurait-il fallu direaller hors rote ?
Rottes, liens en chêne ou en orme ou en saule faitsavec des branches vertes et quel’on a assouplies en les tordant (de rotare, tourner).[1] &[2].
Rouche, herbe mauvaise qui croit dans les prés.[1]&[2].
Rouère, courant d’eau intermittent.[1].[2]restreint l'usage à Mirebeau, Loudun et Neuville.
Rouèche, ourouéchine, êtreenroué.[1] &[2].
Rouiller, ruminer, se dit des vaches ou des bœufsqui ruminent ;autre sens : sucer. jcr-proiller :suceren mordant un crayon, un os pour un chien.
Rouin, Ornière : passage irrégulièrementcreusé par les rouesdes charrettes dans les chemins.[1]&[2]. jcr-p, gpp.
Roupie, goutte au nez.[1].jcrp,m dans l'expressionroupie de sansonnet pour dire qu'une chose est moinsquerien mais souvent pour qualifier une boisson, un met sanssaveur :c'est de la roupie de sansonnet.
Rousserole, ourusserole,boule de pâte roulée dans la farine et cuite dansla graisse, pâtisserie spécialement mangée à Carnaval.[1].
Segret (un segré) pratique secrète dessorciers ou un secret.
Sensément, à peu près comme.[1].jcr-gpp. Exemplec'estsensément un meutre -->on peut le considérer comme unmeutre.
Simer, suinter, les fûts siment.[2]
Sorge, pain sorge, pain mal boulangé et malcuit.[1].
Suif, ousuie , sureau.[1] &[2].
Surge, terre surge : terre trop menue,terre trop légère.[1].
Terbellir, défaillir, s’évanouir.[1].
Touchouère, aiguillon.[1].
Toussisser, tousser.
Treue, truie.[1]&[2]. jcr gpp, gpm.
Verdille, branche verte.
Vironner, tourner autour. jcr-p,m par amusementune route qui virounepourdésigner uneroute àvirage.
Initiales des rapporteurs
fg = Fernande Germain
jcr = Jean-Claude Raymond
Désignation des parents locuteurs(précédée desinitiales du rapporteur)
agmm = arrière grand-mère maternelle
gmm = grand-mère maternelle
gpm = grand-père paternel
gpp = grand-père paternel
m = mère
p = père
Jean-Claude Raymond
Jean-Claude Raymond, né à Loudun (86) le1941-12-19. Il estscolarisé à Saint-Maixent-l'École (79)mais entre au collège à Châtelleraultoù son père vient d'êtrenommé. Il ne s'orientepas vers des études littéraires. Ilcommençe des études de mathématiquesà la Faculté de Poitiers et bifurque en 1967 versl'informatique et devientingénieur informaticien ce qui lui permet aujourd'huid'animer ce site. Ildoit à son père l'intérêtqu'il porte aujourd'hui à la littérature età l'histoire de la région. Jean-Claude n'a jamaisutilisé leparler local mais a beaucoup écouté sonpère d'abordqui utilisait des mots de ce parler quand il lui semblait mieuxconvenir que tout autre mot de la langue des dictionnairescontemporains mais aussi les discussions de son grand-pèrepaternel avecd'autres agriculteurs. Sa mère dit de lui qu'il a toujourspréféré la compagnie des grandespersonnes à celle des enfants de son âge. C'estprobablement ce comportement qui lui a aussi permis deretenir bon nombre de mots.
Fernande Germain
Fernande Germain aborde l'informatique et Internet à plus de 70 ansvia le Club informatique de Loudun. Elle rencontre Jean-Claude Raymondsur Internet et s'intéresse au présentsite. Elle achète son premier ordinateur individuelà plusde 80 ans et coopère de manière assidue auxrecueil d'informations pour enrichirA la Croisée de l'Anjou,de la Touraine et du Poitou.Connaissant l'intérêt que Jean-Claude Raymondporte à Rabelais, c'est elle qui lui soumet le glossaireélaboré par JacquesRouge. Jean-Claude lui demande de lui signaler les mots dont ellepourraitse rappeler. Fernande Germain dit avoir retrouvé son jeuneâge en lisant la liste de Jacques Rouge et se rappelletrès bien de mots utilisés par sagrand-mère maternelle.
Notre travail n'est pas celui de spécialistes des langues etparlers régionaux mais un témoignage comme nous aimons en transmettresur ce site.
Nous allons partir de la liste des mots recueillis parJacques Rouge dans sonopusculeTraditions populaires -Région de Loches (I & L), librairieHistorique des Provinces, Émile Lechevalier éditeur -16, Rue de Savoie à Paris.
Pour chacun d'eux nous allonsindiquer ceux que nous avons entendus. L'indication des locuteursdevant contribuerà situer les zones géographiques. Afin de donnerdu corps à ce travail, nous avons vérifié dans[1] et[2],leur présence et leur signfiication. Cela donneaussi des indications sur la provenance géographique desmots du glossaire.
Nous pensons continuer ce travail de la manière quisuit :
1) Tracer la carte des lieux où sont nésles locuteurs et où ils ont vécu principalementleur enfance.
2) Vérifier que les mots donnés par Jacques Rouge sont bienutilisés par Rabelais.
3) Compléter le glossaire de mots que nous connaissonscomme étant du parler que nous avons entendu et n'appartiennent pas auglossaire.
Toute remarque sur ce projet sera la bienvenue. Voir la rubriquecontact en fin du présent document.
La grand-mère maternelle de Fernande Germain (fg-gmm) :Léonide-Pauline Moreau, née Quinteau àSaint-Mandé, commune de Mouterre-Silly (86) le 1861-12-29,résida à partir de 1899 à Loudun, rue du Vieux-Cimetière, Faubourg duMartray,décédée en 1951-08-15 à Loudun (86).
L'arrière grand-mère maternelle de Jean-Claude Raymond(jcr-agmm) :Armandine Tardy,néeTerriot à Moncontour (86), a résidéensuite jusqu'à son décès,àSaint-Clair (86) chez sa fille Georgette et son gendre FernandBrossard, boulanger.
Le grand-père maternel de Jean-Claude Raymond (jcr-gpm)FernandBrossard(le 2e Lucien de la fratrie àl'état civil), né à Brie (79), le1887-09-03. Il y vécutson enfance. Il s'établit boulanger à Saint-Clair(86) et y demeura jusqu'au décès de sonépouse Georgette (1963-07-29). Ildécéda le 1970-07-05.
Le grand-père paternel de Jean-Claude Raymond (jcr-gpp)CasimirRaymond,né sur la commune de Ceaux-en-Loudun (86), le 1874-03-16. Ily passa sa vie comme agriculteur propriétaire, jusqu'audécès de son épouse Octavie(1880-04-26 - 1947-01-24). Il décéda le1961-07-23.
La mère de Jean-Claude Raymond (jcr-m) Jeanne Brossard, épouseRaymond, née 1915,à Saint-Clair (86) où elle demeura chez ses parents jusqu'à sonmariage, le XXXXXX.
Lepère de Jean-Claude Raymond (jcr-p) est néà Ceaux-en-Loudun (86), en avril 1911. Il y fit sesétudes primaires. Il alla au collège de Loudunoù il obtint le baccalauréat. Il poursuivitdes études littéraires à laFaculté de Poitiers (86) et devint professeur de Lettresclassiques.
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A la Croisée de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou vous remercie de votre visite
Dernière modification : 2008-10-03 - 11:16:07
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