Jusqu'à larévolution industrielle, la commune ne comptait que deux pôles urbanisés : Wittenheim-centre et lecentre religieux de Schoenensteinbach. Ces derniers étaient alors entourés d'espaces agricoles de faible étendue et d'étangs de pisciculture au milieu de laforêt du Nonnenbruch, beaucoup plus vaste qu'aujourd'hui. L'industrie textile a permis le développement de la cité Kullmann entre Wittenheim-centre et Kingersheim, puis la découverte de gisements depotasse a conduit à l'édification rapides des cités minières Fernand-Anna, Sainte-Barbe et Jeune-Bois. Après la fermeture des mines, la reconversion économique a finalement abouti au développement d'activités commerciales, logistiques et de loisir dans l'ouest de la commune. Le « Pôle 430 » s'est ainsi développé, dans la continuité du « Kaligone » deKingersheim. Cet ensemble forme aujourd'hui la plus vaste zone de commerce du Haut-Rhin[4]. Au fil de cette urbanisation les différents quartiers de Wittenheim ont fini par former un continuum urbain articulé autour d'un champ central appelé le Mittelfeld (littéralementchamp du milieu).
Le tiers ouest de la commune est occupé par laforêt de Nonnenbruch, dont la partie wittenheimoise a été classée comme forêt de protection. Une particularité de Wittenheim est qu'au centre de la commune se trouve le Mittelfeld (littéralementle champ du milieu), un champ situé au milieu des zones urbanisées qui s'articulent autour. À l'ouest du Mittelfeld on trouve la zone commerciale duPôle 430, à l'est c'est Wittenheim-Centre, au sud ce sont les cités Kullmann et Fernand-Anna, au nord les cités Sainte-Barbe, Jeune-Bois et un peu plus loin au nord-ouest, le quartier de Schoenensteinbach.
La cité minière Jeune-Bois est située au nord du Pôle 430. Elle a été construite pour loger les employés de la mine Théodore-Eugene (1912-1986)[7], située au nord de la commune de Wittenheim. Comme dans la plupart des cités dubassin potassique, les dénominations des rues sont thématiques. Les rues de la cité Jeune-Bois sont des noms de régions françaises (Auvergne, Franche-Comté, Lorraine, etc.). La cité Jeune-Bois est desservie par les lignes n°8 etno 54 du réseau de transport en communSoléa.
L'église Saint-Christophe de la cité Fernand-Anna.
La cité Fernand-Anna est l'une des plus grandes cités minières du bassin potassique. Elle s'est développée entre les anciennes mines Anna à l'ouest (1923-1973) et Fernand à l'est (1913-1972). Aujourd'hui, les seuls vestiges de ces installations minières sont les deux terrils. Une ligne de chemin de fer industrielle reliait les deux mines et dont l'emplacement a été remplacé depuis par une promenade de type « coulée verte ». Le carreau Anna accueil aujourd'hui un complexe commercialDecathlon et le carreau Fernand un collège et de nouvelles habitations qui permettent d'assurer désormais une continuité urbaine avec Wittenheim centre. Comme dans la plupart des cités du bassin potassique, les dénominations des rues sont thématiques. Les rues de la cité Fernand-Anna sont des noms de fleurs (Narcisse, Hortensia, Begonia, Muguet, etc.). La cité Fernand-Anna est desservie par les lignes n°8 etno 54 du réseau de transport en commun Soléa.
Marché de Wittenheim tous les jeudi matin à la Halle au coton. Ce bâtiment emblématique rappelle que la cité Kullmann tire son origine de l'industrie textile.
Située entre Wittenheim-Centre et la commune de Kingersheim, la cité Kullmann s'est développée autour de l'industrie textile. On y trouve ainsi d'anciens logements ouvriers ainsi qu'un grand bâtiment appelé la Halle au Coton. Cette dans cette ancienne filature que se tient les vendredis matin le marché hebdomadaire de Wittenheim. La cité Kullmann accueille aussi la déchèterie communale et est limitée au nord-est par le parc du Rabbargala. On y trouve également lamédiathèque Paul Zwingelstein. Le bâti est mixte composé de maisons mais aussi d'immeubles comme l'ensemble situé rue du Bourg ou celui de la Roseraie. L'Est du quartier comprend une gravière et un circuit dekarting.
Photo aérienne de Wittenheim. Quartier Sainte-Barbe / Église Sainte-Barbe.Mémorial.
L'église de ce quartier est classée aux monuments historiques de même que le chevalement de la mine Théodore, qui est l'origine de la création de cette cité, tout comme la cité Jeune-Bois. Elle doit son nom à sainte Barbe, patronne des mineurs. On y trouve également un mémorial pour la mémoire des victimes d'accidents dans les mines de potasse d'Alsace. Comme dans la plupart des cités du bassin potassique, les dénominations des rues sont thématiques. Les rues de la cité Sainte-Barbe sont des noms de personnalités célèbres, surtout militaires (De Gaulle, Kellermann, Turenne, etc.). La cité Sainte-Barbe est desservie par les lignes C4 etno 54 du réseau de transport en commun Soléa.
Ce quartier est composé presque exclusivement d'activités commerciales. Ce pôle s'est progressivement développé autour de l'hypermarchéCora, installé en 1980. Il forme aujourd'hui, avec la ZAC du carreau Anna et le Kaligone àKingersheim, l'une des plus vastes zones commerciales d'Alsace. Le quartier est desservi par les lignes n°8 etno 54 du réseau de transport en commun mulhousien Soléa.
Place Thiers à Wittenheim.Place des Malgré Nous et mairie de Wittenheim.Rond-Point Wittenheim.
Au centre de Wittenheim se trouve un parc : La place Thiers. Toujours dans le centre de la ville on trouve la mairie et la place desMalgré-Nous. La rue de Kingersheim traverse tout le centre-ville. Bordée de commerces elle relie la cité Kullmann aux communes d'Ensisheim et deRuelisheim. Le quartier est desservi par les lignes C4 et n°8 du réseau de transport en commun mulhousien Soléa.
Situé le long de la rue de Soultz (D 429), reliant la cité Jeune Bois à la commune dePulversheim, c'est un hameau excentré situé au nord-ouest de la commune et en lisière de laforêt de Nonnenbruch. Il est construit autour d'un ancien couvent, dont il ne subsiste aujourd'hui que quelques bâtiments dont une ferme. En 1920, cette ferme a été rachetée par lesMines de Potasse d'Alsace afin d'accueillir une éventuelle nouvelle exploitation minière. La ferme cultivera de l'avoine et fournira du fourrage destiné à l'alimentation des chevaux employés par les mines. À partir de 1973, un puits d'entrée d'air pour la Mine Marie-Louise àStaffelfelden est creusé à côté de la ferme, jusqu'à une profondeur de901 mètres. Le puits a été remblayé et son chevalement démoli en 1999. Le hameau est desservi par la ligneno 54 du réseau de transport en commun Soléa.
Le Mittelfeld, qui signifie littéralement en allemand « le champ du milieu », est avec lesmarais de Bourges une des plus grandes étendues d'agriculture urbaine. Sa vocation a été confirmée le[8]. La zone est réservée auxtransports doux et interdite à la circulation automobile au même titre que la forêt du Nonnenbruch. Le Mittelfeld s'étend sur90 hectares autour desquels s'articulent les différents quartiers de la ville.
Statistiques 1991-2020 et records MULHOUSE (68) - alt : 245m, lat : 47°45'00"N, lon : 7°17'19"E Records établis sur la période du 01-01-1955 au 04-01-2024
Au, Wittenheim est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23].Elle appartient à l'unité urbaine de Mulhouse[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant20 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 4],[24],[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[25]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[26],[27].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (40,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (32,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33 %), zones urbanisées (24,7 %),terres arables (17 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nom de la localité (alsacien :Wittene ["viDәnә]) est mentionné pour la première fois en 829 sous la formeWitanheim[29], ensuite sous la formein Vuittenckheim marcha en 1094 ;Witenheim en 1195, Wittenheim dès 1315[30].
« la demeure de Wita(n) », d’un nom d’homme germanique*Wita(n)[31], suivi de l’appellatif germaniqueheim, signifiant « habitat, foyer, chez soi » et anciennement « patrie d’une tribu ».
Autres explications : « l’habitation du bois », du germaniquewido « bois », en référence au bois du Nonnenbruch ; « l’habitation de la butte », l’élémentwit- pouvant reposer sur une racine paléo-européenne PAT relative à un relief présentant une limite plate, en référence à la situation de la localité sur une dune de la lisière orientale du bois marécageux du Nonnenbruch[32], cependant il n'y a aucune preuve de la réinterprétation d'un toponyme antérieur, phénomène d'ailleurs rarement attesté en toponymie, ni même aucune preuve de l'existence d'une racine*pat.
Le site est occupé depuis leNéolithique comme l'attestent les découvertes archéologiques faites au début duXXe siècle.
En creusant les fondations de la villa de l'entrepreneur Columbina, au lieu-dit « Horoederenhubel », un squelette accroupi ainsi que de la poterie rubanée datant du Néolithique ancien furent découverts en 1930[33].
En 1968, la présence d'un peuplement datant de l'âge du bronze final fut découverte au lieu-dit « Lerchbuhl ». La présence romaine est également avérée sur le ban de Wittenheim : les fondations d'une importante villa romaine furent découvertes fortuitement lors de la construction d'un lotissement en 1978. Une partie de ces fondations a été sauvegardée et a été déplacée sur la place de Thiers[34].
Un village est mentionné pour la première fois en l'an 829 sous l'appellation deWitanheim, époque à laquelle l'abbaye de Murbach y possédait des terres[29].
Ancien fief autrichien, le château de Wittenheim, résidence des nobles de Wittenheim puis des Von Hus von Wittenheim, a été détruit en 1632 par les Suédois lors de laguerre de Trente Ans. La motte féodale, le Rebberg, reste visible à l'est de la commune. Wittenheim fut également le siège d'un très important couvent de moniales, le couvent de Schoenensteinbach. Démantelé lors de laRévolution française, ses fondations sont à nouveau visibles grâce à des fouilles récentes[35].
La première banque de la commune est créée en 1887 sur le modèle mutualiste fondé par l'allemandFriedrich Wilhelm Raiffeisen (1818-1888). Cinq Wittenheimois (Fortuné Baumgartner, Joseph Erimund, Antoine Schlienger, Émile Stebler et Damien Weisbeck) créent le la Caisse de dépôts et de prêts de Wittenheim afin de venir en aide aux agriculteurs de la commune. Cette banque existe toujours, il s'agit de la Caisse duCrédit mutuel[37].
Le, sous l'impulsion des autorités allemandes qui poussent à la création de corps de sapeurs-pompiers volontaires, le maire Sébastien Baumgartner, le trésorier Neyer et messieurs Schlienger et Helfer paraphent les statuts fondant le corps de sapeurs-pompiers de Wittenheim[38].
En 1904,Amélie Zurcher découvre de lapotasse à Wittelsheim, qui était alors un village voisin. Ce sera le début d'une industrie florissante qui marquera durablement la vie et la physionomie de ce qui deviendra le bassin potassique, unique gisement de sel de potasse (ou sylvinite, de formule KCl) français. À Wittenheim, plusieurs sites miniers, chacun possédant sa cité ouvrière (Kolonie), sont exploités[39] :
la Mine Anna, fondée en 1907, comprend les puits Anna-Est et Anna-Ouest qui exploitent des couches de sylvinite situées entre 448 et 466 mètres de profondeur ;
la Mine Fernand (Reichsland), comprend les puits Fernand-Est et Fernand-Ouest qui exploitent deux couches de sylvinite situées à 539 et 560 mètres de profondeur ;
la Mine Théodore et la Mine Prince Eugène, situés au nord du ban communal. La première production de sylvinite fut en 1912 de 95 216 tonnes ;
le hameau de Schoenensteinbach accueille la ferme modèle des MDPA.
L'exploitation de la potasse marqua le paysage (chevalements, terrils) mais fit surtout de Wittenheim une commune prospère. Une population laborieuse, venue des environs mais aussi d'Allemagne et surtout de Pologne, contribua à la naissance d'une riche vie culturelle et associative. Le progrès fit également son arrivée : inauguration du foyer catholique en 1920 ; mise en chantier d'un vaste réseau de distribution d'eau en 1922 ; mise en chantier du tout-à-l’égout, construction de l'école des filles, du poste à incendie et des bains municipaux en 1928 ; électrification de la ligne de tramway en 1929[40].
Les deux conflits mondiaux n'allaient pas épargner Wittenheim.
LaSeconde Guerre mondiale apporta son lot de souffrances et de destructions notamment lors de la tragique libération de la commune par les troupes françaises en. Wittenheim-centre fut pratiquement détruite par un déluge de feu. Le, les derniers obus incendiaires allemands mirent le feu à l'église de style baroque Sainte-Marie. Le clocher s'effondra le à9 h 30. Wittenheim-centre, libéré, n'était plus qu'un amas de décombres inhabitables[41]. Une partie ne fut d'ailleurs pas reconstruite et devint l'actuelle place de Thiers. Les installations industrielles étaient hors d'usage. Cette période très douloureuse de l'histoire de la commune lui valut de se voir attribuer le la croix de Guerre avec Étoile d’Argent[42]. C'est le maréchal de Lattre de Tassigny qui remit la décoration à la délégation wittenheimoise à Colmar le.
À la libération, une ère de développement nouvelle débuta pour la commune. Après la mise en place d'un village provisoire en baraquement où furent logées près de150 familles et la construction d'une église provisoire, la municipalité et la population se lança dans un long travail de reconstruction. Wittenheim eut la chance de bénéficier du soutien matériel et financier de ses villes marraines :Fontenay-sous-Bois,Saint-Cloud etThiers.
Près de quinze années furent nécessaires pour effacer les plaies laissées par la guerre. La reconstruction d'après-guerre changea totalement sa physionomie qui perdit définitivement son caractère rural pour devenir une commune urbaine.
Le, pour des raisons financières, laligne 11 du tramway électrique reliant Wittenheim à Mulhouse, qui avait repris du service dès le, fut officiellement remplacée par une ligne de bus[43].Le est posée la première pierre de la nouvelle église Sainte-Marie de Wittenheim-centre. Les et, lors des « Fêtes du renouveau », le nouveau Wittenheim-centre est officiellement inauguré : place de Thiers, rues de Saint-Cloud et de Fontenay-sous-Bois, bureau de poste, commissariat de police, commerces. L'église Sainte-Marie est consacrée le[29].
L'endettement de Wittenheim au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 13], l'annuité de la dette[Note 14] et sa capacité de désendettement[Note 15] :
En 1965, Wittenheim intégra le syndicat intercommunal à vocation multiple du Bassin Potassique nouvellement créé. En 1995, Wittenheim et onze communes minières du Bassin Potassique se regroupèrent au sein de la Communauté de Communes du Bassin Potassique (CCBP). Le but premier de cette communauté était de favoriser la reconversion économique du bassin minier à la suite de l'arrêt définitif de l'extraction de la potasse. Le siège de cette nouvelle entité politique s'établit à Wittenheim dans les locaux de la ferme réhabilitée du hameau de Schoenensteinbach (Maison du Bassin Potassique). Le, après dissolution de la CCBP, Wittenheim intégra la Communauté d'Agglomération Mulhouse Sud-Alsace (CAMSA) et en 2010,Mulhouse Alsace Agglomération.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[56],[Note 16].
En 2022, la commune comptait 15 491 habitants[Note 17], en évolution de +6,18 % par rapport à 2016 (Haut-Rhin : +0,66 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2010, Wittenheim était la cinquième commune la plus peuplée duHaut-Rhin. Selon les résultats du recensement de 1999[59], la population était de 15 026 habitants dont 4 149 jeunes de moins de20 ans (soit 27,6 % de la population), ce qui en fait une commune particulièrement jeune, et 2 814 personnes de plus de60 ans (soit 18,7 % de la population). Les personnes de nationalité étrangère représentaient 1 602 habitants (soit 10,7 % de la population totale). Les personnes actives étaient au nombre de 6 663 dont 43,3 % des femmes de la commune. Le nombre total de logements s'élevait à 5 666 dont 94,9 % de résidences principales. Les maisons individuelles représentaient 61,5 % des résidences principales. La taille moyenne des ménages était de 2,8 personnes et 52 % des ménages étaient composés d'une ou deux personnes.
Wittenheim organise chaque année le festival « Les journées Italiennes », qui rassemble des animations tels que concerts, défilés de voitures italiennes, repas, etc.
Défilé de Fiat durant le festival des Journées Italiennes.
Wittenheim est située en zone police et enregistre un taux decrimes etdélits faible et très inférieur à la moyenne nationale[60]. La commune offre ainsi un niveau de sécurité nettement supérieur au reste du pays sur tous les types de crimes et délits étudiés (Faible taux de cambriolages, de vols automobiles, de vols de particuliers, de violences physiques et de violences sexuelles).
Forêt du Nonnenbruch : troisième massif forestier d’Alsace de par sa superficie, la forêt du Nonnenbruch est répartie sur les bans de plusieurs communes du bassin potassique. À l’origine, c’était un vaste bois marécageux où poussaient des essences diverses mais surtout du « bois cassant » (Bruch), du hêtre, du bouleau, des aulnes, où les cochons (nonnen) se gavaient de glands. Propriété dans sa majeure partie desMines Domaniales de Potasse d’Alsace, elle fut défrichée sur près de700 hectares pour permettre l’installation des sites miniers et de leurs cités ouvrières. Les sentiers forestiers qui la parcourent servaient de longue date de trait d’union entre les populations, les mineurs les utilisaient pour se rendre au travail[62]. Afin de protéger ce véritable poumon vert de l'agglomération, la municipalité de Wittenheim, sous la houlette du maire Antoine Homé, a fait l’acquisition en 2005 de234 hectares de cette forêt classée en forêt de protection[63]. Le Club Vosgien y a balisé 55 km de sentiers (en 1999) qui portent le nom deKalipfad (« Sentier de la potasse » en alsacien)[62].
Florimont Cornet (1911-1949), athlète plusieurs fois champion de France, d’Europe et recordman du monde de marche de 1937 à 1939. Employé aux Mines de Potasse d’Alsace à Wittenheim, il meurt dans un effondrement minier le[65].
Yvan Keller (1960-2002), tueur en série, né dans la commune ;
Cléopâtre Darleux (née en 1989), handballeuse championne du monde et olympique avec l’équipe de France, chevalière de la Légion d’Honneur, née dans la commune.
Wittenheim, Nouveau chef-lieu de canton, plaquette éditée par l'association pour le développement culturel à Wittenheim, 1959.
Le chemin de croix de l'église Sainte-Marie de Wittenheim, expliqué par l'auteur Gaby Michel, sculpteur, Alsatia Mulhouse, 1963.
Chronique de Wittenheim, Désiré Renaud, ouvrage édité par la ville de Wittenheim, 1967.
La nouvelle filature de Cernay,150e anniversaire, Édition Publi 75, 1968 (?)
Contribution archéologique à l'histoire de Wittenheim, R. Schweitzer, ville de Wittenheim, 1979 (?)
Image du patrimoine, Cantons de Wittenheim et de Mulhouse-Sud, Haut-Rhin, La Maison d'Alsace - Inventaire général, L'Alsace, 1987.
Sapeurs pompiers - Wittenheim, 1889-1989,100e anniversaire, SP de Wittenheim, 1989.
Puits et cités des Mines de Potasse d'Alsace, 1904-1939, notamment pages 67 à 84, Eugène J. Bertrand et Denis Schott, Maison du Mineur et de la Potasse, 1989.
Schönensteinbach, une communauté religieuse féminine 1138-1792, Jean Charles Winnlen, ouvrage publié par la Société d'histoire sundgauvienne, 1993.
Crédit mutuel Wittenheim-Ruelisheim, des origines à nos jours, Caisse du Crédit mutuel, 1994.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Mulhouse comprend une ville-centre et19 communes de banlieue.
↑La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance dupatrimoine de la commune.
↑Les « charges de personnel » regroupent les frais derémunération des employés par la commune.
↑Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur dupatrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
↑Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
↑L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit auxbanques au de l'année considérée
↑L'« annuité de ladette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
↑La « capacité dedésendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule :ratio =encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Wittenheim.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes
↑Vitamine N°18 - MAR•AVR•MAI•JUIN 2019 : « Une réflexion conjointe entre urbanistes, politiques, acteurs locaux, techniciens… a été menée dans le cadre de l’opération « Atelier Territoires Economiques » en 2011 et 2012 sur la zone allant du Kaligone à Kingersheim au Pôle 430 à Wittenheim, la zone commerciale la plus importante du département. Cette zone résulte de la reconversion du Bassin Potassique qui a commencé au début des années 80. »
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le).
↑RapportCriminalité et délinquance constatées en France - Direction centrale de la police judiciaire, 2019. - « Wittenheim : 3 693 crimes et délits pour 100 000 habitants contre 5 258 au niveau national, dont : Cambriolages : 258 cas pour 100 000 habitants contre 518 au niveau national Vols automobiles : 226 cas pour 100 000 habitants contre 707 au niveau national Vols de particulier : 492 cas pour 100 000 habitants contre 1 019 au niveau national Violences physiques : 539 cas pour 100 000 habitants contre 655 au niveau national Violences sexuelles : 46 cas pour 100 000 habitants contre 76 au niveau national »
↑Les vitraux de Don Bosco, Dernières Nouvelles d'Alsace, Grands reporters, supplément mai 2008.