Les différentstypes de voiles se distinguent par leur coupe (voiles triangulaires, rectangulaires, trapézoïdales,...), la manière dont les bords sont éventuellement tenus (bôme,draille,corne,antenne,...), et les points qui en permettent l'établissement (point dedrisse) et la manœuvre (point d'écoute et point d'amure).
À l'exception de labrigantine, qui peut être complétée d'unflèche ou dehunier, les différents types de voiles se présentent en un étage unique porté par un mât. La voile carrée est en pratique la seule forme permettant de superposer des voiles. Suivant le type de gréement, la voile principale peut être complétée de voiles d'étais ; et en cas de mâts multiples les différents mâts peuvent recevoir des voiles de types différents.
Les voiles primitives découlent de l'idée de « tendre un drap pour donner prise au vent », et se déclinent en deux gréements fondamentaux par rapport au mât : le drap pend d'un espar horizontal, et c'est la voile carrée ; ou le drap est bordé au mât et l'autre coin déployé par un espar, et c'est la voile à livarde.
Dans le premier cas, le vent rentre toujours du même côté du drap, et le point « sous le vent » (point d'écoute) ou « au vent » (point d'amure) sont interchangeables suivant le bord où navigue le bâtiment. Dans le second cas, le vent peut souffler d'un côté ou de l'autre de la toile, et les point d'amure et point d'écoute sont au contraire fixes.
C'est le type de gréement le plus ancien enEurope. La documentation disponible indique qu'il était utilisé dès l'Antiquité, de laBaltique à laMéditerranée sur les navires marchands et militaires, qu'ils soient de mer ou de rivière.
AuIXe siècle l'introduction de lavoile latine amorce le déclin de cette voile enMéditerranée où le régime desvents est trop irrégulier pour pouvoir l'utiliser. EnAtlantique elle perdure au-delà même duMoyen Âge, desdrakkars desVikings auxcogueshanséatiques, en passant par lesnefs françaises et anglaises. Les siècles suivants confirment son maintien comme en témoignent les vaisseaux produits tant pour le commerce que pour le combat.
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Voile carrée (schéma) | Réplique d'unegalère romaine | Voile carrée d'undrakkar |
Lalivarde est également connue sous le nom debalestron, unespar qui permet de tendre la voile aurique en partant du mât vers le haut, ou de tendre une voile triangulaire du mât vers le point d'écoute, comme sur lessharpies.
Cette voile connut ses heures de gloire dans lamarine fluviale : simple à mettre en œuvre, elle était adaptée aux mâts rabattables ou amovibles de diverses embarcations, comme leschalands, les barges et certaines péniches. Parmi les embarcations ayant porté ce gréement à la perfection, nous comptons les barges de laTamise dont certains exemplaires naviguent encore aujourd'hui à la plaisance, tandis que d'autres sommeillent dans un musée.
Assez peu répandue aujourd'hui, ce type de voile équipe, dès l'origine, tous lesOptimist depuis1947.
Ce gréement équipe lespirogues à voile des pécheurs Vezo, au sud ouest deMadagascar.
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Voile à livarde (schéma) | Profil d'unOptimist | Optimist équipé de voile à livarde | Pirogue à voile malgache |
Ce type de gréement et voile est issu des bateaux traditionnels asiatiques : lajonque dont les voiles sont munies de lattes sur toute la surface, leur conférant une importante rigidité.
Les mâts des jonques ne portent qu'une voile de nattes tendue au moyen debambous placés de distance en distance parallèlement à la vergue supérieure. Ces voiles sont d'un poids énorme et lorsqu'il s agit de les hisser cette opération dure souvent une demi-journée. Quelquefois dans les beaux temps on place une espèce de hunier de toile de coton au-dessus de celle du centre. Lorsqu'une jonque est en mer et que le vent augmente on ouvre un sabord pratiqué dans la voile qui en donnant une issue au vent diminue son action. Si le vent devient encore plus fort on amène une portion de la voile[1]. MilieuXIXe siècle, lesnattes destinées à former les voiles des jonques sont tressées à plat et à la main avec les feuilles ducoix lacryma. En plusieurs endroits elles sont renforcées par des liens derotin. Cette fabrication occupe dans leKouangtong et leFo kiènn des milliers devanniers[2].
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Voilejonque (schéma) | Jonque traditionnelle chinoise | Voiles jonques sur un voilier moderne | Voile jonque repliée sur lePa Yeng | Sampan indonesien disposant ses voiles en oreilles parvent arriere |
Une voile austronésienne est une voile triangulaire traditionnelle caractéristique des populations parlant deslangues austronésiennes :Océanie etAsie du Sud-Est (soit du nord desPhilippines à laNouvelle-Zélande et à l'Île de Pâques et incluantMadagascar). Il s'agit d'une voile triangulaire de forme inversée par rapport à une voile latine (pointe de la voile vers le bas), libérant ainsi une prise au vent importante en sommet de voile.
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Voile austronésienne. | Prao deNouvelle-Calédonie avec savoile austronésienne typique |
Apparue auIXe siècle, d'inspiration arabe, lavoile latine s'est répandue enMéditerranée.Songréement est composé d'unevergue appeléeantenne, longue et mince, qui croise lemât en oblique.L'antenne descend jusqu'à l'avant dubateau, où elle est fixée (point d'amure). Les bandes de ris sont hautes et parallèles à l'antenne. Il n'y a pas debôme.
Schématiquement, la voile latine peut être comparée à unfoc gréé sur une antenne au lieu de l'être sur un étai. Par comparaison à un foc, la capacité supplémentaire est que son point d'amure peut être déplacé, ce qui lui permet en particulier de se mettre par vent arrière, perpendiculaire à la marche du navire. Cette capacité lui donne un avantage à la fois par comparaison avec des voiles carrées (seulement adaptées aux allures portantes) ou à bôme (plus adaptées au près).Pour qu'elle soit efficace sur les deux amures, il est nécessaire de la changer de côté à chaquevirement. Cette manœuvre consiste àgambeyer.
La voile latine remplaça vite en Méditerranée, lesvoiles carrées utilisées depuis le temps desRomains, tant sur lesnavires de pêche, navires marchands (tartanes) que militaires (galères,chébecs) car plus adaptée aux régimes de vent de cette région où elle perdure toujours sur des embarcations comme lespointus méditerranéens.
Elle est devenue aux environs duXVe siècle la voile auxiliaire des navires « ronds » de l'Atlantique, comme lescaraques, lescaravelles, puis lesgalions duXVIe siècle et enfin les grandsvaisseaux duXVIIe etXVIIIe siècles, avant d'être détrônée sur l'océan par les différentesvoiles auriques, plus aisées à manœuvrer.
La voile latine continue à être utilisée enMéditerranée car elle bien adaptée aux vents de cette mer.
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Voile latine (schéma) | Galéasse en 1680 | Chebec espagnol en 1826 | LaCatalina :barque à voiles latines | Boutre àKarachi. | La Royale disposant ses voiles en oreilles parvent arrière. |
Unevoile aurique (Fore-and-aft rig en anglais)[3] est unevoile qui présente toujours le même bord d'attaque au vent, dans l'axe du navire, contrairement aux voiles carrées.
La voile arabe est identique à la voile latine, à cette différence près que la pointe avant de la voile est tronquée. Elle est utilisée principalement sur leNil, enMer Rouge et dans l’Océan Indien. Elle équipe en particulier lesfelouques duNil ou lesboutres.
Felouque égyptienne àvoile arabe |
À ses débuts cette voile était peu différente de la voile carrée, savergue étant horizontale, mais avec des performances nettement améliorées au près, notamment par « apiquage » de la vergue, c'est-à-dire que la vergue devient plus verticale en se rapprochant de l'axe du mât.
En déplaçant le point de fixation de la vergue et en reculant la partie basse de la voile, on transforme la voile carrée en une voile au tiers, qui donne un meilleur comportement aux allures montantes tout en simplifiant le gréement, car cette voile se suffit à elle-même : une grand-voile au tiers, éventuellement une misaine au tiers, suffisent pour gréer un petit voilier de pêche qui se comportera très bien à toutes les allures.
Le bord d'attaque, presque vertical, situé sur l'avant, est plus court que la chute, située sur l'arrière, la vergue étant apiquée (inclinée) en montant de l'avant vers l'arrière. Le point d'amure est fixé en un point situé dans l'axe longitudinal du voilier (qui peut être le mât, mais pas nécessairement). Le bord inférieur, ou bordure, est généralement libre (sansbôme) et l'écoute est dans ce cas frappée, soit sur un banc transversal, soit à tribord ou à bâbord du bateau.
Elle fait partie de la famille desvoiles auriques. Elle connut son heure de gloire avec les bateaux de pêche côtière duXIXe siècle et au début duXXe siècle, enBretagne, avec par exemple lesinagot duMorbihan ou la chaloupe sardinière, qui régnait deConcarneau à la rade deBrest, mais aussi en Manche (lougres de Dunkerque ou d'Etaples, vaquelottes du Cotentin) et sur la façade Atlantique. Jusqu'en1940, on la retrouve encore sur certaines unités motorisées comme les pinasses (inspirées du Sud-Ouest, mais adaptées aux conditions de travail et de mer de la région), soit en appoint, soit engréement complet.
Le rendement d'une voile au tiers est meilleur sur uneamure que sur l'autre. On parle d'amure lorsque lavergue est sous le vent venant de bâbord (gauche) ou de tribord (droite), cela a amené leschaloupes sardinières, puis lespinasses qui ont conservé le gréement au tiers, en particulier celles deDouarnenez, à adopter un gréement inversé : la voile demisaine (à l'avant du navire) était hissée sur bâbord, tandis que le taillevent (au centre du bateau) était hissé sur tribord. Cela permettait de conserver une voile avec une amure positive s'il n'était pas possible degambeyer.
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Voile au tiers vue au vent (schéma) | Voile au tiers vue sous le vent (schéma) | Sinagot dans legolfe du Morbihan |
Lavoile à corne, est unevoile aurique qui tient son nom de la vergue qui s'appellecorne oupic. L'extrémité inférieure de cette corne, appuyée au mât, pivote selon l'axe du mât. Généralement bordée d'unebôme, la voile à corne peut donc être établie tribordamures ou bâbord amures, sans présenter un côté moins performant car déformé par le mât, et donc sans devoirgambeyer après un virement de bord comme pour lavoile au tiers.
Évolution de la voile au tiers, elle augmente encore les performances en ramenant toute la surface en arrière du mât, libérant la partie avant de celui-ci pour l'installation d'unetrinquette et defocs. La forme de la voile, qui déverse beaucoup au niveau de la corne, la rend peu efficace au plus près du vent, mais permet cependant de porter une grande surface de toile pour un mât court.
Dans la partie supérieure peut être gréé unflèche, ce qui permet d'augmenter la voilure, notamment par petit temps.
Elle équipe nombre degréements traditionnels de travail comme lescotres, lesdundéesthoniers, lescoquilliers. Des reconstitutions de navires militaires de petit tonnage commele Renard (cotrecorsaire) ou lagoéletteRecouvrance mettent en évidence son utilisation sur ces unités vouées à la rapidité et la maniabilité.
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Voile à corne (schéma) | Voiles à corne sur voilier traditionnel hollandais | Voiles à corne surmontée d'un flèche |
C'est,stricto sensu une voile triangulaire enverguée sur un espar parallèle au mât, d'une taille voisine de celui-ci, et hissée au moyen d'une drisse unique. Par extension et abus de langage ce terme désigne aussi unevoile à corne dont la corne est trop apiquée pour permettre l'usage de la voile de flèche (Flech). Ce mode de gréement précède le type « Marconi ».
Ce type de gréement permet d'obtenir une bonne partie des avantages de la « voile bermudienne » (plan de voilure dans l'axe, centre de voilure plus haut, écoulement laminaire amélioré...) sans avoir besoin d'unmât très long. Depuis l'apparition des mâts d'un seul tenant suffisamment résistants, la voile houari tend à perdre de sa popularité au profit de gréement plus moderne. Toutefois, elle reste utilisée pour des navires « historiques » ou spécifiques comme les « voiles-avirons ».
On le retrouve au début duXXe siècle en France, dans le nord Finistère, en particulier sur nombre decotres de pêche de la baie deMorlaix ; ex. :Jeanne d'Arc lancé en1909. L'avantage de ce gréement simple à mettre en œuvre, est une certaine légèreté, d'excellentes performances aux allures du près tout en maintenant une surface de toile importante propice à la vitesse (Les premiers arrivés au port obtenaient le prix le plus élevé pour leur pêche, question de fraîcheur aussi).
Assez en faveur au début duXXe siècle sur les voiliers de plaisance, les progrès des matériaux composant les mâts (aluminiums, puis composites) et leurs haubanages les ont rendus rapidement obsolètes. LeStar est représentatif de cette évolution.
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Voile houari (schéma) | LeSonderklasse à gréement houari | Voilier malgache |
C'est une évolution des versions antérieures en deux pièces : la grand-voile (à corne) et une voile appelée le « flèche », frappée sur la corne et hissée au mât, système dur et complexe à manœuvrer et moins performant. Le système Bermudien/Marconi a lui-même succédé au Houari aux performances assez proches.
C'est actuellement la voile la plus répandue en plaisance du fait de sa polyvalence et de ses performances notamment aux allures du près et de la facilité et simplicité de manœuvre. L'on trouve maintenant des voiles entièrement lattées et dont le rond de chute est beaucoup plus important, reconstituant ainsi la forme théoriquement plus efficace des gréements traditionnels sans le fardage, le poids et les difficultés de manœuvre.
Les voiles bermudienes équipent lesbateaux de course modernes.
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Voile bermudienne (schéma) | Goélette à trois mâts (Royal Navy, 1790) | Catboats à voiles bermudiennes | Les lattes permettent à la chute d'avoir une forme arrondie |
L'augmentation du tonnage des bâtiments a entraîné la nécessité d’augmenter la voilure, à la fois en multipliant le nombre de mâts sur le pont (deux, trois, quatre mâts...), et en empilant des mâts en hauteur (Hunier,Perroquet,Cacatois,...)
Pendant l'essor de la marine à voile (XVIIe siècle-XIXe siècle) l'augmentation de la dimension des navires a considérablement augmenté la hauteur des mâts et, l'on a multiplié le nombre de voiles carrées sur chaque mât (on a eu jusqu'à 7 étages) afin qu'elles restent cargables (repliables) par un nombre acceptable de marins.
Sur les longs bords de portant, les capitaines declippers faisaient quelquefois ajouter à l'extérieur, des rallonges de vergues pour porter des voiles appeléesbonnettes qui permettaient de gagner un petit peu de vitesse. Cette opération délicate et risquée était redoutée desgabiers car la chute était la promesse d'une mort certaine par noyade, le navire étant incapable de faire demi-tour pour venir le rechercher.
La compilation et la publication au milieu duXIXe siècle par le capitaine américainMatthew Fontaine Maury deswind charts (somme des statistiques des vents dominants par secteurs) sur des cartes marines a permis de déterminer des routes où les vents portants (trade winds, les vents du commerce) étaient les plus réguliers et où ces gréements puissants étaient efficaces. Il a ainsi contribué à l'essor des grands voiliers dits à « phares carrés » (pour l'aspect général qu'ils avaient rappelant la silhouette d'un phare[4]).
C'est au cours de la première moitié duXXe siècle que disparaît peu à peu cette voile, en particulier avec la fin des grandsvoiliers à prime, une des générations les plus abouties pour la taille et la vitesse, dont leBelem est un survivant en France, à la différence duDuchesse Anne qui témoigne d'une génération de grands navires-écoles de cette période révolue. La machine à vapeur et le moteur à combustion interne ont eu raison de cette voilure plus que millénaire.
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L'Hermione est un exemple detrois-mâts carrés | LeclipperSagres III à voiles carrées sur lesmâts avants |
Les huniers se rencontrent souvent associés à des voiles auriques pour augmenter les performances du navire par vent arrière.
Les goélettes à hunier sont le résultat de la superposition d'un gréement goélette avec deshuniers carrés.
Lelougre (comme leflambart, ledragous ou labisquine), est un bateau gréant au tiersmisaine,taillevent et parfoistapecul, les mâts principaux pouvant porterhuniers et perroquets.
Sur les navires àvoile, unevoile d'étai (Staysail en anglais) est une voile triangulaire ou trapézoïdale fixée dans l'axe du navire sur unétai, unedrisse ou parfois unevergue. On peut rencontrer des voiles d'étais, à l'avant, à l'arrière ou entre deuxmâts d'un navire.
Elle sert à augmenter la surface de voilure par vent latéral surtout sur les navires àvoiles carrées, pénalisés par vent latéral. Comme les voiles d'étai sont très aérodynamiques et manœuvrables et qu'elles peuvent être bordées très plat, ces types de voiles constituent le gréement desvoiliers modernes[5] aux dépens des voiles carrées.
![]() | Lefoc désigne une voile d'avant de forme triangulaire d'unvoilier. Cette voile est retenue par songuindant à l'étai le long duquel elle coulisse pour être hissée. Deuxécoutes fixées à une de ses extrémités permettent demodifier son orientation et sa forme pour l'adapter à la direction du vent et à l'état de la mer. Lorsqu'un voilier dispose d'un jeu de voiles d'avant permettant d'adapter la surface de la voilure à la force du vent, le foc désigne une voile de surface intermédiaire entre letourmentin (voile de tempête) et legénois (voile de grande taille). Le foc contribue à propulser le voilier mais il joue également un rôle primordial dans la réussite de la manœuvre devirement vent debout. |
![]() | Lesbonnettes (studding sail,studsail oustunsail en anglais)[6], sont des voiles légères que l'on suspend à desvergues mobiles[7] (appelébout-dehors) fixées temporairement aux extrémités desvergues des voiliers àgréement carré pour augmenter la puissance de traction au portant (vent arrière ou grand largue)[5]. |
![]() | Sur les gréements à voiles auriques, unflèche (nom masculin), ou « flèche en cul »[8], est unevoile d'étai légère déployée sur lemât arrière (artimon ougrand-mât), établie sur unmât de flèche au-dessus d'unebrigantine (grand-voile sur lesgoélettes), ou d'une voile basseaurique (voile au tiers,voile à corne, ...), de forme triangulaire ou carrée[9]. |
Type de voilier et gréement | |||||||||||
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Gréement par type de voile |
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Gréement par organisation des voiles |
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Gréement par âge de leur essor | |||||||||||
Gréement divers par usages |
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Termes génériques et listes | |||||||||||