Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Tonnerre (Yonne)

47° 51′ 20″ nord, 3° 58′ 27″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirTonnerre (homonymie).

Tonnerre
Tonnerre (Yonne)
L'hôtel de ville.
Blason de Tonnerre
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBourgogne-Franche-Comté
DépartementYonne
ArrondissementAvallon
IntercommunalitéCommunauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne
(siège)
Maire
Mandat
Cédric Clech
2020-2026
Code postal89700
Code commune89418
Démographie
GentiléTonnerrois
Population
municipale
4 268 hab.(2022en évolution de −9,29 % par rapport à 2016)
Densité73 hab./km2
Géographie
Coordonnées47° 51′ 20″ nord, 3° 58′ 27″ est
AltitudeMin. 129 m
Max. 323 
m
Superficie58,27 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineTonnerre
(ville-centre)
Aire d'attractionTonnerre
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCanton du Tonnerrois
(bureau centralisateur)
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Tonnerre
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Tonnerre
Géolocalisation sur la carte :Yonne
Voir sur la carte topographique de l'Yonne
Tonnerre
Géolocalisation sur la carte :Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Tonnerre
Liens
Site webtonnerre.fr
modifier 

Tonnerre est unecommune française située dans ledépartement de l'Yonne, enrégionBourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment lesTonnerrois.

Géographie

[modifier |modifier le code]

Traversée par l'Armançon et par leCanal de Bourgogne, la commune se situe au carrefour :

Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes

[modifier |modifier le code]
Rose des ventsJunayDannemoine,ÉpineuilMolosmesRose des vents
Tissey
Serrigny
NSaint-Martin-sur-Armançon
Tanlay
Lézinnes
O   Tonnerre   E
S
ViviersYrouerre,SambourgVireaux

Climat

[modifier |modifier le code]

Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bourgogne-Franche-Comté etClimat de l'Yonne.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[1]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,5 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 802 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 742,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de41,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de−16,6 °C, atteinte le[Note 1],[3],[4].

Statistiques 1991-2020 et records TONNERRE JOUDRE (89) - alt : 200m, lat : 47°52'05"N, lon : 3°59'42"E
Records établis sur la période du 01-09-2004 au 04-01-2024
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)10,82,55,48,812,214,113,410,48,14,41,66,9
Température moyenne (°C)3,74,47,411,214,318,120,319,516,212,67,74,411,6
Température maximale moyenne (°C)6,58,112,31719,823,926,425,6221710,97,216,4
Record de froid (°C)
date du record
−13
26.01.07
−14
09.02.12
−14
01.03.05
−4,4
06.04.21
−0,6
03.05.21
4,1
08.06.05
6,3
03.07.11
4,3
26.08.18
1,7
20.09.12
−3,9
29.10.12
−5,3
30.11.16
−16,6
20.12.09
−16,6
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
16,4
25.01.16
21
27.02.19
26,4
31.03.21
28,7
25.04.07
33,1
28.05.17
38,1
18.06.22
41,2
25.07.19
39,7
19.08.12
35,5
14.09.20
31,1
02.10.23
23,8
08.11.15
18,4
17.12.15
41,2
2019
Précipitations (mm)58,853,558,549,880,667,647,165,153,173,761,773,4742,9
Source :« Fiche 89418007 », surdonneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,5
1
58,8
 
 
 
8,1
0,8
53,5
 
 
 
12,3
2,5
58,5
 
 
 
17
5,4
49,8
 
 
 
19,8
8,8
80,6
 
 
 
23,9
12,2
67,6
 
 
 
26,4
14,1
47,1
 
 
 
25,6
13,4
65,1
 
 
 
22
10,4
53,1
 
 
 
17
8,1
73,7
 
 
 
10,9
4,4
61,7
 
 
 
7,2
1,6
73,4
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020[5]. Ils sont consultables sur un site dédié publié parMétéo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme

[modifier |modifier le code]
Rue Georges-Pompidou.

Typologie

[modifier |modifier le code]

Au, Tonnerre est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7].Elle appartient à l'unité urbaine de Tonnerre[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle estville-centre[Note 3],[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tonnerre, dont elle est la commune-centre[Note 4],[9]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

[modifier |modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (46,8 %), forêts (39,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), prairies (4,5 %), zones urbanisées (3,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Les attestations anciennes sontTernodorense castrum (VIe siècle) ;Tornotrinse castrum en 814 ;Tornodorum vers 888 ;Tornedrisus en 853 ;Tornetrinse castrum en 997 ;Tornedurum en 1184 ;Tornuerre en 1270 ;Tournoirre en 1285 ;Tonneure en 1295 ;Tourneure en 1293 ;Torneure en 1305 ;Tornerre en 1294 ;Tournerre en 1295[13].

Cette sectionne cite pas suffisamment ses sources (août 2015)
Pour l'améliorer, ajoutezdes références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle{{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Tonnerre apparaît à l’époque romaine sous le nom deTornodurum, « forteresse » pour lesLingons ; elle est la capitale duPagus tornodorensis. À Tonnerre, sur la vallée de l’Armançon, s’est créé le Comté de Tonnerre, qui a servi de point de passage entre Paris etDijon, à l’époque où leroi de France avait des visées sur leduché de Bourgogne. Les étymologies de Tonnerre viendraient, pour l’époque celte, deTorn, dérivant de l'appellation d’une obscure divinité locale ; d’autres la rapportent àDouros : forteresse, ou encore une autre dénomination correspondrait-elle àDour en liaison avec un « lieu près du torrent ». Il est possible que les trois solutions se rejoignent en une seule :

  • soit un lieu divinisé : en 1782, furent mises au jour des cavités contenant armes et ornements, monnaies et bijoux liés au culte de divinités ;
  • soit la forteresse dominant Tonnerre, qui se serait située sur les lieux-dits « Mont Bellant » et « Vieux Châteaux », livrant de nombreux vestiges antiques ;
  • quant à la « source divinisée », le vestige en est lafosse Dionne.

Histoire

[modifier |modifier le code]
Cette sectionne cite pas suffisamment ses sources (mai 2010)
Pour l'améliorer, ajoutezdes références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle{{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Protohistoire

[modifier |modifier le code]

En 2005, des recherches au lieu-ditLes Petits Ovis ont permis de découvrir que le site était occupé par unenécropole datant de la fin de l’âge du Bronze.Le Petit Béru[N 1] est un site archéologique dubronze final III[14],[15],[N 2]. Au lieu-ditTerre de Vauplaine[N 3] des inhumations et des incinérations datant de la période située entre l’âge du bronze et l’âge du fer ont été mises au jour[16].

Unoppidum datant deLa Tène semble s'être développé sur l'actuelle ville haute de Tonnerre[17]. Puis, un établissement rural gallo-romain, connu mais mal localisé, a pu être circonscrit[16]. Des fouilles sont entreprises par l'INRAP au cours de l'année 2024[18].

Moyen Âge

[modifier |modifier le code]

Au cours de cette période, de nombreux ateliers de tanneurs sont apparus le long de l'Armançon ou près de laFosse Dionne pour travailler les peaux[19].

Dynastie comtale

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Milonides (comtes de Tonnerre).

Tonnerre est le siège d'un comté depuis le milieu duXe siècle. Il administre le rebord occidental du vasteévêché de Langres. Plusieurs membres de la première dynastie comtale, lesMilonides, se hisseront à la tête de cet évêché. Ils pourraient avoir eu dans son giron la région de Bar-sur-Seine. Les comtes, connus par les chartes de l'abbaye Saint-Michel, portent le prénom deMiles/Milon. AuXIe siècle, les successions se font plus chaotiques.

Un vicomte de Tonnerre apparaît au début de ce siècle. En droit, cela signifie que le titulaire du comté dispose d'un droit comtal autre que celui de Tonnerre, ce qui impose l'établissement d'un vicomte (même problématique qu'à Joigny en 1080). Ce vicomte est à l'origine de la famille de Rougemont.

La dernière héritière de cette première dynastie,Ermengarde de Tonnerre, épouse en 1045Guillaume Ier, comte de Nevers et d'Auxerre, quand celui-ci se relève très difficilement de la tutelle de son oncle le duc de Bourgogne qui avait tué son père. Sa sœur cadette, en épousant un fils du comte de Brienne, provoque la séparation définitive de Tonnerre du comté de Bar-sur-Seine.

Dynastie comtale de Nevers-Auxerre (1045-1193)

[modifier |modifier le code]

Guillaume de Nevers administre longuement le comté. Un prévôt devient le représentant de son administration pour le Tonnerrois. La tendance à l'hérédité est un aveu de faiblesse comtale. Le fils cadet de Guillaume a failli faire émerger à nouveau un comté autonome. Le comté servira fréquemment de douaire aux comtesses douairières. Des féodaux étalent leur puissance dans le comté : Argenteuil, Rougemont. Certains se hissent au rang de vicomte quand les princes font émerger des vicomtés sur des axes commerciaux à la jointure de leurs principautés (Ligny-le-Châtel vers 1120). Ce phénomène touche d'autres contrées de la principauté. Les sires de Noyers-sur-Serein échappent très tôt à l'autorité comtale, et bâtissent une puissante seigneurie indépendante en franc-alleu, à la lisière du comté d'Auxerre et de l'anciencomté d'Avallon. La féodalisation atteint sa plénitude classique. Pour autant, la ville de Tonnerre se développe. Elle se dote de deux paroisses : Notre-Dame et Saint-Pierre.L'abbaye Saint-Michel fait face au château, de l'autre côté du vallon. Les comtes tenteront tardivement et avec un succès relatif de reprendre la main sur leurs grands féodaux. Ils ne parviendront qu'à leur imposer un partage successoral (Toucy vers 1170). Le Tonnerrois est durablement et profondément féodalisé.

En 1174, Tonnerre obtient une charte d'affranchissement[20].

Dynastie comtale des Courtenay

[modifier |modifier le code]

De la fin duXIIe siècle au milieu duXIIIe siècle, Tonnerre vit dans le giron du comté de Nevers-Auxerre et Tonnerre. Ce vaste ensemble est de fait abandonné quand le chef du lignage se hasarde sans profit en Orient (empire de Constantinople). Copiant une institution mise en place en 1184 dans le domaine royal, ce comte institue un bailli. Mais comme en Champagne, ce nouvel agent est nettement moins efficace que son confrère de Sens. Il gère à la fois les bailliages d'Auxerre et de Tonnerre. Il ne contrarie pas les féodaux locaux. Les heurts avec l'évêque d'Auxerre et la révolte d'Hervé de Donzy humilient le comtePierre de Courtenay.

Un cadet de la famille de Courtenay prend place à la tête de la seigneurie deTanlay.

Dynastie comtale des Chalon-Auxerre-Tonnerre (1308-1463)

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Maison de Chalon.

Au milieu duXIIIe siècle,Marguerite de Bourgogne-Tonnerre, Comtesse de Tonnerre épouseCharlesIer de Naples, Roi de Sicile et fonde leGrand Hôtel-Dieu : le plus grand monument civil de Bourgogne.

La famille de Chalon parvient à participer au partage de la principauté et se fait remettre le comté de Tonnerre.

En prélude de la seconde phase de la guerre de Cent Ans, le comte de Tonnerre enlève une fille d'honneur de la duchesse de Bourgogne.Jean Sans Peur saute sur ce prétexte pour mener une guerre à outrance contre le comte de Tonnerre. Malgré la disproportion des forces, le comte de Tonnerre parvient à retarder l'échéance de sa ruine. mais ce combat désespéré a un prix : le Tonnerrois est ravagé. Les féodaux qui ont suivi leur suzerain naturel sont spoliés par des nobles bourguignons accourus à la curée. Laguerre entre Armagnacs et Bourguignons sera de peu postérieure (1411). Tonnerre reste au pouvoir du duc de Bourgogne.

En octobre 1414, la ville haute fortifiée et le château comtal situés sur la colline de Montbellant sont détruits par les troupes bourguignonnes[21].

Pendant ceXVe siècle, la ville gagne néanmoins des institutions fiscales : la recette des Aides et l'Élection.

Dynastie comtale des Husson (1463-1540)

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Révolution

[modifier |modifier le code]

Elle constitue le chef-lieu dudistrict de Tonnerre de1790 à1795 et de l'arrondissement de Tonnerre de1800 à1926.

La ville est occupée par un corps autrichien le 28 janvier 1814, libérée le 11 février 1814, à nouveau occupée le 4 avril 1814[22].

Seconde Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

À la Mobilisation, une Compagnie de Phares de l'Armée de l'air, la 9/127, est mise sur pied à Tonnerre.

La ville est victime des bombardements allemands enjuin 1940, puis des anglo-américains le qui font quatorze morts en touchant l’église[23].

Politique et administration

[modifier |modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Élections municipales de 2014 dans l'Yonne.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Liste des maires

[modifier |modifier le code]
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Liste des maires avant 1945
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17..17.....--
17911791. Percheron-Abbé
env 178018..Claude Bazile-Ordonnateur des Guerres
18..18.....--
avril 180018..Jacques François Barbuat de Maison-Rouge-Général de brigade, nommé
18..18.....--
janvier 185618... Hardy--
18..18.....--
18..sept. 1870. Montreuil--
18701873Alphonse Hardy-Conseiller d'arrondissement
18721878Charles Narcisse Colin--
18811884Edouard Gaupillat--
18841899Jules RégnierRad.Conseiller général
18991927Edmond JacobRad.Avoué
19271929Désiré Legrand--
19291945Maurice Cerceau--
Source :
 
mai 1945mars 1965Roger PicandDVDCommissaire-priseur
Conseiller général ducanton de Tonnerre(1951 → 1976)
mars 1965mars 1971René Gérard Pharmacien
mars 19711975Jacques Suisse Chirurgien
1975mars 1977Jean Cadieu Médecin
mars 1977mars 1989Georges Roze Cadre EDF, ancien résistant[24]
mars 1989juin 1998[25]
(démission)
Henri NalletPSConseiller d'État,ministre
Député de l'Yonne(1986 → 1988)
Député de la2e circonscription de l'Yonne(1988 → 1993 puis 1997 → 1999)
Conseiller général ducanton de Tonnerre(1988 → 2001)
juin 1998octobre 2001André FourcadePSInstituteur
octobre 2001[26],[27]mars 2008Raymond HardyDVDExpert-comptable
mars 2008mars 2014André FourcadePSInstituteur
Président de laCC du Tonnerrois(2008 → 2014)
mars 2014mai 2020Dominique AguilarUDIAgent des finances publiques
mai 2020En coursCédric ClechDVGProducteur film et TV, conseiller départemental depuis 2021
  • Lavoir de la fosse Dionne
    Lavoir de la fosse Dionne
  • L'Armançon
    L'Armançon

Jumelages

[modifier |modifier le code]

Population et société

[modifier |modifier le code]

Démographie

[modifier |modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].

En 2022, la commune comptait 4 268 habitants[Note 5], en évolution de −9,29 % par rapport à 2016 (Yonne : −1,95 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
4 0124 2614 1904 0234 2424 2714 1844 4274 672
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
4 6924 7895 4295 3325 5365 6815 0954 7344 749
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
4 6854 5224 3844 3734 4634 4844 4334 2374 345
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200420062009
5 5955 8346 3366 0076 0085 9795 4405 3225 246
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201420192022------
4 7594 3814 268------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puisInsee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

[modifier |modifier le code]
  • Lesmédiévales de Tonnerre se déroulent durant le mois de septembre chaque année paire.
  • Lesvinées tonnerroises : exposition, dégustation et vente des vins du pays et des environs, et de produits gastronomiques, le week-end de Pâques, dans la grande salle de l'ancien hôpital Marguerite-de-Bourgogne, avec intronisation de nouveaux Chevaliers du Tastevin par la confrérie des Foudres du Tonnerrois et par la confrérie du Cassis.
  • Le festival littéraireécrits et dits : en mai, manifestations liées à la littérature (conférences, théâtre, contes, lectures…) autour d'un thème choisi.
  • L'académie et le festival de musique de Tonnerre : la première semaine de juillet.
  • La foire exposition a lieu dans le centre-ville sur le Pâtis devant la gare le dernier samedi d'août et s'étale du vendredi au lundi. Elle attire une centaine d'exposants avec une fête foraine.
  • La course de côte régionale automobile : sur le mont Sara, dans la côte de la Chappe sur la route départementale 117. Elle se déroule le3e dimanche du mois d'août. Organisée par l’écurie Vauban, sous l’égide de l’ASA de l’Yonne pour la coupe de France de lafédération française du sport automobile et les challenges Bourgogne Franche-Comté.
  • Le salon des antiquaires et des métiers d'art de Tonnerre : exposition de meubles et objets anciens et présentation de métiers d'art, dans les hospices de Tonnerre, l'avant-dernier ou le dernier week-end de septembre.


Économie

[modifier |modifier le code]
  • Centre de développement du Tonnerrois (CDT) partagé entre lachambre de commerce et d'industrie de l'Yonne et la chambre des métiers.
  • Hôtel d'entreprises du Tonnerrois[32], géré par la CCI Yonne : location d'ateliers et de bureaux pour les entreprises et les créateurs à Tonnerre.

Industrie

[modifier |modifier le code]

Alfred Camus[33], issu d’une famille de la petite noblesse d’ancien régime et de la noblesse d’empire duBourbonnais[34], quitte Romorantin et la région parisienne pour la ville de Tonnerre le 6 décembre 1893. Alfred Camus recherche une ville où installer professionnellement ses enfants André et Daniel Camus.

Dans un premier temps, la famille Poulain (chocolatier) propose à la famille Camus de s’associer en créant une filiale au Canada. Après un temps de réflexion, la famille Camus préfère refuser l’offre. Finalement, Alfred Camus fait la connaissance, par l’intermédiaire d’un cousin, du propriétaire d’une entreprise de Tonnerre. Alfred voit en cette usine et en la ville de Tonnerre les conditions idéales pour s’installer et développer une activité industrielle.

En 1894, l’usine est acquise, puis s’agrandit avec l’usine deSaint-Florentin. L’usine continuera de s’agrandir jusqu’à atteindre plus de 700 salariés. Les usines « Camus » deviennent un des fleurons de l’industrie française. Les turbines sortant des usines sont installées dans toute la France et dans le monde entier. Face aux besoins d’énergie pour faire fonctionner les usines, les Camus font l’achat en 1912 de la chute d’eau deCommissey et y installent un barrage hydro-électrique.

À la suite de cet achat, le syndicat d’électrification rurale est créé, permettant l’électrification de trente communes. Le 28 avril 1945, André Camus décède ; il a été conseiller municipal de Tonnerre pendant 25 ans et était chevalier de la Légion d’honneur.

En 1947, la production d’électricité est nationalisée ; les Camus vendent maintenant l’électricité à EDF.

Le 3 août 1951, Daniel Camus décède et les enfants reprennent la direction de l’usine jusqu’à sa vente.

De nos jours, il ne reste que peu d’éléments des usines Camus. Subsistent les bâtiments administratifs devenus les bureaux de « l’unité territoriale de solidarité ». Le barrage de Commissey est également toujours en activité. Les membres fondateurs sont inhumés dans la chapelle Camus du cimetière Saint-Pierre, à Tonnerre.

La ville de Tonnerre a nommé le rond-point à l’entrée de la zone économique et industrielle « rond-point des frères Camus ».

Vignoble

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Bourgogne tonnerre.

Équipements et services publics

[modifier |modifier le code]

Enseignement

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Cadre de vie

[modifier |modifier le code]

Culture locale et patrimoine

[modifier |modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier |modifier le code]
Hôtel-Dieu de Tonnerre avec en arrière-plan l'église Saint-Pierre.
  • Fosse Dionne
  • Écoulement de la fosse Dionne.
    Écoulement de la fosse Dionne.
  • Église Notre-Dame.
    Église Notre-Dame.
  • Hôtel-Dieu.
    Hôtel-Dieu.
  • Église Saint Pierre (vue 1).
  • Église Saint-Pierre (vue 2).
    Église Saint-Pierre
    (vue 2).
  • Portail de l'église Saint-Pierre.
    Portail de l'église Saint-Pierre.
  • Ancien Hôtel-Dieu Notre-Dame des Fontenilles. Actuellement musée et office de tourisme.
    Ancien Hôtel-Dieu Notre-Dame des Fontenilles. Actuellement musée et office de tourisme.
  • Vue sur l'Armançon.
    Vue sur l'Armançon.
Ancien hôtel d'Uzès.

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]
Hôtel d'Uzès.

Héraldique, logotype

[modifier |modifier le code]
Article connexe :armorial des communes de l'Yonne.

L'écu se blasonne ainsi :

De gueules à la bande d'or[40].
Elles sont une reprise de lamaison de Chalon, qui a possédé le comté de Tonnerre pendant un siècle et demi (1292-1463).L'archiviste et directeur de la bibliothèque de la ville d'Auxerre,Maximilien Quantin, dans sa notice consacrée aux armoiries de Tonnerre (1858), considérait que ces armes auraient du être« d'azur à la bande d'or, et que c'est par erreur que les documents officiels ont donné celuide gueules à la bande d'or »[40]. Cette observation est reprise dans l'Armorial historique de l'Yonne (1863)[41].

d'azur à la bande d'or.

Tonnerre dans les arts

[modifier |modifier le code]

Peinture

[modifier |modifier le code]

Tonnerre a servi de décor dans plusieurs toiles du peintreÉmile Bernard, dontLa Famille à Tonnerre vers 1908-1910 etTonnerre les deux églises, en 1904[42],Paysage près de Tonnerre (1905) etChemin de l'église Saint-Pierre à Tonnerre (1905, huile sur toile).

  • Émile Bernard : Paysage près de Tonnerre (1905).
    Émile Bernard :Paysage près de Tonnerre (1905).
  • Émile Bernard : Chemin de l'église Saint-Pierre à Tonnerre (1905, huile sur toile).
    Émile Bernard :Chemin de l'église Saint-Pierre à Tonnerre (1905, huile sur toile).

Cinéma

[modifier |modifier le code]
La fosse Dionne.

Le cinéasteGuillaume Brac y tourne son film au titre homonymeTonnerre en 2013, avecVincent Macaigne,Solène Rigot etBernard Menez. Parmi les divers lieux filmés sur la commune, plusieurs scènes se déroulent à lafosse Dionne.

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Coordonnées du Petit Béru :47° 51′ 11″ N, 4° 00′ 16″ E
  2. En 1979 les sites connus dubronze final III ne sont pas très nombreux dans le sud-est de l'Yonne. Ce sont :les Milosiottes àNoyers ;le Gros Chêne àCry ;le Coin àArgentenay ;le Petit Béru à Tonnerre ;les Roches àLa Chapelle-Vaupelteigne ;grottes de Villiers-Tournois àMassangis ;Fontaine Sainte-Marguerite àGuillon ;Cisery ;les Fontaines Salées àSaint-Père-sous-Vézelay ;grotte au Larron àVoutenay-sur-Cure ;grotte de Nermont àSaint-Moré ; grottes et dépôt de fondeur (de métal) àArcy ; etgrotte de la Roche au Loup àMerry-sur-Yonne. VoirPoitout & Mordant 1979,p. 56.
  3. Coordonnées de laTerre de Vauplaine :47° 51′ 01″ N, 4° 00′ 43″ E.
Notes sur la population
  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Tonnerre comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

[modifier |modifier le code]
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

[modifier |modifier le code]
  1. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  3. « Station Météo-France « Tonnerre Joudre » - fiche climatologique - période 1991-2020. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  4. « Station Météo-France « Tonnerre Joudre » - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  5. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », surdrias-climat.fr(consulté le).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.com,(consulté le).
  7. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  8. « Unité urbaine 2020 de Tonnerre », surle site de l'Insee(consulté le).
  9. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Tonnerre ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tonnerre », surle site de l'Insee(consulté le).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  13. https://archive.wikiwix.com/cache/20220804073746/https://dicotopo.cths.fr/places/P90816165.
  14. Bernard Poitout et Claude Mordant, « Les incinérations du Bronze final des Milosiottes à Noyers (Yonne) »,Bulletin de la Société préhistorique française,vol. 76,no 2,‎,p. 55-62(lire en ligne, consulté le),p. 56.
  15. Pierre Nouvel, « Tonnerre / Tornodorum. Genèse et développement d’une agglomération gallo-romaine »,Bulletin de la Société Archéologique et Historique du Tonnerrois,no 56,‎,p. 7-36(lire en ligne, consulté le).
  16. a etb« Inrap rapport d'activité, 2006, page 75 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  17. Bataille 1992,p. 23.
  18. Marc Charasson, « Des découvertes archéologiques exceptionnelles sur les hauteurs de Tonnerre »,L'Yonne républicaine,‎(lire en ligne).
  19. L'Yonne républicaine,Édition du 8 août 2015,p. 19.
  20. Bataille 1992,p. 36.
  21. « 1500 ans d’histoire sur l’oppidum de Tonnerre (Yonne) », surwww.inrap.fr,(consulté le)
  22. Xavier François-Leclanché, "L'Yonne sous les bottes autrichiennes et bavaroises - 1814-1815", Perform éditeur, 2022
  23. La ville de Tonnerre a été bombardée trois fois pendant la Seconde Guerre mondiale
  24. Activités de la section de Tonnerre - Georges Roze à l'honneur
  25. « Nallet quitte la mairie de Tonnerre »,Les Échos,‎(lire en ligne).
  26. « La droite gagne Tonnerre »,La Croix,‎(lire en ligne).
  27. À la suite de l’annulation du scrutin de mars 2001, emporté par André Fourcade avec seulement 6 voix d'avance, une élection municipale partielle est organisée : l’édile socialiste sortant est battu et Raymond Hardy devient maire[1]
  28. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  32. Hôtel d'entreprises du Tonnerois
  33. « Bulletins 41 à 50 », surSociété Archéologique et Historique du Tonnerrois(consulté le).
  34. Il est un arrière-petit-cousin des généraux Camus de Richemont,Louis Auguste et son frèreChristophe François.La noblesse d’anciens régimes est tracée à partir de Louis camus de concize en 1695. (Archives municipales cimetière).Cette branche possède également des liens familiaux avec diverses famille de la noblesse française.
  35. Jacques Boussard, « Les évêques deNeustrie, avant laréforme grégorienne (950-1050 environ) »,Journal des savants,vol. 3,no 3,‎,p. 179.(lire en ligne).
  36. Michel Pauty,Georges Lemoine, de la présidence de l'Académie des Sciences au sauvetage du vieil hôpital de Tonnerre, revue « Pays de Bourgogne »no 230 d'octobre 2011,p. 20-23.
  37. Article sur le parcours roumain de F. Damé :https://hal.science/hal-01248126
  38. Notice dans le dictionnaire d'Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont :https://dictionnaireducacique.wordpress.com/2013/04/27/dame-frederic/
  39. Les grandes dates d'Émile Bernard,Dossier de l'artno 221, septembre 2014,p. 26-27.
  40. a etbMaximilien Quantin, « Les armoiries des principales villes du département »,Bulletin de laSociété des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, Auxerre, Perriquet,‎,pp. 161-163, Tonnerre(lire en ligne).
  41. « Les armoiries de la ville de Tonnerre seraientd'azur à la bande d'or, d'après d'anciens sceaux, d'après une gravure du cartulaire de cette ville, et d'après un ancien drapeau blanc. Elles ont été évidemment empruntées à celles de lamaison de Châlon [sic], nous croyons en conséquence que la bande d'or suffit à distinguer les armoiries de la ville, et que l'écu officiel de 1696 doit être respecté. »,
    inAristide Déy,Armorial historique de l'Yonne, recueil d'armoiries portées avant 1789 dans les pays qui forment aujourd'hui le département de l'Yonne, Sens,, XVIII-221 p.(lire en ligne),p. 55.
  42. Amiot-Saulnier E,Un nouvel art classique, Dossier de l'artno 221, septembre 2014,p. 63-72

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Alain Bataille, Pascal Dibie, Jean-Pierre Fontaine, Jean-Charles Guillaume, Jean-Paul Moreau, Ferdinand Pavy, Line Skorka, Gérard Taverdet et Marcel Vigreux (préf. Henri de Raincourt),Yonne., Paris, Editions Bonneton,, 428 p.(ISBN 2-86253-124-3).Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

v ·m
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Tonnerre_(Yonne)&oldid=225602525 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp