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Treffort-Cuisiat

46° 16′ 20″ nord, 5° 22′ 12″ est
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Pour les articles homonymes, voirTreffort.

Treffort-Cuisiat
Treffort-Cuisiat
Vue générale.
Blason de Treffort-Cuisiat
Blason.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
DépartementAin
ArrondissementBourg-en-Bresse
CommuneVal-Revermont
IntercommunalitéTreffort-en-Revermont
Code postal01370
Code commune01426
Démographie
Population2 329 hab.(2015)
Densité59 hab./km2
Géographie
Coordonnées46° 16′ 20″ nord, 5° 22′ 12″ est
AltitudeMin. 221 m
Max. 681 
m
Superficie39,41 km2
Élections
DépartementalesSaint-Étienne-du-Bois
Historique
Intégrée àVal-Revermont
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Treffort-Cuisiat
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Treffort-Cuisiat
Géolocalisation sur la carte :Ain
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Treffort-Cuisiat
Géolocalisation sur la carte :Ain
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Treffort-Cuisiat
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Treffort-Cuisiat est une anciennecommune française, dudépartement de l'Ain dans larégionAuvergne-Rhône-Alpes, située sur la route duRevermont qui relieJasseron àColigny. Le elle fusionne avecPressiat pour former lacommune nouvelle deVal-Revermont.

Elle était le chef-lieu d'un canton qui faisait partie de l'arrondissement deBourg-en-Bresse, et comprenait, en 2012, neuf communes et 8 281 habitants.

Elle résulte de la fusion en 1972 deTreffort et deCuisiat.

Géographie

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Treffort-Cuisiat fait partie duRevermont. Située au pied de nombreuses collines comme lemont Myon ou encore le mont Grillerin, elle est située à une altitude d'environ300 mètres en plaine et culmine à600 mètres.

Elle est traversée par leBief d'Ausson et leSevron.

Il est l'un des deux cantons du département de l'Ain, avec celui deCeyzériat, qui constitue l'essentiel de la région naturelle du Revermont. Elle s'est développée sur un escarpement dominant la plaine deBresse et ses nombreuses maisons de vigneron en pierre, attestent son passé de culture du vignoble anéantie par la propagation du phylloxéras dans les années 1878-1880 et la présence des nombreuses carrières de pierre qui jalonnaient ces collines jusqu'àColigny. Seule actuellement continue de fonctionner la carrière de Roissiat-Courmangoux.

Depuis ces dernières années, l'attractivité deBourg-en-Bresse à une vingtaine de kilomètres, s'est fait sentir de plus en plus et le village a tendance à s'étendre dans sa partie basse, à la limite de laBresse, où une route ouverte dans les années 1990 rend l'accès plus facile au chef-lieu du département.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deTreffort-Cuisiat
CourmangouxPressiatBourcia(Jura)
Saint-Étienne-du-Bois,MeillonnasTreffort-CuisiatChavannes-sur-Suran
Drom,Simandre-sur-Suran

Histoire

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AuXe siècle, construction d'un site défensif en haut du village deTreffort. La seigneurie relève descomtes de Bourgogne, puis dessires de Coligny-le-Neuf et de leurs descendantsde La Tour-du-Pin (AlbertIII de La Tour épousant Béatrice de Coligny), qui accordèrent en 1259 et 1264 franchises et libertés aux habitants. En 1283[1], leduc de Bourgogne ravage leRevermont et prend Treffort. Après 1282, les sires de Thoire réalise des chevauchées dans le Revermont et du côté de Treffort.RobertII de Bourgogne en reprend les terres enfief à la suite de son accord au mariage d'Anne de Bourgogne (Anne d'Albon) avecHumbert de La Tour-du-Pin. Le, Treffort est vendu par leduc de Bourgogne au comte de SavoieAmédéeV, qui dote ses habitants d'une charte de franchise.

Du à 1585, Treffort appartient à l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare, gratifié par le ducEmmanuel-Philibert. Le, le ducCharles-Emmanuel en dote Joachimde Rye († 1595-1596), fait1er marquis de Treffort dès (avecPont-d'Ain ;cf.Neublans> branche de Rye) ; son frère héritierFerdinand de Rye (1550-1636), archevêque de Besançon etprince-abbé de Saint-Claude, lui succède, mais doit céder le marquisat de Treffort avecPont-d'Ain en 1610 au maréchalde Lesdiguières (1543-1626 ; futur connétable-duc de Lesdiguières) pour faire face aux dettes accumulées par Joachim et qui figurent dans sa succession.

La veuve du connétable de Lesdiguières,Marie Vignon, marquise de Treffort (1576-1657), et le3e duc de Lesdiguières (c.1596-1677), vendent le à Antoine-Rostain(g)d’Urred'Aiguebonne († 1656), suivi de son gendre Pierre Per(r)achon (†  entre 1682 et 1688 ; orfèvre à Lyon,secrétaire-conseiller du roi, seigneur deVilleneuve-le-Plat àLyon, par ailleurs acquéreur en 1655 deVarax, deVarambon, et deSaint-Maurice en 1664), époux de sa fille Marie d'Urre († 1713). Pierre Perrachon et Marie d'Urre furent parents de :

Enfin, - Jacques-Marie-Alexandre Perrachon de Bury († apr. 1743), frère puîné d'Alexandre-Louis, se vit sans doute échoir à son tour le marquisat de Treffort (avecPont-d'Ain), puisqu'il l'aliéna le à Antoine-Philibert de Grollier (1707-1763), mari en 1728 de Gabrielle-ClaudeColbertde Villacerf (c.1713-1763 ; petite-fille d'Édouard) et père du marquis Pierre-Louis de Grollier (1730-1793), mari de la peintreCharlotte, baron deLamastre etDésaignes (pour des sources et des précisions, voir les articlesVarax etPont-d'Ain, et[2],[3],[4],[5],[6]).

À la suite duTraité de Lyon, signé en 1601, Treffort devient française, comme l'ensemble de laBresse. En 1641, destruction de Treffort par les troupes franc-comtoises (guerre entre la France et l'Espagne).

En 1944, incendie de Cuisiat par les troupes allemandes.

En 1972, fusion des communes de Treffort et de Cuisiat.

En 2016, fusion avec la commune dePressiat pour donner la commune nouvelle deVal-Revermont.

Politique et administration

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Administration municipale

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Liste des maires avant 1972
Liste des maires successifs de Treffort jusqu'en 1972
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19001919Victor Authierradicalavocat, député (1901-1910)
19191925Jacques Colletradical 
19251929Jules BonetRG 
19291935Emile ChambardPRSdirecteur d'école
19351937Auguste Masson  
19371940Emile Fromontradicalcultivateur
19441947Clément Ribetradicalcultivateur, président du comité local de libération
19471965Ernest SoubrierSFIO 
19651972Jean BalivetDVG 
 
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19721979Albin MazuirUDR 
19791995Jean-Pierre GermainDVDChef d'entreprise
19952008Pierre PerdrixDVGChef d'entreprise
Réélu en 2001
20082014Raymond MairePSRetraité cadre bancaire
20142015Monique WielDVGCadre fonction publique hospitalière
Article connexe :Élections municipales de 2014 dans l'Ain.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du, lespopulations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[8],[Note 1].

En 2015, la commune comptait 2 329 habitants, en évolution de +5,67 % par rapport à 2010 (Ain : +6,33 %,France horsMayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
179318001806182118311836184118461851
2 2932 1482 2642 0302 0102 0602 1542 0651 942
           Évolution de la population  [modifier], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 8731 8381 9111 8321 8431 7811 7081 7401 713
           Évolution de la population  [modifier], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 5311 5341 5081 3211 2831 1301 1631 1991 033
           Évolution de la population  [modifier], suite (3)
196219681975198219901999200520102013
9208711 1011 5561 7791 9102 0112 2042 287
           Évolution de la population  [modifier], suite (4)
2015--------
2 329--------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puisInsee à partir de 2006[10].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Quelques commerçants, artisans et services :

  • entreprise Germain : armatures métalliques. 80 salariés ;
  • entrepriseL'or Brun : terreau. 15 salariés. ;
  • entreprise Rovipharm : fournitures plastiques (matériel médical). 40 salariés ;
  • entreprise Piroux : construction mécanique auto. 140 salariés ;
  • entreprise Poncin : scierie. 9 salariés ;
  • une quinzaine d'exploitations agricoles ;
  • une coopérative laitière (fruitière à comté).

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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Cuisiat

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Comme d'autres villages du Revermont, Cuisiat fut victime de la barbarie nazie le. Plusieurs habitants furent déportés, une partie du village brûlé par les troupes du Reich en représailles des actes de résistance commis dans la région.

Cuisiat qui fut une commune jusqu'à la fusion en, possède beaucoup de charme avec ses sentiers pédestres autour du village et un plan d'eau datant du Moyen Âge, agrandi en 1975 par l'édification d'une digue. Sur ses dix hectares actuels, on peut s'y adonner à la baignade, à la pêche et à de nombreux jeux de détente.

Il faut environ une demi-heure pour atteindre le site de Montfort situé au-dessus du village pour découvrir les ruines d'un ancien château, avec sondonjon ruiné[11] et la chapelle Notre-Dame de Montfort qui fut l'objet d'un pèlerinage prisé dans la région.

Outre le musée du Revermont présenté dans le chapitre suivant, Le village compte quatre fontaines identiques érigées en 1848 et quelques demeures caractéristiques. Parmi celles-ci, on peut citer une maison duXVe siècle tenue à l'origine par les sœurs Clarisses de Bourg-en-Bresse et deux maisons anciennes : au nord du couvent lamaison Dagnas parfaitement restaurée, dans le vieux village -appelé aussi Cuisiat-le-Bas, lamaison des Dîmes.

On peut voir, vers le chemin des Daujats, un imposant édifice de forme carrée provenant de laTour de Grammont ou tour de Rosy, en grande partie détruite lors de la Révolution. Il en est de même pour la tour de Vallière dont il ne reste que des pierres et un puits qui indiquent son emplacement.

Le musée

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LeMusée départemental du Revermont, installé dans le haut du village en face de l'église, est situé dans l'ancienne mairie-école de Cuisiat. Ce musée fait partie des musées des pays de L'Ain, et présente la culture duRevermont, à travers un potager et un verger conservatoire, et au travers d'expositions permanentes :

  • celle de la « Communale en Revermont » qui reconstitue une salle de classe sousJules Ferry duXIXe siècle à laPremière Guerre mondiale ;
  • celle intitulée « Vignes et cavets » qui apporte une réflexion sur les raisons et les conséquences de la disparition de la vigne au profit de l'élevage laitier.

La route des Monts

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La route des Monts quisépare le Revermont proprement dit de la plaine deBresse, serpente doucement entreJasseron etColigny. À l'automne, elle offre une vue magnifique sur les monts qui la dominent du côté droit et dont les couleurs, selon les mélanges d'essences d'arbres, irradient le versant jusqu'aux abords du village dePressiat.

Autres lieux et monuments

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Le village présente de nombreuses curiosités touristiques qui en font l'un des sites les plus caractéristiques de cette partie du Revermont :

  • le château fort dans le haut du village.motte ou « poype » et restes d'un château cité depuis 1304, dont une grande partie a été abattue en 1834[12] ;
  • le lavoir de la Plate et la source Caméléon ;
  • la rue Ferrachat et ses ateliers d'artisans ;
  • le champ de foire ;
  • la mairie et la fontaine des trois jets ;
  • le vieux pressoir de Cuisiat datant de 1845 ;
  • la chapelle de Montfort au toit de lauzes ;
  • le mont Grillerin avec vue sur le village ;
  • les ruines de Lomont ;
  • la maison Thèvenard : ancien couvent des sœurs clarisses.

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes de l'Ain.
Blason de Treffort-CuisiatBlason
De gueules à la croix d'argent cantonnée, en chef à dextre, d'une tour d'or ouverte et ajourée du champ, maçonnée de sable, et, en pointe à senestre, d'une rose aussi d'argent.
Détails

Évènements

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Le marché des fruits d'automne qui se tient chaque3e week-end d'octobre à Cuisiat[13] est organisé chaque année depuis 1985. Il réunit en moyenne 12 000 visiteurs. Les fruits présentés comprennent une gamme complète de fruits tels qu'on peut les trouver en cette saison et dans cette région, que ce soit des fruits à pépins, à noyaux, fruits secs tels les noix ou les noisettes et même leslégumes-fruits, consommés comme légumes, mais qui en botanique sont classés parmi les fruits : concombre, courge, courgette, potiron, citrouille ou tomate.

Personnalités liées à la commune

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  • Aimé Cotton, président de l’Académie des sciences en 1938, succédant à Emmanuel Leclainche et reçut aussi la Rosette de la Résistance.
  • Victor Authier, maire de la commune et député de l'Ain, est mort à Treffort en 1945.
  • Tony Ferret, architecte qui a restauré ou édifié plusieurs monuments à Bourg-en-Bresse avait sa propriété à Treffort où il décéda. Il initia la reconstruction du château de Treffort au début duXXe siècle.
  • Marcel Conche (né le) àAltillac (Corrèze), philosophe et professeur à la Sorbonne, séjourna à Treffort de 1988 à 2008 avant de s'installer enCorse. Il s'est éteint le dans la commune, à son domicile.

Notes et références

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Notes

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  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

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  1. Alain Kersuzan,Défendre la Bresse et le Bugey - Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), collection Histoire et Archéologie médiévales n°14,Presses universitaires de Lyon, Lyon, 2005,(ISBN 272970762X),p. 23.
  2. « Treffort », surArchives de l'Ain.
  3. « Marquisat de Treffort, p. 152-154 », surNobiliaire du département de l'Ain, Brese et Dombes, par Jules Baux, chez Francisque Martin-Bottier, à Bourg-en-Bresse, 1862.
  4. « St-Maurice-de-Rémens, p. 357 ; Treffort, p. 403 ; Varambon et Varax, p. 412-414 », surTopographie historique du département de l'Ain, par Marie-Claude Guigue, chez Gromier Aîné, à Bourg-en-Bresse, 1873.
  5. « La postérité de Marie d'Urre d'Aiguebonne et Pierre Perrachon de St-Maurice, Varax, Treffort et Varambon, p. 515-516 », surArmorial du Dauphiné, par Gustave de Rivoire de La Bâtie, chez Louis Perrin, à Lyon, 1867.
  6. « Pierre-Louis de Grollier de Treffort », surGeneanet, arbre d'Alain Garric.
  7. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  8. Calendrier départemental des recensements, surle site de l'Insee.
  9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  10. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années2006200720082009201020112012201320142015.
  11. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez),Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal,,19e éd. (1re éd. 1977), 834 p.,p. 23 (cf. Montfort).
  12. Salch et Finó 1988,p. 28 (cf. Treffort).
  13. Le Marché des fruits d'automne.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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