Le contexte de la première moitié duXVe siècle est mouvementé : leSaint-Empire romain germanique et les pays chrétiens d'Europe de l'Est, en particulier l'Autriche et les royaumes de Hongrie et de Pologne, sont sérieusement menacés par la poussée de l'Empire ottoman, lequel a déjà conquis lesBalkans et encercléConstantinople (la capitale ottomane est àAndrinople jusqu'en1453). Réduit à sa capitale, à quelques îles de l'Égée, àMistra et àTrébizonde, l'Empire byzantin vit ses dernières années avantsa chute le. Les régions qui se situent entre les deux empires constituent le dernier rempart de la chrétienté (catholique et orthodoxe) contre les musulmans et sont le théâtre de batailles acharnées. Les sultans consolident leur contrôle sur lesBalkans, balayant un à un les États chrétiens (Serbie,Bulgarie,Despotat d'Épire,Despotat de Dobroudja) et ne s'arrêtent qu'aux portes de laHongrie.
Durant cette période, laValachie est une principauté qui résiste encore à la pression ottomane. Ses relations avec l'empire turc oscillent entre guerres et périodes de vassalité envers le Sultan ottoman, qui offre la paix moyennant le paiement d'un tribut[N 1]. Levoïvode étant élu, le trône était disputé, à l'époque de Vlad Țepeș, entre lesfamilles cousines Basarab desBasarab-Dǎnescu et desBasarab-Drǎculescu. Alors que les Drǎculea négociaient la paix avec lesTurcs, les Dǎnescu appelèrent lesHongrois pour les aider à combattre le Sultan.
Vlad est unboyard et princeBasarab, à l'origine du toponymeBessarabie (qui désigna initialement laValachie avant de désigner une partie de laMoldavie). Le premier représentant connu de cette dynastie estBasarab Ier qui délivra le pays de la vassalité hongroise. Selon les historiens Mihnea Berindei et Matei Cazacu, ce nom pourrait êtrecouman (signifiant « père sévère »). Selon l'historien Pierre Năsturel, ceBesserem-Bem des chroniques turques pourrait être une déformation de Bessarion-Ban (Ban étant un titre hongrois de vassalité désignant un commandant militaire d'unemarche-frontière et ayant donné le nom duBanat).
Immeuble présenté comme la « maison natale de Dracula » àSighișoara.
Issu de la dynastie princière valaque desBasarab, Vlad Țepeș, né entre1431 et1436, a pu voir le jour àTârgoviște alors capitale de la Principauté, àCurtea de Argeș, autre ville princière, ou encore àBucarest comme l'affirment toutes les sources anciennes[1]. Mais, depuis 1990, le mythe deDracula lancé parBram Stoker étant parvenu en Roumanie où il est commercialement exploité, une légende popularisée par l'historien roumano-américain Radu Florescu[2] situe, sans preuve, sa naissance àSighișoara, ville deTransylvanie où son père exilé est censé avoir séjourné et où l'on montre depuis lors sa « maison natale »[3],[4].
Quoi qu'il en soit, en1442, Vlad Țepeș est envoyé comme otage auprès du sultanMourad II, avec son jeune frèreRadu III le Beau. Cet enlèvement se déroule certainement dans le cadre dudevchirmé ottoman, l'« impôt du sang » qui consiste au prélèvement des garçons âgés de 8 à 18 ans, alors enrôlés, éduqués et généralement convertis à l'islam afin qu'ils puissent occuper une place dans l'administration de l'empire. Le jeune Vlad est retenu àAndrinople (alors capitale de l'Empire ottoman, qui n'avait pas encorepris Constantinople) jusqu'en1448, et son frère Radu jusqu'en1462. Cette période de captivité dorée chez les Turcs a joué un rôle important dans la montée au pouvoir de Vlad. Probablement s'est-il fait durant cette période des relations utiles à son ambition, et à son désir de revanche contre les Dǎnești. En sa qualité d'otage princier, il avait certains privilèges tels que celui de pouvoir étudier, correspondre, disposer de pages et de serviteurs[5].
Lachute de Constantinople aux mains des Turcs en1453 change la donne : les chrétiens doivent faire feu de tout bois etJean Hunyadi, qui part défendreBelgrade contre les assauts ottomans, confie à Vlad Țepeș une armée pour défendre la Valachie et la Transylvanie. Mais Vlad en profite, avec l'aide deboyardsvalaques, pour reprendre le trône de Valachie : il écrase et tue Vladislav II au combat en août1456. Il règne ensuite pendant six ans, consolidant son pouvoir en centralisant l'autorité, de la même façon queMatthias Corvin enHongrie ouLouis XI enFrance. Il achète ou bien élimine tous lesboyards qui tentaient de le déstabiliser.
Début1462, Vlad se sent plus fort, et la participation que lui promet Matthias Corvin en personne à une expédition contre les Turcs l'enhardit jusqu'à briser son alliance avec les Ottomans. Il lance alors une campagne contre ces derniers sur leDanube, tuant plus de 30 000 hommes. Vlad perd alors l'allégeance de son frèreRadu cel Frumos(Radu le Beau) et provoque la colère du sultanMehmed II, fils de Mourad, lorsqu'il refuse d'accéder à la demande des émissaires ottomans, le turcHamza Bey et lephanariote Thomas Katavolinos, de payer le tribut à l'Empire ottoman, sous peine d'être envahi et de voir la Valachie transformée enprovince turque.
Toujours est-il que c'est Radu cel Frumos, frère de Vlad et candidat des Turcs pour le trône de Valachie, qui, à la tête de la puissante armée turque et d'une partie de l'« oastea domnească » qu'il convainc de rejoindre son camp, poursuit son frère jusqu'à la forteresse de Poenari. Vlad se retira àTârgoviște non sans se livrer à des actions deguérilla contre les Turcs, dont la plus célèbre est l'attaque de nuit à Târgoviște du[6]. D'après la légende, la femme de Vlad, qui voulut s'échapper, trouva la mort en tombant du haut de la falaise au pied de la forteresse de Poenari (une scène exploitée parFrancis Ford Coppola dans son filmDracula). Vlad, lui, réussit à s'échapper du siège de Poenari en passant à travers la montagne et, selon la légende, en ferrant ses chevaux dans le mauvais sens pour s'échapper de nuit : ses ennemis, le lendemain, voyant des traces de sabots allant vers la forteresse, en déduisent que des cavaliers ont pénétré dans Poenari alors que Vlad en était sorti. Il est très difficile de démêler le mythe de la réalité dans cette historiographie déjà romancée du vivant de Vlad. En tout cas, Radu le Beau monte sur le trône de Valachie le.
Vlad Țepeș retourne alors en Transylvanie pour rencontrer Matthias Corvin qui, pense-t-il, arrive à Brașov pour se porter à son secours. Mais ses excès lui ont déjà aliéné ses alliances, et les autorités locales de Brașov qui reconnaissent Radu comme souverain depuis deux mois, achèvent de convaincre Matthias Corvin d'arrêter Vlad (arrestation effectuée par un chefhussite connu,Jan Jiskra, en). Vlad est maintenu prisonnier àBuda, capitale de la Hongrie (aujourd'hui une partie deBudapest) pendant douze ans ; une fois libéré, il retourne en Valachie et s'installe àBucarest qui, à l'époque, n'était qu'une petite bourgade parmi d'autres. Selon de nombreuses sources, c'est l'arrivée de Vlad et son troisième règne qui auraient fait prospérer la ville. Selon ces mêmes sources, Vlad lui-même aurait fait de Bucarest la capitale de la principauté.
En 1476, Vlad est à nouveau élu prince de Valachie, mais il ne jouit que peu de temps de son troisième règne car il est assassiné à la fin du mois de à Bucarest, dans des circonstances aussi nébuleuses que sa naissance[N 2]. Vlad Țepeș est décapité mais ce n'est pas sa tête qui est envoyée au sultan, mais la peau de son visage et ses cheveux (emplie de coton et d'épices). Le sultan l'exposant ensuite sur un pieu comme preuve de sa mort.
La réalité des faits est loin de la fiction du romanDracula ou de nombreux films et spectacles y faisant référence, mettant tous en scène un cercueil dans une crypte gothique entourée de ténébreuses montagnes.
Le « tombeau » de Vlad Țepeș est censé se situer aumonastère de Snagov, sur une île située dans un lac à une vingtaine de kilomètres au nord de la capitale roumaine. Selon l'historien Constantin Rezachevici, son tombeau pourrait en fait être situé aumonastère de Comana[7] qu'il avait fondé au milieu duXVe siècle dans leJudeț de Giurgiu au sud-ouest de Bucarest.
Des études récentes ont montré que le tombeau de Snagov ne contient que quelques ossements de chevaux sauvages fossiles, destarpans datés duNéolithique : rien de commun avec les restes d'un prince valaque. D'après le livre de Radu Florescu et Raymond McNallyÀ la Recherche de Dracula, il y a deux autres tombes à Snagov : la première à l'entrée de la chapelle du monastère et la seconde au pied de l'autel. On s'accorde généralement à dire que c'est la seconde qui devrait contenir le corps (décapité) de Vlad. En1932, une mission archéologique roumaine ouvrit cette tombe et n'y trouva que des fragments d'ossements humains, mâchonnés par des bêtes. L'autre tombe, celle de l'entrée, fut également ouverte : elle contenait un squelette d'homme très friable, comprenant l'arrière de son crâne mais pas son visage. Sa tête était recouverte d'un tissu de soie, et la tombe contenait une épée très oxydée, une médaille de l'Ordre du Dragon, une couronne, les restes d'une capepourpre et une bague de femme, cousue à l'intérieur de ce qui fut autrefois la manche d'un vêtement (tradition d'amour courtois très répandue enEurope à la fin duMoyen Âge). Le Musée d'Histoire et d'Archéologie de Bucarest en fit un inventaire, mais actuellement seules des photos en témoignent, car entre-temps, le Musée et ses réserves ont déménagé plusieurs fois, subi des bombardements et des incendies, et la malle contenant les restes de Snagov resteà ce jour[Quand ?] introuvable. De toute manière rien ne permet d'attribuer ces restes à Vlad, en dépit des affirmations péremptoires des « draculomanes » sévissant en Roumanie[8].
Le monastère de Snagov est orthodoxe, or Vlad avait abjuré sa foi orthodoxe et s'était converti aucatholicisme pour pouvoir bénéficier du soutien de Mathias Corvin afin de remonter sur le trône. Il était donc considéré comme un « hérétique » par les moines orthodoxes, qui n'auraient pas mis son corps en terre dans cette tombe. Un « hérétique », mais baptisé orthodoxe et de sang princier : on aurait pu lui accorder de reposer dans la chapelle, mais à l'entrée, les fidèles et les moines marchant alors sur sa tombe chaque jour en signe de contrition pour lui.
La légende « du pal » (Țepeș) remonte, selon plusieurs sources[12], à1457, lorsque les marchandssaxons de Transylvanie deSibiu essaient de remplacer Vlad Țepeș par un « prêtre des Roumains », identifié comme étant le futur souverainVlad IV Călugărul(Vlad IV le Moine), qui leur promet des avantages douaniers. De leur côté les marchands deBrașov soutiennent un autre prétendant,Dan III Dănicu, frère deVladislav II. Vlad franchit alors lesCarpates et, une fois à Brașov et Sibiu, punit ses ennemis, non du pal, mais en leur extorquant de l'argent, jusqu'au moment oùMatthias Corvin, fils de Jean Hunyadi, intervient en négociant un accord, ce qui montre les limites de l'indépendance du pouvoir de Vlad Țepeș face au pouvoir hongrois.
Vlad Țepeș et les ambassadeurs turcs parTheodor Aman (1862-1863).
Selon von Engel, lorsqu'il séjournait àConstantinople, Vlad aurait assisté à ses premiersempalements, un des supplices dans l'Empire ottoman puis, lorsqu'il fut lui-même en guerre contre les Ottomans, il aurait empalé ses propres soldats blessés dans le dos (donc ayant fui devant l'ennemi) ou aurait ordonné d’empaler un soldat sur douze parmi ceux qui refusaient d’aller au combat. Le bourreau refusant, Vlad l'aurait transpercé sur le champ[13].
Toujours selon von Engel, en1462, lorsque les émissaires ottomansHamza Bey et Thomas Katavolinos lui demandent de se soumettre et refusent d'ôter leurs turbans face à lui, Vlad les leur aurait fait clouer sur le crâne avant de les empaler. En fait, il semble qu'Hamza Bey ait eu l'ordre de tuer ou de capturer Vlad s'il refusait, et que ce dernier ait pris les devants en exécutant les deux émissaires du sultan, qui envoya alors son armée. Selon von Engel, lorsque le sultan arriva devant Târgoviște, il aurait trouvé des officiers turcs empalés par centaines : une scène terrifiante nommée « la Forêt des Pals » qui a frappé les imaginations et lui a valu son surnom deȚepeș (l'empaleur). Toutefois Engel ne fait que reprendre une histoire déjà diffusée par les marchands saxons de Transylvanie sous forme de gravures.
À l'encontre de ces légendes, d'après les autres sources contemporaines de Vlad, il semble en revanche acquis que Vlad a bien dirigé son courroux et sa vengeance contre lesboyards responsables de la mort de son père et de son frère Mircea. Le dimanche dePâques1457, il invite ces familles de boyards à faire la fête à la cour princière, les fait arrêter et après avoir supplicié quelques chefs des grandes familles (on n'a pas de détails sur lesdits supplices), il force les autres à marcher une centaine de kilomètres, jusqu'à lacitadelle de Poenari sur l'Argeș, qu'il les oblige à reconstruire sous les ordres de ses maîtres maçons. Le chantier dure des mois et beaucoup de boyards meurent, inhabitués au travail manuel (une humiliation pour eux). De plus Vlad crée une nouvelle noblesse d'armes parmi ses paysans libres.
De ces faits découlent deux autres variantes du mythe de Vlad. La première est la légende communiste, qui en fait un souverain juste et proche du petit peuple qui aurait combattu l'aristocratie de telle façon que tous le redoutent et le craignent : la plus petite infraction, du mensonge jusqu'au crime, pouvait êtrepunie de mort (le mythe dit « du pal », mais toutes les forêts du pays n'y auraient pas suffi). Il aurait combattu lacorruption et l'intrigue en s'appuyant sur l'« oastea domnească », l'armée princière, recrutée parmi les paysans libres. Sûr de l'efficacité de son système, Vlad aurait un jour placé une coupe en or à la fontaine de la place centrale de Târgoviște. Les voyageurs assoiffés pouvaient se servir de la coupe pour boire, mais elle devait rester en place. La coupe ne fut jamais dérobée, et resta à sa place tout le temps du règne de Vlad. La seconde est celle qui substitue la ville deSighișoara comme lieu de naissance et lechâteau de Bran (enTransylvanie) aux villes princières valaques et à lacitadelle de Poenari (enValachie), substitutions qui n'ont d'autre but que de rapprocher Vlad de sonavatar romanesque Dracula ; en fait les fondations de Bran sont bien antérieures au règne de Vlad (elles datent de l'Ordre Teutonique, cantonné là entre1211 et1242), et les murailles actuelles sont bien postérieures, datant desHabsbourg.
les seuls monuments historiques que l'on peut rapporter avec certitude au règne de Vlad, sont la tour de Chindia àTârgoviște et, selon l'historien Lucian Boia, une aile de l'ancienne citadelle deBucarest (Curtea Veche : son buste marque d'ailleurs l'endroit) ;
le supplice à Târgoviște (non précisé, mais humiliant et mortel) des boyards hostiles, que Vlad tenait pour les assassins de son père, n'a touché que quelques familles rivales, notamment les Dǎnescu ;
l'exécution en1461 de l'ambassadeur turcHamza Bey et son chambellan Thomas Katavolinos, qui avaient tenté de s'emparer de Vlad par la ruse (ou de l'empoisonner, selon les sources) est certaine, mais les modalités inconnues.
Quoi qu'il en soit, les deux graves atteintes de Vlad à lacondition nobiliaire (lesaristocrates ne pouvaient être exécutés qu'après jugement, sans être suppliciés, ni astreints à travailler) et à l'immunité diplomatique, n'ont pu que marquer les imaginations du temps, sans pour autant faire de Vlad Țepeș un « ami du peuple, ennemi juré de tous les aristocrates », ni un « vampire empaleur »[14].
Vlad eut un premier fils d'une jeune fille inconnue avec laquelle il n'était « pas encore marié », originaire deTransylvanie. Puis, d'une première union avec une cousine ou sœur deMatthias Corvin, il eut deux fils ; Mihail, présent auchâteau de Buda et 1486[N 3], et Vlad († 1485). Épousée avant sa captivité en Hongrie (mariage consommé et validé après sa libération semble-t-il) elle est parfois identifiée avec Ileana de Hunedoara-Nelipic[16]. Sa descendance est issue de cette union. Elle est mieux connue et a régné sur laValachie[17]. Son fils estMihnea Ier cel Rău(Mihnea le Mauvais), prince deValachie de 1508 à 1509, qui épouse Voica din Izvorani et meurt en 1510. Mihnea eut, avec Voica, une fille : RuxandraBasarab. Sa petite-fille, Ruxandra Basarab, épouseBogdan cel Orb(Bogdan l'Aveugle), prince de Moldavie de1504 à1517. Mihnea eut, avec Smaranda, un fils :Mircea IV Miloș. Mircea eut deux fils : Miloș Vodă (mort en1577) et Petru Șchiopul,Petru le Boiteux, prince deMoldavie de 1574 à 1577 (mort en1594). L'arrière-arrière-petit-fils de Vlad Țepeș estMihnea II Turcitul(Mihnea le Turcisé), prince deValachie de 1577 à 1591. Son arrière-arrière-arrière-petit-fils estRadu IX Mihnea, prince deValachie de 1611 à 1626. Son arrière-arrière-arrière-arrière-petit-fils estAlexandru III Coconul(Alexandre le Damoiseau), prince deValachie de 1623 à 1627, prince deMoldavie de 1629 à 1630.
Son arrière-petit filsPierre le Boiteux eut deux épouses successives : Maria Amiralis, une Grecque de Rhodes, avec qui il eut un fils : Vlad, puis Irène « laTzigane » qui lui donneȘtefaniță[18]. Il aurait peut-être eu avec une certaine Maria Aroisali une fille MariaBasarab, dont la filiation est incertaine, épouse de Peter Bornemisza de Kapolna. Ils auraient à leur tour eu une fille, Zsuzsanna (Suzanne) Bornemisza de Kapolna qui, avec son mari Gaspar Kendeffy de Malomviz (ou Malmoliz), pourraient être parmi les ascendants de la famille royale de Windsor[N 4]. Les incertitudesgénéalogiques sont telles, et la « dilutiongénétique » si grande en 25 à 30 générations, que quiconque prétendrait aujourd'hui descendre en droite ligne de Vlad Țepeș se situerait ainsi hors du champ scientifique et historique, ce qui n'empêche pas de nombreuses personnes d'émettre de telles prétentions[19].
Un Vlad Țepeș mythifié apparaît aussi en tant que personnage central dans :
le romanLa Croisade des Carpates des auteures Vanessa et Diana Callico (premier tome de la trilogie « Les sept portes de l'Apocalypse »,éditions Le Héron d'Argent) ;
2001 :Hellsing. Il apparaît très rapidement à la fin du dernier épisode, quand le visage d'Alucard s'éclaire dans l'obscurité au moment où surgit un éclair, laissant apparaître à moitié le visage du portrait historique de Vlad Țepeș.
2006 :Hellsing Ultimate au début de l'épisode 9, un flash-back montre Alucard comme Vlad Tepes.
2002 :Historical Look at the Life of Vlad the Impaler, Widely Known as Dracula de George Angelescu.
2010 :Toute la vérité sur Dracula de Stanislaw Mucha.
2018 : Guerriers légendaires,saison 1,épisode 8 :La véritable histoire du prince Vlad Dracula.
2022 :Netflix : Rise of Empires: Ottoman Mehmed VS Vlad deEmre Şahin(en) (ce dernier est produit par Netflix Turquie. Certains passages sont largement soumis à caution par les historiens et possèdent de nombreux anachronismes et inventions, le plaçant plus en série que "documentaires")
↑Cela durera jusqu'au milieu duXIXe siècle et la Valachie ne sera jamais uneprovince turque, comme la représentent par erreur la plupart des ouvrages historiques modernes, mais restera une principauté autonome, gouvernée par unvoïvode élu par la noblesse (plus tardhospodar) assisté d'unsfat domnesc (conseil princier, plus tarddivan domnesc). Elle avait une législation (pravila), une armée (oastea), une flotte sur leDanube (bolozanele) et un corps diplomatique (clucerii,spǎtarii,logofeții).
↑On parle aussi de selon certaines sources ; l'hypothèse d'un assassinat politique est envisagée.
↑qui serait le fils ainé donné en otage à laSublime Porte au cours de son premier règne
↑En fait seulement deux épouses de Pierre le Boîeux sont attestées : une Grecque, Maria Amiralis, et Irina Botezata, uneTzigane mère de son fils uniqueȘtefaniță mort sans descendant.
↑Nicolae Iorga,Istoria românilor, Ediția I, 1936-1939, Constantin C. și Dinu Giurescu,Istoria Românilor din cele mai vechi timpuri și pînă astăzi, Editura Albatros, Bucarest 1971, Academia Română,Istoria românilor, 4 vol., Editura Enciclopedică, Bucarest 2001 etCazacu 2004,p. 30.
↑Radu Florescu et Raymond T. McNally,The complete Dracula, opley Pub. Group, Acton, Massachusetts 1992,(ISBN0-87411-595-7).
↑Octavian Paler(en) :De ce mă deranjează Draculomania (« Pourquoi la Draculomanie me dérange ») sur[1] ;Ţara lui Dracula : o uriașă gogoașă turistică (« Le pays de Dracula : une escroquerie touristique grand format ») sur[2].
↑Denis Buican,Les métamorphoses de Dracula, Bucarest, Scripta,.
↑Denis Buican,Les Métamorphoses de Dracula, l'histoire et la légende, ed. Le Félin, Paris 1993 ; Matei Cazacu,Histoire du prince Dracula en Europe centrale et orientale (XVe siècle), ed. Droz, Genève 1988, coll. « Hautes études médiévales et modernes »no 61, 217 pp.,(ISBN9782847348019), en ligne[3] etDracula, Tallandier, Paris 2004,(ISBN2847341439).