Viaduc ferroviaire de Port-Aubry | |
![]() Le viaduc de Port-Aubry vu de la rive droite, côté Nièvre. | |
Géographie | |
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Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté etCentre-Val de Loire |
Département | Nièvre etCher |
Commune | Cosne-Cours-sur-Loire /Bannay |
Coordonnées géographiques | 47° 23′ 22″ N, 2° 54′ 20″ E |
Fonction | |
Franchit | Loire |
Fonction | ferroviaire jusqu’en 2000 ; utilisé par descyclo-draisines[1] depuis 2004 |
Caractéristiques techniques | |
Type | pont-cage entreillis,piles enmaçonnerie |
Longueur | 828 m |
Largeur | 8 m |
Matériau(x) | pierre et acier (total : 4 300 t) |
Construction | |
Construction | [2] - |
Mise en service | [2] |
Ingénieur(s) | Armand Moisant |
Gestion | |
Propriétaire | RFF |
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Leviaduc de Port-Aubry est unpont ferroviairefrançais qui franchit laLoire, et relie lacommune deCosne-Cours-sur-Loire (Nièvre) à celle deBannay (Cher). Cet ouvrage a été construit sur l'ancienne voie ferrée militaire « Bourges - Toul » par laCompagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, d’où le nom qui lui est donné localement de « pont du P.-O. ». D’une longueur totale de 828 m, il figure parmi les plus longsponts en treillis ferroviaires de France, avec celui deCubzac (2 178 m).
Ceviaduc est situé aupoint kilométrique (PK) 295,7 de laligne de Saint-Germain-du-Puy à Cosne-Cours-sur-Loire. Anciennement àdouble voie (situées à la partie inférieure de la structure métallique de type pont-cage), la ligne est mise àvoie unique en 1950. L’année 2000 voit le dernier passage : un train de céréales venant des silos deSaint-Satur.
Par ailleurs, 11 km au sud du viaduc, la commune deMénétréol-sous-Sancerre compte deux anciens viaducs ferroviaires dont le plus grand, long de 232 m, est leviaduc de Lestang.
Côté Nièvre (à l’est), le viaduc est situé à une soixantaine de mètres du lieu-dit Port-Aubry, et environ 3 km au sud de Cosne-Cours-sur-Loire[3].
L’ouvrage traverse la Loire, à 2,8 km (par la route touristique longeant le fleuve) en amont dupont suspenduroutier de Cosne-Cours-sur-Loire.
Côté Cher (à l’ouest), lavoie ferrée enjambe, au nord de Bannay, lecanal latéral à la Loire.
Le, il est traversé par un premiertrain à vapeur.
Le, en retraite, le11e GRDI (2e DI) franchit la Loire sur le pont ferroviaire de Bannay.
Le, le brigadier Yves Mathurin Marie Rault, du231e régiment d'artillerie lourde divisionnaire (RALD), y est tué en tentant sans succès de mettre à feu une charge explosive pour le faire sauter[4]. Le capitaine Gérard François Gaston Buc du4e régiment du génie, d'état-major du génie,6e armée, est mortellement blessé. Il mourra le lendemain à l'hôpital de Sancerre. Ce dernier avait réquisitionné quelques hommes pour faire sauter le pont.
Pour permettre à leurs véhicules de l’emprunter, le commandement allemand réquisitionne toutes les planches disponibles chez les fabricants de meubles et les menuisiers pour recouvrir une des deux voies ferrées, car c'est le seul point de passage de la Loire à Cosne-sur-Loire, le pont routier ayant été bombardé. Pour le retour d’exode à l’été 1940, les voitures des réfugiés seront autorisés à l'emprunter.
En, l’occupant allemand fait exploser la3etravée[5].
Ce pont en treillis comporte 14 travées de 58 m, deuxculées et une structure métallique comptant près d’un million derivets. Les 13piles sont enmaçonnerie.
Situation sur la Loire | |||||
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En amont | En aval | ||||
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Ponts par types et longueurs | |
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Matériaux | |
Modes de transport | |
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