Tourtoirac | |||||
Le bourg de Tourtoirac et ses deux clochers. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir | ||||
Maire Mandat | Dominique Durand 2020-2026 | ||||
Code postal | 24390 | ||||
Code commune | 24555 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tourtoiracais | ||||
Population municipale | 638 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 16′ 14″ nord, 1° 03′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 125 m Max. 286 m | ||||
Superficie | 25,43 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Haut-Périgord Noir | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Dordogne Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine | |||||
modifier ![]() |
Tourtoirac est unecommune française située dans ledépartement de laDordogne enrégionNouvelle-Aquitaine.
La commune est arrosée par l'Auvézère, affluent de l'Isle en rive gauche. Elle se situe dans la partie nord-est du département de laDordogne, dans le secteur dit du « Périgord vert » (mais administrativement rattachée au Périgord Noir). Situé à 35 kilomètres dePérigueux, 8 kilomètres d'Hautefort et 13 kilomètres d'Excideuil, le village se trouve au croisement de trois routes départementales, la RD5 (qui relieSalagnac, en limite de laCorrèze, à Périgueux), la RD67 (depuisMontignac-Lascaux jusqu'au nord du département, àSaint-Pierre-de-Frugie, en limite de laHaute-Vienne), et la RD73 (qui mène de Tourtoirac jusqu'au-delà deNégrondes).
Lebourg a été édifié dans la vallée, en bordure de l'Auvézère, à proximité de la fontaine de la Clautre (« ducloître »). En proche périphérie, sur les collines et falaises, se concentrent quelqueshameaux :les Rochers,Saint-Hilaire,les Ourteix etles Taloches. Exceptionnellement, lors de fortes précipitations ou de violents orages, le bourg est inondé dans sa partie basse. Les crues de la rivière coupent alors la circulation sur la D5 ou la rendent difficile.
Le climat est de style océanique dégradé à tendance semi-continentale étant donné l'influence du causse situé au nord. Les hivers sont froids, parfois doux, et les étés chauds avec des précipitations relativement importantes tout au long de l'année. Les saisons intermédiaires (automne et printemps) sont souvent propices aux orages parfois violents et averses de grêle.
Les tempêtes sont très rares, la dernière remonte à et a causé de nombreux dégâts sur les toitures, les bois et forêts et de nombreusesnoyeraies. Les coupures d'électricité ont contraint de nombreux habitants à passer les fêtes du millénaire dans l'obscurité, malgré les gros efforts d'EDF pour rétablir l'électricité, étant donné l'accessibilité difficile du réseau.
Les étés caniculaires sont également exceptionnels. Comme pour une majeure partie de la France, le dernier date de 2003 où les températures, au plus fort de l'après-midi, ont localement dépassé les 40 degrés Celsius.
La végétation se compose de nombreux bois etforêts defeuillus, plus rarement deconifères, le sous-sol calcaire et rocailleux typique des causses ne s'y prêtant pas.Depuis plusieurs années on remarque aussi, dans les jardins privatifs, une végétation luxuriante parfaitement acclimatée comme lePalmier de Chine (connu pour résister jusqu'à -18 degrés Celsius), le Bananier ou encore l'Albizia, également connu sous le nom d'« arbre à soie » ou « acacia de Constantinople ».
On trouve également de nombreuses prairies et pâturages où l'élevage des bovins est très répandu. Les champs sont aussi fournis de nombreuses noyeraies dont le fruit, la célèbrenoix du Périgord, se récolte en octobre. Certains secteurs sont aussi très fournis enchâtaigneraies même si la récolte de châtaignes semble moins importante que pour la noix.
Le secteur de Tourtoirac compte aussi de nombreuses petites vignes de producteurs locaux. Les arbres fruitiers les plus répandus sont : les pommiers, pruniers, figuiers et noisetiers. Plus méconnu, le secteur se prête aussi parfaitement à la culture dukiwi ou de lagrenade. À l'état sauvage, dans certains bois, s'épanouissent desmûriers et quelquessureaux. Enfin, les sous-bois sont propices à la croissance desfraises des bois, des champignons, particulièrement lecèpe ainsi que deschênestruffiers.
Tourtoirac est limitrophe de neuf autres communes.
Saint-Pantaly-d'Excideuil | Saint-Martial-d'Albarède Saint-Raphaël | Cherveix-Cubas |
Coulaures | ![]() | Hautefort |
Sainte-Eulalie-d'Ans | Chourgnac | Sainte-Orse |
Situé sur la plaque nord duBassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange duMassif central, le département de laDordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur enstrates régulières, témoins d'unesédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plangéologique en quatre gradins différenciés selon leurâge géologique. Tourtoirac est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de rochescalcaires très dures duJurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].Elle est dans lecausse de Cubjac, qui, avec lecausse de Savignac et le causse de Thenon, forme un ensemble de collineskarstifiées dans les calcairesliasiques etjurassiques à l'est dePérigueux jusqu'àExcideuil etThenon, d'environ 30 km N-S et 15 km O-E, coupé par les vallées de l'Isle, de l'Auvézère et de laLoue.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées deformations superficielles duQuaternaire et deroches sédimentaires datant pour certaines duCénozoïque, et pour d'autres duMésozoïque. La formation la plus ancienne, notée l1-2b, date de l'Hettangien supérieur auSinémurien, composée decalcairesdolomitiques à la base puiscalcaires graveleuxbioclastiques etoolithiques. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie desformations superficielles de typecolluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions,molasses,altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 759 - Périgueux (est) » et « no 760 - Juillac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Cénozoïque (0 - 66.0) | Quaternaire (0 - 2.58) | Holocène |
| |||||||||
Pléistocène |
| |||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) | non présent | |||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) | Oligocène |
| ||||||||||
Éocène | non présent | |||||||||||
Paléocène | non présent | |||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) | Crétacé (66.0 - ≃145.0) | Supérieur |
| |||||||||
inférieur | non présent. | |||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.4) | Supérieur | non présent | ||||||||||
Moyen |
| |||||||||||
Jurassique inférieur |
| |||||||||||
Trias (201.4 - 251.902) | non présent | |||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 538.8) | non présent |
Le département de la Dordogne se présente comme un vasteplateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans leNontronnais, àSaint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m àLamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 125 mètres et 286 mètres[6],[7].
Dans le cadre de laConvention européenne du paysage entrée en vigueur en France le, renforcée par laloi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, unatlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en[8]. Les paysages du département s'organisent en huitunités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie duPérigord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 25,43 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de laBD Topo, composante duRéférentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 26,28 km2[3].
La commune est située dans lebassin de la Dordogne au sein duBassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par l'Auvézère, et par divers petits cours d'eau, qui constituent unréseau hydrographique de 17 km de longueur totale[15],[Carte 1].
L'Auvézère, d'une longueur totale de 112,19 km, prend sa source enCorrèze dans la commune deBenayes et se jette dans l'Isle en rive droite, en limite deBassillac et Auberoche etEscoire, face àAntonne-et-Trigonant[16],[17]. Elle traverse la commune du nord-est au sud-ouest sur sept kilomètres, dont deux kilomètres et demi servent de limite naturelle en deux tronçons, face àCherveix-Cubas etSainte-Eulalie-d'Ans.
Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe lesbassins versants de l'Isle et de laDronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources eneau superficielle etsouterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE duBassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le[19].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat de la Dordogne.
Historiquement, la commune est exposée à unclimat océanique aquitain[20]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[21].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 986 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[22]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deThenon à 15 km àvol d'oiseau[23], est de12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 907,1 mm[24],[25]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[26].
Laprotection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver desespaces naturels remarquables et leurbiodiversité associée[27],[28].
La commune fait partie dubassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnuréserve de biosphère par l'UNESCO en et se situe dans sa « zone de transition »[29].
Leréseau Natura 2000 est unréseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir desdirectiveshabitats etoiseaux, constitué dezones spéciales de conservation (ZSC) et dezones de protection spéciale (ZPS)[Note 3].
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[31].
L'inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
En 2022, une ZNIEFF est recensée sur la commune d’après l'INPN[32].
Cette ZNIEFF detype 2[Note 4] est une zone calcaire boisée, le « causse de Cubjac », qui concerne lescoteaux en rive droite de l'Auvézère et ceux en rive gauche de l'Isle et de son affluent, laLoue, sur treize communes, depuisEscoire au sud-ouest jusqu'àSaint-Raphaël au nord-est, et notamment en rive droite de l'Auvézère, une grande partie des coteaux au nord et au nord-ouest de la commune s'étendant sur environ 10 km2[33]. L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence d'uneespèce déterminante de plantes, la Spirée à feuilles de millepertuis (Spiraea hypericifolia subsp.obovata), et une autre espèce de plantes protégée au titre de laDirective habitats de l'Union européenne, lePoirier à feuilles en cœur (Pyrus cordata)[34].
Au, Tourtoirac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[35].Elle est située hors unité urbaine[36] et hors attraction des villes[37],[38].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,6 %), prairies (22,9 %), zones agricoles hétérogènes (22,2 %), zones urbanisées (1,2 %)[39]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Outre lebourg de Touroirac proprement dit, le territoire se compose d'autresvillages ouhameaux, ainsi que delieux-dits[40] :
Le territoire de la commune de Tourtoirac est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible)[41]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Auvézère. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1993, 1998, 1999 et 2008[43],[41].
Tourtoirac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[44]. En septembre 2020, un plan inter-départemental deprotection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[45],[46].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[47]. Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[48]. 43,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveaunational métropolitain)[Carte 4]. Depuis le, en application de laloi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[49].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1993 et 1997 et par des mouvements de terrain en 1999[41].
Enoccitan, la commune porte le nom deTortoirac[50].
La grotte de Tourtoirac se trouve dans unevallée sèche affluente en rive gauche à la rivièreAuvézère qui coule dans le Nord-Est du département. La grotte s'est formée dans un terrainkarstique composé de calcairejurassique duMésozoïque. À la suite dumouvement alpin à l'ère tertiaire, les modifications duMassif central, qui est très proche, ont provoqué une série de failles. L'une d'elles a permis à l'eau de s'infiltrer et, par dissolution chimique et mécanique, de former cette grotte qui héberge toujours un ruisseau souterrain actif. Le ruisseau souterrain ressort au niveau de lafontaine de la Clautre.
Des fouilles dirigées parHenri Laville ont été menées dans les années 1970 par l'Institut du Quaternaire àBordeaux. Ces fouilles ont révélé des gisements très importants de l'ère moustérienne. Le gisement des Ourteix comportait, en outre, des objets d'industries préhistoriques datés de −45 000 (Moustérien), de −25 000 (Solutréen) et de −5 000 (Néolithique). Ainsi il semblerait que Tourtoirac ait été un important atelier régional de taille du silex et de fabrication d'armes et outils :bifaces, pointes de flèches,racloirs, haches, etc. Une salle d'exposition dans la commune expose les fossiles et silex découverts dans le gisement des Ourteix.
La commune de Tourtoirac a, dès 1790, été rattachée aucanton de Hautefort qui dépendait dudistrict d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression desdistricts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux[6].
Dans le cadre de laréforme de 2014 définie par le décret du, ce canton disparaît auxélections départementales de mars 2015[51]. La commune est alors rattachée électoralement aucanton du Haut-Périgord Noir.
En 2017, Tourtoirac est rattachée à l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda[52],[53].
Au, Tourtoirac intègre dès sa création lacommunauté de communes du Pays de Hautefort. Celle-ci disparaît le, remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renomméecommunauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en.
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinzeconseillers municipaux ont été élus en 2020[54],[55].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
juin 1995[56] (réélu en mai 2020) | En cours | Dominique Durand | UMP puisDVD[57] | Agriculteur |
La commune est jumelée avecRémilly (département de laMoselle, régionLorraine).
Début 2015,Chourgnac,Sainte-Eulalie-d'Ans,Saint-Pantaly-d'Ans et Tourtoirac[58] sont organisées enregroupement pédagogique intercommunal (RPI) au niveau des classes deprimaire. Chourgnac et Saint-Pantaly-d'Ans n'ayant plus d'école, Tourtoirac accueille les enfants enmaternelle, encours préparatoire et encours élémentaire1re année ; Sainte-Eulalie-d'Ans s'occupe ducours élémentaire2e année et du cours moyen (CM1 etCM2).
En 2023, dans le domaine judiciaire, Tourtoirac relève[59] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[61].
En 2022, la commune comptait 638 habitants[Note 6], en évolution de −0,62 % par rapport à 2016 (Dordogne : +0,37 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 267 | 1 206 | 1 232 | 1 281 | 1 406 | 1 357 | 1 289 | 1 378 | 1 468 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 410 | 1 364 | 1 351 | 1 288 | 1 310 | 1 337 | 1 322 | 1 282 | 1 227 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 166 | 1 143 | 1 097 | 1 081 | 1 064 | 1 043 | 964 | 872 | 860 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
798 | 849 | 754 | 756 | 654 | 612 | 623 | 624 | 651 |
2015 | 2020 | 2022 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
649 | 639 | 638 | - | - | - | - | - | - |
En 2015[64], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 237 personnes, soit 36,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-sept) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-trois) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,4 %.
Au, la commune compte soixante-huit établissements[65], dont quarante au niveau des commerces, transports ou services, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, neuf relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, six dans la construction, et trois dans l'industrie[66].
À Tourtoirac est mort en 1878Antoine de Tounens. Avoué àPérigueux, il s'embarqua en 1858 pour le Chili où, accueilli par certains chef de tribus Mapuches comme un allié possible face aux troupes chiliennes (il leur avait promis des armes), il déclara par un décret du la fondation duroyaume d'Araucanie avec lui-même comme roi sous le nom d'Orllie-AntoineIer[70]. Le par une ordonnance il déclara la réunion de la Patagonie au royaume d'Araucanie[71]. Arrêté par les autorités chiliennes en, il fut jugé fou par la cour suprême de Santiago et expulsé vers la France le[72].Il retentera sans succès, plusieurs expéditions en Araucanie pour reconquérir son « royaume », avant de mourir dans la misère, hébergé par son neveu, boucher à Tourtoirac.
En 2016, la commune érige en face de la dernière demeure d'Antoine de Tounens un monument inauguré par le maire Dominique Durand etJean-Michel Parasiliti dit Para, prétendant au trône d'Araucanie sous le nom d' Antoine IV, prince d'Araucanie.
Le village abrite leMusée des Rois d’Araucanie et de Patagonie et chaque année, durant l'octave de sainteRose de Lima, les fidèles du royaume d’Araucanie se retrouvent à Tourtoirac, pour leur fête nationale[73].
Sur les autres projets Wikimedia :