Enagriculture etagronomie, letravail du sol est réalisé par une série de façons culturales réalisés à l’aide d’instruments aratoires et destinées à créer dans lesol un milieu favorable au développement desplantes cultivées. Elles peuvent être exécutées avant la mise en place d'une culture, ou pendant son développement.
La manière de travailler le sol a un impact à moyen et long terme très important sur sabiodiversité[1] et ses qualités agropédologiques.
En général les façons culturales ont pour objectif d’améliorer l’état physique et mécanique dusol. Elles jouent également de façon indirecte et plus ou moins marquée sur ses propriétés chimiques et biologiques.
On peut citer parmi les objectifs principaux du travail du sol :
amélioration de la structure du sol : cela consiste à réduire sa ténacité et sa compacité, créant ainsi les conditions plus adaptées au développement desracines et facilitant l'exécution d’autres façons culturales ;
augmentation de la perméabilité et de laporosité : cela facilite l'infiltration de l'eau, ce qui a plusieurs effets : limiter leseaux stagnantes ainsi que leruissellement en surface, source d'érosion, améliorer l'équilibre entre l'eau et l'air dans le sol grâce à l'écoulement plus rapide de l'eau en excès, et enfin favoriser la réalimentation des réserves d'eaux souterraines ;
préparation du lit de semence : l'émiettement des mottes crée un environnement qui place lessemences dans les meilleures conditions degermination en facilitant leur contact avec les particules du sol et leur humidification.
Le travail du sol peut également avoir de nombreux autres effets, comme :
La réalisation de ces objectifs nécessite généralement la combinaison de plusieurs opérations culturales, combinaison qui peut varier en fonction du type de culture et de son précédent cultural, de la nature et de l'état du sol et du climat. De ce point de vue, on peut distinguer :
Dans le cadre des systèmes de culture qui relèvent de l'agriculture de conservation, le travail du sol serait un paramètre clé pour laséquestration du carbone dans les sols cultivés. Des études selon lesquelles la simplification du travail du sol (labour de conservation appelé « travail minimum du sol »[2]) voire la suppression du labour (« non-labour ») permettrait d'augmenter ce stockage, fournissent des conclusions contradictoires[3],[4],[5].