Triac-Lautrait | |||||
La mairie de Triac-Lautrait. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Cognac | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Cognac | ||||
Maire Mandat | Sébastien Bretaud 2020-2026 | ||||
Code postal | 16200 | ||||
Code commune | 16387 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Trilautins | ||||
Population municipale | 462 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 72 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 41′ 26″ nord, 0° 07′ 31″ ouest | ||||
Altitude | Min. 12 m Max. 49 m | ||||
Superficie | 6,40 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Jarnac (banlieue) | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Jarnac | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Charente Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine | |||||
Liens | |||||
Site web | www.triac-lautrait.fr | ||||
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Triac-Lautrait est unecommune du Sud-Ouest de laFrance, située dans ledépartement de laCharente (régionNouvelle-Aquitaine).
Seshabitants sont lesTrilautins et lesTrilautines[1].
Triac-Lautrait est une commune située à 4 km à l'est deJarnac et 23 km à l'ouest d'Angoulême, sur la rive droite de laCharente.
Triac-Lautrait est aussi à 10 km à l'est d'Hiersac, 11 km au sud-ouest deRouillac, 12 km au nord-ouest deChâteauneuf et 16 km à l'ouest deCognac[2].
La commune est limitée, au sud, par la Charente et au nord par l'ancienneroute nationale 141 d'Angoulême àSaintes, renumérotée enN 2141[3] depuis l'ouverture de la déviation de Jarnac en2006 qui passe plus au nord, maillon de laroute Centre-Europe Atlantique. La commune est aussi traversée, d'est en ouest mais plus au sud, par la D 22, route de Châteauneuf à Jarnac longeant la Charente par la rive droite, et qui passe par le bourg de Triac. La D 18 deBassac à Rouillac limite la commune à l'est.
Le bourg deTriac, à six kilomètres est de Jarnac, groupe ses maisons autour de l'église et du château.
Le centre de population le plus important est le gros village deLautrait, qui s'élève près de l'ancienne route nationale 141. C'est là que se trouvent la mairie et l'école.
Les autres hameaux sontLantin etla Rente.
Foussignac | ||
Jarnac | ![]() | Mérignac |
Mainxe-Gondeville | Saint-Même-les-Carrières | Bassac |
Le sol de la commune estcalcaire et appartient auPurbeckien, ancienne zonelagunaire de la fin duJurassique, qui s'étendait vers l'ouest dans tout lePays Bas et riche engypse. LePortlandien (Jurassique supérieur) occupe la limite nord de la commune, entre Bourras et Lautrait.
Au sud de la route de Jarnac à Châteauneuf s'étend la vallée de laCharente, dont la zone inondable est couverte par desalluvions duQuaternaire. Des alluvions moins récentes occupent la petite zone de la pyramide du Prince de Condé[4],[5],[6].
Le relief de la commune est celui d'une vaste plaine d'une altitude moyenne de 30 m, légèrement inclinée vers la Charente qui borde la commune au sud, plantée de vignobles decognac.
La vallée de la Charente forme une vaste prairie, qui se prolonge, d'un côté, jusqu'àBassac et, de l'autre, jusque près de Jarnac.
Le point culminant est à une altitude de 49 m, situé sur la limite de commune sur l'ancienne route nationale entre Lantin et le Grand Bourras. Le point le plus bas est à 12 m, situé au bord de la Charente dans la prairie de Triac. Les bourgs de Triac et Lautrait sont à environ 20 m d'altitude[3].
La commune est située dans lebassin versant de laCharente au sein duBassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Charente, le ruisseau de la Gorre, le ruisseau de l'Etang et par deux petits cours d'eau, qui constituent unréseau hydrographique de 7 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La commune est bordée au sud par laCharente. À l'ouest la commune est limitée par la Belloire, minuscule affluent de la Charente.
On peut trouver quelques fontaines, dont celle de Lautrait qui alimente la Belloire et celle de Triac, sur un autre petit affluent de la Charente qui irrigue le parc du château[3].
Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de laCharente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources eneau superficielle etsouterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE duBassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le[10].
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat estocéanique aquitain.
Au, Triac-Lautrait est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle appartient à l'unité urbaine de Jarnac, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de labanlieue[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (48,9 %), zones agricoles hétérogènes (20 %),terres arables (13,5 %), forêts (9,4 %), zones urbanisées (7,2 %), prairies (1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Triac-Lautrait est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations etséisme (sismicité modérée). Il est également exposé à unrisque technologique, letransport de matières dangereuses[17]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) Saintes-Cognac-Angoulême, regroupant46 communes concernées par un risque de débordement du fleuveCharente (34 en Charente et 12 en Charente-Maritime), un des18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Adour-Garonne[19]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de l'hiver 1779, de 1842, de 1859, du du, du, de mars-avril 1962, du et du. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[20]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1987 et 1999[21],[17].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 96 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 214 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 211 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[22],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].
Les formes anciennes sontTriaco en852[25],villa Trilliaco en904[26].
L'origine du nom de Triac remonterait à un nom de personnegallo-romainTrius auquel est apposé lesuffixe-acum, ce qui correspondrait àTriacum, « domaine de Trius »[27],[28].Tri- est un terme de nom propregaulois[29].
CrééeTriac en1793 à partir du nom de laparoisse, le nom de la commune est devenu Triac-Lautrait en1932[30].
À la suite d'une consultation citoyenne et de l’organisation d’un scrutin par la municipalité, les habitants de Triac-Lautrait qui n’avaient pas degentilé ont pu se prononcer fin 2017. Le gentilé Trilautine et Trilautin qu’ils ont choisi vient d’une composition des trois principaux hameaux, Triac, Lautrait et Lantin[31],[1].
La commune était autrefois une dépendance de laseigneurie deLartige, qui elle-même relevait de lachâtellenie deJarnac et Triac, auXIe siècle, faisait partie de la seigneurie de Jarnac.
On trouve autour de l’église, un ancienprieuré de l'ordre de Saint-Benoît, les fondations du château primitif, un château fort élevé sur la colline qui domine le bourg.
Ce premier château, ainsi qu’une partie de l’église, fut détruit pendant laguerre de Cent Ans.
Dès leXIVe siècle, la seigneurie de Lartige appartenait à la famille de Lestang. Du nouveau château plus proche du fleuve, il ne reste qu'une des deux tours qui flanquaient le corps de logis après qu'il a été incendié en1569 par lesprotestants après labataille de Jarnac marquant lesguerres de religion.
C'est dans la prairie que se déroula la phase principale de la bataille de Jarnac en1569, et que leprince de Condé, commandant l'armée protestante face au duc d'Anjou (le futur roiHenri III) trouva la mort de façon ignominieuse. Blessé durant le combat, Condé tentait de se rendre lorsqu'il fut assassiné d'un coup de pistolet parJoseph-François de Montesquiou, capitaine des gardes du duc d'Anjou appelés lesmanteaux rouges. Promené sur une ânesse, son cadavre fut l'objet des quolibets de l'armée catholique avant d'être exposé pendant deux jours sur une table au château de Jarnac[32].
AuXVIe siècle, par suite d'une alliance, une partie de la seigneurie de Triac passa à la famille Le Musnier, qui, auXVIIe siècle, restaura le château. La famille Le Meusnier était originaire d'Angoulême, où elle avait exercé plusieurs charges de judicature ; elle descendait de François Le Meusnier, maire en 1592, 1593 et 1600, qui possédait lefief de Lartige et était président en l'Élection d'Angoulême.
François Le Musnier, sieur de Lartige, mourut en1605, laissant plusieurs enfants. L'aînée des filles épousa François Lambert, sieur des Andreaux, et lui porta en dot une partie de la seigneurie de Lartige, qui passa ensuite, par mariage du avec Catherine Lambert, à Samuel Pasquet, écuyer, sieur dePiégut. Le fils de ces derniers, François Pasquet, fut un magistrat du Présidial d'Angoulême, qui se fit appelerMonsieur de Lartige. Il laissa lui-même une fille, Jeanne Pasquet de Lartige, qui épousa Jean Normand,écuyer, sieur dela Tranchade.
Le fils cadet de François Le Musnier, Clément, conserva le château de Triac qui resta dans la famille jusque vers l'année1768. À cette époque, Louis Le Musnier,lieutenant-général et seigneur deRaix, venditTriac à messire Abraham Bonniot,chevalier, seigneur deFleurac,Salignac et autres lieux. Ce dernier fit édifier de 1773 à 1777 un nouveau château, encore plus près de la Charente.
En1802, le château de Triac fut acquis par monsieur Roy d'Angeac, dont la petite-fille épousa Louis-Joseph de Fereire. Vendu de nouveau en1871, il changea plusieurs fois de propriétaire depuis cette époque et fut encore incendié en1877. Racheté par un négociant il a été restauré[33].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | ? | Marc Joubert | ||
2001 | 2014 | Michel Gambier | SE | Employé chais de cognac retraité |
2014 | En cours | Sébastien Bretaud | SE | Chef de service médico-social |
Triac-Lautrait a toujours appartenu aucanton de Jarnac et au district devenuarrondissement de Cognac[30].
La fiscalité en 2007 est d'un taux de 15,67 % sur le bâti, 39,36 % sur le non bâti, et 8,64 % pour la taxe d'habitation.
La communauté de communes de Jarnac prélève la taxe professionnelle au taux 10,26 %.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].
En 2022, la commune comptait 462 habitants[Note 1], en évolution de +2,21 % par rapport à 2016 (Charente : −0,48 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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447 | 510 | 481 | 488 | 518 | 464 | 504 | 501 | 494 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
508 | 473 | 457 | 457 | 419 | 420 | 410 | 420 | 391 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
406 | 379 | 335 | 329 | 291 | 294 | 334 | 314 | 342 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
344 | 339 | 342 | 401 | 398 | 434 | 450 | 452 | 463 |
2022 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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462 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 33,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 23,6 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait234 hommes pour217 femmes, soit un taux de 51,88 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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1,7 | 90 ou + | 2,4 |
4,4 | 75-89 ans | 5,8 |
15,0 | 60-74 ans | 18,2 |
24,6 | 45-59 ans | 27,1 |
18,1 | 30-44 ans | 16,1 |
21,4 | 15-29 ans | 15,9 |
14,8 | 0-14 ans | 14,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1 | 90 ou + | 2,7 |
9,2 | 75-89 ans | 12 |
20,6 | 60-74 ans | 21,3 |
20,7 | 45-59 ans | 20,3 |
16,8 | 30-44 ans | 16 |
15,6 | 15-29 ans | 13,4 |
16,1 | 0-14 ans | 14,3 |
C'est durant la crise duphylloxéra, à la fin duXIXe siècle que Triac a vu sa population baisser.
Laviticulture occupe une partie importante de l'activité agricole. La commune est classée dans lesFins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée ducognac[39].
La commune comporte aussi des distilleries. Certains producteurs vendent cognac etpineau des Charentes à la propriété.
La commune comporte aussi les établissements Tiffon, deux entreprises de travaux viticoles, et quelques artisans (menuisier, pose de stores...).
L'école est unRPI entre Triac-Lautrait etBassac.
Triac-Lautrait accueille l'école élémentaire et Bassac l'école primaire. L'école communale,Prince-de-Condé, située près de la mairie à Lautrait, comprend une seule classe. Le secteur ducollège estJarnac[40].
LaMFR de Triac-Lautrait assure un enseignement agricole avec les classes de4e et3e en alternance, lesBEPA viticulture-œnologie et horticulture, lesbac pro horticulture et travaux paysagers et leCAP de fleuriste[41].
L'église paroissiale Saint-Romain est située à Triac. Elle est de l'ancien diocèse deSaintes, commune à la paroisse et au prieuré bénédictin du lieu, qui appartenait à l'abbaye de Saint-Cybard d'Angoulême ; elle a été rebâtie auXIIe siècle. En partie détruite par les Anglais, elle a été restaurée auXVe siècle et sa longueur réduite ; puis ses voûtes se sont écroulées. Elle a été quelque peu réparée en 1898, époque où on lui a appliqué une tribune sur son mur ouest[42],[43],[44].
Lapyramide de Condé a été érigée sur le lieu oùLouisIer de Bourbon-Condé, prince de Condé, trouva la mort pendant labataille de Jarnac qui vit, le, la victoire du duc d'Anjou, futur roiHenri III, sur les troupes protestantes[45].
La traduction de la plaque écrite en latin est[33]
« En ce lieu, succomba d'une mort déplorable, l'an 1569, Louis de Bourbon, prince de Condé, qui, ne le cédant à personne dans tout ce qui regarde la paix et la guerre, égala par son courage, son génie, son habileté, l'éclat de la naissance, prince digne d'une meilleure fin. »
Lechâteau de Triac a été reconstruit auXVIIIe siècle à l'emplacement du château duXVe siècle incendié en 1569 par les protestants, restauré et détruit par un nouvel incendie, reconstruit encore plus près de la Charente, terminé en 1777, incendié en 1877 et rebâti à l'identique. Il comporte un parc, des fossés, un vivier, un pigeonnier et des dépendances agricoles[46].
LeGR 4 qui va deRoyan àGrasse traverse la commune.
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