Elle était le chef-lieu d'un canton qui faisait partie de l'arrondissement deBourg-en-Bresse, et comprenait, en 2012, neuf communes et 8 281 habitants.
Treffort-Cuisiat fait partie duRevermont. Située au pied de nombreuses collines comme lemont Myon ou encore le mont Grillerin, elle est située à une altitude d'environ300 mètres en plaine et culmine à600 mètres.
Il est l'un des deux cantons du département de l'Ain, avec celui deCeyzériat, qui constitue l'essentiel de la région naturelle du Revermont. Elle s'est développée sur un escarpement dominant la plaine deBresse et ses nombreuses maisons de vigneron en pierre, attestent son passé de culture du vignoble anéantie par la propagation du phylloxéras dans les années 1878-1880 et la présence des nombreuses carrières de pierre qui jalonnaient ces collines jusqu'àColigny. Seule actuellement continue de fonctionner la carrière de Roissiat-Courmangoux.
Depuis ces dernières années, l'attractivité deBourg-en-Bresse à une vingtaine de kilomètres, s'est fait sentir de plus en plus et le village a tendance à s'étendre dans sa partie basse, à la limite de laBresse, où une route ouverte dans les années 1990 rend l'accès plus facile au chef-lieu du département.
À la suite duTraité de Lyon, signé en 1601, Treffort devient française, comme l'ensemble de laBresse. En 1641, destruction de Treffort par les troupes franc-comtoises (guerre entre la France et l'Espagne).
En 1944, incendie de Cuisiat par les troupes allemandes.
En 1972, fusion des communes de Treffort et de Cuisiat.
En 2016, fusion avec la commune dePressiat pour donner la commune nouvelle deVal-Revermont.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du, lespopulations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[8],[Note 1].
En 2015, la commune comptait 2 329 habitants, en évolution de +5,67 % par rapport à 2010 (Ain : +6,33 %,France horsMayotte : +2,49 %).
Comme d'autres villages du Revermont, Cuisiat fut victime de la barbarie nazie le. Plusieurs habitants furent déportés, une partie du village brûlé par les troupes du Reich en représailles des actes de résistance commis dans la région.
Cuisiat qui fut une commune jusqu'à la fusion en, possède beaucoup de charme avec ses sentiers pédestres autour du village et un plan d'eau datant du Moyen Âge, agrandi en 1975 par l'édification d'une digue. Sur ses dix hectares actuels, on peut s'y adonner à la baignade, à la pêche et à de nombreux jeux de détente.
Il faut environ une demi-heure pour atteindre le site de Montfort situé au-dessus du village pour découvrir les ruines d'un ancien château, avec sondonjon ruiné[11] et la chapelle Notre-Dame de Montfort qui fut l'objet d'un pèlerinage prisé dans la région.
On peut voir, vers le chemin des Daujats, un imposant édifice de forme carrée provenant de laTour de Grammont ou tour de Rosy, en grande partie détruite lors de la Révolution. Il en est de même pour la tour de Vallière dont il ne reste que des pierres et un puits qui indiquent son emplacement.
LeMusée départemental du Revermont, installé dans le haut du village en face de l'église, est situé dans l'ancienne mairie-école de Cuisiat. Ce musée fait partie des musées des pays de L'Ain, et présente la culture duRevermont, à travers un potager et un verger conservatoire, et au travers d'expositions permanentes :
celle intitulée « Vignes et cavets » qui apporte une réflexion sur les raisons et les conséquences de la disparition de la vigne au profit de l'élevage laitier.
La route des Monts quisépare le Revermont proprement dit de la plaine deBresse, serpente doucement entreJasseron etColigny. À l'automne, elle offre une vue magnifique sur les monts qui la dominent du côté droit et dont les couleurs, selon les mélanges d'essences d'arbres, irradient le versant jusqu'aux abords du village dePressiat.
De gueules à la croix d'argent cantonnée, en chef à dextre, d'une tour d'or ouverte et ajourée du champ, maçonnée de sable, et, en pointe à senestre, d'une rose aussi d'argent.
Le marché des fruits d'automne qui se tient chaque3e week-end d'octobre à Cuisiat[13] est organisé chaque année depuis 1985. Il réunit en moyenne 12 000 visiteurs. Les fruits présentés comprennent une gamme complète de fruits tels qu'on peut les trouver en cette saison et dans cette région, que ce soit des fruits à pépins, à noyaux, fruits secs tels les noix ou les noisettes et même leslégumes-fruits, consommés comme légumes, mais qui en botanique sont classés parmi les fruits : concombre, courge, courgette, potiron, citrouille ou tomate.
Aimé Cotton, président de l’Académie des sciences en 1938, succédant à Emmanuel Leclainche et reçut aussi la Rosette de la Résistance.
Victor Authier, maire de la commune et député de l'Ain, est mort à Treffort en 1945.
Tony Ferret, architecte qui a restauré ou édifié plusieurs monuments à Bourg-en-Bresse avait sa propriété à Treffort où il décéda. Il initia la reconstruction du château de Treffort au début duXXe siècle.
Marcel Conche (né le) àAltillac (Corrèze), philosophe et professeur à la Sorbonne, séjourna à Treffort de 1988 à 2008 avant de s'installer enCorse. Il s'est éteint le dans la commune, à son domicile.
↑Alain Kersuzan,Défendre la Bresse et le Bugey - Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), collection Histoire et Archéologie médiévales n°14,Presses universitaires de Lyon, Lyon, 2005,(ISBN272970762X),p. 23.
↑« Marquisat de Treffort, p. 152-154 », surNobiliaire du département de l'Ain, Brese et Dombes, par Jules Baux, chez Francisque Martin-Bottier, à Bourg-en-Bresse, 1862.