Cet article est uneébauche concernant un homme politique et leCambodge.
Ung Huot អ៊ឹង ហួត | |
Fonctions | |
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Premier ministre du Cambodge | |
– (1 an, 4 mois et 14 jours) | |
Monarque | Norodom Sihanouk |
Prédécesseur | Norodom Ranariddh |
Successeur | Hun Sen |
Biographie | |
Date de naissance | (80 ans) |
Lieu de naissance | Province de Kandal (Cambodge) |
Nationalité | Cambodgien Australien |
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Premiers ministres du Cambodge | |
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Ung Huot (enkhmer :អ៊ឹង ហួត) (né le àKandal), est un homme politiquecambodgien,Premier ministre du au.
En1971, profitant d’une bourse allouée dans le cadre duplan de Colombo, Ung Huot part étudier lessciences de gestion enAustralie. À la fin de son cursus, en1975, il décidera de différer son retour au Cambodge, décision qui, il le reconnaîtra, lui sauvera la vie ; la plupart de ses collègues qui avaient choisi de rentrer figureront parmi les victimes desmassacres khmers rouges. Il obtient la nationalité australienne et travaille une dizaine d’années dans lestélécommunications. À la chute durégime de Pol Pot il s’impliquera dans la politique et deviendra président de l’antenne australienne duFUNCINPEC entre1982 et1989. Après lesaccords de paix de Paris de1991, il retournera au Cambodge et sera directeur de campagne de laformation sihanoukiste àPhnom Penh pour lesélections de 1993. Lors de la formation du gouvernement qui allait suivre, il héritera du portefeuille de ministre de l’éducation[1].
En1994, à la suite de la démission du princeNorodom Sirivudh, il succédera à ce dernier en tant que ministre des Affaires étrangères et laissera l’éducation à Tol Lah[2] (តុល ឡោះ en khmer).
En, une crise politique qui couvait depuis des années entre les deux partis de la coalition gouvernementale dégénère en lutte armée et débouche sur l’éviction du premierPremier ministreNorodom Ranariddh (FUNCINPEC) parHun Sen, second Premier ministre et membre duParti du peuple cambodgien. La communauté internationale dénonceHun Sen comme fauteur de trouble, lesÉtats-Unis suspendent leur aide au Cambodge et les investissements étrangers dans le pays s'effondrent.Hun Sen, pour sa part, nie avoir mené un coup d'État et donne une apparence de légalité à son coup de force en demeurant au poste de« Second Premier ministre », tandis que Ung Huot prend la place de Ranariddh[3].
En, de nouvelles élections ont lieu, qui voient laformation de Hun Sen remporter 64 des 122 sièges en lice ; le FUNCINPEC (Norodom Ranariddh), affaibli notamment par les événements de l’année précédente, doit pour sa part se contenter de 43 sièges. Toutefois, si le parti du peuple cambodgien avait obtenu la majorité absolue des sièges, conformément à l’article 90 de la Constitution, il avait besoin de l’aval d’au moins deux tiers des députés pour former le nouveau gouvernement[4].
Les autres formations, qui n’avaient aucune envie de collaborer avec le second Premier ministre bloqueront le processus. Le gouvernement précédent restait au pouvoir pour régler lesaffaires courantes alors que la plupart des projets de reconstruction se trouvaient bloqués dans l’attente de voir quelle serait l’issue de la crise. Chaque camp en appelait au roi pour sortir du marasme, mais personne n’était disposé à faire des concessions[5]. Ranariddh, dirigeant du FUNCINPEC et qui avait le plus à perdre dans ce jeu de dupes, finit par accepter un accord qui sera entériné le13novembre et qui fera de Hun Sen le seul Premier ministre, avalisant de fait la fin du mandat d'Ung Huot[6].