Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Tourisme sexuel

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Letourisme sexuel est un type detourisme pratiqué par des individus qui voyagent dans le but d'avoir desrelations sexuelles à caractère commercial avec les habitants du lieu de destination. Cependant, d’autres types de relations sexuelles existant dans les lieux touristiques et qualifiées de « normales » (tourisme de rencontre, tourisme libertin par exemple) sont considérées par des auteurs comme relevant du tourisme sexuel.

Letourisme sexuel impliquant des enfants (ou tourisme pédophile) est considéré dans tous les pays du monde comme un crime.

La diffusion desinfections transmises sexuellement et duVIH/sida constitue un des effets les plus graves du tourisme sexuel.

Définition et approches disciplinaires

[modifier |modifier le code]

Le tourisme sexuel est une catégorie dutourisme dans laquelle on regroupe les touristes profitant de leur séjour pour avoir desrapports sexuels financièrement négociés (en argent ou en « cadeaux »), cette pratique peut d'ailleurs être le but même de leur voyage[1].

La définition detourisme sexuel est apparue vers la fin desannées 1970[1],[2],[3]. Elle émerge avec une prise de conscience multiple d'acteurs dans le monde, notamment« militantes asiatiques […], des activistes chrétiens, en lutte contre le tourisme international, des féministes et des abolitionnistes qui condamnent la prostitution »[3]. Les féministes japonaises utilisent notamment pour la première fois l'expressionsex tourism pour qualifier les voyages des hommes japonais enCorée afin de consommer des prostituées, cette pratique est appelée « Kisaeng tours »[2],[1].

L'une des premières prises de conscience au niveau international du lien entre le tourisme et la sexualité est déclenchée par des contre-manifestations menées principalement par des féministes thaïlandaises et japonaises qui dénoncent cette pratique lors de la conférence de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) à Manille, en 1980[1],[2]. Les pays du Nord« semblent découvrir avec stupéfaction [cette] internationalisation de la prostitution » ainsi que les liens entre ces deux activités, comme l'observe le sociologue Sébastien Roux[4]. Les diverses condamnations de ces pratiques amènent les acteurs à définir cette catégorie touristique. Les membres de l'OMT, lors de la cinquante-deuxième session de l'institution auCaire en, rédigent laDéclaration sur la prévention du tourisme sexuel organisé, dans laquelle le tourisme sexuel est défini comme« les voyages organisés de l'intérieur du secteur touristique ou de l'extérieur de ce secteur mais en se servant de ses structures et de ses réseaux, avec pour objet essentiel la réalisation d'une relation sexuelle à caractère commercial entre le touriste et des habitants au lieu de destination »[5].

Dans leur analyse des disciplines abordant le tourisme sexuel —  anthropologique, sociologique, économique, très rarement géographique —, les géographes Emmanuel Jaurand et Stéphane Leroy relèvent les différentes approches et critiques faites à l'encontre de cette catégorie de tourisme depuis lesannées 1970, notamment dans les pays anglo-saxons, la France s'intéressant à cet objet plus récemment notamment avec les travaux de l'anthropologue Franck Michel[6]. Ils rappellent ainsi la« critique radicale du phénomène, souvent dans une perspectivemarxiste ou postcoloniale », citant notamment l'ouvrage des new-zélandais Chris Ryan et C. Michael Hall (2001), voire la possible perspectivenéocolonialiste occidentale de la féministeAnne McClintock ou encore« expression de rapports de domination inhérents à l’expansion de l’impérialisme américain » pour la féministeCynthia Enloe[6]. Cette forme du tourisme permet également de critiquer l'activité touristique dans son ensemble, citant par exemple, les travaux de l'australien Malcolm Crick, et notamment son rôle dans la diffusion des« risques sociaux et sanitaires pour les prostituées et les populations locales, en particulier en liaison avec l’épidémie de sida »[6].

Le tourisme sexuel revêt diverses formes. Il désigne non seulement la prostitution consommée par les touristes, mais également d'« autres types de relations sexuelles existant dans les lieux touristiques et qualifiées de “normales” »[6]. Il comprend letourisme sexuel impliquant des enfants, dit aussi tourisme pédophile, les pratiques des touristes masculins et féminins, lespratiques homosexuelles. Emmanuel Jaurand et Stéphane Leroy citent quelques autres exemples appartenant à cette catégorie de tourisme : le « tourisme de romance »[7], le « tourisme d’idylle » ou « tourisme de l’amour » pour qualifier les liaisons entre les femmes en provenance des pays développés et les (jeunes) hommes des pays du Sud ou encore le « tourisme libertin », auxquels peuvent être ajoutés certaines formes du « tourisme gay »[6].

Les formes du tourisme sexuel

[modifier |modifier le code]

Le tourisme sexuel, bien que relevant principalement d'une consommation de la prostitution, revêt plusieurs formes dont letourisme sexuel masculin, letourisme sexuel féminin, letourisme sexuel homosexuel, ainsi que les autres formes de tourisme liées à la sexualité, dont letourisme libertin, letourisme sexuel impliquant des enfants.

Ce tourisme sexuel utilise une prostitution locale préexistante, et parfois contribue à l'aggravation du phénomène de la prostitution. Dans certains pays, face à une législation contraignante, la prostitution peut prendre des formes diverses. Sébastien Roux observe, dans sa thèse de doctorat consacrée à la Thaïlande, que la prostitution dite traditionnelle est en concurrence avec des établissements de divertissementGo-go bar auxsalons de massage, est soumis à une autre législation moins contraignante et favorisant tout autant les rencontres tarifées. L'anthropologue Christine Salomon distingue ces nouvelles relations qui« vont d’un soir, ou de quelques jours, à des formes plus stables entretenues par une communication à distance et l’envoi de mandats »[8].

Les lieux où touristes et prostitué(e)s modernes se rejoignent sont principalement les plages, les alentours des hôtels[9],[10] ou encore les boîtes de nuit[8]. Lesprostitués masculins sont parfois appelésgigolos ou désormaisbeach-boys ouplayboy[9],[10], ouescorts, professionnels ou amateurs, parfois simplementdragueurs oubezness enTunisie[9],[10],jinetero (jinetera pour les filles) àCuba[11],buggaron ousanky-panky enRépublique dominicaine[12],[13],antiquaires etbusinessmen auSénégal[8],[14] ou encorebumsters dans la région touristique deSénégambie[15].

Le tourisme sexuel impliquant des enfants (TSIE)

[modifier |modifier le code]
Articles connexes :Tourisme sexuel impliquant des enfants etExploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales.

Le tourisme sexuel impliquant des enfants (TSIE), enanglais :Child sex tourism, ou encore tourisme pédophile, est une forme de tourisme dans lequel des individus abusent sexuellement des enfants en échange d'une rémunération. Les conséquences de cette exploitation sexuelle sont très graves pour les mineurs qui la subissent : des maladies sexuellement transmissibles, auxquels les enfants sont particulièrement vulnérables ; la grossesse ; la stigmatisation sociale ; destroubles de stress post-traumatique après un viol qui entraînent la dépression, la toxicomanie et parfois le suicide[16],[17]. Certains mineurs dans un mécanisme de défense contre ces troubles reproduisent à l'âge adulte le style sadique de leur proxénète et se livrent eux-mêmes au proxénétisme[16]. LeProtocole facultatif concernant la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants reconnaît l'existence de cette forme de tourisme et engage ses signataires à lutter contre le « tourisme pédophile » (Article 10)[18]. Les travaux préparatoires à ce Protocole prévoyaient la définition suivante — non retenue —« On entend partourisme sexuel impliquant des enfants le tourisme organisé dans l’intention de faciliter ou réaliser [directement ou indirectement] [la vente d’enfants], [de la pornographie impliquant des enfants], la prostitution des enfants [ou toute autre pratique sexuelle illicite] »[19].

Tourisme sexuel féminin

[modifier |modifier le code]

Très minoritaire, et longtemps occulté, letourisme sexuel féminin se place dans la droite ligne de son homologue masculin[8]. Franck Michel observe ainsi que ce« succès croissant du tourisme sexuel féminin montre que, dans ce domaine, la femme marche sur les pas de l’homme, réitérant les représentations du pouvoir, de la domination et de l’exploitation »[20]. Cette forme de tourisme s'est d'ailleurs observée dans la région des Caraïbes, notamment enHaïti ou en République dominicaine, avant de se déplacer vers l'Afrique.

Les filmsVers le sud (2006) de Laurent Cantet ouParadise : Amour (2012) deUlrich Seidl ont mis à l'écran la pratique de ce tourisme sexuel féminin. Le premier met en scène une femme d'une cinquantaine d'années s'offrir la compagnie d'un jeune garçon haïtien[8],[21], le second se passe au Kenya. Cette pratique, bien que peu décrite, est également une thématique abordée par l'écrivain etacadémicienDany Laferrière, notamment dans ses romansLa Chair du maître en 1997 etVers le sud en 2006.

Le tourisme sexuel féminin privilégie, tout comme le tourisme masculin, lesdestinations du Sud, notamment le pourtour méditerranéen (Israël, Grèce, Maghreb[22],[23]), l'Asie (Indonésie), l'Afrique subsaharienne (Cap-Vert,Gambie,Kenya,Madagascar,Sénégal,Tanzanie), ou encore dans lesîles Caraïbes (Bahamas,Cuba,Haïti,Porto Rico,République dominicaine) pour prendre leur « vacances sexuelles »[20],[8],[24],[25].

Tourisme sexuel gay

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Tourisme gay.

Le tourisme sexuel gay (tourisme dans le but d'avoir des relations sexuelles) est à différencier dutourisme gay pratiqué par lacommunauté LGBT vers des destinations et des structures d'hébergement « gay-friendly » leur offrant des activités de loisirs et des conditions de liberté et de sécurité[26].

Tourisme libertin

[modifier |modifier le code]

Leslibertins etéchangistes qui pratiquent lasexualité de groupe, libre et non tarifée, peuvent fréquenter des établissements touristiques qui leur sont réservés, des agences de voyages sont spécialisées dans ces prestations touristiques. La revueEspaces consacre un numéro en 2009 au tourisme libertin. Les auteurs définissent celui-ci comme« Ni tourisme classique, ni tourisme sexuel lié à la prostitution, le tourisme libertin pourrait se définir comme le secteur qui s'intéresse au libertinage, c'est-à-dire au “plaisir joyeux du corps”, qu'il soit hétérosexuel ou homosexuel »[27].

L'aspect libre et consenti et non tarifé permettrait ainsi de différencier cette pratique du tourisme sexuel[6]. Toutefois, les géographes Emmanuel Jaurand et Stéphane Leroy relèvent dans un article que le sexe reste ici« un élément de motivation essentiel dans le choix de la destination touristique » mais aussi que cette forme de sexualité n'est pas toujours dénuée de contrainte dans la pratique, citant notamment l'ouvrageLa Planète échangiste (2005) de Daniel Welzer-Lang[6].

Histoire du tourisme sexuel de masse

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Rest and Recreation.

Les guerres de Corée, du Vietnam et d'Irak ont entraîné l'établissement de zones de « repos et récréation » pour les soldats américains qui y passaient leurs congés ; la prostitution a joué un rôle central dans ces lieux de «relaxation»[28] et favorisé latraite d'êtres humains. Le recours massif à la prostitution militaire a permis le développement d'infrastructures qui ont servi ensuite au tourisme sexuel[29]. En effet, la disponibilité de certains « services » finit par attirer des clients locaux, dont le nombre connaît une progression importante[29].

Selon certains stéréotypes, il y aurait « une culture de prostitution » en Corée du Sud, en Thaïlande et aux Philippines. En réalité, explique le sociologue Richard Poulin, la prostitution a connu un essor spectaculaire du fait de son organisation systématique par des armées d'occupation, notamment par l'armée américaine durant laGuerre du Viêt Nam (1955-1975). En Thaïlande, l'augmentation du nombre de prostituées a suivi une courbe exponentielle entre 1957, où les prostituées étaient 20 000, en 1964, où elles étaient 400 000, à la suite de l'établissement de sept bases militaires desforces armées américaines dans le pays[29].

LaBanque mondiale a incité la Thaïlande, pendant la guerre du Vietnam, à favoriser l'expansion du tourisme pour assurer une plus grande croissance économique[29]. Ainsi, la dite « culture de prostitution » est le produit de stratégies économiques encouragées par des organisations internationales comme laBanque mondiale et leFonds monétaire international. En Corée du Sud, en Thaïlande et aux Philippines, ces politiques qui mettent l'accent sur le divertissement ont provoqué un fort développement des industries du sexe[29].

Origines des touristes et principales destinations

[modifier |modifier le code]

La provenance des touristes sexuels

[modifier |modifier le code]

Le tourisme sexuel concernait à l'origine principalement une clientèle issue despays occidentaux ou despays émergents, caractérisée par unniveau de vie élevé, qui s'orientait vers despays du Sud, ditsen développement, où la part de lapopulation pauvre est élevée[20], même si la demande sexuelle locale était parfois encore plus importante[30]. L'anthropologue Christine Salomon observe par exemple pour le tourisme sexuel féminin en Afrique qu'« à Zanzibar et au Malawi elles sont européennes et sud-africaines, au Kenya allemandes et anglaises, en Gambie scandinaves et anglaises et au Sénégal majoritairement françaises »[8]. En 2006, l'anthropologue Franck Michel parle à ce sujet de « recolonisation du Sud par le Nord » ; plus généralement, le tourisme sexuel comme phénomène de masse est une des manifestations de l'inégalité économique, qui autorise, selon ce chercheur, l'exploitation et l'humiliation des femmes pauvres[31].

En 2016, une étude globale indique qu'il n'y a plus de profil type, les touristes étant de diverses régions, en affaires, migrants, militaires, membres associatifs, etc.[32].

Les lieux des pratiques du tourisme sexuel

[modifier |modifier le code]

Le tourisme sexuel est généralement associé à l'Asie du Sud-Est ; toutefois, comme le soulignent les géographes Emmanuel Jaurand et Stéphane Leroy,« le phénomène de la prostitution touristique a accru son ampleur en liaison avec la diffusion et la massification du tourisme international et avec la circulation de l’information sur internet »[6].

Les législations plus souples ou plus faciles à contourner (corruption, etc.), les cultures locales parfois peu répressives vis-à-vis de la sexualité, les institutions peu sensibilisées au phénomène ainsi que la pauvreté et la promiscuité favorisent le développement de la prostitution, même lorsque celle-ci est illicite, et dont profitent certains touristes.

LaFondation Scelles produit une carte consultable permettant de situer dans le monde les pays où laprostitution est développée, permettant de distinguer des pays comme lesPhilippines ou laThaïlande, mais aussi ceux appartenant aux ensembles régionaux de l'Europe de l'Est, l'Afrique du Nord, le Proche-Orient ou encore desCaraïbes[33]. Franck Michel, dans son ouvrageVoyage au bout du sexe (2006), considère que l'on peut établir« une sorte de cartographie du tourisme sexuel : les femmes vont à Goa, en Inde, en Jamaïque, en Gambie ; tandis que les hommes préfèrent les pays du Sud-Est asiatique, le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, la République dominicaine,Cuba, le Panamá, le Surinam, le Mexique, sans oublier le Brésil où l’on ne compte pas moins de 500 000 enfants tombés dans la prostitution »[34].

Économie

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Le tourisme sexuel en lien avec l'industrie du commerce sexuel, de par ses formes multiples, à la fois légal et illégal, relève de l'économie souterraine. Les chiffres disponibles sont pour la plupart du temps des estimations[35].

LesKisaeng tours ou encoresex tours des hommes japonais en Corée, encouragés par le gouvernement coréen,« représentaient 5 % du PNB », en 1989[36].

Une étude indique qu'en 1995, la prostitution concernait une part estimée entre« 59 et 60 % du budget du gouvernement » thaïlandais[37].

Plusieurs ouvrages indiquent que la part de la prostitution représenterait de 2 à 14 % du PIB des économies nationales des pays de l'Asie du Sud-Est (Thaïlande, Indonésie, Malaisie et Philippines), reprenant les observations faites en 1998 par l'Organisation internationale du travail (OIT) sur le sujet[38],[34],[37],[39].

Législation

[modifier |modifier le code]

Selon les pays[40] la législation autour du tourisme sexuel n'est pas la même, même si on observe des points communs. Une différence majeure entre les pays sur ce sujet concerne l'âge à partir duquel un individu est considéré comme ayant atteint une « majorité sexuelle », soit à partir duquel il peut librement avoir des relations sexuelles.

La lutte contre le tourisme sexuel impliquant des enfants

[modifier |modifier le code]

Certains touristes sexuels cherchent des relations avec des enfants[41], ce qui constitue un délit ou un crime (voir l'articleAbus sexuel sur mineur). Pour contrer ce phénomène, des pays (comme leCanada[19], laFrance[42] et laBelgique) ont adopté des lois d'exception permettant de punir eux-mêmes leurs ressortissants lorsqu'ils ont eu de telles relations dans un pays étranger, voire se sont dotés d'une compétence dite universelle afin de punir eux-mêmes quiconque se trouve sur leur territoire et a commis un tel délit à l'étranger (comme laSuisse).

LeCode criminel du Canada contient des dispositions permettant d'arrêter et de poursuivre les Canadiens au Canada pour des infractions commises à l'étranger, notamment laprostitution des enfants ou encore les infractions d'exploitation sexuelle d'enfants. Une condamnation entraîne une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à14 ans. Les dispositions du Code criminel relatives autourisme sexuel impliquant des enfants (projets de loi C‑27 et C‑15A) sont entrées en vigueur le et le respectivement. Le Code criminel s'est attribué unecompétence extraterritoriale pour plusieurs infractions concernant l'exploitation sexuelle des enfants[Note 1].

Représentation dans la culture populaire

[modifier |modifier le code]

Un certain nombre d'œuvres cinématographiques ou encore littéraires décrit ou aborde le tourisme sexuel et ses dérivés comme la prostitution touristique.

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. La compétence extraterritoriale duCode criminel concerne les infractions suivantes :
    • les contacts sexuels ;
    • l'incitation à des contacts sexuels ;
    • l'exploitation sexuelle ;
    • les relations sexuelles anales ;
    • la production, la distribution, la mise à la disposition, la transmission, la vente ou la possession de pornographie juvénile ;
    • les actions indécentes ou l'exhibitionnisme ;
    • la prostitution d'une personne âgée de moins de 18 ans.

Références

[modifier |modifier le code]
  1. abc etdClaude Mesmin, Sonia Bressler,Femmes et géopolitique(s), BoD,(lire en ligne),p. 221
  2. ab etcSébastien Roux,« 5. « On n'est pas Génées ». La compassion à l'épreuve du tourisme sexuel en Thaïlande », dans Didier Fassin, Jean-Sébastien Eideliman,Économies morales contemporaines, La Découverte,, 432 p.(lire en ligne),p. 121-39.
  3. a etbSylvain Pattieu et Sébastien Roux (interview), « Penser le tourisme sexuel »,Contretemps,‎(lire en ligne).
  4. Roux 2010.
  5. « Déclaration de l'OMT sur la prévention du tourisme sexuel organisé - Le Caire (Égypte), octobre 1995 », surOrganisation mondiale du tourisme - e-unwto.org(consulté le).
  6. abcdefg ethJaurand, Leroy, 2011,p. 53-65.
  7. (en) Deborah Pruitt, Suzanne Lafont, « For Love and Money. Romance Tourism in Jamaica »,Annals of Tourism Research,vol. 22,no 2,‎,p. 422-440(lire en ligne).
  8. abcdef etgChristine Salomon, « Vers le nord »,Autrepart,vol. 1,no 49,‎,p. 223-240(ISBN 978-2-72463-164-7,lire en ligne).
  9. ab etcJoseph Lévy, Stéphanie Laporte, Mansour El Feki, « Tourisme et sexualité en Tunisie »,Anthropologie et sociétés,vol. 25,no 2,‎,p. 144(lire en ligne).
  10. ab etc(en) Paul Farmer,AIDS and Accusation : Haiti and the Geography of Blame, Updated with a New Preface,University of California Press,, 338 p.(lire en ligne),p. 144.
  11. (en) Dra. Patricia A. Taus,The Ecumenical violence from a gender perspective, Lulu.com,, 360 p.(lire en ligne),p. 265.
  12. Hugues Séraphin,Le Tourisme : l'ouverture pour le peuple de Toussaint ? Précis sur le tourisme en Haïti, Paris, Éditions Publibook,, 148 p.(ISBN 978-2-924312-69-8,lire en ligne),p. 93.
  13. (en) Robert A. Hahn, Marcia Claire Inhorn,Anthropology and public health : bridging differences in culture and society, Oxford,Oxford University Press,, 730 p.(ISBN 978-0-19-537464-3,lire en ligne),p. 147.
  14. Christine Salomon, « Antiquaires et "businessmen" de la Petite Côte du Sénégal. Le commerce des illusions amoureuses (Antique Dealers and Businessmen from Petite Côte in Senegal: The Trade in Amorous Illusions) »,Cahiers d'études africaines,vol. 49,nos 193-194,‎,p. 147-173(ISBN 978-2-71322-207-8,lire en ligne).
  15. (en) Stella Nyanzi and Ousman Bah,« Rice, Rams and Remittances: Bumsters and Female Tourists in The Gambia », dans Felicity Thomas, Mary Haour-Knipe, Peter Aggleton,Mobility, Sexuality and AIDS, Routledge,, 240 p.(ISBN 978-1-13524-810-9,lire en ligne),p. 109 ouici.
  16. a etbThomas R.Panko et Babu P.George, « Child sex tourism: exploring the issues »,Criminal Justice Studies,vol. 25,no 1,‎1er mars 2012,p. 67-81(ISSN 1478-601X,DOI 10.1080/1478601X.2012.657904)
  17. I.-H. Zahdour, « Le tourisme sexuel impliquant l’enfant, Un virus aux variants complexes »,Revue des études juridiques et politiques,vol. 8,no 1,‎,p. 564-580(lire en ligne)
  18. « Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l'enfant, concernant la vente d'enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants », surle site de l'Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés ohchr.org(consulté le).
  19. a etbRoberge, 2003,p. 15-21.
  20. ab etcMichel, 2006 b,p. 3.
  21. ab etcSaskia Cousin et Bertrand Réau,Sociologie du tourisme,La Découverte,, 128 p.(ISBN 978-2-7071-6592-3,lire en ligne),p. 48, Encadré 7. Le tourisme sexuel dans la fiction.
  22. « Ils s'offrent à de riches étrangères : enquête sur le tourisme sexuel forcé en Tunisie », surneonmag.fr,(consulté le)
  23. StéphanieLaporte, « Jeunes femmes en voyage : une expérience tunisienne »,Téoros. Revue de recherche en tourisme,vol. 22,no 1,‎1er avril 2003,p. 29-35(ISSN 0712-8657,lire en ligne, consulté le)
  24. Delphine Barrais, « Gigolos : à consommer sur place ou à emporter »,Jeune Afrique,‎(lire en ligne).
  25. Documentaire « Cowboys in Paradise: Sex Tourism in Bali », diffusé sur le site de laSociété Radio-Canada - cbc.ca.
  26. Carol Southall et Paul Fallon, « LGBT tourisme »,Research Themes for Tourism,‎,p. 218-231(lire en ligne)
  27. « Tourisme libertin », Espaces tourisme & loisirs, coll. Revue ESPACES, n°267, février 2009, 50 pages (Lire en ligne).
  28. (en) SeungsookMoon,« Rest and recreation (R&R) », dansThe International Encyclopedia of Human Sexuality, John Wiley & Sons, Ltd,(ISBN 978-1-118-89687-7,DOI 10.1002/9781118896877.wbiehs409,lire en ligne),p. 1059-1114
  29. abcd eteRichard Poulin, « Le système de la prostitution militaire en Corée du Sud, en Thaïlande et aux Philippines »,Bulletin d’histoire politique,‎,p. 81-92(lire en ligne)
  30. Michel, 2003, « Clients étrangers… et locaux » (Lire en ligne).
  31. Voyage au bout du sexe : trafics et tourismes sexuels en Asie et ailleurs,Presses de l'Université Laval,, 361 p.(ISBN 978-2-7637-8464-9,lire en ligne) (quatrième de couverture)
  32. [PDF] Angela Hawke et Alison Raphael, « Offenders on the move, Global study on sexual exploitation of children in travel and tourism - 2016 », ECPAT International, mai 2016, 154 pages.
  33. « La prostitution par pays (Carte consultable en ligne) », surle site de laFondation Scelles - fondationscelles.org(consulté le).
  34. a etbMichel, 2006 a,p. 329 (Lire en ligne).
  35. Éditorial dePierre-Antoine Delhommais, « "Sexe tarifé" et PIB, l'impossible équation »,Le Point,‎(lire en ligne).
  36. Richard Poulin, « Le système de la prostitution militaire en Corée du Sud, en Thaïlande et aux Philippines »,Bulletin d’histoire politique,vol. 15,no 1,‎,p. 81-92(lire en ligne[PDF]).
  37. a etbRichard Poulin cite le rapport deCoalition Against Trafficking in Women (CATW),Statistics on Trafficking and Prostitution in Asia and the Pacific, 1999 (Facts and statistics sur catwap.wordpress.com), paru dansRichard Poulin, « La mondialisation du marché du sexe »,Actuel Marx,vol. 1,no 31,‎,p. 109-122(lire en ligne).
  38. (en) Jeffreys Sheila, « Globalizing Sexual Exploitation : Sex Tourism and the Traffic in Women »,Leisure Studies,vol. 18,no 3,‎,p. 188.
  39. Richard Poulin,La mondialisation des industries du sexe, Imago,, 247 p.(ISBN 978-2-84952-013-0),p. 22.
  40. (en) « Ecpat.com is for sale », surecpat.com(consulté le).
  41. Exploitation sexuelle, surEnd child prostitution, child pornography and trafficking of children for sexual purposes (ECPAT)
  42. Carol Bouquet, Patrick Midy, Chantal Merchadou, « Rapport du groupe de travail sur 'La lutte contre le tourisme sexuel impliquant des enfants : pour une stratégie française' »[PDF], surLa Documentation française,(consulté le),p. 110.
  43. Présentation du programme, surarte.tv

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Ouvrages généraux

[modifier |modifier le code]

Ouvrages, articles sur le tourisme sexuel

[modifier |modifier le code]

Ouvrages sur le tourisme sexuel impliquant des enfants

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]
Unecatégorie est consacrée à ce sujet :Tourisme sexuel.

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Sur le tourisme sexuel impliquant des enfants :

v ·m
Généralité
Aspects sociaux
Activités
Pratiques etrapports
Préliminaires
Positions
Masturbation
Orale
Vaginale
Anale
En groupe
BDSM
Santé
IST
Troubles et dysfonctions
Contrôle des naissances
Divers
Thématiques
Histoire
Discours
Précurseurs : avant leXIXe siècle
Pionniers :XIXe, débutXXe
Fondateurs : entre-deux-guerres
Sexologues après 1945
Psychanalystes après 1945
v ·m
Par activité
Par transport
Par espace
Par forme
Autres
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Tourisme_sexuel&oldid=223579740 ».
Catégorie :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp