Le territoire communal occupe une superficie totale de neuf cent quatre-vingt-quatre hectares avec une forme approximative de virgule inversée orientée du nord-est au sud long de quatre kilomètres du nord au sud et large d’un kilomètre dans sa partie sud, de quatre kilomètres dans sa partie nord. L’Institut national de l'information géographique et forestière attribue lescoordonnées géographiques 48°43'07" Nord et 02°30'22" E au point central de ce territoire[2].
La commune d’Yerres est située à vingt kilomètres au sud-est deParis-Notre-Dame,point zéro des routes de France, dix kilomètres au nord-est d’Évry, vingt kilomètres à l’est dePalaiseau, quarante et un kilomètres au nord-est d’Étampes, dix-neuf kilomètres au nord-est deMontlhéry, vingt-quatre kilomètres au nord-est d’Arpajon, vingt-huit kilomètres au nord-est deLa Ferté-Alais, trente-cinq kilomètres au nord deMilly-la-Forêt, quarante-deux kilomètres au nord-est deDourdan, vingt-trois kilomètres au nord-ouest deMelun et neuf kilomètres au sud deCréteil.
Yerres est limitrophe de six communes : au nord-ouest et au nord, le chemin du bois de la Grange marque la limite avec les communesval-de-marnaise deValenton etLimeil-Brévannes, au nord-est et à l’est, le chemin d’Yerres, la rue de Valenton, l’allée du Clocher, le chemin du Cimetière et le chemin de Paris matérialisent la limite avecVillecresnes, au sud-est, Yerres etBrunoy sont séparées par leRéveillon et l’Yerres, puis par les rues Gabriel-Péri, Monsieur, des Glaises, Claude-Monet et Marceau.
Au sud-ouest et à l’ouest se trouve laforêt de Sénart, sur le territoire deMontgeron, séparée par l’avenue de la Résistance, puis le secteur pavillonnaire séparé par les rues Pierre-Semard, du Verger et d’Yerres jusqu’à la jonction avec le cours de la rivière. De ce point démarre la frontière avecCrosne matérialisée par la rue du Vieux-Château et le chemin des Uselles jusqu’au bois de la Grange.
La commune est implantée dans la bassevallée de l’Yerres, elle occupe les deux versants nord et sud, le point le plus bas de la commune est situé dans le lit de la rivière, à l’extrémité ouest de la Grande Prairie, près de la limite avecMontgeron à seulement trente mètres d’altitude[3], le territoire s’élève ensuite rapidement vers le nord-est pour atteindre le point culminant sur le mont Griffon à cent seize mètres d’altitude[4] à seulement neuf cent cinquante mètres de distance.
Au nord-est se trouve ensuite le plateau de laBrie. Le centre-ville, placé en amont de la rivière, est lui situé approximativement à quarante-sept mètres d’altitude[5], le terrain poursuit sa lente ascension vers l’est puisque le lit du Réveillon à la limite avecVillecresnes culmine à cinquante-neuf mètres[6] et vers le sud dans la forêt de Sénart avec une altitude de cinquante-et-un mètres pour la gare[7] et quatre-vingt-cinq mètres à la limite sud avec Montgeron[8].
La confluence du Réveillon et de l’Yerres.L'Yerres.
Le territoire de la commune est traversé en son centre, d’est en ouest par la rivière l’Yerres qui parcourt ainsi trois kilomètres. Une station de mesure des eaux était installée sur le pont Massat jusqu’en 1989[10], elle a enregistré un débit maximal de cent quatorze mètres cubes par seconde en[11].
La limite sud-est avecBrunoy est matérialisée par le cours duRéveillon qui totalise sur le territoire approximativement deux kilomètres jusqu’à laconfluence des deux rivières. Au niveau de cette confluence, l’Yerres se divise en deux bras jusqu’à la fontaine de Budé à proximité du centre-ville. À hauteur du manoir, une dérivation a été pratiquée pour former une petite île dans l’anciennepropriété Caillebotte.
Enfin, à la frontière avec Montgeron, le ruisseau de Chalandray se sépare du cours de la rivière pour irriguer laprairie du centre équestre. Une petitemare se situe dans le parc de l’hôtel de ville, uncanal enserre leparvis duchâteau de la Grange protégé sur ses façades est et sud par desdouves en eau. À l’extrémité ouest du parc, unbassin agrémente la perspective.
La gestion de l’Yerres et du Réveillon est confiée à un syndicat intercommunal, le SyAGE[12].
Deux cent neuf hectares de laforêt de l'Arc boisé gérés par l'office national des forêts occupent le nord-est du territoire communal et forment la majeure partie des trois cent quarante-quatre hectares de massif boisé dont jouit la commune. Les bords de l'Yerres constituent eux une coulée verte presque ininterrompue traversant le territoire d'est en ouest.
Statistiques 1991-2020 et records LIMEIL (94) - alt : 45m, lat : 48°45'04"N, lon : 2°29'08"E Records établis sur la période du 01-01-1988 au 31-12-2021
Au, Yerres est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant407 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 2],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[I 4],[I 5].
Seulement 51 % du territoire était urbanisé et construit en 2003, 37 % soit approximativement trois cent soixante-dix hectares conservaient un caractèrerural, principalement composé du bois de la Grange au nord de la commune.
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 35,83 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 11,69 % d'espaces ouverts artificialisés et 52,47 % d'espaces construits artificialisés[21].
La commune d’Yerres est composée de plusieurs quartiers répartis sur le territoire. À l’extrême nord-est, elle partage avecVillecresnes lelotissement pavillonnaire des Châtaigniers de Grosbois.
Au sud de la forêt de la Grange se trouvent les quartiers de la Sablière et de la Mare Armée (où se situe le stadeLéo-Lagrange) dominant lecentre-ville en bordure de rivière, avec à l’ouest le quartier du Manoir.
À l’est, à proximité de l’ancienne abbaye et de la limite avecBrunoy se trouve le quartier des Camaldules (Keranna) et un peu plus au nord le quartier du Bout du Monde.
Sur la rive sud de la rivière sont répartis plusieursgrands ensembles : La Grange aux Bois à l’est du parcCaillebotte, les Grands Godeaux près de la gareRER, la Grande Prairie à la limite ouest de la ville et lacité des Tournelles avec notamment le lycée professionnel Louis-Armand, la piscine Val de Forme et le stade Pierre-Mollet. Le quartier de Concy se situe quant à lui entre les Tournelles et les Grands Godeaux.
Au-delà de la voie ferrée, le sud du territoire qui fut auparavant boisé est occupé par les quartiers de Gambetta, de Brossolette, du Taillis et du Rond-Point Pasteur où se situent l’école La Garenne, laPoste annexe ainsi que lamairie annexe.
La municipalité a regroupé ces quartiers en sept parties pour instituer lesconseils de quartier : Centre-ville - Bellevue, Tournelles - Rives de l’Yerres, Concy - Grands Godeaux - Gare, Gambetta - Brossolette - Belvédère, Taillis - Garenne, Grobois - Mare Armée - Sablière et Camaldules - Abbaye - Bout du Monde.Les quartiers de la Sablière[22] et des Tournelles[23] ont été répertoriés comme prioritaires dans le cadre ducontrat de ville du Val-d’Yerres et sont intégrés à uncontrat urbain de cohésion sociale.
L’Insee découpe la commune en septîlots regroupés pour l'information statistique : Taillis - Garenne, Gambetta - Brossolette - Gare, Camaldules, Concy - Grands Godeaux - Belvédère, Rives de l’Yerres - Tournelles, Bellevue - Centre-ville et Grosbois - Mare Armée - Sablière[24].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Yerres en 2019 en comparaison avec celle de l'Essonne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (0,7 %) inférieure à celle du département (1,7 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73 % en 2014), contre 58,7 % pour l'Essonne et 57,5 pour la France entière[I 8].
Edera en 1235,Hedera en 1238,Hezdera en 1248,Hietra en 1630,Erra,Irrya,Hierre[26].
En 1801 dans le bulletin des lois, le nom de la commune était indifféremment orthographiéYerres ouYeres.Liaison etélision sont à faire ; on dit ainsi la ville d’Yerres comme de la rivière l’Yerres[27].
L’ensemble de la basse vallée de l’Yerres fut attribué par les rois mérovingiens aux grandes abbayes parisiennes, qui contribuèrent au développement local. La paroisse, initialement dédiée àSaint Loup fut citée auXIe siècle[29].
En 1390, lefief de la Grange est une parcelle du massif forestier d’Ardenay, défrichée par une communauté religieuse parisienne. En 1431, la reineIsabeau de Bavière y fit un séjour à la ferme des Godeaux.
Le 2 mars 1452, lafamille Budé[33] (DreuxIer Budé,prévôt des marchands, notaire-secrétaire du roi, trésorier des Chartes, sire d'Evry,Marly,Villiers) acquiert la seigneurie sur Louis de Châtillon. Vers 1581, sa ferme est fortifiée. Le règne des Budé (et de leurs descendants Pasquier — Florent, mari d'Isabelle Budé —et du Faultray — Marc, mari de Charlotte Budé ; Isabelle et Charlotte Budé étaient filles d'Eustache Budé) s'achève en mars 1634 et en 1657 par deux ventes — d'un tiers de la seigneurie chacune — à Rollin Burin,conseiller,maître d'hôtel etsecrétaire du Roi et des Finances, contrôleur général des Postes de Paris, Normandie et Bretagne, plus la vente d'un autre tiers dès août 1628 et octobre 1633 àLouis-Emmanuel d'Angoulême, petit-fils deCharles IX, et à ses parentsCharles d'Angoulême etCharlotte de Montmorency,seigneurs de Grosbois,du Piple et deBoissy (désormais Boissy, Grosbois et Yerres sont des seigneuries associées ; le Piple passe quant à lui àJean-Jacques Gaudart de Petit-Marais). Les Budé ont laissé leur nom au château féodal[34], et leur manoir de Narelles est à l'origine du domaineCaillebotte.
La construction du château deLa Grange est entreprise en 1617 parCharles Duret, contrôleur général des finances et fils du premier médecin deCharles IX. Selon la mode de l’époque, des jardins paysagers sont aménagés avec le château[29].
Villégiature d’aristocrates et de grands bourgeois
Entre 1715 et 1717, le prince deHongrie etTransylvanieFrançois II Rákóczi fit retraite au couvent des Camaldules. Lemaréchal de Saxe, qui résidait régulièrement depuis 1745 auchâteau du Piple àBoissy-Saint-Léger (chez son hôte Joseph Hénault de Montigny), acheta ledomaine de La Grange en 1748 et y lança d’importants réaménagements qui restèrent inachevés à sa mort, deux ans plus tard. Ils furent terminés par Jacques Ramond, secrétaire du roi, entre 1755 et 1762. Les jardins furent redessinés en 1847 selon un tracé moins régulier et plusromantique[29].
C’est en 1860 que le père deGustave Caillebotte acquit sapropriété d’Yerres, située à proximité de l’ancien gué et du pont sur la rivière. Le bâtiment principal, ancien manoir des Budé ou Hôtel de Narelles[36], est nommé « Casin », et est inspiré de laCasina deRaphaël située dans les jardins de lavilla Borghèse àRome[29]. L’artiste réalisa plus de quatre-vingts tableaux dans cette propriété ainsi que dans la campagne environnante[37]. En 1866, c’estPierre Larousse qui acquit une maison à Yerres[38]. Durant laGuerre franco-allemande de 1870, la commune fut le théâtre de batailles dont témoignent les tombes des soldatswurtembergeois. En 1883, le mont Griffon fut sommé d’une borne géodésique servant au calcul des distances entre les grandes villes de France partriangulation.
Pendant laPremière Guerre mondiale, la villa Carlmenstren devient l'Hôpital auxiliaire de l'association des Dames de France (HAADF)no 223[39].
En 1937, l’État hongrois fit élever une stèle pour honorer le héros nationalFrançois Rákóczi, qui fut déplacée en 1978 dans le square qui porte son nom. Durant laseconde Guerre mondiale, deux Yerrois se distinguèrent par l’aide qu’ils apportèrent aux persécutés, Lucien et Marguerite Dubouloz ont ainsi été élevé au rang de « Juste parmi les nations[40] ».
En mars 1958, l’Yerres en crue inonda la vallée[41]. Le fut signé lejumelage entre la commune d’Yerres etMendig. En 1973 se constitua à Yerres une association de défense de l’environnement et de la nature pour stopper les constructions de grands ensembles dans la commune[42].
En 2000, le château de la Grange, devenu hôtel et restaurant, fut rebaptisé « château du Maréchal de Saxe » pour les besoins de cette nouvelle activité commerciale. En 2011, une rixe éclata au lycée Louis-Armand, des coups de feu furent tirés et sept personnes furent interpellées à la suite de ce fait divers[43].
Les communes de Sénart Val de Seine s'opposent à la création, et le maire de Draveil,Georges Tron, organise un référendum dans sa ville, qui aboutit à un rejet de la fusion par 98,3 %, mais avec une participation limitée à 23 % des électeurs[51],[52].
La création de la nouvellecommunauté d'agglomération est néanmoins créée par arrêté préfectoral du 14 décembre 2015 « portant création d’un établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion des communautés d’agglomération Sénart Val de Seine et Val d’Yerres », dénomméecommunauté d'agglomération Val d'Yerres Val de Seine.
Les électeurs d’Yerres se caractérisent par leur propension à voter plutôt àdroite, sauf lors des scrutins massivement remportés par lagauche où ils tendent à suivre les résultats nationaux.
Au plan local, le maireNicolas Dupont-Aignan, entré en dissidence de l’Union pour un mouvement populaire (UMP), bénéficie d’un électorat acquis et fidèle puisqu’il a été élu dès le premier tour desmunicipales de 2001, de2008 et de2014 avec plus de 75 % des suffrages, la liste PS-MoDem (le PCF ayant choisi de ne pas participer à cette liste, le privant ainsi d'élus pour la première fois depuis 1945) n'a pas été en mesure de l'inquiéter. De la même façon, la candidate auxélections cantonales de 2008, affiliée à la même famille politique bénéficie d’un traitement équivalent avec une victoire à plus de 60 % des votes. Particularité notable, la confiance dont bénéficie le maire se répercute dans le reste de la circonscription puisqu’il a été là aussi élu dès le premier tour lors deslégislatives de 2002, de2007 et2012 avec plus de 60 % des voix. Lors de l'élection présidentielle de 2017 il arrive en tête dans sa commune avec 28 % des suffrages[53].
Cette tendance au vote à droite ne vire cependant pas au vote d’extrême droite puisque, lors du premier tour de laprésidentielle de 2002, les électeurs yerrois n’avaient placé le candidatJean-Marie Le Pen qu’en troisième position et ne lui avaient accordé que 13,63 % des suffrages au second tour soit4 points de moins qu’au niveau national[54]. La fidélité des électeurs yerrois au mouvement de leur édile se traduit par une curiosité départementale lors desélections européennes en 2009, Yerres étant la seule commune du département à placer en tête la listeDebout la République, devant celle d’Europe Écologie. En 2004, lescantonales et lesrégionales, largement remportés par la gauche au niveau national, ont vu des résultats plus nuancés à Yerres avec seulement sept points d’écart entre les candidatsJean-Paul Huchon (PS) etJean-François Copé (UMP) lors des élections régionales.
Lors du premier tour desélections municipales de 2014 dans l'Essonne, la liste DLF menée par le maire sortantNicolas Dupont-Aignan obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec 9 718 voix (77,14 %, 32 conseillers municipaux élus dont 14 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[82] : -Daphné Ract-Madoux (DVD, 922 voix, 7,31 %, 1 conseiller municipal élu) ; - Alain Betant (PS-PCF-EELV, 1425 11,31 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ; - Daniel Guernalec (FG, 532 voix, 4,22 %, pas d'élus). Lors de ce scrutin, 38,52 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du premier tour desélections municipales de 2020 dans l'Essonne, la liste DLF menée par le maire sortantOlivier Clodong — qui avait succédé àNicolas Dupont-Aignan après sa réélection comme député en 2017 — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 345 voix (72,76 %, 31 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[83] : - Fabienne Gabbanelli (DVG, 1 284 voix, 17,47 %, 3 conseillers municipaux élus) ; - Claire Charansonnet (DVG, 717 voix, 9,76 %, 1 conseiller municipal élu). Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 63,47 % des électeurs se sont abstenus
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en. Raison : Qu'a-t-il été réalisé depuis 2008 ?
En 2008, la commune s’est engagée dans un « éco-plan » visant à réduire les dépenses énergétiques de la commune et des services municipaux[99]. Les bois au nord de la commune et les berges de l'Yerres et du Réveillon ont fait l’objet d’un recensement au titre desespaces naturels sensibles par le département[100], la vallée de l'Yerres est en outre classée au titre de laloi du 2 mai 1930 pour son caractère pittoresque depuis 2006[101].
En 2010, la commune dispose sur son territoire desécoles maternelles de laMare-Armée, de laGrande-Prairie,Saint-Hubert, du Jardin-de-Concy, de laGarenne,Pierre Brossolette, desTournelles etVictor-Hugo, desécoles élémentairesBeauregard,Antoine-de-Saint-Exupéry et duTaillis et desécoles primaires desCamaldules, desGrands-Godeaux etPierre-Brossolette[105]. S’ajoute l’école primaireprivée de confessionjuiveBeth-Rivkah[106],[107].
Les jeunes enfants sont accueillis dans lescrèches collectives LaDorlotte, familialesBambi etPinocchio et dans les centres de multi-accueilTobogantine etLes Calinous et les micro-crèchesCaramiel etCoquinours. Hors périodes scolaires, les enfants sont pris en charge par lescentres de loisirsBrossolette,Concy,Jacques-Prévert etGrosbois.
La commune d’Yerres dispose de plusieurs lieux de pratique ou d’accès à la culture dont lapropriété Caillebotte qui accueille des expositions permanentes et temporaires, le centre d’art et d’expositions de laFerme Ornée, le centre éducatif et culturel (CEC) municipal qui a été reconstruit, puis inauguré le 12 mai 2012[116] ; lasalle de cinémaParadiso, la maison des associations installées à laGrange aux Bois et la salleAndré-Malraux[117].
S’ajoute le conservatoire de musique et de danse intercommunal dont certains cours sont dispensés dans la commune.
La commune d’Yerres est équipée de plusieurs installations sportives permettant la pratique de diverses activités. Elle dispose ainsi de troisstades :Léo-Lagrange équipé de quatreterrains de football etrugby,Pierre-Mollet équipé de deux terrains defootball etGrosbois avec un seul terrain ; des gymnases desGodeaux, desTournelles etMichel-Finet, des plateaux d’évolutionPierre-Brossolette,Pierre-de-Coubertin, de laSablière et desTournelles, ducentre Yerrois de loisirs et d’arts martiaux, de lapiscinePierre-de-Coubertin, des salles de sport desCamaldules, duTaillis, duCentre,Pierre-Mollet etJean-Claude-Bouttier, desskateparksLéo-Lagrange et du centre éducatif et culturel, destennis desTournelles avec six courts dont deux couverts et desboulodromesLéo-Lagrange etPierre-de-Coubertin[118].
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2009) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[127],[Note 5].
En 2022, la commune comptait 28 349 habitants[Note 6], en évolution de −1,63 % par rapport à 2016 (Essonne : +2,89 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 36,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 13 952 hommes pour 15 386 femmes, soit un taux de 52,44 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[131]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,7
75-89 ans
7,5
13,8
60-74 ans
15,4
21,2
45-59 ans
20,2
20,4
30-44 ans
20,8
16,6
15-29 ans
15,4
21,8
0-14 ans
19,3
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[132]
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En 2009, quaranteassociations participent de l’animation culturelle dans la commune[133].
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En 2009, quarante-huit associations, dont le Rugby Olympique Yerrois (ROY) et le Val Yerres Crosne Association Football (VYC AF) entre autres, encadraient en 2009 la pratique et la promotion sportive à Yerres[134].
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La commune d’Yerres est intégrée par l’Insee aubassin d'emploi deCréteil qui rassemble soixante-seize communes et 901 478 habitants en 2006, les Yerrois représentant 3,17 % du total[137].
Il y avait neuf-cent-quinze entreprises installées sur le territoire municipal en 2008 et cent-vingt-et-une structures se sont créées cette année-là, offrant un total de trois-mille-trois-cent-quarante-quatre emplois alors qu’en 2006 existaient encore quatre-mille-cent-soixante emplois dans la commune. Parmi ces entreprises ne subsistaient aucune exploitation agricole alors que cinq fonctionnaient encore en1988 occupant quinze personnes. De fait, lapopulation active d’Yerres s’élevait en 2006 à 14 771 personnes mais le taux de chômage était fixé à 7 % de cette population et seulement 13,5 % de la population travaillait dans sa commune de résidence. Située à la frontière avec leVal-de-Marne, ce sont ainsi 66,8 % des Yerrois qui travaillaient dans un autre département que l’Essonne en 2006.
La commune ne dispose pas dezone d'activité d’ampleur pour accueillir de grandes structures. La communauté d’agglomération du Val d’Yerres a mis en place un syndicat mixte pour accompagner le développement économique sur son territoire. Unmarché est organisé les mercredis et samedis matin en centre-ville, les jeudis etdimanches matin à la gare[138].
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2006) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
La répartition de la population active par emploi et catégorie socioprofessionnelles se distingue assez nettement entre Yerres et la zone d’emploi, avec une plus forte présence d’artisans, commerçants, chefs d’entreprises d’une part, de professions intermédiaires et d’employés d’autre part, et des occupations plus nombreuses dans le secteur de la construction ou des services aux particuliers.
Dans la répartition générale, ce sont les retraités qui dominent avec 22,7 % de la population suivis par les professions intermédiaires à 20,7 % en 2006. Parmi les personnes occupant un emploi salarié, 82,3 % de la population bénéficiait d’un contrat à durée indéterminée ou d’une place de titulaire de la fonction publique. Ces caractéristiques démographiques engendrent un niveau de vie relativement élevé dans la commune puisque près de 74 % des habitants étaient assujettis à l’impôt sur le revenu avec un revenu net imposable moyen de l’ensemble des foyers fiscaux fixé à 28 807 euros. Cette année-là, cent-quarante-deux foyers étaient redevables de l’impôt de solidarité sur la fortune avec un patrimoine moyen de 1 349 985 euros[139]. De même 73,3 % de la population était propriétaire de son logement[140].
Lerevenu fiscal médian par ménage était en 2010 de 40 723 euros, ce qui plaçait Yerres au 2 149e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[141].
Gustave Caillebotte (1848-1894), artiste peintre et son frèreMartial Caillebotte (1853-1910), compositeur et photographe, y séjournèrent approximativement de 1872 à 1879.
Ces armes rappellent d'une part celles des rois de France et de Navarre, d'autre part le passé viticole de la commune Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Abbé J.-M.Alliot,Histoire de l’abbaye et des religieuses bénédictines de Notre-Dame d’Yerres, Paris, Librairie A. Picard / Livre d’Histoire,(ISBN978-2-87760-557-1)
P.-Ch.Michel,Le Val d’Yerres, Epsi,
MauriceLahaye,Promenade entre l’Yerres et la forêt de Sénart : De Combs-la-Ville à Yerres, En équipe,(ISBN978-2-900827-01-7)
Collectif d'auteurs,Abbaye Notre-Dame d’Yerres. Essonne. : Un patrimoine à sauvegarder. 1132-1995, Société d’art, d’histoire et archéologie de la vallée de l’Yerres,(ISBN978-2-910100-02-5)
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
↑Contrairement auhameau ou écart qui est un groupe d’habitations, un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
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↑Marie-Claire Roux,En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture,, 96 p.(ISBN978-2-9538890-8-6), p. 35.
↑« Commune de Yerres »,Résultats de l'élection présidentielle 2022, Ministère de l'intérieur(consulté le).
↑Nicolas Goinard, « Présidentielle en Essonne : un camouflet pour Nicolas Dupont-Aignan dans son fief d’Yerres : Crédité de 2,1 % au niveau national, le député de l’Essonne a connu au premier tour un net recul par rapport à 2017. Dans la ville dont il a été le maire pendant 22 ans, où il avait l’habitude d’arriver en tête, il est4e. Sans suspense, il a appelé à voter Marine Le Pen »,Le Parisien,(lire en ligne, consulté le).
↑Nicolas Goinard, « Législatives en Essonne : Nicolas Dupont-Aignan, souverain chez lui, « ressuscite toujours » : Sixième mandat pour le député sortant (DLF) qui sera ainsi le seul parlementaire de son parti à siéger à l’Assemblée nationale. Après un résultat loin de ses standards à la présidentielle sur sa commune, Yerres, il s’est dit soulagé par cette victoire au soir du second tour des élections législatives »,Le Parisien,(lire en ligne, consulté le).
↑Franck Johannes, « Yerres, combats sous-marins pour une mairie. La droite part divisée mais le RPR a des chances sérieuses d'inquiéter le maire PS »,Libération,(lire en ligne).
↑Sonia Gravel, « Comment la Ville de Yerres a redressé des finances en perdition »,Le Monde,(lire en ligne).
↑Elie Julien et Nolwenn Cosson, « Yerres-Etampes : réélus députés, ils laissent les clés de leurs mairies à contrecœur : Yerres, le 18 juin. Nicolas Dupont-Aignan (DLF) a attendu le mois réglementaire pour laisser son fauteuil de maire. Un conseil municipal extraordinaire est organisé dimanche »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne, consulté le).
↑Réélu pour le mandat 2014-2020 :Laurent Degradi, « Municipales à Yerres : Dupont-Aignan vise la passe de quatre : L'ancien candidat à la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan (DLR), espère un nouveau plébiscite dans son fief où il avait récolté près de 80 % au premier tour en 2008. Mais pour la première fois, il aura trois listes face à lui »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne) etL.D., « Municipales : Yerres, Dupont-Aignan et « le contrat de confiance »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne).
↑L.D, « Val d’Yerres - Val de Seine : Nicolas Dupont-Aignan, seul candidat à la présidence »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne).
↑L.D, « Essonne : Nicolas Dupont-Aignan prend la tête de la nouvelle agglomération »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne).
↑Élie Julien, « Essonne : Olivier Clodong succède à Nicolas Dupont-Aignan dans le fauteuil de maire de Yerres »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne, consulté le).
↑Nicolas Goinard, « Essonne : le successeur de Nicolas Dupont-Aignan à Yerres en lice pour 2020 »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne, consulté le).
↑Cécile Chevallier, « Essonne : à Yerres, Olivier Clodong élu maire sous le regard de NDA : Le conseil municipal d’installation s’est tenu ce samedi matin, à huis clos, avec une retransmission chaotique sur les réseaux sociaux »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne, consulté le)« Olivier Clodong, officiellement élu maire après avoir remporté avec sa liste « Yerres comme nous l'aimons » plus de 72 % des voix le 15 mars dernier ».
↑Romain Chiron, « Yerres : des chanceux vont pouvoir vivre dans le château millénaire rénové : Les grands travaux au château de Budé démarrent début février. Quatorze appartements doivent être aménagés dans les bâtiments ancestraux du château, récemment rachetés par une riche propriétaire »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne, consulté le).
↑Cécile Chevallier, « Yerres: d'ici quelques mois, le parc Budé deviendra un nouveau poumon vert au cœur de la ville : Les travaux d'aménagement du parc Budé avancent bien. La municipalité espère une inauguration au début de l'été, avec le clou du spectacle: une grotte monumentale »,Le Parisien,(lire en ligne, consulté le).
↑Julien Muller, « Yerres : l'ancien couvent bientôt transformé en logements : Début 2021, l'ancien couvent accueillera 23 logements dits « très sociaux », ainsi qu'un centre socioculturel et un jardin exploité par l'association Abeilles Maraîchères. Les travaux débutent fin septembre 2019 »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne, consulté le).
↑Cécile Chevallier, « Du beau pour se reconstruire » : l'ancien couvent de Yerres rénové pour loger des familles en grande précarité : L'associationSolidarités nouvelles pour le logement a fait aménager au sein de l'ancien couvent de Concy 23 appartements qui bénéficieront dès cet été à des personnes en difficulté ou en situation de handicap »,Le Parisien,(lire en ligne, consulté le)« Il est né de la volonté des sœurs auxiliatrices de la charité. Propriétaires des lieux depuis 1937, elles décident d'en partir car elles sont de moins en moins nombreuses à y vivre. « En 2013, nous avions voté trois orientations pour la vente, rappelle sœur Marie-Thérèse. Que le couvent soit transformé en logement social pour des personnes en grande précarité, que l'ancienne chapelle devienne un centre culturel ouvert sur la ville et que le jardin (il y a même un parc boisé classé) permette la réinsertion par l'emploi. Nous sommes plus que comblées : ces trois objectifs sont plus qu'atteints ».
↑Cécile Chevallier, « Il y a 150 ans, Pierre Larousse planchait « 14 heures par jour » sur son Grand Dictionnaire dans un pavillon de l’Essonne : L’encyclopédiste avait fait construire un pavillon pour se consacrer à ce travail monumental. Le site de Concy, devenu la Pépinière à Yerres (Essonne), est en pleine réhabilitation avec des projets d’insertion et de lutte contre l’illettrisme. Le public est invité ce week-end à découvrir ce lieu plein d’histoire »,Le Parisien,(lire en ligne, consulté le)« Pierre Larousse a acheté la propriété de Concy « pour être à mi-chemin entre les bureaux de sa maison d’édition à Paris et l’imprimerie Crété de Corbeil », poursuit Bruno Dhont. « Le site était assez grand pour qu’il y fasse construire un pavillon de 52 m2 où il pouvait travailler en toute tranquillité mais de façon acharnée, car il a consacré six années et plus de 14 heures par jour à la rédaction de son Grand Dictionnaire universel ».