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LiA | ||
![]() Logo du réseau LiA. | ||
![]() Autobus du réseau LiA au Havre en juillet 2024. | ||
Situation | Le Havre etLe Havre Seine Métropole | |
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Type | Tramway,Autobus,Autocar,Transport à la demande,Funiculaire,LER | |
Entrée en service | Janvier 1874 | |
Lignes |
| |
Stations | 46(2022) | |
Gares | 7 | |
Arrêts | 930 arrêts de bus(2022) | |
Véhicules | 144 autobus(2022) | |
Rames | 22 trams(2022) 2 funiculaires(2022) | |
Fréquentation | 24 330 823 voyages(2022) | |
Autorité organisatrice | Le Havre Seine Métropole | |
Exploitant | Transdev Le Havre | |
Site Internet | www.transports-lia.fr | |
Slogan | Toujours LiA pour vous | |
![]() Plan schématique du réseau urbain en 2024. | ||
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LiA est une marque déposée par la communauté urbaineLe Havre Seine Métropole, qui désigne sous ce nom le réseau detransport en commun du Havre et de ses environs. Connu sous ce nom depuis le, il est le successeur direct du réseauBus Océane et la suite de services de transports sur le territoire de la sous-préfecture de la Seine-Maritime depuis le milieu des années 1870. Depuis sa dernière restructuration au afin de desservir l’ensemble des communes de la nouvelle intercommunalité, le réseau se compose de 25 lignes répartis entre le mode léger qu’est l’autobus, qui compose la majorité du réseau avec 21 lignes régulières, et les modes lourds que sont le tramway, leLER et lefuniculaire qui regroupent quatre lignes dont deux pour le premier et une pour les deux autres. Trois services de transport à la demande (TAD) viennent compléter ce réseau régulier : le Fil’bus, ouvert à tous et qui permet de se rendre en journée dans les communes non desservies par les lignes classiques, le Mobil’Fil, destiné aux personnes à mobilité réduite, et LiA de nuit, également ouvert à tous mais ne fonctionnant que la nuit, lorsque les lignes régulières ne circulent pas. Ce dernier service permet au réseau havrais d’être le seul réseau français à proposer une offre de transport à toute heure tous les jours de l’année, à l’exception du où aucun service n’est assuré.
Son exploitation est assurée par la société Transdev Le Havre, filiale du groupeTransdev, dans le cadre d’un contrat de délégation de service public de 7 ans depuis le. Une partie des lignes est sous-traitée à deux transporteurs : une autre filiale du groupe, Transdev Normandie Interurbain, et les Cars Périer. Le parc de véhicules se compose, à l’été 2023, de cinq minibus sur les lignes urbaines et de quatre autocars sur les lignes périurbaines, ainsi que de deux véhicules légers pour le transport à la demande et les besoins d’exploitation.
Il est complété par un service de location de vélos, commercialisé sous la marque LiA les vélos, qui propose différents types de vélos en location courte et moyenne durée depuis une agence multi-services située auHavre.
Les premiers omnibus apparaissent au Havre en1874. En1880 est ouvert le dépôt de Graville. La première ligne de tramway urbain à traction électrique de France est ouverte au Havre en1884[1].
Lefuniculaire du Havre ouvre en1890[1].
En1894, le dépôt central est ouvert[1]. Situé rue Jules Lecesne en centre-ville il peut accueillir 44 tramways. En1895, ouverture de l'ancien funiculaire de Sainte-Marie[1].
Ouverture de l'escalier mécanique du Havre en1928[1].
Le réseau est fortement endommagé à la suite des bombardements de1944 qui anéantirentLe Havre[1].
En, la ligne 8 voit la mise en service des premiers trolleybus, les Vetra CS 60 R. En 1949, mise en service des premiers autobus, des Chausson APH[1].
Le tramway est définitivement supprimé le, le funiculaire est remis en service le lendemain. Le réseau s'appelle alors C.G.F.T. (Compagnie générale française de transport)[1].
Le trolleybus est à son tour supprimé en1970, tout comme l'exploitation à deux agents au profit de l'exploitation à un agent et des autobus[1].
Le funiculaire est modernisé en1972 et voit la mise en service de nouvelles cabines sur pneus produites par Neyrpic-Belledonne, elles sont encore en service en2011[1].
La livrée est modernisée en1976, elle reste toutefois à base de bleu-vert. Le réseau se nomme alors C.G.F.T.E (Compagnie générale française de transport et d'entreprises)[1].
En1982, le réseau se dote de ses premiers autobus articulés,Renault PR180 MIPS. La livrée est modifiée à l'occasion et devient blanche à bandes bleues[1].
Création en, d'un vrai réseau dominical en remplacement des anciennes lignes désignées par des flèches et jugées peu lisibles et efficaces[1].
Apparition en1990 du SAEIV (Système d'aide à l'exploitation et d'informations aux voyageurs) qui permet d'informer les voyageurs sur l'état du réseau[1].
En, la CGFTE disparaît définitivement au profit de la CTPO, qui exploitera le réseau, non pas sous son nom, mais sous le nom de «Bus Océane». Présentation du premier bus «Dell'Arte»[1].
Création en du réseau de soirée Midnight Bus. En juillet, présentation du second bus «Dell'Arte»[1].
Présentation du troisième bus «Dell'Arte» en1994[1].
Le Syndicat Intercommunal des TRansports de l’Agglomération Havraise (SITRAH), qui regroupe les communes deFontaine-la-Mallet,Gonfreville-l'Orcher,Harfleur,Le Havre etMontivilliers, est créé en 1995[2]. Il est inauguré le par une ballade des élus sur le territoire desservi à bord d’unSaviem SC10 UPF décoré par 6 artistes peintres avec différents tableaux représentant chacune des communes formant le nouveau syndicat[2]. Dans la foulée, le premier bus à plancher bas, unHeuliez GX 317 à 3 portes qui porte leno 10, est mis en service[3]. En septembre, création du et restructuration du réseau de bus[1].
Présentation du quatrième bus «Dell'Arte» en1996. En décembre, cinqHeuliez GX 417, numérotés de 601 à 605, sont livrés[3]. Il s’agit alors des premiers autobus articulés accessibles du réseau[4].
Présentation du cinquième bus «Dell'Arte» en1998[1].
Le, Bus Océane devoile son sixième Bus dell’Arte, leHeuliez GX317no 39, dont la décoration a été réalisée par Daniel Bovero, artiste plasticien havrais[5]. La version GPL du modèle est également testé du 9 au sur la ligne 10 afin d’en étudier la consommation précise[5]. A cette date, le réseau exploite 137 véhicules, à raison de 97 standards (1Renault R312, 66Heuliez GX 107 et 30Heuliez GX 317) et 37 articulés (9Heuliez GX 187, 5Renault PR180.2, 12Renault PR118 et 11Heuliez GX 417), auxquels s’ajoutent 2Renault Master et 1Peugeot Boxer[6].
Création le de l'agglomération, la CODAH[1]. Ouverture en avril de la nouvelle station de bus situé devant la Gare du Havre[1]. Ouverture en septembre de la LER[1].
En 2002, les véhicules du réseau reçoivent une nouvelle découpe, tandis que leHeuliez GX 317no 48, décoré par Jean-Pierre Accault dans le cadre de l’opération Bus dell’Arte, est présenté au public le[7].
En2003, l'agglomération établit son plan de déplacement urbains, le PDU. Il y est fait mention de la création d'une ligne de tramway[1].
Présentation du huitième bus «Dell'Arte» en, ainsi que l'ouverture du nouveau dépôt[1].
En2006, le réseau se dote d'un nouveau SAEIV, l'ancien étant devenu obsolète. Réalisation d'une étude de faisabilité pour la création du tramway[1]. Ce projet sera adopté en[1].
Présentation du neuvième bus «Dell'Arte» en2007[1]. La CTPO obtient le1er prix de la communication pour sa campagne de citoyenneté "Le Bus, un art de vivre en commun" par le magazineVille & Transports (édition de)[1].
Restructuration du réseau en[1].
Présentation du dixième bus «Dell'Arte» en[1]. En avril de la même année, début des travaux du tramway[1].
L’année 2012 marque une double révolution pour le réseau havrais. La première a lieu le avec le remplacement du nom Bus Océane par une nouvelle marque, LiA[1],[Off 1], afin de préparer à l’arrivée du tramway. L’inauguration de ce dernier, qui se déroule à la date symbolique du à12 h 12[1], est le second événement majeur de cette année, 62 ans après la suppression duprécédent réseau. Le réseau de bus est profondément refondu au lendemain de cette date, avec des lignes hiérarchisés en quatre niveaux[1] :
Toutefois, d’importantes chutes de neige perturbent fortement le réseau routier à la date prévue, et les nouvelles lignes de bus sont finalement mises en place le[1].
En, le réseau LiA met en service troisIrizar i2e[OF 1], numérotés 800 à 802. Ces véhicules, affectés aux lignes 5, 10 et 13[OF 1], disposent d’une autonomie d’environ 200 km. Cet acquisition, d’un coût total de 2,166 millions d'euros, est en grande partie subventionnée par l’État[OF 2], et fait suite au test d’un véhicule similaire sur les lignes du réseau du au[OF 2].
Le, le réseau LiA est étendu vers le territoire des anciennes communautés de communes deCaux Estuaire et ducanton de Criquetot-l'Esneval avec la création de quatre nouvelles lignes[8] dont deux au départ du pôle d’échanges Gares du Havre, avec la 12 vers lagare d'Étainhus-Saint-Romain et la 13 vers l’anciennegare d’Étretat[8], tandis que les deux autres permettent de relier lagare de Montivilliers à celle d’Étainhus-Saint-Romain (11) ou l’anciennegare d’Étretat (21)[8].
En,Le Havre Seine Métropole lance un appel d’offres pour la commande de 55 autobus au gaz, à raison de 40 standards et 15 articulés, dont la livraison doit s’étaler de 2022 à 2025[9]. Le marché est remporté par le constructeur suédoisScania et son modèleCitywide[10],[11],[12], dont les 4 premiers exemplaires sont mis en service le[13].
Depuis le, le réseau LiA est organisé par la communauté urbaineLe Havre Seine Métropole, formée par la fusion de lacommunauté de l'agglomération havraise (CODAH), ancienne autorité organisatrice, avec les communautés de communes deCaux Estuaire et ducanton de Criquetot-l'Esneval. Cette nouvelle intercommunalité regroupe 54 communes du département de laSeine-Maritime, formant un ensemble d’une superficie de 495,80 km2, pour une population de 267 618 habitants.
Son siège se situe auHavre, qui est également la plus importante commune tant en termes de superficie que de population, dans l’Hôtel d’Agglomération qui est situé au 19 rue Georges Braque.
En tant qu’AOM,Le Havre Seine Métropole s’occupe de prendre les décisions concernant l’évolution et l’exploitation du réseau. Dans le détail, elle assure les missions suivantes :
L’exploitant du réseau, estTransdev |Le Havre
Depuis le, le réseau LiA, qui ne desservait jusqu’à cette date que le territoire de l’ancienneCommunauté de l'agglomération havraise (CODAH), est étendu afin de desservir l’intégralité de la nouvelle communauté d’agglomérationLe Havre Seine Métropole[8]. Les 54 communes de l’intercommunalité sont donc desservis par le réseau[Off 3], au minimum par le service de transport à la demande (TAD) FlexiLiA pour 21 d’entre elles et au maximum par 29 lignes régulières (tramway etLER inclus) pour la ville centre duHavre, qui est d’ailleurs la seule commune desservie par le tramway à cette date :
* Communes desservies uniquement par le service de transport à la demande (TAD) FlexiLiA
Le réseau LiA est assez hétéroclite en termes de moyens de transport puisqu’il mutualise à la fois le mode léger qu’est l’autobus mais également trois modes lourds : letramway, lefuniculaire et le LER avec laligne du Havre-Graville à Tourville-les-Ifs.
Le principal moyen de transport est le tramway, mis en service le, qui s’organise en deux lignes : A et B. Elles s’organisent en tronc commun au départ de la Plage du Havre et desservent successivement l’hôtel de ville, le palais de justice, les gares ferroviaires et routières ainsi que le campus de la ville, avant de traverser letunnel Jenner et d’arriver sur la place homonyme. Depuis celle-ci, la ligne A part vers le nord-ouest de la commune, remontant la rue du Bois-au-Coq puis celles de la Bigne-à-Fosse et du Montgaillard, avant d’arriver au quartier du Grand Hameau, à quelques centaines de mètres de l’aéroport du Havre-Octeville. La ligne B part en direction du nord-est, remontant les avenues du Val-aux-Corneilles, d’Aplemont et Paul-Verlaine, avant de desservir le quartier de Caucriauville. Elle passe devant le lycée Schuman et l’IUT, avant de suivre l’avenue du Mont-Le-Compte et la rue Vladimir-Komarov, au bout de laquelle se situe le terminus de Pré Fleuri.
Le réseau d’autobus se compose de 21 lignes de bus, classifiées en deux groupes : les lignes essentielles, qui fonctionnent tous les jours de4 h 30 à minuit, et les lignes principales, qui assurent le maillage fin du territoire. Elles croisent à plusieurs reprises les lignes essentielles du réseau et le tramway. Seules les lignes 2 et 3 sont assurées en autobus articulés, tandis que les lignes 11 et 14 sont assurées avec des midibus. Depuis la dernière refonte majeure du réseau au[8], ces lignes sont :
Depuis Juillet 2024, le réseau LiA est transformé avec l'apparition des lignes de type "C" comme la ligne C2, remplaçant ainsi les lignes 1, 3, 4, 5, 6, 7 et 8[14].
Les nouvelles lignes sont :
Le funiculaire du Havre est une ligne ferrée fonctionnant par traction qui relie la ville haute (Station Haute) à la ville basse (Station Basse) sur une distance d'environ 77 mètres. Ce funiculaire, mis en service en 1890, en fait l'un des plus anciens au monde. Réhabilité après les bombardements de la seconde guerre mondiale, le funiculaire transporte environ 550.000 personnes par an (2008) et représente l'itinéraire le plus emprunté entre la ville haute et la ville basse. Jusqu'à la mise en service du tramway, son nom commercial était « Funi'Océane ».
Enfin, le réseau exploite depuis uneligne ferroviaire de typeTER, nommée commercialement Lézard’Express Régionale (LER) en collaboration avec larégion Normandie, ledépartement de la Seine-Maritime, laSociété nationale des chemins de fer français etSNCF Réseau. Cette ligne relie lagare du Havre à celle deMontivilliers, avec quelques courses prolongées versRolleville, en desservant sur son parcours les stations duHavre-Graville,Harfleur-Halte et deJacques-Monod-La Demi-Lieue, ainsi que celles d’Épouville sur les départs non limités à Montivilliers. Organisée sur unevoie unique et exploitée avec desX 73500[15] aux couleurs de la CODAH, la ligne assure quotidiennement 25 allers-retours partiels vers Montivilliers[15], ainsi que 5 complets vers Rolleville[15], avec une fréquence d’environ un départ à la demi-heure[15] pour un temps de parcours d’environ un quart d’heure[15].
Depuis Septembre 2024, la LER est fermée pour laisser place au projet de la future 3ème ligne de tramway reprenant le tracé de la LER[16].
Le réseau propose quatre services de transport à la demande : FiLBus, FlexiLia, LiA de nuit et MobiFil.
FiLBus est le principal service de transport à la demande, ouvert à tous et soumis à la tarification régulière du réseau LiA[8]. Assuré sur réservation préalable par téléphone avec des voitures cinq places[8] identifiées par le logo du service sur les flancs, il fonctionne du lundi au samedi en journée[8], sans horaires de passage prédéfinis[8], et propose des déplacements d’arrêts en arrêts au sein d’une même zone[8]. Il couvre 52 des 54 communes de lacommunauté urbaine, chacune étant rattachée à l’une des trois zones définies, à l’exception d’Angerville-l'Orcher qui est rattachée à la fois à la zone F12 et à la F13 afin de permettre des correspondances sans passer parLe Havre ouMontivilliers[8]. Le découpage s’organise de la manière suivante :
FlexiLia, en service depuis le, est un service de transport à la demande centré sur la zone portuaire et proposé du lundi au vendredi hors jours fériés[17]. Il est organisé autour de trois lignes régulières, numérotées 15, 18 et 19, qui desservent des arrêts à la demande dans une zone prédéfinie au-delà de leur terminus. La ligne 15 devient alors F15 et couvre, au-delà de la raffinerie Total, les secteurs 4700-5000 du port, tandis que la 18 (F18) irrigue le secteur 1600-3100 à partir du quartier des neiges et que la 19 (F19) est chargée du secteur 5100-5500 depuis l’usineRenault deSandouville. Les usagers peuvent sélectionner leur arrêt de dépose par réservation préalable sur le site internet ou directement auprès du conducteur, tandis que le retour nécessite une réservation obligatoire via internet jusqu’à une demi-heure avant l’horaire souhaitée[17]. Les secteurs 3400-3800 et 4000-4700 du port sont quant à eux desservis par une navette exclusivement sur réservation nommée Fzi et organisée en rabattement sur cinq arrêts du réseau : Gares, La Brèque, Les Neiges, Port 4599 Total Raffinage et Pré Fleuri. Seules la centrale EDF et les emprises de la Compagnie Industrielle Maritime sont desservis à horaires fixes au départ de laGare du Havre, bien qu’elles soient intégrées dans le secteur de la navette Fzi.
LiA de nuit, en service depuis le, est le service de transport à la demande de nuit du réseau[18], assuré sur réservation jusqu’à une demi-heure à l’avance[18] et accessible selon la tarification en vigueur sur le réseau régulier[18]. Proposé tous les jours de0 h 30 à5 h du matin (6 h 15 le dimanche) et assuré avec cinq véhicules de 9 places[19] identifiés par le logo du service apposé sur leurs flancs, il permet au réseau de circuler sans interruption et couvreLe Havre et sept communes environnantes :Fontaine-la-Mallet,Gainneville,Gonfreville-l'Orcher,Harfleur,Montivilliers,Octeville-sur-Mer etSainte-Adresse).
Mobi'Fil est un service detransport à la demande réservé auxpersonnes à mobilité réduite dans l'incapacité d'emprunter des véhicules de transport en commun tel que les bus. Les 4 minibus spécifiquement aménagés composant le parc du service circulent sur l'ensemble de l'agglomération havraise de 5h30 à 21h du lundi au samedi et de 7h30 à 20h30 le dimanche. Il suffit de posséder un titre de transport LiA et un justificatif de handicap et de réserver un véhicule par téléphone ou par courrier.
À l’horizon 2027, le réseau devrait intégrer laligne du Havre-Graville à Tourville-les-Ifs au sein du réseau de tramway[20] sous l’indice de ligne C. Ce nouveau tronçon, d’une longueur de 13 km et en tronc commun avec les lignes A et B entre le pôle d’échanges des gares et l’université, devrait permettre de relier les quartiers sud du Havre àMontivilliers, en desservant sur son parcours le centre hospitalier Jacques Monod et les quartiers de Massillon, Graville, Soquence et Harfleur.
Le réseau havrais dispose de sa propre identité, avec notamment la marque LiA Les lignes de l’Agglo[21], déposée par lacommunauté de l'agglomération havraise (CODAH) en décembre 2011[21] et appliquée depuis. Celle-ci se compose du nom LiA, contraction de« les LIgnes de l’Agglo », qui permet de définir l’offre de transport proposé[21].
Il est représenté visuellement par une livrée spécifique pour les véhicules[21] ainsi que par un logo[21], apposé sur l’ensemble des véhicules, la tenue vestimentaire du personnel de conduite et d’exploitation, mais également sur tous les documents produits en lien avec le réseau, qu’ils soient de nature commerciale (affiches de promotion, titres de transport, fiches horaires, ...) ou officielle (rapports d’activités, règlement intérieur, conditions générales de vente, ...).
Depuis, le réseau est identifié par la marque LiA[1], à laquelle est associée un logo[21]. Celui-ci est relativement simpliste, puisqu’il se compose des trois lettres formant le nom de la marque. La première partie, qui inclut le L majuscule et le i minuscule, est écrite en beige (RAL 1035), tandis que le A majuscule, blanc (RAL 9016), est au centre d’une forme noir (RAL 9011) qui rappelle la forme d’un arrêt de bus. Il est quelquefois souligné du slogan du réseau, qui est d’abordLes lignes de l’Agglo, avant de devenirToujours LiA pour vous en 2019.
Avant cette date et l’apparition de la marque LiA, le réseau était commercialisé sous la marque Bus Océane[1]. Le logo se décompose alors en trois morceaux. La première, en haut à gauche, reprend le symbole≈ en bleu vert (RAL Effect 220-1) afin de représenter des vagues. Il est prolongé par le mot BUS inscrit en lettres capitales bleues (RAL Design 240 40 40), à l’image du blason de lacommune. L’ensemble est souligné par le motOcéane, écrit avec la première lettre en majuscules et les autres en en lettres minuscules. Il est inscrit en rouge (RAL Design 240 40 40), qui provient également du blason du Havre.
La découpe actuelle des autobus est apparue en, lors du dévoilement de la marque LiA[1]. Majoritairement blanche, elle se compose d’une fresque de différentes formes géométriques de couleur beige dessinée sous les baies vitrées, en partie haute du bas de caisse. Ces motifs sont destinés à rappeler l’architecture ducentre-ville reconstruit du Havre, réalisée par Auguste Perret après la Seconde Guerre mondiale. Un arc de cercle beige, en partie haute du véhicule, accueille le slogan et le logo du réseau, qui est également repris au-dessus sur la vitre au-dessus de l’essieu arrière. L’arrière ne se compose que des logos du réseau et de l’autorité organisatrice, tandis que la face avant accueille le logo LiA et un petit arc de cercle beige sous le pare-brise.
Cette découpe diffère légèrement sur les autobus articulés affectés à la ligne C2, ligne structurante du réseau routier, où le logo LiA est remplacé par celui de ChronoLiA, inscrit en blanc au milieu d’un chronomètre jaune entouré de cercles jaunes et les inscriptions« + Direct, 7 jours/7, + Accessible ». La bande sous le pare-brise est alors noir et la carrosserie beige, afin de rappeler les couleurs du tramway.
Au, la communauté urbaine met à disposition de l’exploitant un total de 146 autobus, à raison de 38 articulés, 93 standards, 7 midibus et 8 minibus PMR. La moyenne d’âge est alors de 10.23 ans, avec une mise en service en août 2005 pour les véhicules les plus anciens, qui sont alors desMercedes-Benz Citaro de première génération, tandis que les plus récents sont quatreRenault Master III affectés au service TPMR et réceptionnés en octobre 2020.
Le réseau exploite aussi deux lignes de tramway, pour lesquels il dispose de 22 rames de typesCitadis 302 d'Alstom, réceptionnés en 2012.
Transdev Le Havre dispose actuellement de deux dépôts, le principal étant dénommé Marcel-Toulouzan. L'atelier-dépôt se trouve dans le quartier de l'Eure où l'enceinte accueille 55 bus. Le second dépôt se trouve dans le quartier de Grand Hameau, au sein du centre de maintenance et remisage Tramway.
Conformément à l’arrêté du 27 juillet 2004 relatif au contrôle technique des véhicules lourds[22], l’ensemble du parc est soumis à un contrôle technique, effectué par un centre indépendant et reconnu, valable 6 mois[22],[23]. Au cours de cette visite, tous les éléments de sécurité ainsi que l’arrimage des sièges, le fonctionnement des portes ou encore les feux sont vérifiés[22],[24].
Un second arrêté, dit du 2 juillet 1982 relatif aux transports en commun de personnes, impose un certain nombre de sécurité à bord des véhicules[25], tel que la présence de moyens de lutte contre l’incendie, notamment un extincteur[26].
Les portes sont dotées de bords sensibles, capable de remarquer la présence d’un corps étranger entre les battants[27]. En cas d’anomalie, cette sécurité entraîne un phénomène de réversion, c’est-à-dire la réouverture des portes[27]. En cas de problème empêchant l’ouverture des battants depuis le poste de conduite, deux mécanismes, l’un à l’extérieur et l’autre à l’intérieur, sont installés à proximité des portes latérales et permettent de déclencher la décompression, c’est-à-dire le fait de vider les réserves d’air comprimé, rendant ainsi les battants inertes et maniables à la main[27].
Enfin, tous les bus et cars sont équipés de marteaux brise-vitre situés derrière le conducteur[26]. Ceux-ci sont utilisés, en cas d’impossibilité totale d’évacuer par les portes, afin de casser une ou plusieurs vitres en verre de sécurité trempé, identifiables par la mention « Issue de secours » inscrites dessus lisibles à la fois de l’intérieur et de l‘extérieur des véhicules[25].
Le réseau est doté, depuis 1990, d’unsystème d'aide à l'exploitation et à l'information voyageurs (SAEIV), qui permet d’assurer le suivi en temps réel des bus, mais aussi de coordonner l’information aux voyageurs sur les différents supports.
Le réseau dispose de son propre site web depuis décembre 2000. D’abord connu à l’adresse www.bus-oceane.com, il change d’adresse en juin 2012 et devientwww.transports-lia.fr afin de s’harmoniser avec la nouvelle marque du réseau. Profondément transformé à la rentrée 2018, il est disponible uniquement en français et se décompose en six grandes parties[Off 4] :
Il est doublé, depuis le début de l’année 2015, d’une application pour smartphonesAndroid[28] etiOS[29].
Année | Fréquentation (voyages) | Nombre de kilomètres parcourus | Voyages par an et par habitant |
---|---|---|---|
1994 | ≈ 22 millions | 92.20 | |
1997 | 98 | ||
2021 | 22 124 877 | ||
2022 | 24 330 823 | 10 588 549 |
Le réseau apparait régulièrement au palmarès des Transports Urbains, établi par le magazineLa Vie du rail à partir de 1991. Ce classement est établi annuellement en se basant sur les chiffres de l’année -1 publiés par l’UTP, et se basent sur un certain nombre de données, notamment l’évolution d’une année sur l’autre de l’offre kilométrique, du nombre de déplacements, de la vitesse commerciale et du taux de couverture de chaque réseau[30]. Le réseau Bus Océane occupe la 16ème place pour l’année 1994, puis la onzième en 1995[31] et 1996[32]. Redescendu à la douzième place en 1997[33] puis 1998, le réseau remonte et atteint le top 10 en 1999, occupant la neuvième place[34], puis la huitième en 2000[35].
Depuis 1991, le réseau entretient le dispositif "Dell’Arte", qui consiste à valoriser les transports en commun et l’art, en reproduisant sur un bus une œuvre réalisée par un artiste régional, mais également à renforcer la relation entre les usagers et le service de transport public[Off 5]. L’opération, d’abord reconduite annuellement puis tous les deux ans, est reconnue dans le milieu du transport en étant récompensé par 6 prix[Off 5].
Année | Artiste | Véhicule | Image |
---|---|---|---|
1991 (n°1)[Off 6] | Bernard Xenakis (artiste peintre havrais) | Heuliez GX 107no 518 (1991-2003) | ![]() |
1992 (n°2)[Off 7] | André Vaillant (peintre) | Heuliez GX 107no 546 (1992-2005) | ![]() |
1993 (n°3)[Off 8] | Daniel Authouart (peintre, dessinateur et lithographe, ancien élève de l’école d’art du Havre) | Heuliez GX 107no 558 (1993-2008) | ![]() |
1995 (n°4)[Off 9] | Christian Torelli (peintre) | Heuliez GX 107no 584 (1995-2008) | ![]() |
1997 (n°5)[Off 10] | Serge Hanin (artiste peintre) | Heuliez GX 317no 20 (1997-2011) | ![]() |
1999 (n°6)[Off 11] | Daniel Bovero (peintre plasticien) | Heuliez GX 317no 39 (1999-2014) | ![]() |
2002 (n°7)[Off 12] | Jean-Pierre Accault (peintre, illustrateur, sculpteur) | Heuliez GX 317no 48 (2002-2018) | ![]() |
2004 (n°8)[Off 13] | Edith (dessinatrice) | Heuliez GX 317no 66 (2004-2020) | |
2006 (n°9)[Off 14] | Laurent Corvaisier (illustrateur) | Mercedes-Benz Citaro Faceliftno 515 (2006-2008) | ![]() |
2010 (n°10)[36] | Gilbert Dauguet (peintre, sculpteur) | Mercedes-Benz Citaro Faceliftno 558 (depuis 2010) | ![]() |
2012 (n°11)[37] | Jace (graffeur havrais, créateur desgouzous) | Mercedes-Benz Citaro Faceliftno 563 (2013-2024) | ![]() |
2017 (n°12)[38] | Fanny Bouyagui (artiste plasticienne) | Mercedes-Benz Citaro C2no 584 (depuis 2017) | ![]() |
2020 (n°13)[39],[40] | Patricia Harris (artiste peintre havraise) | Mercedes-Benz Citaro C2no 593 (depuis 2020) | ![]() |
2021 (n°14)[41] | Laura Kopf (artiste plasticienne havraise, ancienne élève de l’école d’art du Havre) | Mercedes-Benz Citaro G C2no 220 (depuis 2021) | ![]() |
2024 (n°15)[42] | Mascarade (artiste plasticienne havraise, ancienne élève de l’école d’art du Havre) | Mercedes-Benz Citaro C2no 588 (depuis 2024) | ![]() |
UnVétra VBRh, le n°15, est préservé par l’AMTUIR depuis le[43]. Ce véhicule a circulé sur letrolleybus du Havre de sa mise en service en 1951 jusqu’à la suppression du service en 1970[43].
Les références notées « OF » dans le texte proviennent du journalOuest-France. ;
Les références notées « Off » dans le texte sont des documents officiels produits par le réseau et/ou proviennent du site officiel du réseau : LiA (www.transports-lia.fr) depuis 2012 ou Bus Océane (www.bus-oceane.com) de 2000 à 2012.
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