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Trafic de stupéfiants

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Pour les articles homonymes, voirTrafic.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour l’article ayant un titre homophone, voirTraffic.

Carte de la CIA retraçant le parcours du trafic international de la drogue.
Principaux pays producteurs d'héroïne dans le monde (en rouge).
Routes aériennes du trafic de drogue surveillées par le US Southern Command.
Sucettes servant à cacher de l’héroïne.
Cordes de hamac servant à cacher de l’héroïne.

Letrafic de stupéfiants,trafic de drogue ounarcotrafic (pournarcotique) est l'ensemble des échanges commerciaux illégaux de substancespsychotropes réglementées par les différentes conventions de l’ONU (1961,1971 et1988).

Historiquement, le trafic destupéfiants (drogue illicite) n’est apparu qu’après la mise en place des législations internationales au début duXXe sièclevia les conventions internationales (Convention internationale de l'opium de 1912, de laSDN puis l’ONU), cependant le marché des produitspsychotropes constitue depuis longtemps un marché considéré comme important comme en ont témoigné lesguerres de l’opium par exemple.

Ce marché subit une explosion de la demande dans les pays riches dans lesannées 1970 ce qui va lui permettre de s’accroître. Dans lesannées 1990, ce marché prend une dimensiongéopolitique du fait de samondialisation.

Structure de la pratique

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Le trafic de stupéfiants concerne de nombreux corps de métiers :agriculture,chimie, négoce à l’exportation,logistique ettransports,importation,gestion des stocks,distribution,marketing,blanchiment des capitaux. Il fonctionne globalement comme les autres marchés dematières premières sauf deux caractéristiques spécifiques : laprohibition et l’inélasticité de la demande aux prix, qui favorisent le maintien de prix élevés et donc des profits supérieurs à d’autres marchés rendant l’activité attractive[1].

Dans les pays développés, lasegmentation du marché est croissante.

L’essentiel de ces revenus profitent aucrime organisé dont les profits nécessitent des procédures de blanchiment d’argent. Il convient de préciser que le trafic de stupéfiants appartient à un ensemble de pratiques illégales (trafic d’armes, trafic de main-d’œuvre, etc.) permettant de financer lecrime organisé.

Production

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Lespaysans producteurs ne perçoivent qu’un faible pourcentage du revenu généré par ce trafic et pourtant malgré ce faible pourcentage, ces cultures restent plus rentables que les cultures légales. Ils sont exposés à des détections par satellites voire à des opérations militaires d’éradication.

Certains paysans se sont aussi spécialisés dans la première étape de l’extraction chimique (pâte-base decoca,morphine-base pour l’opium) dans le but d’augmenter leurprofit toujours dans des objectifs de simple survie économique, même si dans l’immense majorité des cas la transformation a lieu dans un autre pays[1].

Les profits réalisés par les producteurs sont directement réinjectés dans l’économie sans passer par des procédures de blanchiment[1].

Logistique et transport

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La prise de valeur du produit augmente exponentiellement à chaque passage defrontière ; ainsi le produit ne commence véritablement à prendre de la valeur qu’après avoir quitté le pays producteur. Chaque passage de frontière impliquant d’acheter la route en payant des militaires ou des fonctionnaires corrompus, en payant les éventuelles taxes prélevées par les factions tenants la région et en payant aussi pour la logistique du transport en fonction du volume du chargement[1].

Le contrôle des routes est donc stratégique d’autant que les routes utilisées pour le transit des stupéfiants sont les mêmes depuis plusieurs siècles[1].

C’est généralement à ce niveau qu’interviennent lesorganisations criminelles qui vendent non seulement le produit transformé mais aussi le transport et les réseaux de distribution. C’est à ce niveau que se génèrent les plus gros profits qui nécessitent des procédures de blanchiment avant d’être réinjectés dans l’économie.

Marketing

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La nature illégale du marché impliquant que l’arrêt de l’activité n’est pas lié à undépôt de bilan mais à lamort ou à laprison, les trafiquants sont poussés à une efficacité et à une innovation permanente[1].

Ainsi l’héroïne a complètement vu changer son image dans lesannées 1990 visant à s’affranchir de la vision négative et dévalorisante de l’usager-injecteur desannées 1980 pour se consommer fumée ou inhalée et investir de nouveaux marchés[1].

De même, lecrack a permis d’élargir le marché de lacoca à un public plus large que le marché originel de lacocaïne dont l’image l’associait à un public élitiste[1].

Dans les pays développés, l’accélération des tendances qui favorise un renouvellement des produits[1] se traduit notamment dans la diversité deslogos présents sur les buvards deLSD ou sur les cachets d’ecstasy.

Distribution au détail

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Ladistribution est organisée en structure pyramidale. Les gros dealers, narcotrafiquants, s’occupent de transactions de plusieurs kilogrammes, alors que les petitsdealers, revendeurs de rue souvent usagers eux-mêmes, s’occupent des transactions avec le consommateur final. Le trafiquant n’intervient pas dans lecommerce de détail dit aussi« trafic de fourmis »[2].

La structure pyramidale du marché implique que le nombre de petits dealers est beaucoup plus élevé que le nombre de gros dealers.

Les profits réalisés par les petits dealers sont directement réinjectés dans l’économie locale sans passer par des procédures de blanchiment[1].

Certaines thèses avancent qu’il existe uneagression par l’offre concernant certains produits induisant une forteaddiction aboutissant à des rapports de type féodal entre l’usager-revendeur et le trafiquant poussant l’usager-revendeur à guetter toutes les occasions où proposer son produit[2].

Blanchiment d’argent

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Article détaillé :Blanchiment d'argent.

Lescapitaux en jeu sont considérés comme si importants que seul le système financier international permet de les légitimer ; les circuits derecyclage traditionnel (casinos,bars,commerces, etc.) seraient trop vite saturés[1].

Tant que l’argent n’est pasblanchi, les profits du trafiquant sont virtuels.

Le prix élevé payé par le consommateur final correspond à la différence entre gains réels et gains virtuels ; le consommateur final paye un coût réel qui inclut notamment lestaxes de blanchiment. Cestaxes de blanchiment sont évaluées autour de 50 %[1].

Le cas particulier des« drogues de synthèse »

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Saisie d’un laboratoire clandestin de fabrication defentanyl,MDA etTMA.

Les« drogues de synthèse » présentent plusieurs avantages du point de vue des trafiquants :

  • leslaboratoires nécessaires à leursynthèse sont mobiles et discrets ; ils peuvent se déplacer et se monter le temps de satisfaire une commande ce qui présente aussi l’avantage de diminuer les intermédiaires en produisant directement à proximité du marché[1] ;
  • lesvolumes sont plus faibles et baissent les coûts de logistique et de transport[1] tout en diminuant aussi le risque ;
  • l’investissement de départ est faible – pas d'achat de matières premières onéreuses – relativement à larentabilité[1].

Elles remettent en cause les notions deréseau habituellement propre au trafic de stupéfiants. Leur facilité d’accèsvia des détournements de médicaments (subutex), ou leur disponibilité viaInternet, voire leur fabrication artisanale par l’usager rendent tout consommateur susceptible d’être aussi importateur, chimiste ou dealer créant ainsi de nombreuxmicro-trafics qui compliquent le travail des instances chargées de faire appliquer la loi[3].

L’intervention de lachimie permet de s’adapter auxréglementations en modifiant la structure desmolécules afin de fabriquer des molécules aux effets proches et non soumises à réglementation. On parle de« designer drug »[1].

Le mode de consommation — absorption via un comprimé — ensuite est perçu comme plus anodin de la part des usagers qui ont donc moins de freins à consommer[1].

Filières

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Les filières sont différentes non seulement en fonction des produits mais aussi en fonction des régions du monde dont il est question. De plus, il convient de distinguer les pays producteurs, des pays transformateurs ainsi que des pays de transit.

Il convient de préciser que pour le cas dupavot à opium, de lacoca et ducannabis, les pays producteurs sont des pays où ces plantes appartiennent au patrimoine culturel de populations locales minoritaires ou traitées comme telle. L’explosion de la demande pour ces produits dans les pays riches depuis lesannées 1970 a constitué un apport financier sans précédent pour des populations jusque-là déshéritées[4].

Héroïne

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Articles détaillés :Diacétylmorphine,Opium etPavot somnifère.

Jusqu’au milieu desannées 1970, les filières d’acheminement d’héroïne sont tenues par les marseillais de la« French Connection » qui s’approvisionnent enTurquie[4] et lamafia italo-américaine héritière deLucky Luciano. Après l’élimination de la« French Connection », c’est la filière asiatique qui reprend le marché avec laTurquie ou l’Albanie comme pays de transit[4].

EnFrance, elle est remplacée dans lesannées 1980 par la filière nigérienne changeant ainsi de pays de transit mais pas de pays producteurs[5].

D’après l’OICS dans son rapport du, l’Afghanistan est le premier producteur mondial depavot à opium (87 % de la production mondiale), 60 % du produit transite par l’Asie occidentale et 20 % par l’Asie centrale pour rejoindre ensuite essentiellement l’Europe mais aussi l’Amérique du Nord.

Mais c’est enAmérique du Sud notamment enColombie qu’est produite et transformée près de 60 % de l’héroïne disponible sur le marché américain où elle entrerait en passant par leMexique.

Une partie de la production licite depavot à opium desindes est détournée pour le marché clandestin et transformée et consommée sur place.

Selon l'ONU, la production mondiale se monterait à 8 600 tonnes, en date de 2010[6].

Cocaïne

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Articles détaillés :Cocaïne etCoca.

Ces filières issues d’Amérique du Sud sont étroitement liées au jeu des pouvoirs politiques locaux :Manuel Noriega, lesFARC,cartel de Medellín,cartel de Cali, leSentier lumineux, leMouvement révolutionnaire Tupac Amaru[5].

Toujours, selon l’OICS, l’essentiel de lacocaïne disponible dans le monde était jusqu'aux années 2000 produite enColombie mais elle est transformée dans la plupart des pays d’Amérique du Sud. En Colombie, le trafic passe en particulier par le port deBuenaventura, sur la côtePacifique, contrôlé par lesparamilitaires[7]. LesCaraïbes sont en effet plus surveillés (présence de laJoint InterAgency Task Force-South).

Elle transite ensuite soit par le couloir de l’Amérique centrale et duMexique pour entrer auxÉtats-Unis (92 % de la cocaïne introduite aux États-Unis) ; soit par l’Afrique occidentale (Guinée-Bissau, qualifiée de « narco-État » par l’Office contre la drogue et le crime des Nations unies, et où les trafiquants colombiens auraient assassiné le présidentJoão Bernardo Vieira et son chef d’état-major des armées, le généralTagmé Na Waié dans la nuit du[8]) pour entrer enEurope par l’Espagne ou lesPays-Bas.

Le, le secrétaire d’État adjoint chargé de la répression du trafic des stupéfiants américain,David T. Johnson (en), estimait que plus de 530 tonnes de cocaïne provenant d’Amérique latine passent chaque année aux États-Unis[réf. nécessaire].

Cannabis

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Articles détaillés :Cannabis etHaschich.

L'Afrique reste probablement en 2016 le premier producteur mondial decannabis[9] ; la production auMaroc, plus particulièrement dans la région duRif, alimente près de 80 % du marché européen, principalement enrésine de cannabis[9].

Dans le cas de l’Amérique centrale, desCaraïbes, de l’Océanie et de l’Asie, l’essentiel de la production est consommé localement.

Il convient de souligner que lecannabis pousse à l’état sauvage dans plusieurs pays de l’Asie du Sud, notamment enInde, auNépal et auSri Lanka.

Ce sont les pays d’Asie occidentale qui servent de pays de transit vers l’Europe.

Statistiques en France

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Les données de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants pour les années 1999-2008 sont les suivantes[10] :

AnnéesRésine
nombre de saisies
Résine
quantité saisie (kg)
Herbe
nombre de saisies
Herbe
quantité saisie (kg)
199939 21452 1764 8543 382
200043 98764 0965 8394 865
200140 01448 7105 7843 922
200248 94558 1957 4176 146
200356 57478 3749 1193 997
200463 728103 70510 2083 931
200562 39683 47010 2053 062
200657 84867 89110 2013 773
200766 50034 18211 3813 047
200885 09671 00012 0743 422

Le nombre d'interpellations liées au cannabis a été d'environ 76 000 en1999 et de 152 845 en 2008.

Abus et détournement de médicaments

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Articles détaillés :Médicament etMédicament psychotrope.

D’après l’OICS dans son rapport du, il reste toujours possible d’acheter différentsstupéfiants etsubstances psychotropes licites mais réglementés par les différentes conventions de l’ONU soit directement en pharmacie sans ordonnance soit dans la rue, dans de nombreuses régions du monde, c’est le cas enAfrique, enAsie du Sud et enAsie occidentale. Par contre, la prévalence de la consommation d’un produit ou d’un autre est variable en fonction des régions (Afrique du Nord, abus debenzodiazépines ;Afrique australe, abus de comprimés amaigrissants, d’analgésiques et debenzodiazépines ;Asie occidentale, abus debenzodiazépines).

Malgré une distribution contrôlée, l’Europe continue d’avoir des problèmes d’abus de tranquillisants et desédatifs et enAmérique du Nord, avec trois millions de consommateurs rien qu’auxÉtats-Unis, c’est l’abus de tranquillisants, destimulants et, dans une moindre mesure, desédatifs qui posent problème.

Ces filières sont pour la plupart locales, avec un détournement du produit dans le pays où il est consommé.

Amphétamine

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Article détaillé :Amphétamine.

D’après l’OICS dans son rapport du, le principal producteur et consommateur d’amphétamines est l’Europe (notamment lesPays-Bas, laPologne et laBelgique), même si l’on sait, qu’il existe des productions alimentant la consommation locale enAfrique du Sud,Asie de l'Est,Asie du Sud-Est,Océanie.

MDMA ou Ecstasy

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Article détaillé :MDMA.

D’après l’OICS dans son rapport du, 80 % duMDMA consommé dans le monde provient de laboratoires clandestins européens et l’Europe compte à elle seule pour 1/3 de la consommation mondiale.

Le produit transite par différentes filières pour rejoindre l’Afrique du Sud, l’Asie, lesAmériques et l’Océanie.

L’Amérique centrale et lesCaraïbes servent de pays de transit entre l’Europe et lesÉtats-Unis.

Méthamphétamine

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Article détaillé :Méthamphétamine.

D’après l’OICS dans son rapport du, l’Asie de l'Est et l’Asie du Sud-Est produisent et abusent de laméthamphétamine, laChine et lesPhilippines étant comptées comme de grosses productrices et l’Océanie semblant devenir une région de transit.

EnEurope, la fabrication et l’usage restent limités à quelques pays comme laRépublique tchèque et à certains des États baltes.

Il est aussi question d’une production principalement limitée à l’usage local enAfrique du Sud.

Filières locales

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L’Inde reste le principal producteur illicite deméthaqualone (unsédatif), mais le produit transite ensuite jusqu’enAfrique du Sud qui en reste le plus grand consommateur.

D’autres produits font l’objet d’un trafic anecdotique et qui ne dépassent généralement pas le cadre local.

Ainsi, leLSD semble être encore consommé enAsie de l'Est etAsie du Sud-Est, alors que partout ailleurs sa consommation passe pour devenir anecdotique.

Les consommations deGHB et deGBL augmentent de façon significative enNouvelle-Zélande.

Le trafic deschampignons hallucinogènes reste marginal et local.

Trafic de drogue par pays

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Syrie

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Le gouvernementbaasiste de Syrie dirigé par laFamille el-Assad est connu pour son implication massive dans le trafic dedrogue depuis les années 1970. À partir des années de 2010-2020, au cours de laguerre civile syrienne, le régime syrien augmente sa production jusqu'à en faire son premier produit d'exportation[11], soit le plus important trafic de drogue au monde, représentant plusieurs milliards de dollars, principalement axé sur une drogue illégale connue sous le nom decaptagon, ce qui en fait, en 2022, le plus grand narco-État au monde. Le régime d'Assad parraine le plus grand réseau de production de captagon en Syrie ; qui est la source d'environ 80% de l'approvisionnement total en captagon dans le monde.[Information douteuse]

En juin 2023, une enquête conjointe menée par le projet de rapport sur le crime organisé et lacorruption etBBC Arabic publie un documentaire[12] révélant plus de détails sur les activités de hauts responsables du régime, de commandants militaires et de membres de la famille Assad dans leur implication dans le cartel de la drogue enSyrie, en particulierMaher el-Assad, dirigeant de la 4ème division blindée[13] et frère de Bachar el-Assad[14].

En juillet 2023, la policeallemande démantèle enBavière, dans le sud de l'Allemagne, un important réseau de trafic de captagon dirigé par deux hommes nés en Syrie[15].

Équateur

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L'Équateur est devenu point important d'export de drogue[16]. En 2023 en Europe, l’Équateur fait partie des cinq pays d'où proviennent les plus importantes prises de drogues[17]. Cette évolution est liée aux changements politiques en Colombie et la lutte contre la drogue dans ce pays, faisant de l’Équateur un pays repli pour le trafic[17].

France

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  • L'INSEE estime en 2017 qu'en France le trafic de drogues représente 0,12 % du PIB, avec une consommation totalisant 3,1 milliards d'euros[19].

En 2021, les saisies de stupéfiants connaissent un niveau historiquement élevé, 96 tonnes de cannabis, 23 de cocaïne et 1,2 d’héroïne[20].

En 2022, 27,7 tonnes de cocaïne ont été interceptées dont 55 % provenaient desAntilles et deGuyane, zone de transit avant d’arriver en métropole[21].

Début 2024, plus de 8 tonnes de cocaïne sont saisies au large des Antilles lors quatre interventions menées par la marine nationale dans les eaux internationales. Onze personnes ont été mises en causes et incarcées[22].

États-Unis

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Les effets du trafic de drogues illégales aux États-Unis peuvent être observés dans une gamme d'aspects politiques, économiques et sociaux. L'augmentation de la violence liée à la drogue peut être liée à la tension raciale qui a surgi à la fin duXXe siècle ainsi qu'aux bouleversements politiques qui ont prévalu tout au long des années 1960 et 1970.

Mexique

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Lacorruption au Mexique a contribué à la domination des cartels mexicains dans le commerce illicite de ladrogue. Depuis le début duXXe siècle, l'environnement politique mexicain a permis la croissance des activités liées à la drogue.

Selon une enquête duMonde[23],Dubaï est au cœur de la stratégie de certains cartels de la drogue mexicaine. Ce havre fiscal sert de centre de blanchiment d'argent pour le produit de la vente de stupéfiants, comme leFentanyl. En 2022, ce médicament aux effets dévastateurs aurait coûté la vie à au moins 110 000 personnes, dont 40 aux États-Unis[24].

Colombie

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Article détaillé :Narcotrafic en Colombie.

Balkans occidentaux

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Le réseau mondial de drogues a assisté à l'émergence de groupes criminels desBalkans occidentaux en tant que joueurs cruciaux depuis le début duXXIe siècle. Ces groupes sont passés de petits escrocs à de petits titres à des distributeurs de médicaments. La plupart de ces groupes de criminalité organisés appartenaient à l'Albanie, à laBosnie et à Herzégovine, auKosovo, auMonténégro, a laMacédoine du Nord et de laSerbie. Les activités commerciales illicites des Balkans impliquaient principalement l'Amérique latine, l'Europe occidentale, l'Afrique du Sud, l'Australie et laTurquie[25]. Cependant, les patrons des groupes criminels organisés restent et conservent leur richesse auxÉmirats arabes unis[26]. Selon les analystes, les acteurs criminels du monde entier opèrent depuis ou par le biais des Émirats. C'était un paradis pour les criminels, où le risque d'activités illicites reste faible[26],[27]. La recherche a révélé que ces criminels ont investi d'énormes quantités dans les secteurs immobiliers et autres secteurs économiques des Émirats[26].Un trafiquant de cocaïne de Bosnie, Edin Gačanin vivait aux ÉAU en utilisant ses profits importants pour acheter des biens et une protection dans le pays[26]. En outre, trois ressortissants Belges d'origine marocaine dont le baron de la drogue Othman EL Baloutti ont été accusés d'avoir dirigé une énorme filière de contrebande de cocaïne, cachée à Dubaï, ont été frappées par des sanctions américaines similaires imposées au gang du crime irlandais[28].

Conséquences

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Écologiques

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Les cultures illicites posent des problèmes équivalent à ceux de lamonoculture mais, du fait de leur caractère illégal, elles se pratiquent souvent dans des zones originellement boisées ou fragiles écologiquement qui sont cultivées intensivement jusqu’à épuisement des éléments nutritifs du sol. De plus, ces cultures intensives utilisent largementherbicides,pesticides etengrais pour augmenter la rentabilité.

Lorsque les sols sont épuisés, unbrûlis permet de gagner de nouvelles terres sur laforêt[1].

Outre la culture se pose aussi le problème de la transformation (cocaïne,héroïne) nécessitant l’usage de produits chimiques toxiques généralement rejetés dans l’environnement sans précaution[1].

Si l’impact écologique de ces cultures ne doit pas être ignoré, il ne représente qu’une infime incidence desactivités agricoles humaines[1].

Économiques

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L'auteurAntonio Maria Costa avance que la part definancement issu du trafic de stupéfiants dans l’économie mondiale est si importante qu’elle sera à l’origine d’unecrise financière majeure qui témoignera de la gestion mafieuse dusystème économique des sociétés contemporaines. Il considère leskrachsmexicains de1995 et1998, la crise enRussie ou la crise financière duJapon de la fin desannées 1990 comme des signes annonciateurs[1].

Politiques

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Article détaillé :Prohibition des drogues.

L’actuelle politique internationale en termes deprohibition des drogues entraîne l’existence d’un marché illicite produisant d’énormes profits créant des liens étroits entre instabilité politique,corruption,criminalité,pauvreté, exploitation etproduction de stupéfiants (mafia italienne,cartel colombien,triades chinoises,marché noir, financement duterrorismeetc.).

Sanitaires

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L’usage deproduits de coupe visant à allonger le produit final afin d’en tirer plus de profits induit des risques sanitaires[29] pouvant aller jusqu’à lamort (intoxication avec des produits plus nocifs, mélange de molécules incompatibles par ignorance de leur présence ou de leurréactivitéetc.).

Lutte contre le trafic de stupéfiants

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Le trafic de stupéfiants est puni de mort dans certains pays.
Articles détaillés :War on Drugs etGuerre de la drogue au Mexique.

Interpol permet une coopération internationale notamment pour des services de police comme l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) dont dépend labrigade des stupéfiants en France.

Sur le terrain, lesfrontières sont protégées par les services des douanes avec l’aide par exemple dechiens.

Des accords internationaux, tels que l'accord de San José (2003) pour la région des Caraïbes, facilitent la coopération et la communication entre États en vue de la répression du trafic illicite maritime et aérien de stupéfiants.

Organes de lutte

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L’Organisation des Nations unies s’est dotée d’un dispositif de luttevia quatre organismes chargés de contrôler le respect des conventions (1961,1971 et1988) réglementant lesstupéfiants et leursprécurseurs.

  • Ladivision des stupéfiants chargée de la coordination des programmes internationaux de lutte contre le trafic, de la vérification de l’application des traités internationaux, de l’information technique à destination des pays en voie de développement et de la gestion des échanges entre les polices mondiales dans le cadre des méthodes de lutte antidrogue.
  • Le Fonds des Nations unies pour la lutte contre l’abus des drogues (FNULAD) qui aide les gouvernements à combattre la production, le trafic et l’usage de stupéfiants.
  • L'Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) est chargé de réduire la production mondiale de stupéfiants tout en veillant à l’approvisionnement du monde scientifique.
  • La Commission des stupéfiants, qui centralise toutes les informations relatives au trafic de stupéfiants afin de définir les politiques de lutte contre le trafic international.

Lors de l'assemblée générale exceptionnelle consacrée aux drogues (UNGASS) en1998, l’ONU avait annoncé l’éradication des cultures depavot et decoca et une réduction considérable de celles decannabis en2008. Si en2003, la Commission des stupéfiants évaluait ce programme comme étant à mi-parcours, de nombreux experts s’accordent à dire que ces objectifs ne seront pas atteints[4].

Ces organes sont relayés par d’autres organismes comme lecomité européen de lutte antidrogue, eux-mêmes relayés sur le plan national.

Les États-Unis, la France, les Pays-Bas, l’Espagne, le Venezuela et la Colombie coopèrent dans le cadre de laJoint InterAgency Task Force-South, uneforce opérationnelle militaire, basée àKey West, enFloride, chargée de surveiller le trafic aérien et maritime de stupéfiants.

En outre, parallèlement à lacoopération policière et judiciaire en matière pénale effectuée dans le cadre duTroisième pilier de l’Union européenne, plusieurs États européens (dont l’Irlande, lesPays-Bas, l’Espagne, l’Italie, lePortugal, laFrance, leRoyaume-Uni et l’Irlande du Nord) ont signé un accord, le àLisbonne, visant à créer un centre opérationnel d’analyse du renseignement maritime pour les stupéfiants[30].

Sanctions pénales

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Ces activités font l’objet de réglementations nationales et internationales dont les peines vont de l’emprisonnement à lapeine de mort en fonction des pays.

Estimations

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D’après l’Organisation mondiale de la santé, le trafic destupéfiant est, endollars, le troisièmecommerce en importance dans le monde derrière lepétrole et l’alimentation, juste avant celui desarmes et desmédicaments. Parallèlement, il entraîne unecriminalité spécifique et ce commerce illicite crée des réseaux de typemafieux, avec leur contingent de guerres des gangs, de règlements de compte, etc.

Les estimations du chiffre d’affaires mondial destupéfiants sont très variables étant donné la difficulté de cette estimation, mais la moyenne des estimations était de 400 milliards de dollars par an en1995. Ce montant est pratiquement le double duchiffre d'affaires mondial de l’industrie pharmaceutique (233 milliards de dollars en1993), et environ six fois le montant total de l’aide officielle au développement des pays pauvres (69 milliards de dollars en1993). D’autres estimations - faite à partir d’estimations par produits - avancent un chiffre d’affaires entre 150 et 200 milliards de dollars par an[4].

En 2009, le ministre mexicain de la Sécurité publique déclare que le trafic de drogue aux États-Unis entraîne des gains annuels de 63 milliards de dollars. Le kilogramme de cocaïne se vend près de cinquante fois plus cher aux États-Unis et en Europe qu’en Colombie ou au Mexique, jusqu’à 97 400 dollars en Occident[31].

L’observatoire géopolitique des drogues estime que la répartition des revenus des stupéfiants dans le monde est la suivante :

  • producteurs : 2 à 5 % ;
  • transformateurs et intermédiaires nationaux : 15 % ;
  • transporteurs et trafiquants internationaux : 26 % ;
  • distributeurs dans les pays consommateurs : 54 %.

Vocabulaire associé

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Dealer

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Article détaillé :Dealer.

Le terme « dealer » (ou « dealeur ») est unanglicisme pour désigner un vendeur dedrogue, produits illicites ou dopants. Ce terme s’applique aux petits revendeurs de rue et pour de petites quantités de produits. Généralement consommateurs eux-mêmes, ils sont aussi qualifiés d’usagers-revendeurs.

Le terme « deal » désigne spécifiquement l’échange de marchandises entre le dealer et le consommateur.

« Go fast »

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Article détaillé :Go fast.

Le « go fast » est le nom donné à une technique utilisée par les trafiquants qui consiste à utiliser deux (ou plus) voitures de grosse cylindrée, souvent volées, une voiture servant à transporter lesstupéfiants, l’autre servant d’« éclaireur ». La puissance des véhicules visant à déjouer les tentatives d’interception des forces de l’ordre par la vitesse, d’où le nom de cette technique.Go Fast, un film français sorti en 2008, est basé sur cette pratique.

Le nom vient d'unetechnique similaire appliquée à desembarcations très puissantes et rapides, souvent équipées de plusieurs moteurs, pour, par exemple, acheminer vers l'Europe la résine de cannabis en provenance d'Afrique du Nord (enMéditerranée)[32] ou la cocaïne d'Amérique du Sud vers les États-Unis (mer des Caraïbes)[33].

Mule

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Le termemule s’applique aux passeurs de stupéfiant, qui traversent les frontières, en les transportant.

Scanner post-mortem (reconstruction 2D) dans une surdose chez un transporteur intracorporel de cocaïne (mule). Présence de 59 capsules dans l'estomac.

Les mules ne savent pas toujours forcément qu’elles transportent des stupéfiants, parfois le produit est introduit dans leurs bagages à leur insu.

De nombreuses méthodes existent pour tenter de passer les produits en les camouflant des façons les plus diverses, une des plus impressionnantes étant celle où les produits sont transportés dans le système digestif. Les stupéfiants sont conditionnés en petits sacs étanches et ces petits sacs sont ensuite gobés par la mule. Les douaniers ont dû mettre en place de nouveaux systèmes de détection contre ce trafic, comme notamment la prise de radiographies ou la surveillance des passagers (une mule ne s’alimentera pas et ne boira pas pendant le voyage). Il arrive régulièrement qu’un des sacs se rompt sous l’effet des sucs gastriques ou du fait d'un emballage défectueux, entraînant éventuellement la mort de la mule parsurdose[34],[35]. Les filmsMaria, pleine de grâce etLucy y sont consacrés.

Narcotrafiquant

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Le termenarcotrafiquant est unnéologisme pour désigner un trafiquant dedrogue, produits illicites ou dopants. Ce terme s’applique notamment auxbarons descartels comme lecartel de Medellín, qui impliquent de grandes quantités de produits ou une dimension internationale dans les échanges commerciaux illégaux.

De par la nature illicite des produits vendus, cette activité est illégale dans la plupart des pays du monde.

Filmographie

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Article détaillé :Psychotrope au cinéma et à la télévision.

Le trafic de stupéfiant, aussi bien par des criminels que des policiers corrompus ou des amateurs, est présent sur le grand et le petit écran dès le début de ces médias[36].

Documentaire

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2020 :Histoire du trafic de drogue réalisé par Julie Lerat et Christophe Bouquet[37].

Notes et références

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  3. Michel Hautefeuille et Dan Véléa,Les Drogues de synthèse, Paris,Presses universitaires de France,coll. « Que sais-je ? »,, 127 p.(ISBN 2-13-052059-6)
  4. abcd eteAlain Labrousse,Géopolitique des drogues, Paris,Presses universitaires de France,coll. « Que sais-je ? »,, 126 p.(ISBN 2-13-054186-0)
  5. a etbMichèle Diaz et Marc-Eden Afework,La Drogue, Paris,Hachette,coll. « Qui, quand, où ? »,, 79 p.(ISBN 2-01-291469-1)
  6. Horizons et débats,Troisième guerre de l'opium, parVolker Bräutigam, 3 mai 2010,no 17,p. 5
  7. Roméo Langlois, « Les narcotrafiquants colombiens ont réinventé le « Nautilus » »,Le Figaro, 6 mai 2009 (p.  2).
  8. Thierry Oberlé,À Bissau, le naufrage du narco-État guinéen,Le Figaro, 17 mars 2009.
  9. a etbRapport de 2016 de l'OICS,p. 52-54.
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  31. La drogue aux USA : 63 Mds de $ par an -Le Figaro, 27 août 2009
  32. Drogue : coup d'arrêt au trafic rapide - Dominique Rizet et Simon Vidal,Le Figaro, 15 octobre 2007
  33. « DROGUE. Le Ventôse chasse les trafiquants en mer des Caraïbes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) -rfo Martinique, 27 septembre 2010.
  34. (en) F.Patel, « A high fatal postmortem blood concentration of cocaine in a drug courier »,Forensic Science International,vol. 79,no 3,‎,p. 167–174(ISSN 0379-0738,DOI 10.1016/0379-0738(96)01914-7,lire en ligne, consulté le)
  35. (en) JrGill et SmGraham, « Ten Years of “Body Packers” in New York City: 50 Deaths »,Journal of Forensic Sciences,vol. 47,no 4,‎1er juillet 2002,p. 1–4(ISSN 0022-1198,DOI 10.1520/JFS15469J,lire en ligne, consulté le)
  36. Erwan Pointeau-Lagadec, Les écrans de fumée - Film et cannabis en France (1969-2002), Paris, L'Harmattan, 2021, chapitre I L'ancien régime des représentations du cannabis (années 1930-1969)
  37. « “Histoire du trafic de drogue” : Arte déroule une fresque stupéfiante », surTélérama,(consulté le)

Annexes

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Articles connexes

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