Cet article concerne le tricycle motorisé. Pour le tricycle non motorisé, voirTricycle couché.
Un trike classique derewaco type « HS Family » avec ses deux places à l'arrière.
Un trike est uncycle motorisé à trois roues symétriques, engin hybride à trois roues plus ou moins mi-moto/mi-automobile, sorte de moto stable comme uneautomobile, dirigé par unguidon, et généralement relativement large à l'arrière à l'instar d'une automobile. Ces engins sont originaux (trikes classiques et autres) ou dérivés d'une moto de série (moto-trikes). Le terme original anglophone est une abréviation detricycle etbike et fait implicitement référence à la culturebiker.
D'autres conditions à respecter peuvent expliquer qu'un tricycle à moteur restehomologué dans la catégorie des motocyclettes et non en L5e. Suivant la norme LR3, catégorie TM, il est par exemple nécessaire, entre autres, que l'entraxe entre les deux roues du véhicule montées sur le mêmeaxe soit égale ou supérieure à 460 mm[3], deux roues séparées de moins de 460 mm étant considérées comme une roue jumelée[4]. Il faut aussi qu'il soit homologué comme tel en France (infra).
Suivant leur puissance, un trike peut se conduire en France et dans certains pays avec lepermis A ou, à certaines conditions (infra), avec lepermis B (auto).
Ces engins hybrides empruntent à la fois à l'automobile et à la motocyclette. Ils sont le plus souvent à fort gabarit arrière et contrairement auside-car, ils sont symétriques, avec un (ou des) passager(s) assis derrière le conducteur. Leur comportement routier ne se compare pas aux deux-roues.
Né auxÉtats-Unis, initialement associé à la marqueHarley-Davidson, le terme a franchi l'Atlantique dans lesannées 1970 mais le trike demeure encore relativement rare en France, indépendamment du développement récent desscooters à trois roues qui ne s'inscrit pas dans la même lignée.
Il n'y a jamais eu de fabricationindustrielle d'ampleur sauf les moto-trikes Harley-Davidson, par exception. Les autres trikes sont généralement de fabrication artisanale et marginale, à base de moto modifiée, dechâssis de voiture recoupé ou sur un châssis fabriqué, avec souvent des moteurs de voiture, mais également des moteurs de motos comme Harley-Davidson. La tendance est néanmoins à la standardisation semi-industrielle.
Bien que le terme n'existait pas encore, on fait généralement remonter le premier « trike » auservi-car que Harley-Davidson commercialise à partir de 1932 jusqu'en 1973, moyennant quelques évolutions techniques (fourche hydraulique, démarreur électrique, frein à disque)[5]. Il s'agit initialement d'une motocyclette 750 cm3 dont l'arrière transformé supporte une grossemalle qui est généralement aménagée en largesiège matelassé adossé au pilote, avec poignées latérales, notamment pour la version police[6], avec un usage intense jusque dans les années 1990[7]. Ce type d'engin à fort empattement arrière et géométrie « Delta » (1-2) est encore l'archétype des moto-trikes d'aujourd'hui et préfigure grandement l'évolution vers les trikes classiques de typechopper[8].
Maquette du tricycle automatique imaginé par Vinci.Heinle & Wegelin Tricycle (1898).
Contemporaine du tricycle français de J. Virot[15] et suivit par le Serpolet-Peugeot de 1889[16],La Marquise aurait cependant été précédée par les prototypes à vapeur de l'américain Fischer en 1859[17], du belge Jean Joseph Lenoir breveté en 1860[18] et le Sream Tricyckes de l'américain George A Long en 1880[19],[20] et même par le premier tricycle électrique des anglais William Ayrton et John Perry en 1881[21]. En 1886, l'AllemandCarl Benz semble néanmoins être le premier à équiper un tricycle d'unmoteur à explosion, un 2-temps (de 988 cm3) qui parcourt 200 km[22], précédant de peu le FrançaisFélix Millet qui motorise ses tricycles (puis ses motos) avec un 5-cylindres en étoile en 1887[23].
Ces engins majoritairement à géométrie « Têtard » (2-1) accompagnent les débuts de l'automobile et en familiarise l'usage dans un foisonnement de solutions difficile à inventorier.Ettore Bugatti trouve sa vocation à14 ans en modifiant l'un d'eux, puis il en fabrique à ses débuts avec deux moteurs De Dion-Bouton, le fameux « Prinetti Stucchi 2,5 HP »[24]. Dans lesannées 1900, sauf exceptions[25], les deux-roues se retrouvent plutôt à l'arrière (géométrie « Delta »), les machines à une ou deux places s'allègent avec leurs moteurs, toujours à l'arrière ; le guidon s'impose à ce stade intermédiaire. Dans cette veine, les tricycles français De Dion-Bouton et leurs dérivés chezTerrot et Peugeot[26], équipés du même moteur[27] que l'on retrouve aussi chez l'anglais Ariel Cycle Co[28] et chez l'allemand Heinle & Wegelin (photo), le tricycle français àmoteur Buchet[29] et le tricyclehongrois deJános Csonka[30], leCastle Three anglais de la même période est plutôt une voiturette car elle est carrossée. entre autres ; puis à partir des années 1920-22, les tricycles françaisMonet-Goyon, dont l'« Automouche »[31] augure certains tricycles actuels pour handicapés[32]. Parallèlement, lamoto dont la paternité revient au FrançaisLouis-Guillaume Perreaux (1869) et à l'AllemandGottlieb Daimler (1885), se développe sur les deux continents à partir de 1901, date de création de nombreuses marques[33],[34] avec une motorisation initialement fortement inspirée du De Dion-Bouton, comme pour les premières Harley Davidson.
En 1932, le « Servi-Car » de Harley-Davidson est un dérivé de leurs motocyclettes de série. Il fut cependant précédé d'un an par le « Dispatch remorquage » deIndian[35] qui lui-même était l'aboutissement d'une formule de tricycle de service, encore à roues avant, inaugurée en 1904 par Indian, développée avec son « Tri-Car » (1906) et déclinée également par Harley-Davidson (« Forecar » vers les années 1913-1915) et par plusieurs pays, avant que ne s'impose la solutionServi-Car[36]. Quant au bike-conversion (moto d'origine convertie en tricycle), il remonte sans doute aussi aux années 1930 avec ce kit californien « Cycle-Tow » qui permettait d'ajouter deux roues à l'arrière d'une moto HD de série, en sus de ses roues d'origine[36] et à ce kit français « Tri Moto » de Ferdinand Bert qui transformait l'avant d'une moto en une sorte detriporteur pour un passager[37].
C'est encore aux États-Unis que le trike moderne se conceptualise et se développe avec parfois une imagination débridée, à partir de la fin des années 1960, à la suite des initiatives des premiers vétérans duVietnam qui,blessés notamment aux jambes, veulent continuer de rouler avec leurs motos. Entre autres exemples, ledesigner-constructeurcalifornienEd Roth, qui fréquente un moment lesHells Angels, s'intéresse au trike qu'il équipe d'un moteurVolkswagen[38], reprenant cette idée venue des bases USallemandes où les vétérans avaient imaginé un enginhybride comportant l’avant d’une Harley et l’arrière de la mythiqueCoccinelle, équipée du fameux moteur boxer refroidi par air (flat four VW). Aujourd'hui, bon nombre de trikes européens sont encore mus par un tel moteur, appelé familièrement « cox » dans le monde du trike, à côté de moteurs d'autres marques, y compris de motos comme Harley-Davidson. L’emplacement du moteur des trikes passe de l’avant à l’arrière au fil du temps, afin d’utiliser les groupes propulseurs des automobiles à traction avant modernes ou bien lesponts et lesarbres de transmission des tractions arrière que propulsent des moteurs de moto. Très lié à l'esprit Harley, le trike s'affirme comme un symbolerebelle et identitaire que s'approprient lesbikers, et dans une moindre mesure, d'ancienshippies. Desvedettes duRock,Elvis Presley aux États-Unis sur un engin dû à Ed Roth,Johnny Hallyday en France sur un tricylindre Wolswagen ramené duBrésil, associent leur image au trike dans lesannées 1970-75[39]. C'est dans ces années-là que des sociétés comme The Trike Shop (futur Roadsmith)[40], Dragon Trikes[41], Hannigan Motorsports[42] ou Side Car Californie (CSC) naissent aux États-Unis et, plus tard, par exemple Lehman Trikes (1985), Champion (1990) et Motortrike (1994)[43]. Cependant, Harley-Davidson n'adaptera son servi-car au trike moderne qu'en 2009 avec le Tri-Glide. En Allemagne, Dietrich Fecht produit son premier trike en 1979[44], Freeway apparaît en 1981, CCS Trike en 1982,Boom Trikes[45] etrewaco en 1990, WK-Trikes et Devil's suivent en 1994 et 1995. L'anglais Mark Grinnall met au point son premier trike sur une baseTriumph en 1990[46].
Le « Tri Glide » de Harley-Davidson (2009), qui avec le « Freewheeler » (2015) sont les seuls moto-trikes d'usine actuels.
Le phénomène touche pourtant tardivement la France qui refuse systématiquement l'homologation de ces engins ; une attitude méfiante qui semble perdurer parfois et qui était contournée à l'époque par quelques amateurs roulants sousplaques étrangères, notamment avec des trikes allemands. Il faudra attendre 1997 après que l'Union européenne ait imposé leur homologation en 1992[47] pour que, après plusieurs années de démarches, Gilles Letondor pour Dragon Trike[48] et Philippe Schoun pourMegaphone Pionnier[49], chacun de leur côté, réussissent à homologuer leur premier trike commercial en France, en. À l'époque, la carte grise porte la mention « TQM » (tricycles et quadricycles à moteur). Précurseur également, Bruno Westelynck pour EML France ne fait homologuer les premiers motos-trikes Gold Wing et Harley respectivement qu'en 1999 et 2007[50].
Malgré sa progressive banalisation, le trike est encore moins développé en France qu'enAngleterre ou en Allemagne, par exemple, si l'on excepte une nouvelle catégorie de véhicules urbains, plus proche duscooter, apparue en 2007-08, qui connaît un développement spectaculaire par effet d'aubaine (infra), au point de séduire nombre decélébrités et le président de la République française,François Hollande lui-même[51]. La population d'utilisateurs (« trikers ») s'étoffe et se diversifie ; l'âge moyen est de 50 ans car les bikers âgés lorgnent de plus en plus vers les trikes[52] bien que de nombreux jeunes soient séduits par le côté fun de l'engin en dépit de son coût, avec une montée en puissance récente des moto-trikes (bike-conversion) préfigurant l'arrivée en France du Tri-Glide fin 2013 et de la gamme Hannigan fin 2014 et de l'émergence de solutions alternatives non encore importées (infra).
Preuve de la popularité grandissante des moto-trikes, le dirigeantrusseVladimir Poutine s'est affiché sur une Harley-Davidson convertie, successivement en 2010 et 2011, lors de deux manifestations bikers très médiatisées[53], faisant ainsi écho à la présentation du premier Tri-Glide Harley-Davidson de l'escorte présidentielle américaine, en tête de la parade inaugurale à l’occasion de l’investiture du présidentBarack Obama en 2009[54]. Johnny Hallyday disposait également en dernier lieu de ce type de trike àLos Angeles[55].
Les trikes sur base moto[56] sont des motos, neuves ou non, converties en trois roues à large empattement arrière, qui gardent l'essentiel de leurs caractéristiques et leur look initiaux, le plus souvent de grosses cylindrées, suréquipées d'origine, rarement personnalisées façonchopper. Il est théoriquement possible de transformer soi-même une moto en trike en commandant un kit (notamment sur Internet) — par exemple, le kit vendu par Santiago Chopper permet de transformer en trike une Yamaha XVS 950 Midnight Star — mais le montage nécessite une bonne dose de compétence et l'homologation individuelle est toujours aléatoire[57]. D'autres solutions alternatives existent, notamment aux États-Unis et au Canada où il existe des kits amovibles pouvant équiper notamment les tourings Harley-Davidson, ce qui laisse la moto intacte (voir photo)[58] et, récemment, le japonais Kreissieg propose un kit fixe « KSG » permettant d'obtenir un engin étroit, dont les roues arrière peuvent pencher[59]. La solution habituelle consiste actuellement à choisir un trike « clé en main » ou à s'adresser à des transformateurs utilisant des kits standards visant à obtenir un engin qui se conduit à plat comme un trike ordinaire. En Europe, les allemandsBoom Trikes (jusqu'en 2012) etrewaco proposent des motos déjà converties en trikes (Bike Conversion), accessibles en France, sur la base de modèlescustoms tels que lesYamaha MT-01, Honda Shadow VT 750,Suzuki Intruder (800, 1500 et 1800) etTriumph Rocket III[60]. L'anglais Grinnall transforme desBMW comme laR 1200 C[61]. AuCanada, RC Trike et aux États-Unis, Roadsmith[62], Lehman, Motortrike, Side Car Californie, Ace Motorworks, Cool Custom Trikes, Champion, Hannigan, Trikes For You font de même, entre autres. Lehman, par exemple, convertit en trike des tourings Harley-Davidson (supra, le trike utilisé par Poutine), Gold Wing,Kawasaki Vulcan 900,Suzuki Boulevard C90 etVictory Vision[63]. Depuis 2009, la marque Harley-Davidson, qui dérive ainsi son traditionnel servi-car, produit elle-même des trikes d'usine, d'abord un « Tri Glide » sur une baseElectra Glide Ultra Classic, puis en 2011 un « Street Glide Trike »[64] (abandonné depuis), et le « Freewheeler » sorti en 2015[65], destinés initialement seulement au marché d'Amérique du Nord[66]. Le Tri Glide Ultra est importé en France à partir de fin 2013 avec une nouvelle motorisation et une nouvelle planche de bord[67] et le Freewheeler, fin 2016.
Bien qu'ils soient classés dans la catégorie générique L5e commune aux trikes, certains modèles de tricycles commerciaux récents comportent deux roues à l'avant et une seule roue arrière — type « Têtard » (2-1) — tels que, depuis 2007, leBRP Can-Am Spyder Roadster, et depuis 2019, le Can Am Ryker, proches d'un scooter à large empattement. Leur cylindrée avoisine les 1 000 cm3 et leur puissance dépasse les100ch mais ce type d'engin reste onéreux (environ 20 000 € en 2012). L’avantage de cette géométrietêtard, que l'on retrouve parfois sur des trikes californiens, réside dans le fait de conduire en ayant le gabarit du véhicule dans son champ de vision. Certains constructeurs descooter se lancent aussi dans la fabrication de modèles avec deux roues directrices avant à faible empattement. Ces véhicules, de type « LMW » (Leaning Multi Wheel ou multi-essieux directeurs), ont un comportement plus proche d'un deux-roues puisqu'ils se penchent dans les virages comme lePiaggio MP3 qui se décline en version 125, 250, 400 et 500 cm3, également son concurrent italien le Quadro lui aussi décliné en plusieurs versions[76], leMétropolis 400 de Peugeot[77], ou plus récemment le Gilera Fuoco 500 (motorisé par Piaggio)[78] et le Yamaha Tricity[79]. Moyennant quelques adaptations et profitant d'une brèche dans notre législation[80], ces puissants scooters suivent, en effet, depuis 2008 pour les MP3 en France, la réglementation européenne des L5e[81], donc utilisables avec le permis B, à des tarifs plus accessibles (à partir de 6 000 € en 2012), ce qui explique leur irruption invasive dans le champ urbain, par effet d'aubaine. En France, ces types de scooter sont désormais ultra majoritaires dans le monde des trois-roues (60 000 MP3 seraient en circulation selon le constructeur en 2013)[82]. Ils ne sont généralement pas qualifiés de trikes dans lelangage courant, ni identifiés comme tels par les initiés, mais cela accentue la confusion au sein de la catégorie L5e qui est globalement visée par laréglementation sans distinction, d'autant qu'il existe des genres de trikes à large empattement arrière qui ont également tout d'un scooter[83]. En outre, les MP3 ne sont qu'une illustration parmi d'autres, de nouvelles catégoriesprototypes, les « TTW » (Tilting Three Wheeler), véhicules à trois roues inclinables[84] et des trikes inclinables (Tilting Trikes)[85], qu'avait même envisagé Harley-Davidson[86], qui se déclinent autant en trois roues arrière ou avant et qui tiennent tantôt du scooter, tantôt d'une petite automobile citadine ou d'unevoiturette ; sans compter des dispositifs ingénieux rajoutant aux États-Unis deux roues inclinables à une moto[87], ce qui ajoute à cette anarchie des genres. Pour autant certains voient dans ces engins, majoritairement à voie étroite, une solution d'avenir face à la densification de la circulation[88].
Position comparée dans un virage entre une moto classique et un trike.
Si la position de conduite ne diffère pas de celle d'un deux-roues pour les motos converties, elle est nettement plus basse et plus allongée pour les autres trikes qui bénéficient de sièges de type voiture. La vision de la route en est différente pour le pilote. Quant au(x) passager(s), il est généralement très confortablement installé à l'arrière. Un trike gagne globalement enconfort, en stabilité, envisibilité et donc, ensécurité, à l'égal d'une automobile : plus besoin de poser le pied à terre à l'arrêt ; plus de craintes de perdre l'équilibre en passant sur une aspérité routière ou en glissant sur une flaque d'huile ou une bande détrempée. Il faut par contre prendre la mesure du gabarit arrière de l'engin, aussi large qu'une automobile moyenne, et oublier ses réflexes de motard. De ce point de vue, le trike impressionne et se fait mieux respecter des autres véhicules. Il se voit et ne prend personne au dépourvu.
La conduite d'un moto-trike diffère sensiblement de celle d'un trike classique. Du fait de cylindrées élevées, le trike est plusmaniable et plus réactif que ne le laisse supposer sonpoids moyen qui oscille entre 350 et 600 kg. Il perd cependant en souplesse dans les courbes et sur les routes peu carrossables. Cela est plus sensible avec un moto-trike, notamment le Tri Glide et les tourings EML au comportement proche d'unquad. Prendre un virage serré avec ce type d'engin qui reste perpendiculaire au sol nécessite de balancer le haut du corps pour accompagner le mouvement et de tourner fortement le guidon pour forcer l'enginsous-vireur à ne pas quitter la bonnetrajectoire. Les virages prononcés à vitesse de croisière sur un moto-trike demeurent en effet une sinécure[64]. Risquer un tout-droit avec un moto-trike n'est pas si rare pour lesnovices lors de la prise en main, y compris pour des motards confirmés, mais l'engin se dompte rapidement. La direction d'un trike est de toutes façons plus sensible et doit être plus précise qu'un deux-roues, dans la mesure où le moindre mouvement ne se compense pas automatiquement par l'inclinaison de l'engin. Elle est aussi plus dure pour un moto-trike qu'un trike classique qui, par comparaison, est proche des effets d'une direction assistée automobile. Cependant, la maniabilité dépend notamment du type de fourches, plus souples lorsqu'elles sont àbalancier (trikes classiques récents) que si elles sont parallèles (trikes anciens et moto-trikes) et de la présence (ou non) d'undifférentiel sur les roues arrière. Elle dépend aussi de la suspension arrière, généralement indépendante[89] (trikes classiques et beaucoup de moto-trikes), ou semi-indépendantes et moins souples sur certains autres moto-trikes (tourings EML et Tri Glide). En toute hypothèse, il est nécessaire de choisir une trajectoire confortable du fait que les deux roues arrière sont susceptibles d'absorber un peu plus d'aspérités qu'une seule roue ; ce qui est plus sensible avec un moto-trike et moins sur un trike classique notamment du fait de l'empattement plus large de celui-ci (1,80 m en moyenne contre 1,30 à 1,50 m pour le moto-trike) et du type desuspension. Cette dernière peut par ailleurs générer un peu deroulis, mais sentir l'arrière d'un trike chasser sagement dans une courbe prise à bonne vitesse est, par ailleurs, une nouvelle sensation agréable mais plus risquée avec un moto-trike. Néanmoins, ce sont des engins deloisir, plus faits pour la balade familiale que pour la vitesse malgré les performances de certains trikes (plus de200km/h pour le Boom Hayabusa, par exemple)[90]. La conduite reste cependant très physique, bien plus qu'un deux-roues, pour les moto-trikes qui, excepté la relation parfois délicate avec laforce centrifuge, procurent néanmoins des sensations similaires à celles d'une moto classique ; alors que l'on est plus proche du confort et des sensations sécurisantes d'une automobile avec un trike classique, même si le port du casque, la conduite au guidon et à l'air libre, ramènent clairement dans le monde motard. Finalement, le moto-trike n'a pas les atouts confort du trike classique mais il permet de continuer à chevaucher sa moto de prédilection. À noter que la géométrie delta du trike semble aussi plus aisée que la géométrie têtard[64].
Si pour la majorité de ses utilisateurs, le trike est une expérience deliberté et un art de vivre démarqué, qui se pratique en toute sécurité, pour d'autres, il cumule tous les inconvénients : ceux d'un deux-roues soumis aux aléas desintempéries et ceux de l'automobile qui doit subirembouteillages et pollution sans pouvoir se faufiler dans lacirculation[91] même si certains moto-trikers confirmés savent démentir cette dernière affirmation dans leur pratique.
Homologation et carte grise. Certains trikes commercialisés ou transformés en France bénéficient d'une homologation constructeur L5e pour le territoire national. Il est donc difficile de lesexporter ensuite pour les besoins d'une revente (exemple les trikes Touring EML). D'autres bénéficient cependant d'une homologation européenne qui est valable sur l'ensemble de l'Union européenne (ex. : les trikes Q.Tec). Dans toutes ces hypothèses et en conséquence des dispositions concernant l'homologation[92], une moto transformée doit changer decertificat d'immatriculation (anc. carte grise) et perd à cette occasion sa dénomination et sa marque au profit de celles du transformateur considéré comme le « constructeur ». Pour tous les trikes d'origine, convertis ou non, le coût de la carte grise est dissuasif, faussement aligné sur celui des automobiles, équivalant au double d'une moto[93]. Pour une moto déjà immatriculée et convertie, le propriétaire ne supporte que le coût raisonnable du changement de catégorie (tarif d'un cheval fiscal). Les mentions y figurant sont « TM » (tricycle motorisé) qui est la catégorie nationale et « TMP2 » (>15W)[94][source insuffisante]. L'homologation nationale individuelle d'une machine artisanale ou d'un trike acheté à l'étranger est plus problématique puisqu'elle nécessite une patiente démarche personnelle, notamment auprès de laDREAL (qui a remplacé laDRIRE et l'ancien service des mines)[95]. En outre, dans ce cas, bien qu'il puisse s'agir physiquement d'un trike sur base moto ou non, ce dernier sera le plus souvent classé en MT3 (moto) plutôt qu'en L5e sans que les raisons soient bien claires.
Application du code de la route. Globalement, pour les règles de conduite et l'équipement nécessaire, lecode de la route français ne distingue pas les trikes des différents tricycles motorisés, tous regroupés dans la catégorie L5e, ni parfois cette catégorie de celle desdeux-roues, voire desautomobiles. Les mesures s'appliquant aux uns s'appliquent aux autres, c'est selon. Ainsi en est-il en principe du port ducasque homologué (Article R431-1 du code de la route), sauf exception[96], mais contrairement à un deux-roues, le trike ne saurait être immobilisé en cas de manquement[97]. Ainsi en est-il du port de gants homologués rendu obligatoire depuis le[98]. Ainsi, des éléments de signalisation-éclairage[99] et desrétroviseurs[100] devant équiper le trike, plutôt aligné ici sur le cas d'un véhicule quelconque, même si un trike peut être pourvu d'un seul feu de route, mais il en faut deux espacés d'au moins 9 cm, ainsi que deux feux de croisement, si l'empattement dépasse 1,30 m (article R313-3 et Directive UE de 2009)[99]. De même, suivant cette fois-ci le cas des motos, de l'obligation qui avait été prescrite de porter en toutes circonstances un vêtement muni d'undispositif rétroréfléchissant[101] (pas seulement en cas d'arrêt d'urgence)[102] ; une disposition contestée à l'époque par le Collectif des Trikers de France qui releva son inutilité pour des engins forts visibles (largeempattement etéclairage de type auto, par ailleurs quasi obligatoire de jour - infra) qui, de plus, ne présentent pas les mêmes risques que les deux-roues (par exemple un trike ne peut faire du remonte-file et ne risque pas une perte d'équilibre)[103]. Or, la catégorie fourre-tout L5e semble avoir globalement été visée par un ensemble de mesuressécuritaires à cause de la prolifération notamment de puissantsscooters à deux ou trois roues à forteaccidentalité[104]. En outre, la position généralement surbaissée du pilote peut rendre le dispositif prévu inopérant. Curieusement, les trikes (à l'instar des deux-roues) sont plus sévèrement réprimés que les automobiles pour le non-respect de cette disposition qui donne lieu à un retrait de deuxpoints au permis[105]. Aussi les autorités firent-elles un geste en faveur des trikes en[106], avant de reporter cette mesuresine die pour l'ensemble des véhicules visés[107]. Il en est de même duContrôle technique des deux-roues motorisés prévu pour 2016 et repoussé à 2022, devenu une faculté dépendante de la volonté des États mais lacatégorie L5e ne devrait pas faire l'objet de mesures particulières[108]. Reste le port de bandes réfléchissantes sur le casque[109]. Par contre, malgré son respect systématique par les trikers[110], l'obligation de circuler de jour enfeux de croisement ne concerne théoriquement pas la catégorie L5e[111], du moins pour l'instant[112]. De même, pour le transport des passagers et notamment desenfants où aucune disposition ne semble viser la catégorie L5e. Ici on doit plutôt s'inspirer des règles en vigueur pour les motos (Articles R431-5 et R431-11 du code de la route)[113]. La réglementation pour l'attelage d'une remorque est la même que pour les deux-roues et les quads, le poids de remorquage est limité à 50 % maxi du poids à vide du véhicule et passé 80 kg en ordre de marche (à vide ou chargée), la remorque doit être équipée d'un freinage indépendant capable de maintenir l'ensemble à l'arrêt et sans affecter sa direction, Article R312-3[114] et R315-1[115] du code de la route. Le freinage par inertie ou à balancier est strictement interdit sur les deux-roues, tricycles ou quadricycles. S'agissant de l'immatriculation, laplaque fixée à l'arrière d'un trike est désormais d'un format unique et commun aux motos et à tout tricycle. Elle doit être rivetée, à fond blanc, de dimensions 210 × 130 mm pour les immatriculations depuis le[116]. À immatriculation inchangée, les autres plaques restent légales si elles l'étaient au moment où elles ont été apposées lors de la dite immatriculation. Comme sur tout véhicule, il est nécessaire d'apposer le certificat d'assurance, de manière que le recto soit visible à l'extérieur. Pour un trike, comme pour un deux-roues, il doit être précisément disposé sur une surface située à l'avant du plan formé par la fourche avant[117], ce qui ne règle pas sa vulnérabilité au vol. Enfin, par défaut, les règles dedépassement et de circulation sont celles qui s'appliquent aux side-cars et lorsqu'ils empruntent uneautoroute (autorisés seulement si leur puissance est supérieure à 15 kW notamment)[118], les trikes suivent le tarif de lacatégorie 5 (moto et side-car)[119], bien que lespéages automatisés les détectent parfois en tant qu'automobiles du fait de leur gabarit[120].
Attestation de formation 7 heures pour la conduite avec le permis B en France, nécessaire rétroactivement (en théorie) malgré l'équivalence reconnue sur ce permis.
Dispositions particulières propres au permis de conduire. Ici, malgré quelques dispositions spécifiques aux tricycles, la législation française a récemment procédé à un alignement surprenant sur certaines règles propres auxmotos légères (50 à 125 cm3). Le code de la route distingue les tricycles dont la puissance n’excède pas 15 kW (20ch) et les autres. Les premiers peuvent être conduits avec lespermis A1, A2, A3, A, B ou B1. Les plus puissants,classés L5e, nécessitent lepermis A ou A3[121]. Leur puissance n'est pas limitée à100ch comme c'est le cas des deux-roues[121]. Autre différence notable avec les deux-roues supérieurs à 125 cm3, mais comme les motos légères, ces tricycles L5e peuvent également être conduits avec lepermis B[122]. L'article R. 221-8 a depuis été modifié deux fois, dernière version selon le décretno 2013-58 du[123]. Ces mesures sont conformes à la Directive 2006/126/CE du Parlement européen et du Conseil du relative au permis de conduire[124] qui prévoit lepermis B en équivalence pour la conduite d'un trike (article 6 3.a) et offre une garantie aux droits acquis avant le[125], ce qui semble logique puisque, malgré leur puissance, leur comportement routier présente quelques similitudes avec l'automobile (supra). Cependant alors qu'il ne faut aucune condition supplémentaire pour les possesseurs d'unpermis A, sinon une ancienneté de permis de deux ans requise pour la conduite d'un trike quel que soit le permis, curieusement, depuis le, les titulaires dupermis B (rétroactivement, quelle que soit la date d'obtention du permis, hormis les titulaires d'unpermis B avant le)[126] ne peuvent conduire un tricycle qu'après avoir suivi une formation de sept heures[127]. Cela donne lieu à la remise d'une attestation (qui est de droit, dès lors que le stage a été suivi, sans considération pour l'aptitude réelle du futur pilote). Celle-ci doit ensuite être présentée avec le permis de conduire pour justifier de la conduite de l'engin. Cette attestation s'impose aussi pour la conduite, avec lepermis B, des deux-roues 125 cm3 et scooters à trois roues plus puissants, plus particulièrement visés avec logique par cette mesure[128]. Or le véhicule pour lequel l'attestation est obtenue est indifférent. Comme il n'existe pratiquement aucuneauto-école disposant de trikes, ni demoniteurs formés, la formation sera effectuée le plus souvent sur une moto légère 125 cm3 ou un scooter de faible cylindrée[129], ce qui est paradoxal avec les objectifs sécuritaires annoncés qui visent notamment la maîtrise de l'engin. En outre, la formation est ainsi difficilement accessible à certainshandicapés pour qui le trike est pourtant parfaitement adapté, sans compter le préjudice causé aux loueurs de trikes pour qui la location préjuge souvent d'une vente[130]. Si le trike est déjà acquis, un accord avec l'assureur peut néanmoins palier cette difficulté[131]. Cette formation reste acquise même en cas d'invalidation, d'annulation du permis de conduire, de renouvellement du permis ou d'interruption prolongée dans sa pratique. Sont néanmoins exonérés de formation ceux qui peuvent justifier de la conduite d'un tricycle (50 cm3 et plus), ou d'une moto légère, entre le et le, ne serait-ce qu'un jour (article R221-8 du code de la route). La preuve doit être apportée par un document délivré par unassureur : le « relevé d'informations »[121]. Sauf bonne volonté de l'assureur, cela ne concerne que l'assuré et non le pilote secondaire (mêmeconjoint) s'il n'est pas mentionné au contrat. Cette équivalence avec lepermis B n'est valable que sur le territoire français ou dans les pays qui la reconnaissent, au cas par cas, comme ceux de l'ensemble de l'Union européenne (à l'exception de laGrèce)[121] à ceci près que l'harmonisation européenne intervenue à partir du réduit la portée de cette équivalence en dehors de nos frontières pour les titulaires d'un permis obtenu postérieurement à cette date[132].
Ancêtre duquad, le premier trike tout-terrain, leHonda US90, apparaît en1969[133]. Il a inauguré une nouvelle catégorie, les « ATC » (All Terrain Cycle), qui connaît d'autres modèles comme leKawasaki Tecate et leYamaha Tri-Z[134] ou le Suzuki Alt 50 Trailbuddy.
la largeur des deux roues du véhicule montées sur le même axe doit être égale ou supérieure à 460 mm ;
un dispositif de freinage doit permettre de freiner simultanément les trois roues ;
le véhicule doit disposer d'un système d'éclairage spécifique : veilleuse face avant, clignotants sur la partie la plus large du véhicule, double éclairage de la plaque d'immatriculation ;
le véhicule doit être équipé d'un frein de parking.
Voir par exemple :Le trike, surmotoservices.com (consulté le 29 janvier 2012).
↑Il semble avoir été précédé par un utilitaire japonais de Mazda en 1931 mais qui ne prévoyait pas de passager arrière :Mazda 3 wheelers, sur2000gt.net (consulté le 22 février 2012).
↑Sur l'illustration qui suit, un policier américain marque à la craie, qu'il tient au bout d'une longue tige, les flancs des pneus des voitures qui seront ensuite verbalisées pour mauvais stationnement :Le servi-car Harley-Davidson Police, surLegendmotorbike.com (consulté le 23 janvier 2012). Le servi-car était pourtant initialement destiné à l'usage des garages et stations services dans le ramassage et la livraison des voitures des clients :Harley-Davidson Trike, surharleydavidsonmuseum.com (trad. en français) (consulté le 24 janvier 2012).
↑La puissance de ce moteur évoluera au fil du temps :Les tricycles De Dion-Bouton, surde.dion.bouton.pagesperso-orange.fr (consulté le 23 janvier 2012).
↑S'agissant des tricycles à vapeur citons également : le Français Amédée Bollée et l'Américains Sylvester Roper [selon :Tricycle Mercedes, la première voiture du monde, surlemonde.fr (consulté le 26 octobre 2018)]
↑Le Monet-Goyont rappelle le tricycle, version à guidon, de Poirier datant de la première moitié duXXe siècle :Les Tricycles Poirier 50 cm3. L'entreprise existe toujours sous le nom de Invacare Poirier.
↑Même si les États-Unis revendiquent leur part, le premier brevet (en France, puis aux États-Unis) a été officiellement déposé par le Français Perreaux pour un deux-roues motorisé à vapeur, tandis que l'allemand Daimler peut être crédité d'avoir développé la première moto (cadre en bois) dotée d'un moteur 4-temps à pétrole. Le terme « motocyclette » est déposé en 1897 par des Français, les frèresEugène et Michel Werner :L'histoire de la moto, surtoutsurlamoto.com (consulté le 5 mars 2014). Vers 1867, voire 1868 ou 1869, l'Américain Sylvester Roper aurait monté la première version de son vélocipède à vapeur qui ne sera breveté qu'ultérieurement.
↑The Trike Shop développe un trike sur base Volswagen dès 1972 et sur base Harley-Davidson seulement en 2011, après s'être renommé Roadsmith en 2006 :About Roadsmith and The Trike Shop site officiel (consulté le 10 mars 2012).
↑Pour ce faire, Gilles Letondor s'est associé à Bruno Selle au sein de l'entreprise Dragon Trike près d'Avignon :Ma petite entreprise Gilles Letondor, surmotomag.com (consulté le 21 mars 2012) etHommage a Cugnot, le concepteur du trike, sursriwils.com (consulté le 21 mars 2012) sur sriwils.com r (consulté le 21 mars 2012).
↑Pour une définition et une présentation de la gamme de moto-trikes proposée en France :http://mototrikes.harley.online.fr (Voir le Guide des moto-trikes pour les nuls).
↑Les constructeurs disparus, l'allemandTrikeTec et les français Dragon Trike etMegaphone Pionnier utilisaient respectivement un moteur de Smart et un moteur deRenault Mégane.
↑Ce coût est contesté, comme la base de calcul dont il résulte : unelettre du sénateur-maire Philippe Dallier datant de 2010 explique le problème au ministre de l'Économie et des finances de l'époque.
↑La procédure individuelle française, toujours très longue et pleines d'embûches, semble ignorer assez largement ce que préconise la Commission européenne : voir sacommunication interprétative de 1996 concernant les procédures de réception et d'immatriculation de véhicules précédemment immatriculés dans un autre État membre. La démarche est cependant plus aisée lorsqu'un modèle strictement identique a déjà été précédemment homologué par quelqu'un d'autre en France.
↑Comme le stipule le même article R431-1, le port du casque n'est pas obligatoire si le trike est équipé d'origine de ceintures de maintien et/ou de sécurité, puis homologué comme tel. Ce sont des modèles avec arceaux notamment.
↑Pour les Trikers de France, Pascal Camus, a obtenu une lettre du préfet Délégué à la sécurité et à la circulation routières, en date du, semblant reconnaitre que les dispositions prises sont mal adaptées aux trikes. Cette lettre annonce une instruction qui serait donnée aux forces de l'ordre d'appliquer cette mesure « avec discernement et pédagogie », ce qui pourrait signifier de ne pas l'appliquer aux trikes ayant un empattement minimum de 130 cm. Voir cetteInformation Trikers de France du 29 mars 2012, surconcentrations.fr (consulté le 18 juin 2012).
↑Les trickers, pour partie d'anciens motards deux-roues, respectent cette habitude, d'autant que les forces de l'ordre mal averties n'hésitent pas à les arrêter sinon. En outre, les motos converties en trikes conservent l'allumage automatique des feux prévu d'origine.
↑Selon unedirective européenne de 2008 l'obligation d'équiper les véhicules de feux diurnes couplés avec le démarrage, déjà obligatoire pour les automobiles neuves depuis février 2011, est étendue à tous les véhicules neufs à partir du. Mais cette mesure ne s'impose pas aux trikes déjà en circulation et ne concerne pas l'obligation de rouler en feux de croisement.
↑Ce qui oblige systématiquement à alerter le poste de commande, une fois la fiche autoroute introduite, pour qu'il affiche manuellement le bon tarif, si tel n'est pas le cas.
↑Réponse ministérielle à M. Patrick Baudoin en date du,Questionno : 110094-13e législature. La rétroactivité pouvant être soulevée postérieurement à peut sembler en contradiction avec la garantie des droits acquis prévue par la Directive européenne du précitée (article 13-2).
↑Certains fabricants ou transformateurs de trikes comme Boom, rewaco, EML ont néanmoins un accord avec une auto-école en local à qui il prête un engin en cas d'achat.
↑Les loueurs ont d'ailleurs rejoint la fédération des Trikers de France pour dénoncer cette conséquence :Information Trikers de France du 04 avril 2012, surconcentrations.fr (consulté le 4 avril 2012).
↑Après accord, certains assureurs acceptent de couvrir l'usage de son engin personnel pour la durée du stage 7h.
↑En application de la directive européenne 2006/126/CE du 20 décembre 2006 concernant les permis de conduire délivrés dans les pays de l’Union européenne (UE).