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Vitesse

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Vitesse
Description de cette image, également commentée ci-après
La vitesse est notamment le rapport entre la distance parcourue par un objet et letemps écoulé.
Données clés
Unités SIMètre par seconde
Autres unitésKilomètre par heure
Nœud
Nombre de Mach
DimensionL·T −1
Nature Grandeurvectorielleintensive
Symbole usuelv{\displaystyle {\vec {v}}}
Lien à d'autres grandeurs

v{\displaystyle {\vec {v}}} =t{\displaystyle {\partial \over \partial t}}x{\displaystyle {\vec {x}}}
d{\displaystyle \mathrm {d} }v{\displaystyle {\vec {v}}}={\displaystyle =}a{\displaystyle {\overrightarrow {a}}}dt{\displaystyle \,\mathrm {dt} }

v{\displaystyle {\overrightarrow {v}}}dS{\displaystyle {\vec {\mathrm {d} S}}}=d{\displaystyle =\mathrm {d} }Dv{\displaystyle D_{v}}

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Lavitesse est unegrandeur physique quimesure lerapport d'une évolution autemps. Exemples :vitesse de sédimentation, vitesse d'uneréaction chimique, etc. De manière élémentaire, la vitesse s'obtient par la division d'une mesure d'une variation (de longueur, poids, volume, etc.) durant un certain temps par la mesure de ce temps écoulé.

En particulier, encinématique, la vitesse est une grandeur qui mesure, pour un mouvement, le rapport de la distance parcourue au temps écoulé.

La vitesse moyenne est définie par :

vitesse moyenne du parcours=distance parcouruetemps de parcours{\displaystyle {\text{vitesse moyenne du parcours}}={\frac {\text{distance parcourue}}{\text{temps de parcours}}}}.

L'unité internationale de la vitesse cinématique est lemètre par seconde (m s−1 ou m/s). Pour les véhicules automobiles, on utilise aussi fréquemment lekilomètre par heure (km h−1 ou km/h) et lesystème anglo-saxon utilise lemille par heure (mile per hour, mph). Dans lamarine, on utilise lenœud, qui vaut un mille marin par heure, soit0,514 4 m s−1. Enaviation, on utilise aussi le nœud, mais on utilise parfois lenombre de Mach, Mach 1 étant lavitesse du son (qui varie en fonction de la température).

Histoire

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Une définition formelle a longtemps manqué à la notion de vitesse, car lesmathématiciens s'interdisaient de faire le quotient de deux grandeurs non homogènes[1]. Diviser une distance par un temps leur paraissait donc aussi faux que pourrait actuellement paraître la somme de ces deux valeurs. C'est ainsi que pour savoir si un corps allait plus vite qu'un autre,Galilée (1564-1642) comparait le rapport des distances parcourues par ces corps avec le rapport des temps correspondant. Il appliquait pour cela l'équivalence suivante :

s1s2t1t2s1t1s2t2{\displaystyle {\frac {s_{1}}{s_{2}}}\leq {\frac {t_{1}}{t_{2}}}\quad \Leftrightarrow \quad {\frac {s_{1}}{t_{1}}}\leq {\frac {s_{2}}{t_{2}}}}.

SelonAristote (384-322av. J.-C.), tout corps qui tombe possède une certaine vitesse déterminée par la nature, et que l'on ne peut ni accroître ni diminuer, si ce n'est en usant de la violence ou en lui opposant une résistance. Aristote suppose qu'un mobile dix fois plus lourd qu'un autre se meut dix fois plus vite et tombe dès lors dix fois plus rapidement. Tous les corps de l'univers tirent selon lui l'origine de leur mouvement d'unpremier moteur, les mouvements étant transmis par contact. À cela s'ajoute l'idée que les objets se meuvent pour atteindre lelieu propre qui leur est destiné, où ils trouveront l'immobilité : le mouvement implique l'action d'une force motrice, d'un moteur attaché au mobile : séparé du premier, le second s'arrête[2].

Héritier d'Aristote, l'estimation des vitesses fait incontestablement de grands progrès auMoyen Âge, grâce à la conceptualisation de la vitesse commegrandeur intensive et à la précision qui s'ensuit pour l'idée de variation de vitesse. Ce sont les travaux desécoles d'Oxford (lescalculateurs d'Oxford) et de l'université de Paris (Nicole Oresme) en lesquels certains auteurs commePierre Duhem,Anneliese Maier ouMarshall Clagett ont vu les précurseurs de Galilée[3].

Article détaillé :Théorème de vitesse moyenne.

La loi de la chute des corps énoncée dans leDe motu deGalilée (1564-1642), détermine que les corps chutent selon unmouvement uniformément accéléré et d'autre-part que tous les corps, grands et petits, lourds et légers, c'est-à-dire quelles que soient leurs dimensions et leurs natures, tombent (du moins dans le vide complet), avec la même vitesse; en d'autres termes, et dans la mesure où Galilée n'a pas connaissance de lapesanteur terrestre, que l'accélération de la chute est une constante universelle[2]. Galilée signe par là, la fin del'Aristotélicisme.

La notion devitesse instantanée est définie formellement pour la première fois parPierre Varignon (1654-1722) le, comme le rapport d'une longueur infiniment petite dx sur le temps infiniment petit dt mis pour parcourir cette longueur. Il utilise pour cela le formalisme ducalcul différentiel mis au point quatorze ans plus tôt parGottfried Wilhelm Leibniz (1646-1716).

Concepts

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Article détaillé :Vitesse d'évolution.

Dans le mode de mesure, il faut distinguer deux types de vitesses :

  • la vitesse moyenne, qui répond très précisément à la définition élémentaire. Elle se calcule en divisant la distance parcourue par le temps de parcours ; elle a un sens sur une période donnée ;
  • la vitesse instantanée, qui est obtenue par passage à lalimite de la définition de la vitesse. Elle est définie à un instant précis, via la notion dedérivationv =dr/dt. Le plus souvent, donc, la vitesse instantanée n'est accessible que par le calcul d'une équation modélisant un déplacement, et non par une mesure physique. Par exemple, dans les calculs decinématique, la vitesse est unvecteur obtenu en dérivant lescoordonnées cartésiennes de la position par rapport au temps :
v=drdt=(dxdtdydtdzdt){\displaystyle {\vec {v}}={\frac {\mathrm {d} {\vec {r}}}{\mathrm {d} t}}={\begin{pmatrix}{\frac {\mathrm {d} x}{\mathrm {d} t}}\\{\frac {\mathrm {d} y}{\mathrm {d} t}}\\{\frac {\mathrm {d} z}{\mathrm {d} t}}\end{pmatrix}}}.

D'autre part, la vitesse peut correspondre à des cas d'application assez différents, suivant qu'elle est un vecteur unique ou unchamp vectoriel :

  • enmécanique du solide, « la vitesse » est celle du mobile considéré, ou de l'une de ses parties. C'est une grandeur physique vectorielle attachée à ce mobile ;
  • enmécanique des fluides, chaque particule élémentaire va avoir une vitesse propre, qui peut varier de celle de ses voisines. Il n'y a pas de vitesse unique, et par rapport à un repère fixe, « la vitesse » devient un champ vectoriel donnant en chaque point de l'espace (et à chaque instant) la vitesse de la particule qui s'y trouve ;
  • en mécanique des corps déformables, cependant, le repère n'est pas nécessairement fixe mais peut être rattaché à la matière déformée elle-même. « La vitesse » est alors un champ vectoriel, donnant pour chaque point du matériau sa vitesse à un instant donné.

Le cas général est celui du champ vectoriel, puisque même dans le cas de la mécanique du solide, il reste possible de définir la vitesse de la matière en un point particulier de l'espace.

La vitesse est unegrandeur intensive : elle est définie pour un point de l'espace, et un système composé n'additionne pas la vitesse de ses différentes parties.


Article détaillé :vecteur vitesse.

Le vecteur vitesse instantanéev{\displaystyle {\vec {v}}} d'un objet dont la position au tempst est donné parr(t){\displaystyle {\vec {r}}(t)} est défini par ladérivéev=drdt{\displaystyle {\vec {v}}={\frac {\mathrm {d} {\vec {r}}}{\mathrm {d} t}}}.

L'accélération est la dérivée de la vitesse, et la vitesse est la dérivée de la distance, par rapport au temps. L'accélération est le taux de variation de la vitesse d'un objet sur la période. L'accélération moyennea d'un objet dont la vitesse change à partir devi àvf pendant une périodet est donnée par :a=vfvit{\displaystyle a={\frac {v_{f}-v_{i}}{t}}}.

Le vecteur d'accélération instantanéea{\displaystyle {\vec {a}}} d'un objet dont la position au tempst est donné parr(t){\displaystyle {\vec {r}}(t)} esta=dvdt=d2rdt2{\displaystyle {\vec {a}}={\frac {\mathrm {d} {\vec {v}}}{\mathrm {d} t}}={\frac {\mathrm {d} ^{2}{\vec {r}}}{\mathrm {d} t^{2}}}}.

La vitesse finalevf d'un objet démarrant avec la vitessevi puis accélérant avec un taux constanta pendant un tempst est :

vf=vi+at{\displaystyle v_{f}=v_{i}+a\,t}.

La vitesse moyenne d'un objet subissant une accélération constante est12(vi+vf){\displaystyle {\scriptstyle {\frac {1}{2}}}(v_{i}+v_{f})}. Pour trouver le déplacementd d'un tel objet accélérant pendant la périodet, substituer cette expression dans la première formule pour obtenir :

d=vi+vf2t{\displaystyle d={\frac {v_{i}+v_{f}}{2}}\,t}.

Quand seule la vélocité initiale de l'objet est connue, l'expressiond=vit+12at2{\textstyle d=v_{i}\,t+{\frac {1}{2}}\,a\,t^{2}} peut être utilisée. Ces équations de base pour la vélocité finale et déplacement peuvent être combinées pour former une équation qui est indépendante du temps :

vf2=vi2+2ad{\displaystyle v_{f}^{2}=v_{i}^{2}+2\,a\,d}.

Les équations ci-dessus sont valides pour lamécanique classique mais pas pour larelativité restreinte. En particulier en mécanique classique, tous seront d'accord sur la valeur det et les règles de transformation pour la position créent une situation dans laquelle tous les observateurs n'accélérant pas décriraient l'accélération d'un objet avec les mêmes valeurs. Ni l'un ni l'autre ne sont vrais pour la relativité restreinte.

L'énergie cinétique d'un objet se déplaçant entranslation est linéaire avec samasse et le carré de sa vitesse :

Ec=12mv2{\displaystyle E_{c}={\frac {1}{2}}\,m\,v^{2}}.

L'énergie cinétique est une quantitéscalaire.

Coordonnées polaires

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Encoordonnées polaires, la vitesse dans le plan peut être décomposée envitesse radiale,drdt{\textstyle {\frac {\mathrm {d} r}{\mathrm {d} t}}}, s'éloignant ou allant vers l'origine et la vitesse orthoradiale, dans la direction perpendiculaire (que l'on ne confondra pas avec la composante tangentielle), égale àrdθdt{\textstyle r\,{\frac {\mathrm {d} \theta }{\mathrm {d} t}}} (voirvitesse cinétique).

Lemoment cinétique dans le plan est  :L=mrV=mr2dθdtk{\displaystyle {\vec {L}}=m\,{\vec {r}}\wedge {\vec {V}}=m\,r^{2}\,{\frac {\mathrm {d} \theta }{\mathrm {d} t}}\,{\vec {k}}} (où{\displaystyle \wedge } désigne leproduit vectoriel).

On reconnaît dans12r2dθdt=dA(t)dt{\displaystyle {\frac {1}{2}}\,r^{2}\,{\frac {\mathrm {d} \theta }{\mathrm {d} t}}={\frac {\mathrm {d} A(t)}{\mathrm {d} t}}\;}, lavitesse aréolaire.

Si la force est centrale (voirmouvement à force centrale), alors la vitesse aréolaire est constante (deuxième loi de Kepler).

Énergie

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Plus un objet est lourd, plus il faut consommer d'énergie pour lui faire gagner de la vitesse, et ensuite pour lui faire perdre de la vitesse (énergie cinétique). Ceci a d'importantes implications concernant les transports motorisés, lapollution qu'ils émettent et la gravité des accidents qu'ils induisent. Ainsi quandRotterdam a - en 2002 - limité (de120 km/h à80 km/h sur 3,5 km) et surveillé la vitesse sur la section de l'autoroute A13 traversant le quartier d'Overschie, les taux de NOx ont chuté de 15 à 20 %, les PM10 de 25 à 30 % et lemonoxyde de carbone (CO) de 21 %. Les émissions de CO2 ont diminué de 15 %, et le nombre d'accidents de 60 % (- 90 % pour le nombre de morts), avec le bruit divisé par 2[4].

Notes et références

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  1. MichelRoland,« Vitesse instantanée, notion mathématique ou physique ? Approche épistémologique et didactique de la question », dansEpistémologie & didactique : Synthèses et études de cas en mathématiques et en sciences expérimentales, Presses universitaires de Franche-Comté,coll. « Pratiques & techniques »,, 75–94 p.(ISBN 978-2-84867-759-0,lire en ligne)
  2. a etbA.Koyré, « LeDe Motu Gravium de Galilée. De l'expérience imaginaire et de son abus »,Revue d'histoire des sciences et de leurs applications,t. 13,no n°3,‎,p. 197-245(DOI 10.3406/rhs.1960.3854,lire en ligne)
  3. JeanBernhardt, « Galilée et la naissance de la mécanique classique selon Maurice Clavelin »,Revue d'histoire des sciences et de leurs applications,t. 23,no 4,‎,p. 351-364(DOI 10.3406/rhs.1970.3165,lire en ligne)
  4. [PDF]Rapport de l'Agence européenne de l'environnement, Climate for a transport change, EEA, 2008, page 21/56

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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