L'un des fils cadets du sultanMoulay Hassan (« HassanIer »), sa mère est Lalla Oum al-Khair[7],[8] (marocaine[9] mais son nom de famille n'est pas retenu). Il a un frère jumeau Moulay Mohammed al Tahar[7],[8]. Il est très improbable que sa mère soit une esclavecircassienne[5] deSyrie[10]. Moulay Youssef naît dans lepalais impérial de Meknès[5], mais passe sa jeunesse danscelui de Fès[5]. Son enfance est bercée par les dernières années du règne de son père, puis son adolescence et ses débuts dans la vie d'adulte par les règnes de ses frères aînés :Moulay Abdelaziz, devenu un jeune sultan de seize ans à la mort de leur père (1894), sous « régence » pendant six ans deBa Ahmad, et par la suite détrôné en faveur de l'un de ses autres frères,Moulay Abdelhafid (1908).
À son accession au pouvoir, il s'entoure de son plus vieil ami et bras droit, le grand chambellan SiThami Ababou[15], et rappelle dès 1917 comme Grand Vizir SiMohammed El Mokri. La grande rivalité entre ces deux véritables hommes forts duMakhzen marquera l'ensemble du règne de Moulay Youssef[15].
Moulay Youssef eut au minimum huit enfants et il se maria à trois reprises. Le fait qu’il eut un harem n’est pas explicitement précisé, est seulement indiqué qu’il eut une concubine esclave qu’il finit par épouser. Voici la descendance qu’il eut avec ses épouses :
Lalla Yacout[19], dont le nom de famille n’est pas retenu fut sa première épouse. Leur mariage eut lieu vers 1907, elle décéde le1er septembre 1953[20] et est entérée àFès[21]. Parmi leurs enfants figurent :
Moulay Idriss[20] (1908 – 1962)[20], il fut éloigné de l’ordre de succession car il souffrait d’une maladie immunologique;
le sultan Sidi Mohammed[20] (1909 - 1961), plus connu sous le nom deMohammed V,
Lalla Amina[19],[22], elle épousa Moulay Hassan ben Idriss[22], ils eurent un fils Moulay Idriss[22],
Lalla Ruqaya bintMohammed El Mokri[23], il l’épousa vers 1915. Ils n'eurent pas d'enfants ensemble[23]. Avant ce mariage elle fut l’épouse du sultan Moulay Abdelhafid, mais divorça de ce dernier ;
une femme dont l’identité est inconnue qui est soit sa concubine esclave ou une de ses épouses. Elle est probablement la mère de deux des enfants de Moulay Youssef distinctement métisses[24] :
Mohammed al Hassan[20],[23] (1909 – 1969)[20], son deuxième fils, il est né la même année que le roi Mohammed V et est plus âgé que lui. Il épousa la princesse Lalla Amina[20] fille du sultanMoulay Abdelhafid, ils eurent une fille Lalla Zubaida[22],[20],
Lalla Zainab[20], elle épousa Moustafa ben Abderrahmane[20], le fils aîné de Moulay Abderrahmane ben Mohammed Benzeidane[22], ensemble ils eurent trois fils[22],[20].
L’identité de la mère de deux des filles du sultan Moulay Youssef n’est pas citée. Ces filles sont :
Lalla Khadija[25], elle épousa un homme de la famille Boufarès, leur fils fut Moulay Mamoun Boufarès. Il aura, ensemble avec sa femme, Latifa[26]SAR la princesse Lalla Oum Kalthum[25]
Aïcha[27], une concubine esclave aux origines inconnues que Moulay Youssef finit par épouser[27]. Vers 1924, elle fut offerte au sultan par le pacha deMarrakechThami El Glaoui[27]. Décrite comme très belle, elle devint Lalla Aïcha après son entrée au harem[27]. Yacout Sason fut chargée par le sultan de s’occuper personnellement de sa tenue vestimentaire[27]. Aïcha devint très proche de sa couturière qui la gâtait et lui préparait les meilleurs mets de la cuisine juive[27]. Elle fut choyée et choisissait avant toute autre les tissus de ses vêtements d’apparat[27]. Sa première grossesse, qui fut aussi sa dernière[27], se termina en drame lorsqu’à sept mois son fœtus périt et l’accouchement dut être induit un mois plus tard, l’enfant mort-né[27]. Le sultan ému fini par l’épouser mettant fin à son statut de concubine[27] et lui octroya le titre d’Oum Sidi Aïcha[27], une appellation réservée à la mère de l’héritier[27]. Ils n’eurent aucune descendance ensemble[27].