Letourisme sexuel est un type detourisme pratiqué par des individus qui voyagent dans le but d'avoir desrelations sexuelles à caractère commercial avec les habitants du lieu de destination. Cependant, d’autres types de relations sexuelles existant dans les lieux touristiques et qualifiées de « normales » (tourisme de rencontre, tourisme libertin par exemple) sont considérées par des auteurs comme relevant du tourisme sexuel.
Le tourisme sexuel est une catégorie dutourisme dans laquelle on regroupe les touristes profitant de leur séjour pour avoir desrapports sexuels financièrement négociés (en argent ou en « cadeaux »), cette pratique peut d'ailleurs être le but même de leur voyage[1].
La définition detourisme sexuel est apparue vers la fin desannées 1970[1],[2],[3]. Elle émerge avec une prise de conscience multiple d'acteurs dans le monde, notamment« militantes asiatiques […], des activistes chrétiens, en lutte contre le tourisme international, des féministes et des abolitionnistes qui condamnent la prostitution »[3]. Les féministes japonaises utilisent notamment pour la première fois l'expressionsex tourism pour qualifier les voyages des hommes japonais enCorée afin de consommer des prostituées, cette pratique est appelée « Kisaeng tours »[2],[1].
L'une des premières prises de conscience au niveau international du lien entre le tourisme et la sexualité est déclenchée par des contre-manifestations menées principalement par des féministes thaïlandaises et japonaises qui dénoncent cette pratique lors de la conférence de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) à Manille, en 1980[1],[2]. Les pays du Nord« semblent découvrir avec stupéfaction [cette] internationalisation de la prostitution » ainsi que les liens entre ces deux activités, comme l'observe le sociologue Sébastien Roux[4]. Les diverses condamnations de ces pratiques amènent les acteurs à définir cette catégorie touristique. Les membres de l'OMT, lors de la cinquante-deuxième session de l'institution auCaire en, rédigent laDéclaration sur la prévention du tourisme sexuel organisé, dans laquelle le tourisme sexuel est défini comme« les voyages organisés de l'intérieur du secteur touristique ou de l'extérieur de ce secteur mais en se servant de ses structures et de ses réseaux, avec pour objet essentiel la réalisation d'une relation sexuelle à caractère commercial entre le touriste et des habitants au lieu de destination »[5].
Dans leur analyse des disciplines abordant le tourisme sexuel — anthropologique, sociologique, économique, très rarement géographique —, les géographes Emmanuel Jaurand et Stéphane Leroy relèvent les différentes approches et critiques faites à l'encontre de cette catégorie de tourisme depuis lesannées 1970, notamment dans les pays anglo-saxons, la France s'intéressant à cet objet plus récemment notamment avec les travaux de l'anthropologue Franck Michel[6]. Ils rappellent ainsi la« critique radicale du phénomène, souvent dans une perspectivemarxiste ou postcoloniale », citant notamment l'ouvrage des new-zélandais Chris Ryan et C. Michael Hall (2001), voire la possible perspectivenéocolonialiste occidentale de la féministeAnne McClintock ou encore« expression de rapports de domination inhérents à l’expansion de l’impérialisme américain » pour la féministeCynthia Enloe[6]. Cette forme du tourisme permet également de critiquer l'activité touristique dans son ensemble, citant par exemple, les travaux de l'australien Malcolm Crick, et notamment son rôle dans la diffusion des« risques sociaux et sanitaires pour les prostituées et les populations locales, en particulier en liaison avec l’épidémie de sida »[6].
Le tourisme sexuel revêt diverses formes. Il désigne non seulement la prostitution consommée par les touristes, mais également d'« autres types de relations sexuelles existant dans les lieux touristiques et qualifiées de “normales” »[6]. Il comprend letourisme sexuel impliquant des enfants, dit aussi tourisme pédophile, les pratiques des touristes masculins et féminins, lespratiques homosexuelles. Emmanuel Jaurand et Stéphane Leroy citent quelques autres exemples appartenant à cette catégorie de tourisme : le « tourisme de romance »[7], le « tourisme d’idylle » ou « tourisme de l’amour » pour qualifier les liaisons entre les femmes en provenance des pays développés et les (jeunes) hommes des pays du Sud ou encore le « tourisme libertin », auxquels peuvent être ajoutés certaines formes du « tourisme gay »[6].
Le tourisme sexuel, bien que relevant principalement d'une consommation de la prostitution, revêt plusieurs formes dont letourisme sexuel masculin, letourisme sexuel féminin, letourisme sexuel homosexuel, ainsi que les autres formes de tourisme liées à la sexualité, dont letourisme libertin, letourisme sexuel impliquant des enfants.
Ce tourisme sexuel utilise une prostitution locale préexistante, et parfois contribue à l'aggravation du phénomène de la prostitution. Dans certains pays, face à une législation contraignante, la prostitution peut prendre des formes diverses. Sébastien Roux observe, dans sa thèse de doctorat consacrée à la Thaïlande, que la prostitution dite traditionnelle est en concurrence avec des établissements de divertissementGo-go bar auxsalons de massage, est soumis à une autre législation moins contraignante et favorisant tout autant les rencontres tarifées. L'anthropologue Christine Salomon distingue ces nouvelles relations qui« vont d’un soir, ou de quelques jours, à des formes plus stables entretenues par une communication à distance et l’envoi de mandats »[8].
Le tourisme sexuel impliquant des enfants (TSIE), enanglais :Child sex tourism, ou encore tourisme pédophile, est une forme de tourisme dans lequel des individus abusent sexuellement des enfants en échange d'une rémunération. Les conséquences de cette exploitation sexuelle sont très graves pour les mineurs qui la subissent : des maladies sexuellement transmissibles, auxquels les enfants sont particulièrement vulnérables ; la grossesse ; la stigmatisation sociale ; destroubles de stress post-traumatique après un viol qui entraînent la dépression, la toxicomanie et parfois le suicide[16],[17]. Certains mineurs dans un mécanisme de défense contre ces troubles reproduisent à l'âge adulte le style sadique de leur proxénète et se livrent eux-mêmes au proxénétisme[16]. LeProtocole facultatif concernant la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants reconnaît l'existence de cette forme de tourisme et engage ses signataires à lutter contre le « tourisme pédophile » (Article 10)[18]. Les travaux préparatoires à ce Protocole prévoyaient la définition suivante — non retenue —« On entend partourisme sexuel impliquant des enfants le tourisme organisé dans l’intention de faciliter ou réaliser [directement ou indirectement] [la vente d’enfants], [de la pornographie impliquant des enfants], la prostitution des enfants [ou toute autre pratique sexuelle illicite] »[19].
Très minoritaire, et longtemps occulté, letourisme sexuel féminin se place dans la droite ligne de son homologue masculin[8]. Franck Michel observe ainsi que ce« succès croissant du tourisme sexuel féminin montre que, dans ce domaine, la femme marche sur les pas de l’homme, réitérant les représentations du pouvoir, de la domination et de l’exploitation »[20]. Cette forme de tourisme s'est d'ailleurs observée dans la région des Caraïbes, notamment enHaïti ou en République dominicaine, avant de se déplacer vers l'Afrique.
Les filmsVers le sud (2006) de Laurent Cantet ouParadise : Amour (2012) deUlrich Seidl ont mis à l'écran la pratique de ce tourisme sexuel féminin. Le premier met en scène une femme d'une cinquantaine d'années s'offrir la compagnie d'un jeune garçon haïtien[8],[21], le second se passe au Kenya. Cette pratique, bien que peu décrite, est également une thématique abordée par l'écrivain etacadémicienDany Laferrière, notamment dans ses romansLa Chair du maître en 1997 etVers le sud en 2006.
Le tourisme sexuel gay (tourisme dans le but d'avoir des relations sexuelles) est à différencier dutourisme gay pratiqué par lacommunauté LGBT vers des destinations et des structures d'hébergement « gay-friendly » leur offrant des activités de loisirs et des conditions de liberté et de sécurité[26].
Leslibertins etéchangistes qui pratiquent lasexualité de groupe, libre et non tarifée, peuvent fréquenter des établissements touristiques qui leur sont réservés, des agences de voyages sont spécialisées dans ces prestations touristiques. La revueEspaces consacre un numéro en 2009 au tourisme libertin. Les auteurs définissent celui-ci comme« Ni tourisme classique, ni tourisme sexuel lié à la prostitution, le tourisme libertin pourrait se définir comme le secteur qui s'intéresse au libertinage, c'est-à-dire au “plaisir joyeux du corps”, qu'il soit hétérosexuel ou homosexuel »[27].
L'aspect libre et consenti et non tarifé permettrait ainsi de différencier cette pratique du tourisme sexuel[6]. Toutefois, les géographes Emmanuel Jaurand et Stéphane Leroy relèvent dans un article que le sexe reste ici« un élément de motivation essentiel dans le choix de la destination touristique » mais aussi que cette forme de sexualité n'est pas toujours dénuée de contrainte dans la pratique, citant notamment l'ouvrageLa Planète échangiste (2005) de Daniel Welzer-Lang[6].
Les guerres de Corée, du Vietnam et d'Irak ont entraîné l'établissement de zones de « repos et récréation » pour les soldats américains qui y passaient leurs congés ; la prostitution a joué un rôle central dans ces lieux de «relaxation»[28] et favorisé latraite d'êtres humains. Le recours massif à la prostitution militaire a permis le développement d'infrastructures qui ont servi ensuite au tourisme sexuel[29]. En effet, la disponibilité de certains « services » finit par attirer des clients locaux, dont le nombre connaît une progression importante[29].
Selon certains stéréotypes, il y aurait « une culture de prostitution » en Corée du Sud, en Thaïlande et aux Philippines. En réalité, explique le sociologue Richard Poulin, la prostitution a connu un essor spectaculaire du fait de son organisation systématique par des armées d'occupation, notamment par l'armée américaine durant laGuerre du Viêt Nam (1955-1975). En Thaïlande, l'augmentation du nombre de prostituées a suivi une courbe exponentielle entre 1957, où les prostituées étaient 20 000, en 1964, où elles étaient 400 000, à la suite de l'établissement de sept bases militaires desforces armées américaines dans le pays[29].
LaBanque mondiale a incité la Thaïlande, pendant la guerre du Vietnam, à favoriser l'expansion du tourisme pour assurer une plus grande croissance économique[29]. Ainsi, la dite « culture de prostitution » est le produit de stratégies économiques encouragées par des organisations internationales comme laBanque mondiale et leFonds monétaire international. En Corée du Sud, en Thaïlande et aux Philippines, ces politiques qui mettent l'accent sur le divertissement ont provoqué un fort développement des industries du sexe[29].
Origines des touristes et principales destinations
Le tourisme sexuel concernait à l'origine principalement une clientèle issue despays occidentaux ou despays émergents, caractérisée par unniveau de vie élevé, qui s'orientait vers despays du Sud, ditsen développement, où la part de lapopulation pauvre est élevée[20], même si la demande sexuelle locale était parfois encore plus importante[30]. L'anthropologue Christine Salomon observe par exemple pour le tourisme sexuel féminin en Afrique qu'« à Zanzibar et au Malawi elles sont européennes et sud-africaines, au Kenya allemandes et anglaises, en Gambie scandinaves et anglaises et au Sénégal majoritairement françaises »[8]. En 2006, l'anthropologue Franck Michel parle à ce sujet de « recolonisation du Sud par le Nord » ; plus généralement, le tourisme sexuel comme phénomène de masse est une des manifestations de l'inégalité économique, qui autorise, selon ce chercheur, l'exploitation et l'humiliation des femmes pauvres[31].
En 2016, une étude globale indique qu'il n'y a plus de profil type, les touristes étant de diverses régions, en affaires, migrants, militaires, membres associatifs, etc.[32].
Le tourisme sexuel est généralement associé à l'Asie du Sud-Est ; toutefois, comme le soulignent les géographes Emmanuel Jaurand et Stéphane Leroy,« le phénomène de la prostitution touristique a accru son ampleur en liaison avec la diffusion et la massification du tourisme international et avec la circulation de l’information sur internet »[6].
Les législations plus souples ou plus faciles à contourner (corruption, etc.), les cultures locales parfois peu répressives vis-à-vis de la sexualité, les institutions peu sensibilisées au phénomène ainsi que la pauvreté et la promiscuité favorisent le développement de la prostitution, même lorsque celle-ci est illicite, et dont profitent certains touristes.
LaFondation Scelles produit une carte consultable permettant de situer dans le monde les pays où laprostitution est développée, permettant de distinguer des pays comme lesPhilippines ou laThaïlande, mais aussi ceux appartenant aux ensembles régionaux de l'Europe de l'Est, l'Afrique du Nord, le Proche-Orient ou encore desCaraïbes[33]. Franck Michel, dans son ouvrageVoyage au bout du sexe (2006), considère que l'on peut établir« une sorte de cartographie du tourisme sexuel : les femmes vont à Goa, en Inde, en Jamaïque, en Gambie ; tandis que les hommes préfèrent les pays du Sud-Est asiatique, le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, la République dominicaine,Cuba, le Panamá, le Surinam, le Mexique, sans oublier le Brésil où l’on ne compte pas moins de 500 000 enfants tombés dans la prostitution »[34].
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?
Le tourisme sexuel en lien avec l'industrie du commerce sexuel, de par ses formes multiples, à la fois légal et illégal, relève de l'économie souterraine. Les chiffres disponibles sont pour la plupart du temps des estimations[35].
LesKisaeng tours ou encoresex tours des hommes japonais en Corée, encouragés par le gouvernement coréen,« représentaient 5 % du PNB », en 1989[36].
Une étude indique qu'en 1995, la prostitution concernait une part estimée entre« 59 et 60 % du budget du gouvernement » thaïlandais[37].
Plusieurs ouvrages indiquent que la part de la prostitution représenterait de 2 à 14 % du PIB des économies nationales des pays de l'Asie du Sud-Est (Thaïlande, Indonésie, Malaisie et Philippines), reprenant les observations faites en 1998 par l'Organisation internationale du travail (OIT) sur le sujet[38],[34],[37],[39].
Selon les pays[40] la législation autour du tourisme sexuel n'est pas la même, même si on observe des points communs. Une différence majeure entre les pays sur ce sujet concerne l'âge à partir duquel un individu est considéré comme ayant atteint une « majorité sexuelle », soit à partir duquel il peut librement avoir des relations sexuelles.
La lutte contre le tourisme sexuel impliquant des enfants
Certains touristes sexuels cherchent des relations avec des enfants[41], ce qui constitue un délit ou un crime (voir l'articleAbus sexuel sur mineur). Pour contrer ce phénomène, des pays (comme leCanada[19], laFrance[42] et laBelgique) ont adopté des lois d'exception permettant de punir eux-mêmes leurs ressortissants lorsqu'ils ont eu de telles relations dans un pays étranger, voire se sont dotés d'une compétence dite universelle afin de punir eux-mêmes quiconque se trouve sur leur territoire et a commis un tel délit à l'étranger (comme laSuisse).
LeCode criminel du Canada contient des dispositions permettant d'arrêter et de poursuivre les Canadiens au Canada pour des infractions commises à l'étranger, notamment laprostitution des enfants ou encore les infractions d'exploitation sexuelle d'enfants. Une condamnation entraîne une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à14 ans. Les dispositions du Code criminel relatives autourisme sexuel impliquant des enfants (projets de loi C‑27 et C‑15A) sont entrées en vigueur le et le respectivement. Le Code criminel s'est attribué unecompétence extraterritoriale pour plusieurs infractions concernant l'exploitation sexuelle des enfants[Note 1].
Un certain nombre d'œuvres cinématographiques ou encore littéraires décrit ou aborde le tourisme sexuel et ses dérivés comme la prostitution touristique.
Paradis : Amour,2012, film d'Ulrich Seidl Il décrit la réalité du tourisme sexuel d'européennes riches et âgées dans les districts balnéaires des côteskenyanes autour deMombasa (principalement Nyali et Diani) ;
Lady Bar,2006, téléfilm deXavier Durringer, diffusé sur la chaîneArte[43]. Une suite —Lady Bar 2 — a été réalisée en 2009. Le sujet du film est de montrer, en dehors des clichés traditionnels, lesaventures de deux Français aux prises avec les arcanes compliqués de laprostitution touristique thaïlandaise ;
↑ab etcSébastien Roux,« 5. « On n'est pas Génées ». La compassion à l'épreuve du tourisme sexuel en Thaïlande », dans Didier Fassin, Jean-Sébastien Eideliman,Économies morales contemporaines, La Découverte,, 432 p.(lire en ligne),p. 121-39.
↑a etbSylvain Pattieu et Sébastien Roux (interview), « Penser le tourisme sexuel »,Contretemps,(lire en ligne).
↑ab etcJoseph Lévy, Stéphanie Laporte, Mansour El Feki, « Tourisme et sexualité en Tunisie »,Anthropologie et sociétés,vol. 25,no 2,,p. 144(lire en ligne).
↑Hugues Séraphin,Le Tourisme : l'ouverture pour le peuple de Toussaint ? Précis sur le tourisme en Haïti, Paris, Éditions Publibook,, 148 p.(ISBN978-2-924312-69-8,lire en ligne),p. 93.
↑I.-H. Zahdour, « Le tourisme sexuel impliquant l’enfant, Un virus aux variants complexes »,Revue des études juridiques et politiques,vol. 8,no 1,,p. 564-580(lire en ligne)
↑abcd eteRichard Poulin, « Le système de la prostitution militaire en Corée du Sud, en Thaïlande et aux Philippines »,Bulletin d’histoire politique,,p. 81-92(lire en ligne)
↑Éditorial dePierre-Antoine Delhommais, « "Sexe tarifé" et PIB, l'impossible équation »,Le Point,(lire en ligne).
↑Richard Poulin, « Le système de la prostitution militaire en Corée du Sud, en Thaïlande et aux Philippines »,Bulletin d’histoire politique,vol. 15,no 1,,p. 81-92(lire en ligne[PDF]).
Georges Cazes,Le tourisme international en Thaïlande et en Tunisie. Les impacts et les risques d’un développement mal maîtrisé, Reims, Travaux de l’Institut de Géographie de Reims,(ISSN0048-7163),chap. 53-54. Issu de la thèse de doctoralLe tourisme international dans le Tiers-Monde, Université de Bordeaux III, 1983.
Chen Mei-Hua,« 10. Sexualité et ethnicité dans le tourisme sexuel. Les consommateurs taïwanais de sexe à Dongguan », dans Marylène Lieber, Tania Angeloff,Chinoises au XXIe siècle, La Découverte,coll. « Recherches »,, 284 p.(ISBN978-2-70717-155-9),p. 195-213
Emmanuel Jaurand et Stéphane Leroy, « Tourisme sexuel : « clone maudit du tourisme » ou pléonasme ? De la sexualité dans le tourisme en général et dans le tourisme gay en particulier »,Mondes du tourisme,no 3,,p. 53-65(lire en ligne)
L'exploitation sexuelle des mineurs des pays en développement est abordée dans l'ouvrage de référence « Le travail des enfants dans le monde », Bénédicte Manier.Éd. La Découverte ;coll. Repères, Paris, 2003.
Joseph J. Lévy, Élyzabeth Lacombe, « Des solutions internationales et canadiennes à la problématique du tourisme sexuel impliquant des enfants »,Téoros,vol. 22,no 1,,p. 15-21(lire en ligne), paru dans le dossier « Tourisme et sexualité » de la revueTéoros (2003)
Site officiel de l'EXPAT International (réseau mondial d’organisations et d’individus luttant contre la prostitution enfantine, la pornographie mettant en scène des enfants et la traite d'enfants à des fins sexuelles. Elle possède un statut consultatif Spécial auprès duConseil économique et social des Nations unies)