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Univers

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Cet article concerne l'Univers au sens cosmologique. Pour l'univers en logique, voirUnivers (logique). Pour l'univers en probabilité, voirUnivers (probabilités). Pour les autres significations, voirUnivers (homonymie).

Représentation à l'échelle logarithmique de l'Univers observable. Au centre figure leSystème solaire et, à mesure qu'on s'en éloigne, les étoiles proches, lebras de Persée, laVoie lactée, lesgalaxies proches, leréseau des structures à grande échelle, lefond diffus cosmologique et, à la périphérie, le plasma invisible duBig Bang.

L'Univers, au senscosmologique, est l'ensemble de tout ce qui existe, décrit à partir d'observationsscientifiques et régi par deslois physiques.

Lacosmologie cherche à appréhender l'Univers d'un point de vue scientifique, comme l'ensemble de lamatière et de l'énergie distribuées dans l'espace-temps. Pour sa part, lacosmogonie vise à établir une théorie de la création de l'Univers sur des basesphilosophiques oureligieuses. La différence entre ces deux définitions n'empêche pas nombre de physiciens d'avoir une conception finaliste de l'Univers (voir à ce sujet leprincipe anthropique).

Si l'on veut faire correspondre le mouvement desgalaxies avec les lois physiques telles qu'on les conçoit actuellement, on peut considérer que l'on n'accède par l'expérience qu'à une faible partie de la matière de l'Univers[1], le reste se composant dematière noire. Par ailleurs, pour expliquer l'accélération de l'expansion de l'Univers, il faut également introduire le concept d'énergie sombre. Plusieurs modèles alternatifs ont été proposés pour faire correspondre les équations et nos observations en prenant d'autres approches.

Découverte dans l'Histoire

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Articles détaillés :Monde (univers) etRévolution copernicienne.
« Un missionnaire du Moyen Âge raconte qu'il avait trouvé le point où le ciel et la Terre se touchent. »,gravure sur bois de Flammarion, publiée dansL'atmosphère : météorologie populaire (1888). Colorisation : Heikenwaelder Hugo, Vienne (1998).

Lessciences grecques sont à l'origine des premiers écrits décrivant la composition dumonde et sont les premières à formuler des explications :

L'Univers selon le système dePtolémée, vu parAndreas Cellarius en 1660-1661.

Le philosophe et poète romainLucrèce, au premier siècle av. J.-C, affirme dans leDe rerum natura que« l’univers existant n’est [...] limité dans aucune de ses dimensions », qu’il n’a« ni limite, ni mesure » et qu’importe« en quelle région de l’univers on se place [...] puisqu’on laisse le tout immense s’étendre également dans tous les sens »[9].

Ces connaissances du monde grec perdurent et influencent les sciencesarabes après l'effondrement de l'Empire romain d'Occident. Elles restent présentes en Orient (particulièrement, avec des hauts et des bas, à Byzance[10]), même siCosmas d'Alexandrie tente, sans succès, de restaurer le modèle d'un monde plat.

LaRenaissance porte à son apogée cette représentation du monde, grâce aux explorations et aux grandes découvertes qui eurent lieu duXIIIe au XVIe siècle, à partir de systèmesgéographiques et cosmologiques très élaborés (projection de Mercator).

Larévolution copernicienne bouleverse cettecosmologie en trois étapes :

  1. Copernic redécouvre l'héliocentrisme. Toutefois, il reste attaché aux sphères transparentes du modèle d'Aristote (pourtant délaissé par Ptolémée) censées soutenir lesplanètes et leur imprimer leur mouvement ; il présente son système comme un simple artifice destiné à simplifier les calculs ;
  2. Le dominicainGiordano Bruno défend la réalité du modèle héliocentrique et l'étend à toutes lesétoiles, ouvrant la dimension de l'Univers physique à l'infini. Il sera brûlé aubûcher en tant qu'hérétique non pour des raisons scientifiques, mais religieuses ;
  3. Kepler,Galilée etNewton posent les bases fondamentales de lamécanique à partir dumouvement des planètes, grâce à leurs études respectivement du mouvementelliptique des planètes autour duSoleil, l'affinement des observationsastronomiques par la définition du mouvement uniformément accéléré, et la formalisation mathématique de la force degravité. L'Univers, toutefois, reste confiné dans leSystème solaire.

Des modèles physiques tels que lasphère armillaire ou l'astrolabe ont été élaborés. Ils permettent d'enseigner et de calculer la position des astres dans le ciel visible. Aujourd'hui encore, lacarte du ciel mobile aide lesastronomes amateurs à se repérer dans le ciel, c'est une réincarnation de l'astrolabe.

En 1781, l'astronome britanniqueWilliam Herschel découvreUranus orbitant au-delà de l’orbite deSaturne, avant que ne soient trouvéesNeptune etPluton, le monde s'agrandissait de plus en plus.

Naissance de l'Univers

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Article détaillé :Histoire de l'Univers.

Expansion, âge etBig Bang

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Articles détaillés :Frise chronologique du Big Bang,Expansion de l'Univers etBig Bang.

Les observations dudécalage vers le rouge desrayonnements électromagnétiques en provenance d'autresgalaxies suggèrent que celles-ci s'éloignent denotre galaxie, à unevitesse radiale d'éloignement proportionnelle à cet éloignement. En étudiant les galaxies proches,Edwin Hubble s'est aperçu que la vitesse d'éloignement d'une galaxie est proportionnelle à sa distance par rapport à l'observateur (loi de Hubble) ; une telle loi est explicable par un Univers visible enexpansion. Bien que laconstante de Hubble ait été révisée par le passé dans d'importantes proportions (dans un rapport de 10 à 1), la loi de Hubble a été extrapolée aux galaxies éloignées, pour lesquelles la distance ne peut être calculée au moyen de laparallaxe ; cette loi est ainsi utilisée pour déterminer la distance des galaxies les plus éloignées.

En extrapolant l'expansion de l'Univers dans le passé, on arrive à une époque où celui-ci a dû être beaucoup plus chaud et beaucoup plus dense qu'aujourd'hui. Ce modèle d'expansion, imaginé parGeorges Lemaître[11], chanoine catholique belge, est connu sous le nom deBig Bang. Il est un élément essentiel de l'actuelmodèle standard de la cosmologie. La description du début de l'histoire de l'Univers, telle qu'elle est connue, par ce modèle ne commence cependant qu'après qu'il est sorti d'une période appeléeère de Planck, durant laquelle l'échelle d'énergie de l'Univers était si grande que lemodèle standard n'est pas en mesure de décrire lesphénomènes quantiques qui s'y sont déroulés. Durant cette époque, seule une théorie de lagravitation quantique pourrait expliquer le comportementmicroscopique de lamatière sous l'influence importante de lagravité, mais les physiciens ne disposent pas encore (en 2015) d'une telle théorie. Pour des raisons de cohérence avec les observations, après l'ère de Planck, le modèle duBig Bang privilégie aujourd'hui l'existence d'une phase d'inflation cosmique, très brève mais durant laquelle l'Univers aurait grandi de façon extrêmement rapide.

À la suite de cette phase, l'essentiel desparticules de l'Univers aurait été créé à une haute température, enclenchant un grand nombre de processus importants, comme lanucléosynthèse primordiale ou labaryogénèse, qui ont finalement abouti à l'émission d'une grande quantité delumière, appeléefond diffus cosmologique. Ce dernier peut être aujourd'hui observé avec une grande précision par des instruments (ballons-sondes,sondes spatiales,radiotélescopes). L'observation de cerayonnement fossilemicro-onde, remarquablement uniforme dans toutes les directions, constitue aujourd'hui l'élément capital qui assoit le modèle duBig Bang comme description correcte de l'Univers dans son passé lointain. De nombreux éléments du modèle restent encore à déterminer (par exemple, le modèle décrivant la phase d'inflation), mais il y a aujourd'huiconsensus de lacommunauté scientifique autour du modèle duBig Bang.

Dans le cadre dumodèle ΛCDM, les contraintes issues des observations de la sondeWMAP[12] sur lesparamètres cosmologiques indiquent une valeur la plus probable pour l'âge de l'Univers à environ13,82 milliards d'années[13] avec une incertitude de 0,02 milliard d'années, ce qui est en accord avec les données indépendantes issues de l'observation desamas globulaires[14] ainsi que celle desnaines blanches[15]. Cet âge a été confirmé en 2013 par les observations dutélescope spatialPlanck.

Taille et Univers observable

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Article détaillé :Univers observable.

À ce jour, aucune donnée scientifique ne permet de dire si l'Univers est fini ouinfini. Certains théoriciens penchent pour un Univers infini, d'autres pour un Univers fini mais non borné. Un exemple d'Univers fini et non borné serait l'espace se refermant sur lui-même. Si on partait tout droit dans cet Univers, après un trajet, très long certes, il serait possible de repasser à proximité de son point de départ.

Les articles populaires et professionnels de recherche encosmologie emploient souvent le terme « Univers » dans le sens d'« Univers observable ». L'être humain vit au centre de l'Univers observable, ce qui est en contradiction apparente avec leprincipe de Copernic qui dit que l'Univers est plus ou moins uniforme et ne possède aucun centre en particulier. Le paradoxe se résout simplement en tenant compte du fait que la lumière se déplace à la même vitesse dans toutes les directions et que savitesse n'est pas infinie : regarder au loin revient à regarder un événement décalé dans le passé du temps qu'il a fallu à la lumière pour parcourir la distance séparant l'observateur du phénomène observé. Or il ne nous est pas possible de voir de phénomène issu d'avant leBig Bang. Ainsi, les limites de l'Univers observable correspondent au lieu le plus lointain de l'Univers pour lesquelles la lumière a mis moins de 13,82 milliards d'années à parvenir à l'observateur, ce qui le place immanquablement au centre de son Univers observable. On appelle « horizon cosmologique » la première lumière émise par leBig Bang il y a13,82 milliards d'années.

On estime que le diamètre de cet Univers observable est de 100 milliards d'années lumière[16]. Celui-ci contient environ 7 × 1022 étoiles, répandues dans environ 100 milliards de galaxies, elles-mêmes organisées enamas etsuperamas de galaxies[16]. Mais le nombre de galaxies pourrait être encore plus grand, selon lechamp profond observé avec letélescope spatial Hubble. Quant au nombre d'atomes contenus dans l'univers, il est estimé à environ 1080.

Il est cependant possible que l’Univers observable ne soit qu'une infime partie d’un Univers réel beaucoup plus grand.

L'Univers ne peut pas posséder de « bord » au sens intuitif du terme. En effet, l'existence de bord impliquerait l'existence d'un extérieur à l'Univers. Or, par définition, l'Univers est l'ensemble de tout ce qui existe, il ne peut donc rien exister à l'extérieur. Toutefois, cela ne signifie pas que l'Univers est infini, il peut être fini sans avoir de « bord », sans avoir en fait d'extérieur.

Les observations, notamment celles du satelliteCosmic Background Explorer et de la sondeWilkinson Microwave Anisotropy Probe, et les cartes produites par le satellitePlanck suggèrent que l'Univers a une étendue infinie et un âge fini, comme le décrivent lesmodèles de Friedmann-Lemaître-Robertson-Walker[17],[18],[19],[20].

Arguments en faveur d'un Univers fini

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Un Univers infini pose la question de la compatibilité avec le principe de laconservation de l'énergie. En effet, la définition même de l'Univers en fait unsystème isolé (car si l'univers U1 pouvait transférer de l'énergie avec un autre système S1, alors l'Univers réel serait U2 = U1 + S1). Or, dans un système isolé, il ne peut pas y avoir de création d'énergie[21].

Forme

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Articles détaillés :Forme de l'Univers etCourbure spatiale.

Une importante question de cosmologie porte sur laforme de l'Univers. Il peut être « plat », c'est-à-dire que lethéorème de Pythagore pour lestriangles droits y est valide à de plus grandes échelles. Actuellement, la plupart descosmologues pensent que l'Univers observable est (presque) plat[22]. Ou bien il estsimplement connexe ; selon lemodèle standard duBig Bang , l'Univers n'a aucune frontière spatiale, mais peut être de taille finie.

En 2013, il est prouvé que l'Univers est plat avec une marge d'erreur de seulement 0,4 %. Cela donne à penser que l'Univers est infini en étendue[23]. Cependant, du fait que lavitesse de la lumière soit également finie et constante dans le vide, l'âge fini de l'Univers implique que seulement un volume fini de l'Univers ne soit accessible à l'observation directe depuis la Terre ; on parle alors de l'Univers observable. Tout ce que nous pouvons vraiment conclure est que l'Univers est beaucoup plus grand que le volume que nous pouvons observer directement[24].

Composition de l'Univers

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Au niveau macroscopique

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Article détaillé :Structures à grande échelle de l'Univers.

De manière macroscopique, l'Univers est composé de nombreuxcorps célestes[25], parmi lesquelles se trouvent desplanètes (comme laTerre), descomètes, desastéroïdes, mais aussi desatellites naturels (comme lalune), d'exoplanètesetc. Ces corps célestes se structurent en plusieurs éléments, du plus petit au plus grand[26],[27] :

Au niveau microscopique

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On ne connaît pas exactement la composition de l'Univers. Hormis levide, plusieurs éléments, pour la plupart, encore jamais observés, sont conjecturés.

Énergie noire

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Article détaillé :Énergie noire.

L'énergie noire est une forme d'énergie hypothétique qui serait une des principales force de l'Univers. Malgré sa densité très faible, elle composerait une grande partie de lamatière de l'Univers. Sa présence permettrait d'expliquer l'expansion de l'Univers[28].

Matière noire

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Article détaillé :Matière noire.

Lamatière noire est unematière hypothétique, présente en grande quantité dans l'Univers, supposée justifier de la masse de certainesgalaxies entre autres. Même si plusieurs observations et calculs font état d'une matière inconnue, aucune preuve ne vient, pour l'instant, étayer son existence. Aujourd'hui, la présence de la matière noire dans l'Univers est régulièrement remise en question[29].

Matière baryonique

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Article détaillé :Matière baryonique.

Lamatière baryonique, par opposition à la matière non baryonique, est un type dematière commune, qui comprend toute la matière composée departicules composites appeléesbaryons. De même que pour la matière noire, un des plus grands enjeux de lacosmologie est de comprendre sa répartition dans l'Univers[30].

Particules

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Articles détaillés :Physique des particules etPhysique quantique.

La matière ordinaire et les forces qui agissent sur elle peuvent être décrites par lesparticules élémentaires. Laphysique des particules est la branche de laphysique générale qui se penche sur les questions attenantes à la composition de la matière. Plus spécifiquement, cette discipline s'attelle à étudier les plus petits éléments de la matière et l'interaction entre les particules élémentaires[31]. Cette branche se rapproche de laphysique quantique, qui, elle, se focalise à comprendre les mécaniques et les lois qui régissent l'infiniment petit[32], par opposition aux lois de larelativité générale etrestreinte.

Avenir

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Article détaillé :Destin de l'Univers.

Selon les prédictions dumodèle cosmologique le plus couramment admis de nos jours, les « objets galactiques » auront une fin : c'est lamort thermique de l'Univers. LeSoleil, par exemple, s'éteindra dans 5 à 7 milliards d'années, lorsqu'il aura consumé tout son combustible. À terme, les autres étoiles évolueront elles aussi dans des cataclysmes cosmologiques (explosions, effondrements). Déjà les naissances d'étoiles ralentissent[33] faute de matière, qui se raréfie au fil du temps. Dans20 milliards d'années environ, aucun astre ne s'allumera plus. L'Univers sera peuplé d'étoiles éteintes (étoiles à neutrons,naines blanches,trous noirs) et desnaines rouges résiduelles. À bien plus longues échéances, les galaxies se désagrégeront dans des collisions géantes par leursinteractions gravitationnelles internes et externes[34].

En ce qui concerne le contenant (« l'espace »), une hypothèse est que le processus d'expansion seragravitationnellement ralenti et s'inversera selon le scénario duBig Crunch[35]. Selon l'hypothèse inverse, l'expansion, qui semble à présent stagner, ne s'arrêtera jamais totalement. Peu à peu, les astres éteints s'agglutineront entrous noirs. L'Univers, sans aucune structure, ne sera plus qu'un bain dephotons de plus en plus froids[36]. Toute activité dans l'Univers s'éteindra ainsi à jamais : c'est leBig Chill. Un scénario similaire existe : leBig Chill modifié. La gravitation et l'énergie noire restent constantes mais ont tendance à accélérer. L'Univers subira le Grand Refroidissement mais l'expansion continuera d'une façon stable et toute activité cessera. Les galaxies fusionneront puis mourront peu à peu. Si au contraire la quantité d'énergie sombre croît, l'Univers continuera son expansion à une vitesse toujours plus grande pour exploser à toutes les échelles : toute la matière qui le compose (y compris lesatomes) se déchirera par dilatation de l'espace et le temps lui-même sera détruit. C'est leBig Rip (littéralement : « grand déchirement »). Certains modèles prévoient une telle fin dans22 milliards d'années.

Chacun de ces scénarios dépend donc de la quantité d'énergie sombre que contiendra l'Univers à un moment donné. Actuellement, l'état des connaissances suggère non seulement qu'il y a insuffisamment de masse et d'énergie pour provoquer ceBig Rip, mais que l'expansion de l'Univers semble s'accélérer et continuera donc pour toujours[37].

Image panoramique
Carte logarithmique de l'Univers observable avec certains des objets astronomiques notables connus aujourd'hui. Les corps célestes apparaissent avec leur taille agrandie pour pouvoir apprécier leurs formes.
Voir le fichier

Notes et références

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  1. (en) « NASA WMAP What is the universe made of ? ».
  2. Werner Jaeger,Aristote, Fondements pour une histoire de son évolution, L’Éclat, 1997,p. 154.
  3. À notre connaissance, un seul autre savant de l'Antiquité est alors de cet avis,Séleucos de Séleucie.
  4. a etbGerald J. Toomer, « Astronomie », dansJacques Brunschwig et Geoffrey Lloyd,Le Savoir grec, Flammarion, 1996,p. 307-308.
  5. (en)Otto Neugebauer,A history of ancient mathematical astronomy, Berlin ; New York :Springer-Verlag, 1975,p. 634 ss. Aristarque ne donne pas le résultat de ses calculs, mais de ses données (diamètre apparent angulaire de la Lune :2e ; diamètre de la Lune :13 du diamètre terrestre), on peut déduire une distance Terre-Lune de 40 rayons terrestres environ, contre 60,2 en réalité. Mais Neugebauer estime que c'est un angle de12° et non de2e qu'Aristarque tenait pour correct, ce qui aboutirait à80 rayons terrestres pour la distance Terre-Lune. VoirAristarque.
  6. (en)Otto Neugebauer,A history of ancient mathematical astronomy, Berlin ; New York :Springer-Verlag, 1975,p. 634 ss..
  7. VoirDes grandeurs et des distances du Soleil et de la Lune.
  8. G. E. R. Lloyd (en), « Observation et Recherche » dansJacques Brunschwig et Geoffrey Lloyd,Le Savoir grec, Flammarion, 1996,p. 265.
  9. (la) Lucrèce,De Rerum Natura [« De la nature des choses »], Paris, Les Belles lettres,, 324 p.,p. 40-41 (vers 958 - 968).
  10. VoirSciences grecques.
  11. Georges Lemaître, « Un univers homogène de masse constante et de rayon croissant tenant compte de la vitesse radiale des nébuleuses galactiques étrangères »,Annales de la société scientifique de Bruxelles, tome 47A, 1927, p. 49-59 (archives de l'Université catholique de Louvain).
  12. Lancée par laNASA.
  13. (en) D.N. Spergelet al.,Wilkinson microwave anisotropy probe (wmap) three year results : implications for cosmology. soumis à Astrophys. J., prépublication disponible sur la base de donnéesarXiv.
  14. (en) Chaboyer, B. & Krauss,Theoretical Uncertainties in the Subgiant--Mass Age Relation and the Absolute Age of Omega Cen L. M. 2002,The Astrophysical Journal, 567, L45.
  15. (en) Brad M. S.Hanseret al., « HST Observations of the White Dwarf Cooling Sequence of M4 »,The Astrophysical Journal Supplement Series,vol. 155,no 2,‎,p. 551-576(ISSN 0067-0049 et1538-4365,DOI 10.1086/424832,résumé,lire en ligne).
  16. a etbScience-et-Vie Hors-Sérieno 242, mars 2008.L'Univers en chiffres.
  17. (en) « WMAP- Shape of the Universe », surmap.gsfc.nasa.gov(consulté le).
  18. (en)Jean-Pierre Luminet, Jeffrey R. Weeks,Alain Riazuelo etRoland Lehoucq, « Dodecahedral space topology as an explanation for weak wide-angle temperature correlations in the cosmic microwave background »,Nature,vol. 425,no 6958,‎,p. 593–595(ISSN 0028-0836 et1476-4687,DOI 10.1038/nature01944).
  19. (en) BoudewijnRoukema, ZbigniewBuliński, AgnieszkaSzaniewska et Nicolas E.Gaudin, « A test of the Poincare dodecahedral space topology hypothesis with the WMAP CMB data »,Astronomy & Astrophysics,vol. 482,no 3,‎,p. 747–53(ISSN 0004-6361,DOI 10.1051/0004-6361:20078777,Bibcode 2008A&A...482..747L,arXiv 0801.0006,S2CID 1616362)
  20. (en) RalfAurich, Lustig, S., Steiner, F. et Then, H., « Hyperbolic Universes with a Horned Topology and the CMB Anisotropy »,Classical and Quantum Gravity,vol. 21,no 21,‎,p. 4901–26(DOI 10.1088/0264-9381/21/21/010,Bibcode 2004CQGra..21.4901A,arXiv astro-ph/0403597,S2CID 17619026).
  21. (en) NathanielWalton, « Conservation of Energy in an Isolated System »,www.rroij.com,vol. 10,no 5,‎,p. 19–20(ISSN 2320-2459,DOI 10.4172/2320-2459.10.5.005).
  22. (en)Shape of the Universe.
  23. « WMAP- Shape of the Universe », surmap.gsfc.nasa.gov, NASA(consulté le).
  24. « WMAP- Shape of the Universe », surmap.gsfc.nasa.gov(consulté le).
  25. NathalieMayer, « Quelle est la structure de l’univers ? », surFutura(consulté le)
  26. « Lumière sur les différentes structures de l'Univers », surTrust My Science,(consulté le)
  27. « Univers », surEncyclopædia Universalis(consulté le)
  28. « Dark Matter Day : qu'est-ce que la matière noire et l'énergie noire ? », surSciences et Avenir(consulté le).
  29. LaurentSacco, « Matière noire : Hubble suggère qu'il faut revoir la copie », surFutura(consulté le).
  30. OlivierEsslinger, « La nature de la matière noire baryonique », surAstronomie et Astrophysique(consulté le)
  31. « Physique », surCERN(consulté le)
  32. « Physique quantique », surFutura(consulté le).
  33. Actuellement, l'observation de notre galaxie dénombre la naissance d'une ou deux étoiles par an.
  34. Jean-Pierre Luminet, astrophysicien, CNRS, Observatoire de Paris-Meudon, inSciences & Avenirno 729, novembre 2007.
  35. Littéralement : « grand écrasement ».
  36. D'après une théorie deStephen Hawking (dans son livreUne brève histoire du temps), si l'Univers continue indéfiniment à s'étendre, les particules issues d'explosions successives ne seront plus assez proches les unes des autres pour recréer des étoiles après leur explosion et l'expansion s'arrêtera.
  37. (en-US)Fate of the Universe.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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